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14 - Dernière bataille

-Un mouvement, et tous les personnages qui dorment dans ces cuves sont morts. Donnez-moi cette source d'énergie.

-Et alors ? Répondit le Docteur.

-Comment ça, « et alors » ? S'étrangla le grand méchant.

-Nous sommes des inventions de son esprit, continua Sherlock. Elle nous a créé. Elle peut nous recréer. Autant de fois qu'elle le souhaite. Tant que notre histoire vit, nous ne mourrons pas.

Spock haussa un sourcil, visiblement pensif, mais n'intervint pas.

-En fait, repris Sherlock, elle n'en a rien à faire, de vouloir nous sauver. C'est nous qui sommes là pour la sauver, elle.

-Tout ce qu'elle doit faire, finit le Docteur, c'est se réveiller.

Il tourna la tête vers la jeune fille.

-Tu comprends ? Tu dois te réveiller. Maintenant. Il ne peut pas être à la fois dans tous ces esprits et en parfaite possession du sien. Il doit être quelque part, là, dehors, vulnérable. Tu dois te réveiller, et le réveiller aussi, pour sortir les tiens de leur sommeil artificiel.

-Mais... Comment ? Murmura la jeune fille.

À cet instant, il y eu un grondement, comme le ronronnement d'un chat gigantesque.

La créature au visage du diable avait disparu.

La porte d'où ils étaient venus, soudain, n'encadrait que du vide. Plus de bibliothèques, de vitrines et de spécimens aquatiques. Rien qu'un vide immense. Un rien absolu. Terrifiant.

Un souffle se fit soudain sentir, comme si le néant cherchait à les attirer à lui.

-Il veut te tuer ! Hurla soudain le Docteur, sortant les autres de leur stupéfaction. Il veut effacer ta conscience !

La jeune fille, la plus légère, sentit ses pieds décoller du sol. Dean lui agrippa solidement le bras.

Le souffle se faisait de plus en plus fort.

-Derrière les tubes ! Hurla Sam pour se faire entendre.

Dean plaqua la fangirl au sol et, s'excusant mentalement envers les personnages ainsi maltraités, s'arc-bouta pour renverser un tube de verre, provoquant un bel effet domino.
Les cuves s'affaissèrent en tas, leur laissant, contre le vent, un abri provisoire.

Ils se blottirent derrière, les uns contre les autres. Le vent sifflait en passant entre les tubes, mimant de longs hurlements humains.

-À propos de ce que vous avez dit tout à l'heure, intervint Spock.

-De quoi ?

-Que nous n'étions que des créations de son esprit.

-Je suis désolé de vous l'apprendre, répondit placidement Sherlock. Mais là n'est pas la question du moment...

-En êtes-vous sûr ? Continua le vulcain, imperturbable.

Il y eut un silence.

-Comment pouvez-vous être certain que nous ne venons pas réellement d'autres mondes, attiré par son appel ? Après tout, sa mystérieuse énergie aurait eu bien assez de force pour nous amener, au moins en esprit, jusqu'ici...

Il y eut un instant de flottement.

-Je suppose, déclara enfin le Docteur, que nous ne le saurons jamais.

Un des tubes qui composait leur abri roula sur le côté, amenuisant encore leur résistance au vent, toujours plus fort.

Le néant commençait à grignoter l'encadrement de la porte, doucement, avec application.

-La vitre ! S'exclama soudain Sherlock.

Toutes les têtes se tournèrent vers la vitre en question.

-C'est une fenêtre, continua le détective consultant. Vers l'extérieur. Et si on ne peut pas passer par la porte...

-Autant emprunter la fenêtre, termina John en se plaquant au sol pour ramper vers la verrière.

-John, attends ! S'exclama Sherlock.

-C'est moi qui ai le phaseur ! Hurla l'autre pour se faire entendre par-dessus les sifflements furieux. Pas besoin de vous mettre en danger ! Envoyez juste la fille !

Et, sans plus attendre, il pointa son arme sur la vitre, et appuya sur la gâchette.

Au début, il ne se passa rien. La vitre était trop grande.

Puis le verre commença à rougeoyer. Lentement. Trop lentement.

Le vent s'intensifiait encore.

Un tube tomba, créant un nouvel appel d'air. John se sentit soudain entraîné vers l'arrière, vers la porte béante, vers le vide...

Une main agrippa son bras.

Sherlock le hissa difficilement à sa hauteur, et s'allongea à moitié sur lui pour le coincer sous son poids.

-Où tu vas, souffla-t-il, je vais aussi.

John ne répondit pas. Toute son attention était focalisée sur le phaseur, qu'il ne devait surtout pas lâcher.

La vitre était maintenant d'un rouge flamboyant.

Elle allait céder d'une minute à l'autre...

Un bruit étrange détourna l'attention de John, un bref hurlement de rage.

Un homme sans visage se jeta sur lui arracha l'arme des mains, pour la jeter dans le néant.

Il était immense maintenant, les bras et les jambes démesurément allongées. Sur son visage blanc, comme effacé, luisait deux yeux sans pupilles.

Il tendit une main vers Sherlock, et la referma autour de sa gorge.

-HEY ! Appela une voix féminine.

L'homme sans visage se retourna.

La jeune fille était debout, les cheveux et les habits battant furieusement au vent.

-PAS TOUCHE À MES HÉROS ! Hurla-t-elle avant de se jeter en avant.

Son corps entra en collision avec la vitre, déjà bien fragilisé par l'action du phaseur.

Il y eut un craquement.

Une énorme fissure courut le long de la verrière.

Qui explosa.

La jeune fille sans prénom eut un dernier sourire à l'intention des personnages de ses histoires et traversa la porte qui la sortirait du monde des rêves, dont elles étaient prisonnières depuis près de deux siècles.

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