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Spéciale

Le couloir est chaleureux, bien qu'il y fasse un peu froid. Un long tapis rouge s'étend sur un parquet en bois qui me rappelle les chalets que nous louions, ma famille et moi, en haut des montagnes d'hiver. Les murs sont nus, du même bois que le sol. Un lustre dorée pend avec fierté au centre du petit couloir qui ne débouche que sur une seule et unique porte. Je m'approche à pas feutré de celle-ci. Je colle délicatement mon oreille contre le bois et tente de capter quelque son.

Je n'entends que des pas lourds faire des aller-retours. Je me demande ce qui se trouve derrière cette porte. Qu'est-ce que Driss fait ici? En même temps, je ne sais absolument rien sur cet endroit. Il pourrait y avoir une chambre de torture, une piscine public, un portail magique ou je ne sais quoi... que je n'en serais rien. Soudainement, la porte s'ouvre et une main m'attrape le poignet avant de me tirer à l'intérieur. Je trébuche sur le plis d'un tapis et vais me cogner contre le buste de celui qui m'a brusqué à entrer. La main me tient toujours fermement, je lève doucement les yeux, les joues brulantes.

- Driss? Fais-je d'une petite voix étranglée. 

- Qu'est-ce que tu fais là?! Gronde-t-il en m'écartant de lui.

- Je suis désolé... je venais juste... je ...

- Tu n'as rien à faire là!

Je détourne les yeux, ne sachant pas quoi dire. J'en profite pour analyser la pièce. Elle n'est pas très grande, seul un élégant bureau sur lequel est posé un impressionnant ordinateur, trône au centre de la pièce. Les murs sont recouvert d'une vielle tapisserie blanchâtre qui se décolle par endroit. Le sol est recouvert d'un tapis vert très mal installer; il est plié en tout sens ce qui a voulu ma chute.

Driss pose lourdement ses mains sur mes épaules pour attirer mon attention, il se penche vers moi, ses yeux brun me transpercent.

- Alicia, qu'est-ce que tu fais ici? Articule-t-il doucement comme s'il parlait à une personne déséquilibré.

- Je voulais voir où tu allais...

Il détourne le regarde en lâchant un petit rire irrité, puis son regard se plante à nouveau sur moi.

- Tu sais que ce que tu es en train de faire là... pourrait te couter la vie?

- C'est un peu cher... rigole-je en retirant doucement ses mains de mes épaules.

Je me dirige vers le bureau avant de m'asseoir sur la confortable chaise rouge et scruter minutieusement l'écran. Je sens le regard de Driss me fusiller. Je le comprends, si quelqu'un s'amuser comme ça avec moi, je n'hésiterais pas à le remettre à sa place. L'écran affiche des milliers de petits nombres vert sur un écran noir. Plusieurs fenêtre sont remplie de cette manière. Des listes de chiffre défilent à toute allure. Je me demande bien ce que ça représente. Ce qui est sûre, c'est que même si je voulais vraiment savoir, je ne pourrais même pas emmètre une hypothèse.

Soudainement, Driss frappe ses mains contre le bureau avant de s'y appuyer.

- Je n'aime pas trop ton comportement Alicia... Dit-il entre ses dents.

Je ne dis rien, je me contente de le regarder. Il est beau quand même...

- Ne joues pas les enfants avec moi... tu ne sais vraiment pas où ça pourrait te mener, me menace-t-il.

Qu'entend-il par là? Qu'il pourrait me faire exécuté comme... comme Gylle? Un frisson me secoue brusquement. Mon regard se brouille de larme que j'essaie de retenir. Je me mors la lèvre inférieur et baisse les yeux. J'espère qu'il ne remarquera rien... pitié! Je ne veux pas qu'il me prenne en pitié!

- Je vais arranger le coup pour cette fois-ci... reprend-il doucement. Seulement cette fois-ci.

Je ne réponds rien. Les yeux rivés sur mes mains posé sur mes cuisses. J'entends ses pas s'éloigner un peu, un chaise trainer, puis plus rien. Je relève timidement le regard alors qu'une larme glisse sur ma joue droite. Je me presse de l'essuyé. Driss c'est assis sur une chaise en face de moi. Son regard est paisible. Cela le change, jusqu'alors, je ne l'avais jamais vu aussi détendue.

- Puisque tu es ici... commence-t-il. Autant parler un peu, non?

Je réponds d'un petit rire amuser... ou peut-être hystérique. J'aimerais que tout cesse... que le temps s'arrête pour que je puisse reprendre mon souffle, faire le point sur ce qu'il s'est passé... et repartir de nouveau, dans la bonne direction. Et je pourrais peut-être m'offrir ce plaisir en lui posant quelques questions.

- Tu...

Je ne sais pas trop par quoi commencer, mais son petit sourir m'incite à me lancer.

- Ce collier, annonce-je en tapotant mon index contre la perle rouge. Selina avait le même... et ... elle m'a raconté la même histoire sur "comment elle est arrivée" dans cette... prison.

Ce mot pèse lourd dans ma phrase mais c'est le seul et unique qui puisse décrire la situation. Oui, prison est le mot juste. Un endroit où l'on avait enfermé des personnes contre leur grès, où nous les forçons à travailler... ce qui est différent, c'est que ici nous ne savons pas pourquoi nous sommes là. Non, en fait, le mot exact est "Brainsmart". Aucun autre endroit sur terre ne traite des personnes ainsi; les poussant à obéir et à croire en des choses inexistante. Quel autre endroit au monde agit ainsi?

Driss me fixe un moment, il cherche ses mots. Mais il ne devrait pas en avoir besoin; la vérité me suffirait.

- Ce collier... commence-t-il hésitant, n'est pas un collier banal. Nous... enfin... ils le donnent aux personnes qu'ils souhaitent... disons "recruté", même si ce n'est pas exacte.

- Je ne l'ai jamais vue de ma vie, n'est-ce pas?

- Non, lâche-t-il avant de continué en nuançant sa parole. Du moins pas exactement, mais il est trop tôt pour que je puisse t'en parler. Par contre, je peux t'expliquer comment il fonctionne.

Il sourit puis se penche en avant, s'appuyant à l'aide de ses coudes sur ses cuisses. Il prend un air un peu plus sérieux avant de commencer une explication des plus incensés;

- Il est remplit de particule que nous... oui, que nous avons appelé les "brouilleurs". Au contacte de ta peau, il passe dans tes veines, atteigne ton cerveau (il point ma tête de son doigt) puis se loge dans la partie qui gère les souvenirs. Par ce moyen, tu crois te souvenir de quelque chose, qui en réalité n'est rien. Ce collier est leur première arme contre nous. Ils nous embrouillent. Ce qui nous pousse à rester ici. Sans savoir ce que nous sommes vraiment. Nous sommes perdus, alors par instinct on suit celui qui pourrait nous aider.

Il termine son récit par un petit soupire... un soupire mélange de peine et de colère. Je le fixe dans les yeux. Buvant toutes ses paroles. Mais... non, je ne devrais pas. Si ce qu'il dit est vrai, alors n'importe qui pourrait prendre le contrôle des souvenirs d'une autre personne... et comme cela, le pousser à faire des horribles choses... est-ce que Jonas à subit le même sort? Automatiquement, mes yeux se pose dans le coup de Driss; il n'a pas de collier. Je fronce les sourcils... comment se fait-il qu'il n'en ai pas.

- Au bout d'un certain temps... justifie Driss qui a sans doute remarqué mon regard douteux. Le collier ne sert plus, notre mémoire est marqué ... presque à vie par ses "brouilleurs". Mais moi je n'en ai pas eu besoin.

- Tu veux dire qu'on ne t'as jamais donné de collier? Alors tu leur obéis de ton plein grès? Tu...

- Non! Me coupe-t-il sur un ton d'agacement. Je suis né ici.

Je me prends comme un coup dans l'estomac. Depuis combien de temps cet endroit existe-t-il? Je ne me suis encore jamais posé la question depuis mon arrivé. Apparemment plus d'un dizaine d'année...

- Et tu as quel âge...? M'informe-je prudemment voyant son regard se perdre.

- J'ai eu 18 ans... il y a quelques jours...

Sa voix a perdue de sa puissance. Son histoire a l'aire de l'affecté au plus profond de lui. Je le comprends... il n'a jamais vue le jour, le vrai monde! Je baisse le regard culpabilisant de lui avoir fait du mal sans le vouloir. 18 ans... mais, s'il est né ici... est-ce qu'il est avec eux? Mon regard accusateur se repose sur lui. Je plisse les yeux sans vraiment m'en rendre compte. Ses traits se tirent puis il prend une voix forte;

- Alicia si j'étais vraiment avec eux je t'aurais descendue avant même d'avoir sût que tu avais tout oublié!

- Quoi? Demande-je la voix tremblante. Quoi?

Je me relève doucement, les yeux rivés dans les siens. Il m'aurait tué? Avant même... "d'avoir sût que j'avais tout oublié"? Qu'est-ce qu'il entend par là? Et... ses paroles... est-ce qu'il aurait déjà tué? Lui aussi? Tout mes membres sont parcourue de violent frissons. Des sueurs froides enveloppent mon corps. Les larmes ne tardent pas à brouillé de nouveau ma vision. Je ne compte plus combien de fois elles sont essayées de me cacher le monde horrible qui m'entoure. Driss se lève et se place en mur entre la porte et moi. Il ne veut pas que je sorte? Il approche ses mains de moi d'un signe rassurant. Je les repousses brusquement par réflexe.

- Alicia... murmure-t-il doucement. Ce n'est pas ce que je voulais...

- Tu as tué toi aussi? Le coupe-je d'une voix si tremblante que j'ai du mal à la reconnaitre.

- Alicia tu ne comprends pas ce qu'il se passe ici...

Il s'avance de nouveau vers moi, mais de nouveau, je le repousse à bout de bras. Je ne veux plus être ici... je voudrais disparaitre... je voudrais ne plus jamais revoir cet endroit! Reprendre une vie normal... juste... simplement... ma vie. Je me laisse glissé le long du mur derrière moi puis colle mon front sur mes genoux, recroquevillé, secouée par des sanglots que je n'arrive plus à retenir. J'ai craquée, je ne voulais pas mais s'en est trop. Je sens son souffle se rapprocher de moi. Je lève doucement le regard, il s'est assis à mes côtés, le regard perdue sur le mur d'en face. Il ne dit plus rien mais reste avec moi. Parfois, c'est comme ça qu'on peut aider une personne, simplement rester avec elle et juste... juste ne rien dire.

- Les fenêtres... essaye-je dans un sanglot. Les fenêtres...

- Quoi? S'étonne-t-il en tournant ses yeux bruns sur moi.

Dans le fond de ses yeux, je lis que je me suis trompé. Je sais qu'il a tué, il ne m'aurait pas parlé comme ça autrement mais il m'a aider. Plusieurs fois, il m'a épargné du sérum, et il m'aidera encore une fois en expliquant mon absence aujourd'hui.

- Tu sais... reprends-je en essuyant du revers de la main les larmes ruisselant sur mes joues. Hier, tu m'avais dis qu'on était dans les sous sols et que... les fenêtres n'étaient pas ouvertes sur l'extérieur...

- Ah! Il sourit amusé. C'est ... une sorte d'écran disons... nous nous servons de votre idée de "panneau solaire" mais... de manière différente. Nous enregistrons les rayons du soleils et nous les faisons circuler à travers des plaques semblable à des vitres qui rejette la lumière de la même manière qu'elle a été émise. Il parait qu'avant c'était différent... que les brainsmart vivait avec les autres..."là haut".

Il réprime une grimace. Ça lui fait mal de parler de ça, je voudrais l'aider. Mais actuellement le seul moyen que j'ai est de changer de sujet.
Mais un mal de crâne me prend avant que je n'ai pu sortir le moindre son de ma bouche ouverte. Je presse mes mains sur mon crâne, retenant un cris de douleur. J'ai l'impression que quelque chose est en train de me compresser le cerveau. Bientôt je ne peux plus retenir les cris et les larmes. Driss se lève soudainement en se jetant sur l'ordinateur.

- Je vais arranger ça Alicia... je vais... dit-il rapidement en tapotant à la vitesse de la lumière sur son clavier.

Ma vision s'obscurcit et ma tête me fait toujours autant souffrir. Ses paroles deviennent de plus en plus lointaine. Je n'entends plus que des bourdonnements et puis... plus rien.


+ + + + +

J'entends des voix lointaines... de plus en plus fortes. Je distingues quelques sons... qui deviennent très vite de pas sur un parquet grinçant.

- Ta petite protégé... siffle une personne que je ne crois pas connaitre.

- Arrête! Lâche cette fois ci une personne que je reconnais.

Je sens à présent mon corps, je suis probablement allongée sur un matelas. Je n'ose pas ouvrir les yeux. Ni même faire marché un seul muscle de mon corps. Je veux qu'ils pensent que je dors encore. J'aimerai entendre ce qu'il se passe ici.

- C'est une wild tu le sais autant que moi! Rugit l'homme dont la voix me reviens petit à petit. C'est Rouge...

C'est la voix de Jonas. Le seul et le dernier wild que j'ai croisé du regard été un condamné. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il pourrait se passé par la suite. Peut-être qu'il pourrait abrégé mon enfer sous terre? Mais ce serait égoïste de ma part de laisser Selina seule ... alors que nous avions prévue de nous échapper ensemble. Une porte s'ouvre, le silence s'installe un moment puis la voix de Mike perce le calme.

- On la laisse en vie. Sous ordre de Dan. Il ne veut pas gâcher une personne si... particulière.

- Particulière? Hurle Jonas dont la respiration devient sifflante. Particulière... elle n'est rien d'autre qu'une wild qui nous mènera tous à notre perte!

- Je sais, rétorque Mike.

Sa voix me perce le cœur. Je pensais qu'il m'aimait un minimum... mais apparemment il est aussi fou que Jonas. Quoi qu'un peu plus raisonnable.

- Elle n'est pas particulière, lance Driss.

Un deuxième coup. Lui aussi?

- Non... souffle Jonas, alors tuons là. Elle n'est d'aucune utilité.

J'entends un bruit qui ne m'est pas méconnu, le tintement d'une arme, un déclic. Je m'apprête à entendre la détonation lorsque soudainement;

- Non! Hurle simultanément Driss et Mike.

- Tu sais autant bien que moi qu'il ne faut pas désobéir... argumente Mike en faisans quelque pas vers moi.

- Tu finiras pendue comme tout les autres autrement... renchérie Driss.

Si j'ai suivis leur conversation, ils ont peur d'une personne en particulier qui les diriges? Un certain Dan. Et il a pour protection de sa sphère Brainsmart des hommes dont la folie abuse? J'entends encore la respiration haletante de Jonas. Il a soif de tuer. Je ressens ses yeux me maudire sans même les voir. Leur discutions continue mais je ne les écoute pas... je suis trop concentrée. Driss a l'air d'être haut placé dans la hiérarchie. Je ne penses pas autant que Jonas ou bien Mike mais il sait leur tenir tête. C'est un bon point. Il a toujours vécu dans ces murs, il doit savoir suffisamment de chose pour pouvoir nous aider. Et qui sait, si je parviens à trouver la solution j'emporterais peut-être avec moi Selina, Jeff, Driss et encore tant d'autres qui rêvent de liberté. Les wilds, si j'ai bien compris. Dans ce cas, je suis une wilds. Et personne ne me feras changer d'avis. Pas même ce maudit bijoux. Je ne comprends même pas pourquoi je n'ai pas eu le reflex de le retirer après l'histoire que m'a raconté Driss.

- Elle est réveillée, jette tout à coup Mike tout près de moi.

Je sens son souffle sur mon visage, j'étais tellement prise dans mes pensées que j'ai oublié de prendre soin de cacher la moindre de mes émotions.

- Alicia lève toi... siffle la voix de Jonas. Rouge montre nous que tu as encore cette flamme qui te brûle ... que je puisse en finir!

J'hésite un instant. Mais ce nom "Rouge", me broie les entrailles. Il réveille en moi une colère, une fureur incontrôlable. J'ouvre alors doucement les paupières. Éblouit par la lumière je mets quelque secondes à entièrement revenir à moi même. Nous sommes de retour dans cette pièce blanche dont les murs sont si lisse qui paraissent inexistants.
Je me redresse doucement, assise sur le lit. J'ai la tête qui tourne tellement que je dois me reprendre à deux fois pour tenir correctement sur mes pieds. Je sens la main de Mike sur mon épaule voulant rajusté mon équilibre. Quelque chose me réchauffe subitement le cœur. Il n'est peut-être pas si mauvais. Mes yeux se plantent dans ceux de Jonas. Être aussi près de lui me donne la nausée. Il me fait remonter les images de Gylle, du sang coulant le long de son crâne, et du sourir satisfait que porté son assassins au bout des lèvres. Je me rends compte à quel point ses yeux sont étranges, ils sont d'un bleu si pâle qui serait presque difficile de les distinguer. Rien ne ressorts de ses iris contractés en tout petit point noir par sa folie.

- Alors Rouge... siffle-t-il comme un serpent en penchant la tête sur le côté. On refait surface et on ne vient même pas dire bonjour à son vielle ami?

Je ne dis rien. Mes muscles sont pétrifié devant lui. Je sens soudainement, de nouveau, une main me presser l'épaule droite. Ce n'est pas celle de Mike, non. Celle-ci est plus puissante, plus grande. C'est celle de Driss.

- Je vais la ramener dans sa chambre, prononce Driss sans un regard vers moi.

Il m'attrape par le bras et me tire pour me forcer à bouger. J'ai l'impression que même si je le voulais vraiment, je n'arriverais pas à faire un moindre geste. Mes yeux restent accrochés a ceux de Jonas, comme s'ils m'hypnotisaient. Je ne sens plus mes pieds qui me font trébucher par moment, je n'entends plus nos pas à travers le couloir aussi noir que dans mes souvenirs.

Le brouhaha du grand hall remplace bientôt le silence qui me fait, quelque peu, reprendre mes esprits. J'efface tant bien que mal les yeux féroce de Jonas de ma tête. Jeff nous rejoint en trottant mais je ne vois pas apparaitre le fou furieux derrière lui. Heureusement. La main de Driss me relâche. Je me frotte le visage de mes deux mains avant de demander en haussant la voix pour couvrir les pas et les centaines de voix qui remplisse la salle.

- Qu'est-ce qui m'est arrivée?

Le regard de Driss se perd volontairement et celui de Jeff fuit le mien. Ils restent comme cela quelques secondes avant de prononcer d'une même voix.

- Pas ici...

Ils m'entrainent alors à travers la foule qui n'a pas perdu de son ampleur et de sa violence involontaire... des pieds m'écrasent, des coudes me bousculent, des voix sifflent dans mes oreilles. Je me demande vraiment comment Jeff et Driss s'en sortent pour ne pas avoir à subir ça en traversant cet océan de personne. Nous empruntons une porte que je n'ai encore jamais prise jusqu'ici. A vrai dire, il y en a plus d'une que je n'ai jamais empruntée. Je jette un regard au 5 autres portes qui me sont mystérieuse. Que peut-il y avoir d'autre dans ce labyrinthe de mur et de pièce en tout genre?

Alors que l'on gravit des marches larges et si haute que je dois me hisser à l'aide de la rembarque pour passer chacune d'entre elle, je me fais un plan dans la tête; la porte la plus à gauche comporte un ascenseur qui, au -5 nous mène dans les sous-sols où Jonas s'amuse à retourner la cervelle des futurs surveillants. Une porte plus loin, c'est celle qui mène au dortoir. Ceux des surveillant si ma logique est bonne. Les 3 portes qui suivent, je ne les connais pas. La centrale, la plus grande de toutes, mène à la cafétéria qui est probablement mon endroit favoris. Où l'on entre affamé et surexcité et où l'on ressort gavé et paisible. J'esquisse un sourire. La porte à droite de cette dernière mène au bureau de Driss. Personne n'y entre et je trouve d'ailleurs étrange que Driss est son propre bureau (presque vide) directement dans la hall. Il doit avoir une très bonne place dans la hiérarchie de "Brainsmart". La porte suivante est celle que nus venons d'emprunter, je ne vais pas tarder à savoir ce qu'elle y cache. Et les 2 autres... je ne sais pas.

Je suis à bout de souffle quand nous atteignons enfin le 1er étage. Entre de bouffé d'aire de leur demande d'une voix presque éteinte;

- J'espère qu'on ne doit monter qu'un étage!

- Non, on monte jusqu'au 10ème! Me répond Jeff sans me regarder.

- Quoi?! M'exclame-je sans vraiment le vouloir d'une petite voix haut perché et étranglé.

Jeff et Driss éclatent de rire après m'avoir lancer un drôle de regard. Je leur envois avoir un gentil coup dans l'épaule en leur crachant;

- C'est pas drôle!

Puis je m'avance un peu plus dans le couloir pour voir à quoi il ressemble. Un carrelage blanc et nette recouvre tout le sol, les murs sont aussi blanc, éclairés par des néons accrocher soigneusement au plafond. Mais, à intervalle régulier, se trouve une porte en verre suivit d'une très grande plaque de verre qui permet d'observer ce qu'il s'y trouve derrière. Je m'avance vers l'une d'elle et y découvre des grandes tables en acier brillant aligné en 4 rangés sur lequel est disposer du matériel scientifique tel que des microscope, des ciseaux, des scalpels, et encore d'autres instruments que je ne connais pas. La lumière est éteinte, je ne vois donc pas tout les détails mais j'arrive tout de même à distinguer des feuilles de notes sur lesquels sont griffonnés des centaines de chiffres et de lettres que je ne comprends pas.

- Nous voici dans les laboratoires! S'exclame Jeff dans mon dos en posant une lourde main sur mon épaule.

Je sursaute et il esquisse un sourir moqueur. Je lui jette un simple regard noir avant de reprendre mon observation. Les laboratoires... je rajoute cette note à mon plan mentale. Ça peu toujours servir si... par exemple, nous devions faire un poison ou je ne sais quoi qui nous permettrez de sortir vivant de cet enfer. Un frisson me parcourt. Nous sortirons vivant. J'en suis sûre.

Je me mors la joues, j'essaie de me persuader moi même que la mort n'existe pas dans mon monde. Mais ici, elle est plus présente que jamais. J'ai toujours vécue sans vraiment pensée que, un jour, je ne serais plus là. Que mon passage sur Terre n'aurait laisser aucune marque dans aucun esprit. Et même si je continue à vivre dans le souvenir de certain, ce souvenir s'effacera aussi dans une ou deux génération. Et au final, je n'aurais été qu'un grain de poussière qu'un simple souffle aurait fait disparaitre. Je lâche un soupire mélancolique avant de détacher mon regard de la salle de labo.

- Et on est censé aller où? Demande-je d'une voix légèrement brisée.

- Au 10ème étage, je te l'ai dis! S'exclame Jeff d'un ton enjoué.

Je lui répond d'un nouveau regard noir.

- On doit vraiment monter jusqu'au 10ème étage, rajoute Driss avec plus de sérieux.

- Mais pourquoi?! Je vous demande juste de répondre à une simple question et vous me faites gravir des millions d'escaliers hors norme!

- Ce n'est pas vraiment ... une simple question, me dit Jeff en s'approchant doucement de moi.

Il a tout à coup pris une voix douce qui se veut rassurante. Je ne le connais pas mais je le trouve parfois étrange... il change d'humeur en une fraction de seconde. Driss me donne un petit coup dans l'épaule avant de pointer une porte en acier au bout du couloir.
Un ascenseur! Je lui réponds d'un sourir et nous rejoignons cette porte brillante au loin. Nous y rentrons, l'intérieur et semblable à tout les autres ascenseurs que j'ai emprunté. Je m'appuie alors contre la parois du fond et laisse mon regard se posé dans celui de mon reflet. J'ai le teint un peu pâle, les cheveux mal coiffés et les yeux brillants. Je ne suis vraiment pas en forme. J'espère que je vais vite reprendre si j'espère pouvoir avancer dans mon évasion. Pardon, dans notre évasion. Je regarde à tour de rôle les deux garçons qui m'accompagnent. Je me demande ce que Selina devient. Un petit tintement me sort de mes pensées. La porte s'ouvre sur un couloir semblable à celui que nous venons de quitter. Seule différence; il n'y a plus les plaques de verre et seul une porte se présente à nous. Driss avance d'un pas assurer vers celle-ci. Il ouvre la porte et je suis bouche-bée d'y découvrir Selina. Elle observe un flacon de très près en faisant tournoyer le liquide qu'il contient. En nous voyant, elle sursaute et repose subitement l'objet.

La pièce est très lumineuse, le mur du fond est une grande vitre donnant sur l'extérieur... enfin, j'imagine que ce n'est qu'un écran qui donne cette impression. Des bureaux sont disposés de la même manière que ceux du premier étage, sauf différence; ceux là sont en un bois blanc et délicat. Des bibliothèques remplit de très vieux livres épais comme des dictionnaires, tapissent les murs. Un tapis rouge et rectangulaire est disposé au centre de la salle, quelques bureaux en piétinent les extrémités. Du matériel scientifique est disposé sur les tables, d'une façon assez aléatoire. Mais aucune note n'est présente. Dommage, j'aurais bien aimée savoir ce qu'elles signifiaient.

Selina me lance un sourir éclatant en s'approchant de moi pour m'élancer. Elle me regarde en prenant tout à coup un air sérieux. Elle plisse le regard en passant de mon œil gauche à mon œil droit, les contours de mon visages, mes joues, mes sourcils, mon mentons, mes lèvres, et à nouveaux mes yeux. Mais qu'est-ce qu'elle fait?

- Tu es perplexe, déclare-t-elle soudainement en reprenant son sourir. Un peu tendue, et... oh! Joyeuse aussi!

- Quoi? Demande-je en allongeant la syllabe.

- Bien joué; tu as été sérieuse en cours aujourd'hui! Lui lance Driss en rigolant.

- Je suis une bonne élève moi, Monsieur!

Ils éclatent de rire tout les trois. Je souris en les voyant ainsi. Cet endroit n'est pas tout noir finalement. Selina s'assoie sur une des tables derrière elle après avoir écarter un microscope et un livre poussiéreux.
Elle agrippe le bord de la table puis lance;

- Passons aux choses sérieuses... pourquoi?

Sa question me percute. Pourquoi? Il y a tant de pourquoi que je pourrais posé. Comment veut-elle que l'on réponde à sa question sans qu'elle nous donne plus de détail.

- Hé bien... commence Jeff qui à l'air d'avoir compris. Alicia a fallut y passer hier.

- Pardon? M'exclame-je.

- Oui, renchérie Driss. Hier tu t'es évanouit dans mon bureau... et ce n'était pas bénin. Ce collier, là. (Il point le bijoux que je porte toujours autour du cou) Ils l'ont utilisé pour te neutraliser. A croire qu'ils ont peur de toi. Et ils n'ont pas tort.

- Qui "ils"? Demande-je perplexe.

- Les conseillés de Dan. Le dirigeant adjoint de Brainsmart. Je t'ai déjà expliqué l'histoire des brouilleurs qui affectent ta mémoire. Dans ce même collier se trouve les barreurs. Des mêmes particules qui coupent l'alimentation de ton cerveau en oxygène. Il suffit d'activé un programme que les conseillés les contrôlent à distance et s'en est finit de toi.

Je pose une main sur la perle bleu. Pourquoi ne l'ai pas arraché? Mes doigts se resserrent sur le bijoux. Je m'apprête à l'arracher lorsque Jeff m'attrape le poignet avec force.

- Mauvaise idée! S'exclame-t-il.

- Il a raison... s'ils s'aperçoivent que tu as retiré ton collier, ils enverrons quelqu'un abattre.

- Oui... car ils ne sont pas si idiot. Ce bijoux est censé être la chose la plus précieuse dans ce monde à tes yeux. Si tu le retire, c'est que tu as compris qu'il était mauvais pour toi.

- Mais... s'il m'embrouille et qu'il ...

- Ne t'inquiète pas, moi je l'ai gardé et je me porte très bien! Me dit Jeff en posant un main sur mon épaule.

- Attendez, attendez! Intervient soudainement Selina en levant les mains. Vous voulez dire que... vous étiez tout les deux dans un bureau?

- Je l'avais juste suivie! Me défende-je en laissant échapper un petit rire.

- Ouais ouais c'est ça... c'est un peu louche quand même! Sécher les cours pour suivre Driss jusque dans son bureau. C'est pas claire tout ça!

- Elle voulait juste parler, répond Driss en souriant.

Jeff ne dit rien, sa main se crispe sur mon épaule. Selina se pince les lèvres et hausse les épaules avant de me jeter un discret (plus ou moins) clin d'œil. Les doigts de Jeff se relâchent puis il s'éloigne de quelques pas de moi et hausse la voix d'un ton sérieux.

- On est pas ici pour rire... Souffle-t-il en me jetant un coup d'œil pour effacer le sourire que je porte toujours au lèvre.

- Il a raison... répond Driss en croisant les bras.

Son regard croise le mien. Je fais craqué mes doigts pendant qu'un blanc s'installe peu à peu dans la pièce. Est-ce que je devrais dire quelque chose pour le briser? Nous avons tous l'aire assez pensif. Je me demande à quoi il pense? Peut-être à la même chose que moi... Je n'ai jamais aimé ce genre de situation où le malaise s'installe doucement dans un silence implacable. Ce qui est étrange c'est que tout le monde ressent l'envie de le brisé mais que personne n'ose vraiment le faire. Je baisse les yeux sur les pieds de la table sur laquelle est assise Selina. Puis je l'ai fais remonter jusqu'au fenêtre dont l'image qu'elle envois semble si réel.

Selina se met à toussoter. Mes yeux se plantent dans les siens.

- Et donc... commence-t-elle doucement. Pourquoi on est là?

- On sait que vous voulez vous échapper, nous lance Driss.

Mon coeur se met à battre plus vite.

- On sait que vous n'hésiteriez pas à rejoindre les Wilds si vous saviez où est-ce qu'ils sont...

Mes mains se mettent à trembler. Je sers la mâchoire et essais de les contrôler. Ils sont de notre côté... n'est-ce pas? Sinon ils ne nous auraient jamais aidé pour quoi que ce soit jusqu'ici.

- Et j'aimerai vous dire que quoi que vous voudriez faire... quoi que vous envisagiez... je vous interdit de le faire.

- Quoi?! S'exclame Selina en se jetant sur ses pieds. Tu n'as pas à nous dire ce que nous devons, ou pas faire! On nous a forcé à venir ici, mensonge par mensonge... alors maintenant on va nous laisser repartir quoi qu'il pourrait se passer...

- Le problème est bien là... intervient Jeff en se dressant pour paraitre plus grand. Si vous envisagez de partir, vous ne resterez pas bien longtemps en vie. Et les Wilds ne vous serons d'aucune aide. Ils vous aideront peut-être à vous faire attraper plus vite... chez les surveillants, il est rare de voir des Wilds. Et ce n'est pas parce qu'ils sont fidèle, mais parce qu'ils sont repérable bien trop vite. La pression qui leur est imposé est bien trop dure. S'ils apprennent quelque chose, ils iront immédiatement le signaler, s'ils ne vous abattent pas tout de suite.

Je frissonne. Chaque fois que cette perspective m'est évoqué, je revois ce corps inerte à terre, et ce sourir écœurant. Je crois que je ne pourrais jamais m'en remettre. Un gout de bile me vient à la bouche. Je croise les bras et me mors la joue en essayant tant bien que mal d'effacer ces images tournant interminablement dans ma tête, se plaçant sous mes paupières dès que je cligne des yeux. Alors, s'ils nous ont fait venir ici, c'est pour nous expliquer que notre évasion n'est pas envisageable? C'est vrai que c'est un endroit désert, personne ne pourrait nous entendre ici. Alors dans ce cas, autant que je dise tous ce que j'ai à dire tout de suite;

- Nous partirons... impose-je en levant le regard vers Jeff et Driss. Que vous le vouliez ou non.

- Je n'en doute pas... murmure Driss.

- Mais... réagit Selina septique. Vous venez de nous dire que...

- On partira... insiste Driss. Mais pas tout de suite.

- Quand alors? S'énerve Selina en faisant un pas en avant. Quand?!

- Quand on sera prêt.

Il me glisse un dernier regard puis sort à grand pas de la pièce. Selina croise les bras puis soupire. Elle est un peu impulsive comme fille. Mais ce n'est pas pour ça que je l'apprécie pas. Aujourd'hui, c'est mon deuxième jour dans cette prison. Je me suis déjà fait des amis, des confidents, des allier. Et je ne suis pas prête à les perdre. J'aperçois Selina écraser une larme de sa pomme de main discrètement. J'ai l'impression que nous nous comprenons. Que nous ressentons la même chose dans cet endroit; de l'étouffement, nous voulons juste ressortir pour pouvoir de nouveau respirer. Nous sommes toutes les deux perdues dans un tourbillons de questions sans réponse.  Je glisse une mèche blonde de mes cheveux derrière mon oreille. Mais elle se glisse de nouveau devant mes yeux. Je retente de la coincer avec les autres, mais elle s'échappe. Cela m'occupe un instant, jusqu'à ce que Jeff se redresse en toussotant.

- Tu pourrais nous laisser? Demande Jeff sans un regard.

- Moi? Questionne-je perplexe jetant un regard en biais à Selina.

- Non, non... Selina... tu pourrais nous laisser?

- Heu... je... oui.

Elle marche à pas maladroit jusque la porte, visiblement perturbé par cette demande soudaine. Je me sens moi même compresser par l'aire qui semble prendre de plus en plus de place dans la pièce. Je la regarde refermé la porte. Je ne quitte plus du regard la poignet. Par peur de devoir croiser le regard de Jeff qui me brûle les joues.

- Je voulais te parler... commence-t-il doucement en s'approchant.

Je baisse le regard sur le bas de la porte. Je ne croiserais pas son regard... je ne le regarderais pas...

- C'est important pour moi... continue-t-il avec ce ton toujours aussi calme et reposant.

Ma mèche me glisse de nouveau devant les yeux. C'est décidé, ce soir je l'arrache à mains nues. Je sens les doigts de Jeff se poser sur mon menton. Il le fait doucement pivoter jusqu'à ce que le bleude mes yeux se mélangent aux vert des siens. De cette même main, il glisse délicatement ma mèche derrière mon oreille gauche puis me sourit. Je sens mes mains trembler. Je le frotte contre mon jean tout en essayant de paraitre impassible. Aucun doute, il y avait quelque chose entre nous... mais ce n'est pas possible, je n'ai jamais eu de vie ici... tout ça n'est qu'un mensonge qui m'a poussé à devenir stupide et à suivre deux idiots! Driss m'avait dit que tout ce que je pensais me souvenirs n'était rien... "Il est trop tôt pour que je puisse t'en parler". De quoi voulait-il me parler?!

- Alicia... reprend la voix de Jeff. Je... je sais que tu ne te souviens de rien et que... que tout peut te paraître... étrange et... enfin...

- Je ne me souviens de rien? Répété-je d'une voix tremblante, étranglée.

- Tu es différente Alicia... insiste-t-il en posant une main douce sur ma joue. Tu as toujours fait partit de ce monde... c'est juste que tu ne t'en souviens pas... mais il y a des choses que le cœur ne peut pas oublier...

Sa phrase me percute, me paralyse, m'emprisonne. Je fais partit de ce monde? J'ai toujours fais partit de ce monde? C'est juste que je ne m'en souviens pas... mais...

Il approche doucement son visage aux traits fins et régulier. Sa main droite, sur ma joue tandis que la gauche s'agrippe à ma taille. J'analyse chaque reflet de ses yeux, plus clair vers son iris et parsemé de tâche plus foncé en s'éloignant dans la pupilles. Je n'arrive plus à bouger, bientôt plus à respirer, mon cœur se sert et se débat en battant à une vitesse folle. Tout autour de moi s'arrête, le temps, les sons, les odeurs...plus rien n'a de sens. Je ne sais même plus ce que je ressens... mes sentiments ce sont envolés avec le reste du monde.  Ses lèvres effleurent à présent les miens mais...

- Non Jeff!

Je le repousse, les larmes aux yeux, les mains tremblantes, la respiration coupée, le cœur serré. Puis je m'éloigne, je sens sa main frôler la mienne mais sans un mot, sans un regard, sans un geste de compassion, je le laisse là. Avec le fantôme de cette ancienne Alicia qui ne reviendra probablement jamais. Avec cet ancienne vie, cet ancien amour envolé. Celle que j'étais avant n'existe plus, et tout avec elle s'est effacé. Je suis désolé Jeff... 

+++++++++++

J'ai passé toute l'après midi enfermée, seule dans ma chambre. Je n'arrivais plus à penser, à résonner correctement. J'ai même essayer de continuer le plan d'invasion, de réviser les possibilités qui s'ouvraient à nous, mais l'image de Jeff n'a pas cessé de me hanté. Et ce soir encore. Je n'ai rien mangé et pourtant je n'ai pas faim. Quelque chose me sert la gorge et fait couler des larmes sur mon visage. Je ne pensais pas que l'amour pouvait faire tant de mal.

Il est 3 heure du matin et je n'ai toujours pas fermé l'œil. Je ne veux plus recroisé Jeff. Je ne veux même pas imaginé dans quel état j'ai put le laisser.

Le pire dans l'amour, c'est quand la rivière ne coule que dans un sens.


Voilà voilà un autre petit chapitre un peu mélancolique sur la fin mais... vous vous en remettrez... pas vrai? Laissez moi un petit commentaire! Le prochain chapitre sera là dans une ou deux semaines!

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