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10 - Disparition


Castiel tituba, soudain vidé de ses forces.

Dean le rattrapa de justesse et l'assit sur le sol.

-Qu'est-ce qui se passe ? Lança le chasseur avec un début de panique en ouvrant le trench-coat de l'ange.

Il voulut tâter la blessure, mais s'aperçut avec horreur que sa main s'enfonçait légèrement dans la chair de son ami.

-Bordel de merde, mais qu'est-ce qui se passe ? Cas ?

-Ça va, répondit l'ange. Je me sens juste... un peu vide...

-Il lui arrive la même chose qu'à Kirk, intervint John en se penchant sur lui.

-Comment est-ce possible ? Repris le chasseur, terrifié à l'idée de perdre son ami. Comment une blessure peut-elle le faire disparaître ?

-Parce que nous ne sommes pas vraiment là, répondit Sherlock.

Toutes les têtes se tournèrent vers lui.

-Il est évident que tout tourne autour de la fille. Mais vous ne trouvez pas que le monde dans lequel nous sommes est plein d'absurdités ? Des livres dans le sable, des forêts au milieu du désert, des changements de décors soudain... et surtout, la lumière. Lorsque la fille se sent menacé, la lumière flanche. Comment pourrait-elle avoir un contrôle sur le soleil ? Comment, si, finalement, nous n'étions pas dans son univers? C'est à dire dans son esprit.

Le Docteur applaudit à tout rompre. Les autres se contentèrent de lui lancer un regard incrédule.

-Nous sommes dans un rêve, continua Holmes. Dans son rêve. Elle est prisonnière, quelque part, de quelqu'un qui lui veut du mal, qui joue avec son esprit.

-Pour lui soutirer des informations, peut-être, intervint le Docteur. Quelqu'un qui cherche quelque chose dans sa tête.

Sherlock acquiesça avant de continuer.

-Elle a matérialisé ses attaques comme elle le pouvait, en leur donnant inconsciemment la forme des « méchants » de ses fictions. Son esprit a donc cherché, en quelque sorte, des anti-virus, pour se protéger des agressions. Et donc, qui a-t-elle appelé ?

-Ses héros, finit le Docteur, soudain grave. Elle a appelé à l'aide ses héros.

-Nous ne sommes pas réellement là. Nos corps dorment sûrement, quelque part, dans nos mondes respectifs. Les monstres ne peuvent pas nous blesser, puisque nous ne sommes pas physiquement présents. Je pense qu'ils nous marquent, en quelque sorte, et aspirent notre « essence ».

-C'est bien joli tout ça, rétorqua Dean, mais ça veut dire quoi, concrètement ? Qu'est-ce qui va arriver à Cas ?

-Il va rejoindre les autres héros qui ont tenté, avant nous, d'aider l'inconnue.

-Ça ne veut pas dire, intervint le Docteur, qu'il va forcément mourir. Peut-être les héros sont-ils simplement prisonniers, quelques part...

-Je m'en fou ! Répondit le chasseur avec véhémence, comment on arrête ça ?

Les deux génies lui lancèrent le même regard résigné.

-On ne peut pas, répondirent-ils d'une même voix.

Dean, à genoux, passa un bras autour des épaules de Cas, qui s'affaissait de plus en plus.

-On disparaît lorsqu'on est blessé, lança soudain Dean.

-NON, le coupa aussitôt son frère. N'y pense même pas.

-Mais si je...

-Ça serait idiot, intervint Sherlock. Complètement idiot. Vous vous retrouveriez mort ou prisonnier aussi, et nous ne serions pas plus avancés.

-Vous dites ça, rétorqua le Winchester, mais si à la place de Cas, c'était John...

Le détective ne répondit rien.

-Mais moi, rétorqua John avec un regard vers Sam, je n'ai pas de petit frère qui pleurerais ma perte.

-Et puis, continua Rory, qui était décidément sur la même longueur d'onde que le blogueur, cette conversation ne mène à rien. Docteur, vous avez bien une idée ? Un moyen de le sauver ? Les situations délirantes, c'est votre rayon, non ? Docteur...

L'homme au nœud papillon lui envoya un regard infiniment triste, chargé du souvenir de tous ceux qu'il n'avait pas pu sauver. Il avait déjà vécu ça des dizaines, des centaines, non des milliers de fois. Les gens qui le regardaient, plein d'espoir. L'impuissance.

On voyait clairement, à présent, les bras de Dean à travers le corps de l'ange. Les deux échangèrent un long regard triste.

-Sherlock, lança soudain John. Tu as bien dit qu'il y avait une chance pour que les « héros » ne soient que prisonniers ?

L'autre acquiesça.

-Alors si nous avions un moyen de savoir où il va...

-MAIS OUI ! S'exclama le Docteur en bondissant. MAIS OUI ! John Watson, tu es un génie ! Un génie !

Et sous le coup de l'excitation, il prit entre ses mains le visage du Docteur et l'embrassa vigoureusement, avant de le relâcher pour mieux battre des mains.

Sherlock sentit tout son sang disparaître de son visage. Il écarta brutalement le Docteur pour se placer entre lui et son colocataire, un peu choqué.

-Ne vous inquiétez pas, lança Rory au détective qui fulminait, hésitant visiblement entre prendre John dans ses bras pour marquer son territoire ou mettre une droite à celui qui avait osé embrasser son blogueur. Il fait ça, des fois, quand il est excité. Ça ne veut rien dire.

-Docteur ! Lança Amy comme une mère gronde un enfant. Cessez de faire le pitre et expliquez-vous !

Le Seigneur du Temps sortit de sa poche une pièce de monnaie triangulaire -venu de la planète Beltegeuse- qu'il colla longuement au bout brillant de son tournevis sonique.

Puis il s'approcha de Castiel, et glissa l'objet dans la poche de son trench-coat.

Sherlock sourit.

-Vous le marquez.

-Oui, répondit le Docteur. S'il ne disparaît pas définitivement, et qu'il est juste transporté autre part, mon tournevis sonique devrait pouvoir le tracer.

-Devrait pouvoir ? Releva Dean, aux abois.

L'autre haussa les épaules.

-Si tous ce passe bien...

Amy et Rory se retinrent de lancer qu'avec lui, jamais rien ne se passait comme prévu.

-Ça va... aller... Dean... souffla Castiel. Vous n'aurez ... qu'à venir ... me délivrer...

Sam s'agenouilla à son tour pour prendre dans la sienne la main de l'ange que Dean ne tenait pas.

-Comme d'habitude, lança-t-il avec plus de conviction qu'il n'en ressentait vraiment.

Cas sourit. Il ne restait plus de lui que des contours flous...

Dean voulu le serrer contre lui, encore une fois.

Mais ses bras se refermèrent sur le vide.

Son frère lui saisit les épaules pour l'aider à le relever, et lui donna une brève accolade de réconfort.

Puis le regard des deux chasseurs se planta dans celui du Seigneur du Temps.

Le dernier natif de Gallifrey brandit devant ses yeux son tournevis sonique.

Et attendit qu'il s'allume.

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