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Chapitre 1

1. Aliviana


⸺ Oui madame.

⸺ Bien-sûr, je fais au plus vite.

⸺ Oui.

⸺ Oui !

⸺ Non, pas encore.

⸺ Du café, c'est que les réserves sont presque... oui, pardon. Je vous en ramène immédiatement.

⸺ Oui, oui, non, oui...


Une journée de plus qui se terminait. Une journée de plus, et toujours aucun progrès de fait.

Aliviana referma la porte de sa mansarde en soupirant, les jambes molles d'avoir monté tant d'escaliers. Elle se dirigea vers la table branlante reculée dans un coin de l'appartement – si on pouvait vraiment désigner une chambre de bonne ainsi – pour y déverser le contenu de son sac.

Quatre ans, songea-t-elle. Quatre ans que je travaille dans la Grande Bibliothèque, quatre ans que j'écume ses rayons de fond en comble, sans rien trouver.

Elle avait quitté son Orphelinat à quatorze ans pour entrer dans la vie active (comme tous les autres Orphelins) et s'était aussitôt fait engager dans la Grande Bibliothèque dans l'espoir d'y trouver une faille ; un permis législatif, une lignée généalogique, un précédent, n'importe quoi pour lui ouvrir les portes qui lui avaient toujours été fermées... en vain.

Aliviana caressa distraitement les manuels d'Histoire du cryptage à travers les siècles et autres livres de décodage éparpillés sur la table... avant de frapper le bois d'un coup dur. Poussière ! Comment avait-elle pu être aussi stupide ? Elle trouvait ce qui pouvait ressembler à l'ombre d'une piste pour la première fois après tant d'années de recherche infructueuse... et elle s'emparait du mauvais ouvrage. Dans la panique, sa main s'était portée sur le petit carnet plutôt que sur le volume imposant dans lequel il était glissé. Elle se retrouvait désormais avec un ensemble de feuillets couverts de gribouillis impossibles à lire.

Aliviana pouvait se débrouiller avec une calligraphie hésitante, un vocabulaire daté et une maitrise de l'orthographe toute relative... mais un code inconnu ? Sa seule consolation était de se dire que, pour que l'auteur ait pris la peine de coder ce qu'il avait noté, elle en aurait pour son argent. Maigre récompense.

Quelqu'un toqua à la fenêtre.

Il n'aura pas fallu longtemps.

Un sourire en coin étira ses lèvres alors qu'elle venait faire entrer son visiteur ailé. De l'autre côté de la vitre, l'oiseau mécanique au cuivre oxydé picorait la pierre avec la même avidité qu'un véritable pigeon. Aliviana leva le loquet.

⸺ Allez viens, Roscoe. C'est l'heure de manger, lui murmura-t-elle en lui offrant sa main.

Roscoe hésita un instant avant de venir se percher sur son pouce. Elle referma la fenêtre et se tourna vers la minuscule kitchenette renfoncée dans le mur.

La recette était simple. Attraper une casserole et vider la poussière qui s'y était accumulée pendant la journée, puis la remplir de lichen (il allait bientôt falloir qu'elle monte sur le toit pour en récolter d'autre, ses réserves étaient presque vides), verser un fond d'eau pour éviter que ça brûle au fond, mettre un couvercle et allumer le gaz. En craquant son allumette, l'Orpheline se rendit compte qu'il ne lui en restait plus que trois au fond de la boîte.

Tout ce qu'il me manquait.

Son compagnon pépia doucement. Elle soupira.

⸺ Tu as raison, vieux camarade. Il faut savoir s'offrir un peu de plaisir de temps en temps.

L'Orpheline rouvrit ses étagères pour en sortir un sachet d'épices, cadeau de la Directrice pour ses employés à l'occasion des Sept Jours. Elle en saupoudra son repas avant d'attraper une grande cuillère en bois pour touiller la mixture, rajoutant de l'eau jusqu'à finir avec une soupe claire. Il ne lui restait plus qu'à découper quelques tranches de pain poussiéreuses... et le repas était servi.

⸺ Bon appétit à toi aussi, Roscoe...

Aliviana se rapprocha de la fenêtre. Dehors, le ciel était toujours aussi grisâtre qu'à son ordinaire ; et il nimbait le monde d'un glacis sépia décoloré. Il n'avait pas changé depuis le Jour de Poussière, depuis que les Fé·es avaient lancé un sort sur la Lande et couvert le ciel d'un gigantesque nuage de Poussière. Depuis, plus rien ne poussait d'autres que le lichen et les racines – toute autre sorte de fruit ou de légume était importée ou cultivée sous serre, et réservée à la Basse-Cour.

Elle but une gorgée du brouet. Elle sentit la chaleur s'écouler dans son gosier, mais aucune saveur ne vint exciter ses papilles. Encore un repas insipide : elle avait gâché ses réserves pour rien.

Son regard fit la navette entre les livres dispersés sur la table et le tiroir de sa table de chevet où était dissimulé son larcin. Avait-elle la force ou l'envie de se plonger dans ses pages abimées à essayer de déchiffrer ses secrets ?

Pas vraiment, non.

Avait-elle le choix ?

Pas vraiment non plus.

Son compagnon mécanique quitta son épaule dans un battement d'ailes, cliquetant tandis qu'elle sortait un grand flacon d'huile de soleil et un pain de suif pour entretenir la flamme de sa lampe : la nuit risquait d'être longue...


Toc-toc.

Après avoir pris congé aux premières lueurs des réverbères, voilà que son compadre volatile revenait quémander un abri... bien après que, de guerre lasse, Aliviana ne se soit effondrée sur son lit en maudissant les Fé·es d'avoir créé la Poussière et ruiné ses ambitions.

⸺ Pas ce soir, Roscoe, maugréa-t-elle en enfouissant sa tête sous son oreiller.

Toc-toc.

Elle pesta en silence. Mais alors même qu'elle commençait à se redresser pour balancer au volatile ses quatre vérités, le bruit d'un loquet qu'on soulève la fit s'immobiliser.

Un glissement le long des rainures métalliques. Le clic-clac d'une fenêtre bloquée, ouverte au maximum. Un discret « Poussière » susurré dans la pénombre.

Une forme immense s'engouffra dans la chambrette.

Tout ce temps, Aliviana retint son souffle. Elle sentait la peur imprégner tout son être. Que faire ? Elle pouvait appeler à l'aide, les murs étaient fins et le sommeil de ses voisins léger. Mais d'ici à ce qu'ils arrivent, qui savait ce que l'inconnu pouvait lui faire ? Pour l'instant, son meilleur atout était que l'intrus la pensait encore endormie. D'ailleurs, il l'ignorait complètement : il – ou elle – fouillait précautionneusement la pièce en lui tournant le dos. Un cambriolage ?

... Mais quel gendre d'imbécile espérait trouver quelque chose de valeur chez une Orpheline ?

Elle n'avait pas le temps de se poser ce genre de questions. Dans le tiroir de sa table de chevet (celui-là même où était dissimulé le carnet volé), elle gardait un petit revolver au cas où... eh bien, au cas où quelqu'un s'introduirait chez elle comme dans le cas présent. C'était ce que faisait la plupart des personnes seules vivant près des Cimes. Si elle parvenait à l'atteindre...

Avec de grands gestes lents, Aliviana se pencha en avant pour ramener la poignée vers elle... qui s'exécuta dans un atroce grincement.

Poussière.

Elle ralluma immédiatement sa lampe et se jeta sur le révolver pour le brandir devant elle, haletante.

Debout, prête à confronter l'adversaire, en position de force.

En. Position. De. Force.

Pas une sensation qu'elle éprouvait souvent.

Elle s'autorisa un mince sourire avant de reprendre une mine plus sévère. Il n'y avait pas de quoi sourire.

Dans l'agitation, l'inconnu s'était lui-aussi relevé et lui faisait face, les deux mains en l'air. L'Orpheline prit un temps pour l'observer. Quoique grand et nettement plus large, l'autre restait plus petit qu'elle : elle le dominait de quelques centimètres. C'était un garçon de son âge, avec le teint mate et le visage de quelqu'un qui avait l'habitude de se sortir d'un mauvais pas en baratinant son audience.

Il lui offrit un sourire éblouissant.

⸺ Hé là... Pourquoi pas baisser ce pistolet, qu'on puisse discuter entre gens civilisés ? proposa sur un ton relativement bas, mais pas assez nerveux pour un homme mis en joue.

Elle ne s'était pas trompée.

Idiot de bonimenteur.

⸺ Pourquoi pas me dire ce que tu pensais faire, à entrer par effraction dans la chambre de quelqu'un qui dort ? répliqua-t-elle sur le même ton.

Le garçon s'avança d'un pas. Elle raffermit sa prise sur la crosse.

⸺ Pas un pas de plus.

Il haussa un sourcil. Elle l'imita.

⸺ Tu ne m'en crois pas capable ?

À vrai dire, elle-même ignorait si elle saurait appuyer sur la détente le moment venu, mais ce n'était pas quelque chose qu'Aliviana avait envie qu'il sache. Et puis, elle avait confiance en ses capacités à réagir de façon pragmatique.

⸺ On voudrait pas réveiller les voisins par un coup de feu, pas vrai ? Il parait que les autorités sont pas très compréhensives avec les gens qui assassinent leur prochain...

⸺ C'est de la légitime défense.

⸺ Tirer par mesure préventive ? Je crois pas que ce soit de la légitime défense, non.

⸺ Je pourrais appeler à l'aide.

⸺ Tu pourrais, effectivement ! admit son interlocuteur. Mais je suis sincèrement curieux de voir comment tu comptes expliquer la présence d'un grimoire de la section privée dans ton appartement.

Le sang déserta ses joues.

⸺ Comment...

⸺ Je te l'ai dit : pourquoi pas baisser cette arme et discuter comme des gens civilisés ?

⸺ Qui me dit que tu n'en profiteras pas pour tenter quelque chose ?

L'inconnu haussa les épaules.

⸺ Moi ?

⸺ Pas très rassurant.

Il s'esclaffa.

⸺ Moins fort ! lui intima Aliviana en chuchotant. Je ne t'ai pas pas tiré dessus pour que tu réveilles tout le quartier avec tes gloussements de pintade !

⸺ Ben dis, Madame parle presque comme les gens d'la Basse !

La Basse. Basse-Cour. En-bas. Là où la Poussière était moins forte et où l'air était plus pur... Les quartiers les plus riches d'Egnosnem. Clairement pas là d'où venait son intrus.

⸺ Madame travaille au milieu des livres toute la journée, lui rappela-t-elle. Et madame aimerait savoir à qui elle a affaire, une bonne fois pour toutes.

⸺ Où sont passé mes bonnes manières ? plaisanta le garçon en allant s'avachir sur l'une chaise. Je m'appelle Merle.

Merle trempa une cuillère dans le bol de soupe refroidie (prise par ses recherches, elle avait oublié de la boire) et la porta à ses lèvres, pour tout recracher une seconde plus tard.

⸺ Infect, ce bouillon ! commenta-t-il en s'essuyant la bouche du revers de la main.

Aliviana n'aurait pas pu défendre son brouet même si elle l'avait voulu : il était, objectivement, dégueulasse. Néanmoins, l'aisance avec laquelle Merle se permit de le juger l'agaçait.

Merci. Et ton prénom ne m'avance pas beaucoup plus.

⸺ C'est vrai.

Il mordit dans une tranche de pain, mâcha consciencieusement sa bouchée et grimaça de dégoût.

Alors ?

La patience d'Aliviana s'amenuisait à toute vitesse. Finalement, il leva la tête vers elle avec un sourire en coin suffisant et des yeux pétillants.

⸺ Je m'appelle Merle... et je suis un sorcier.



2. Cléandra


La pluie était glaciale. Ses aiguilles lui lacéraient la peau comme autant de couteaux lui écharpant le cœur face au spectacle qui lui était offert. Sombre, étroite, et suintante d'humidité, la ruelle était aussi sordide que pouvaient le concevoir les mauvais nouvellistes dans leur gazette à frissons ; mais le tableau qu'éclairait l'éclat blafard de sa lampe dépassait l'imagination des plus détraqués. Même un·e Fé·e aurait du mal à se représenter l'horreur qu'elle voyait dans son esprit retors.

Cléandra réprima un haut-le-cœur.

Forte.

Elle devait rester forte. Quelques collègues néophytes s'étaient déjà pliés en deux pour recracher leur diner, mais elle ne pouvait pas s'effondrer comme eux. Elle devait montrer l'exemple, montrer comment se comportait un supérieur hiérarchique – car c'est ce qu'elle était.

Respire, Clé.

Elle prit une profonde inspiration pour se donner du courage. Aussitôt, l'odeur du sang mêlé de détritus lui prit la gorge.

À la réflexion, mauvaise idée.

⸺ Lieutenante ?

Cléandra se tourna vers le patrouilleur qui l'avait interpelée.

⸺ Que s'est-il passé ? lui demanda-t-elle.

⸺ Aucune idée. On faisait notre ronde avec les collègues, comme d'habitude, quand on est tombé sur... ça.

⸺ C'était vers quelle heure ?

⸺ Un peu après minuit, je dirais ?

L'homme se tourna vers sa partenaire qui stationnait à l'autre bout de la rue. Après confirmation, il réaffirma avoir trouvé le corps vers minuit et quart, alors que lui et sa coéquipière s'apprêtaient à rentrer chez eux. Cléandra hocha brièvement la tête avant de s'accroupir au pied du cadavre. Ses yeux vitreux étaient écarquillés vers le ciel, figés dans leur terreur par une mort subite : au moins, son trépas avait été rapide.

⸺ Vous pensez que c'est un·e Fé·e qui a fait le coup ? voulut savoir le patrouilleur.

Elle secoua la tête.

⸺ Je ne sais pas. Je ne pense pas. Un·e Fé·e aurait probablement été plus discrèt·e. Leurs pouvoirs leur permettent au moins ça.

Sauf s'iel voulait être vu·e. Mais pourquoi faire ?

⸺ Vous n'insinuez quand même pas que c'est un Citoyen qui a fait le coup ! s'insurgea l'autre.

Le regard de Cléandra s'attarda sur la gorge tranchée – presque arrachée – de la victime, puis sur son ventre ouvert et ses entrailles répandues sur les pavés. Les blessures n'avaient pas été causée par une lame.

De fait, aucun Citoyen n'était doté de la force nécessaire pour accomplir ce genre de boucherie...

Mais peut-être d'une démence suffisante ?

Ou alors, il s'agissait bel et bien d'une œuvre féérique. Sauf qu'encore une fois, quel intérêt aurait-iel trouvé à se montrer ostensible ? Bien qu'iels aient été banni·es du droit de Cité, c'était un secret de polichinelle qu'iels pullulaient dans les taudis d'En-haut. Était-ce une revendication ? Les Fé·es, dans leur ensemble, ne trempaient guère dans les affaires de politique.

... Était-ce un coup des Sorcières ?



3. Aliviana


⸺ Je m'appelle Merle... et je suis un sorcier.

Sous le choc, Aliviana ne sentit que vaguement ses doigts se desserrer autour de la crosse alors qu'elle considérait son invité surprise, incrédule.

⸺ Un sorcier... ? répéta-t-elle, confuse.

⸺ En chair et en os ! affirma Merle en ouvrant les bras à la façon d'un prestigiateur présentant sa ménagerie.

L'Orpheline cligna des yeux, abasourdie. Un sorcier, dans sa mansarde... non seulement l'affaire tenait du ridicule, mais en plus...

⸺ Impressionnée ?

Elle leva les yeux.

⸺ Qui ? Moi ? Par qui ?

Elle rit jaune. Personne n'avait plus vu de Sorcières depuis au moins quarante ans ; tout le monde prenait leur existence pour un mythe ; et lorsqu'elles se décidaient à sortir de l'ombre, il fallait qu'elles envoient leur représentant ici !

C'était mauvais, très mauvais. D'abord le vol, et maintenant ça ? Le sort s'acharnait ! Si on le trouvait ici... non.

Non, non, non, non, non.

Non.

⸺ Eh, ça va ?

Le sorcier s'était approché d'elle sans qu'elle s'en rende compte et tendait vers son épaule une main qui n'avait rien à faire ici.

Ne me touche pas ! exigea-t-elle en le repoussant brusquement.

⸺ Eh...

⸺ Je veux que tu partes. Tout de suite.

Il la mira, éperdu.

⸺ Sors. De. Chez. Moi. Maintenant !

⸺ Il faut qu'on parle...

Dégage.

Aliviana redressa son arme et le mit en joue. Quelque chose dans son propre regard avait dû changer, car les yeux de Merle s'ouvrirent grand. Il releva ses deux mains en évidence et fit un pas en arrière. Puis un autre. Et encore un autre. Et ainsi de suite jusqu'à trébucher contre le cadre de la fenêtre. Lentement, trop lentement, il l'enjamba à reculons – ses prunelles noires toujours accrochées à celles de l'Orpheline – et disparut dans la nuit.

Après avoir patienté quelques instants, Aliviana se jeta sur la fenêtre pour la verrouiller à double tour, le cœur battant. Pour faire bonne mesure, elle barricada sa porte avec la chaise et poussa son armoire juste devant la vitre. Elle s'épuisait le dos contre le meuble lorsqu'elle remarqua le bout de papier.

L'Orpheline se pencha en avant pour le récupérer et le déplia, méfiante.

« À la prochaine ! »

Elle froissa la note dans son poing en traitant l'impudent qui s'était introduit chez elle de tous les noms avant de rejoindre son lit.

Ce soir-là, le sommeil mit du temps à la gagner.



4. Mona


Une chouette hulula quelque part entre les charpentes. Pas tout près, mais assez proche d'elle. Faut dire que ça faisait un bail qu'elle restait immobile. Les oiseaux commençaient à oublier sa présence.

Assise sur un toit, elle scrutait les rues en contrebas à l'abri sous un morceau de tôle qu'elle avait emmené avec elle dans sa varappe. Tout le monde dormait à cette heure, et personne n'était là pour s'étonner de la présence d'une silhouette indiscernable au-dessus des gens. Elle était seule. De préférence pas pour longtemps.

Aujourd'hui, il devait la rejoindre. Ça faisait un moment... il lui avait manqué. Il avait toujours des histoires intéressantes à lui raconter, et il lui parlait comme à une adulte – ce qui n'était pas le cas de tout le monde. Mais le temps filait, et ça allait bientôt faire deux heures qu'elle poirautait sous la pluie sans signe de lui. Elle avait bientôt devoir rentrer : non pas qu'elle ait un couvre-feu ou quoi que ce soit de ce genre, mais les autres avaient tendance à s'inquiéter quand elle découchait. Et elle ne voulait pas qu'ils s'inquiètent.

Tant pis. Ce sera pour une autre fois.

Un hurlement résonna au loin. Inhumain, bestial. Comme un chien ? Elle fronça les sourcils sans s'arrêter. Ça faisait des siècles qu'on n'avait plus vu de chien à Egnosnem.

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