Le Jeu Vidéo
Moi, Tom, j'ai toujours adoré les jeux vidéos, et bien que cela puisse vous paraître étrange, ils ont changé ma vie.
Un soir d'été, je jouais à mon jeu vidéo préféré sur l'ordinateur de ma chambre, dans lequel un personnage vivait des aventures dans différents paysages. J'étais rendu au niveau dix qui se déroulait dans un paysage couvert de neige.
Après avoir joué deux heures d'affilée, je commençai à fatiguer, mais je ne me suis pas arrêté pour autant. Tout à coup, j'ai cru sentir une rafale de vent autour de moi tandis qu'une lueur ténue se reflétait sur l'écran. Que se passait-il ? J'étais sidéré, incapable de bouger ni d'émettre un son. J'entendis un grognement sourd qui fit glacer mon sang dans mes veines. Puis, une main griffue sortit de l'écran, attrappa le col de mon pull, et m'entraîna dans le jeu.
Pendant quelques instants, je fus dans le noir complet avec l'horrible impression que des centaines d'yeux me fixaient. Puis, l'obscurité fit place à une lumière aveuglante. Après avoir été habitué à cette lueur, je remarquais que j'étais dans une forêt enneigée pleine de terrifiants arbres morts. Ils semblaient comme dans un sommeil profond et quand ils se réveilleraient, ils détruiraient tous sur leur passage.
Je partis donc à la découverte de ce sinistre paysage. Je marchais depuis quelques heures, quand j'aperçus des centaines de diamants à moitié enfouis sous la neige. Je me mis alors à creuser pour en récupérer le plus possible. Mais, dès que je commençai, les diamants se transformèrent en un liquide poisseux, du sang. J'en avais partout sur les mains, on aurait dit que je venais de commettre un meurtre. J'étais horrifié. Puis, il me sembla entendre un grognement sortir des profondeurs. Au moment oú je m'y attendais le moins, des centaines de morts, revenus à la vie, transpersèrent la neige. Ils portaient des vêtements en lambeaux. Des bouts de chair en putréfaction se détachaient de leurs bras et de leurs jambes. Ils
avaient de gros trous béants à la place des yeux ; et du sang sortaient de leurs bouches édentées. J'étais tétanisé par la peur. Quand un des mort-vivant s'approcha de moi, je fus seulement capable de lâcher un petit cri rauque. Tout à coup, il me sembla sentir une rafale de vent semblable à celle qui m'avait envoyé ici.
« J'allais enfin retourner dans le monde réel et quitter cet enfer » espèrais-je
Je fus alors, à mon grand soulagement, éjecté du jeu, et j'atteris sur la chaise de mon bureau.
Le lendemain matin, mes parents me retrouvèrent endormi sur ma chaise, devant ma console de jeux. Je fus alors assailli d'un doute :
Avais-je rêvé ? Tout semblait si réel !
FIN
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