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24 Septembre 2013

Ils s'étaient arrêtés après avoir roulé sur le périphérique parisien pendant presque une demiheure. La route avait été silencieuse et ce silence pesant n'avait été entrecoupé que des quelques bruits de moteur que la voiture rencontrait à cette heure tardive de la nuit. 

Nirina ne faisait aucun commentaire et passait son temps à regarder par la fenêtre durant le voyage. Elle n'avait pas cherché à établir le moindre contact avec son chauffeur. Ce dernier, d'ailleurs, était particulièrement gêné de ne pas savoir quoi dire alors qu'il avait des centaines de questions à lui poser. 

Sans prévenir, elle lui avait demandé de sortir de l'autoroute et de rentrer dans une petite ville dont Alan ne fit même pas attention au nom. Il remarqua simplement que les gratte-ciel avaient disparu du paysage urbain et qu'il n'y avait autour de lui que de petites maisons citadines au style vieilli par les ans et les intempéries. 

Ils s'étaient garés sur le parking d'un fast-food ouvert toute la nuit et avaient éteint les phares de la voiture sans pour autant en sortir. Nirina avait sorti de son sac à main une tablette tactile sans expliquer son geste. Elle l'avait allumée et s'était tournée vers Alan alors que l'engin démarrait rapidement. 

– Tu vas avoir le droit de me poser tes questions dans quelques secondes. Sache simplement que je ne travaille plus pour M et qu'à partir de maintenant je suis ton alliée. 

– Pourquoi je devrais vous croire ? 

– Parce que si tu ne le fais pas, je ne donne pas cher de la peau de ton ami, Andrew. 

– Vous savez où il est ? 

Nirina attendit un peu avant de répondre. Elle tapa son code confidentiel sur la tablette et hocha la tête. 

– Vous ne pouvez rien faire pour le libérer ? demanda le jeune homme sur un ton qu'il aurait voulu moins désespéré. 

– Non. A vrai dire, je pense qu'il risque de mourir dans les prochains jours et tu ne peux rien pour ça. 

La nouvelle ébranla Alan qui tenta de cacher sa rage, en vain. Une larme coula sur sa joue sans qu'il ne puisse l'en empêcher mais il l'essuya d'un revers de manche sans tarder. Il ne devait pas montrer ses sentiments à cette femme. 

– Très bien. Expliquez-moi ce qu'est l'As de pique ! 

– C'est un programme informatique mis au point pendant onze ans par l'équipe de Deadline. M s'est associé aux Triades japonaises, les Yakuzas, afin de parvenir à mettre au point ces données. Le but de celui-ci est de décrypter les codes sources bancaires des plus grandes puissances mondiales et de voler cet argent. L'As de pique n'est qu'une allégorie pour désigner le dieu de la mort et l'échec aux « rois » des différents pays qu'il compte attaquer. 

Alan réfléchit rapidement : voler l'argent des grandes puissances ? Pour quelles raisons ? M devait déjà être plus riche que n'importe qui dans ce pays, quelle pouvait donc être sa motivation ? 

– Dans quel but fait-il ça ? 

– Je l'ignore, à vrai dire. 

Elle lui montra la tablette qu'elle tenait entre les mains et afficha une page aussi incompréhensible que possible que seul un initié pouvait déchiffrer. Alan fit défiler la page et, tout en bas, se tenait un compte à rebours décomptant les jours restants avant la mise en place du programme. Il restait actuellement 311 jours. Après un rapide calcul, il tomba sur le 1er Août 2014. 

– Pourquoi cette date ? 

– Parce que c'est l'unique jour chaque année où les banques se synchronisent entre elles pour faire le point sur les dépenses et les fluctuations des taux de change durant l'année précédente et celle à venir. Ils sont obligés d'abaisser leur protection pendant vingt-quatre heures. Ou du moins de diminuer celle-ci. 

Cela devenait de plus en plus sombre au fur et à mesure qu'il obtenait les réponses qu'il avait toujours désiré : si les deux mafias, françaises et japonaises, tentaient de mettre à mal les comptes en banque de tous les grands pays, comment se faisait-il que personne ne soit encore venu à sa recherche ? 

Il fit part de ses inquiétudes à sa nouvelle collaboratrice qui chercha ses mots avant de répondre. 

– Il faut que tu saches que tu as un ami particulièrement parano. 

– C'est-à-dire ? 

– Eh bien, par peur qu'on ne lui vole les données sur lesquelles il travaillait, Andrew avait codé tous ses programmes, sans laisser la moindre trace d'adresse IP. Et, si par hasard, il avait laissé un moyen de le retrouver, tous ses abonnements et ses factures lui étaient adressées sous un faux-nom. Même son loyer ne porte pas le vrai nom de sa mère ! 

Alan resta bouche bée. Il savait qu'Andrew était particulièrement maniaque dès qu'il s'agissait de son travail et qu'il avait souvent peur qu'on essaye de profiter de son cerveau génial. Cependant, il ne parvenait pas à croire qu'il ait pu être suspicieux à ce point. 

– Du coup, lorsque M lui est tombé dessus, il n'a pas réussi à trouver le moindre indice sur la fausse identité de ton ami. Il n'avait que son prénom et son adresse. Alors il a mis en place une surveillance à son domicile à l'aide de quelques voisins corruptibles mais personne n'y est venu à part la police. 

Alan se souvenait y être allé deux jours après son enlèvement et il avait eu peur que quelqu'un n'observe sa venue. A présent, il comprenait que M avait mis sa surveillance en retard. 

– Il a été torturé pendant des jours et des jours. Je passais régulièrement près de la pièce dans laquelle il se faisait maltraiter et la seule chose que j'entendais, hormis ses cris de douleur, étaient les mots « on a pas fait exprès ». M savait qu'il y avait une autre personne mais il ne parvenait pas à mettre la main dessus. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il a tenté de traiter avec Andrew afin qu'il lui rende l'As de pique mais ton ami ne savait même pas comment il avait fait pour l'obtenir en premier lieu. M est rentré dans une rage folle et l'a frappé lui-même. J'étais là.

Alan se retenait de parler, il ne pouvait pas dire un mot sans exploser de colère. Il avait détourné ses yeux en direction du restaurant, regardant un employé nettoyer une table tout en dansant joyeusement, ses écouteurs dans les oreilles. Il vit un lampadaire dont l'ampoule menaçait de s'éteindre à tout moment, clignotant dans un petit bruit de métal brûlé. Mais surtout, il voyait son reflet dans la vitre de la voiture, un reflet qui le dégoûtait, il se haïssait au point de vouloir passer la tête à travers la vitre et ne plus se regarder. C'est lui qui aurait dû être à la place d'Andrew, c'est lui qui aurait dû se faire tabasser sans crainte de la douleur ni de la mort. Il s'en voulait terriblement. 

– Et puis, il y a quelques jours, il a reçu le coup de trop. Il ne s'est pas réveillé pendant plus d'une journée. J'ai cru qu'il était mort alors je suis allée dans sa cellule et je lui ai donné un peu d'eau. Il...ne pouvait pas voir mon visage. Il a simplement murmuré ton prénom, Alan, et a bu plusieurs gorgées avant de sombrer à nouveau. J'ai fouillé dans le peu d'affaires que les hommes de M avaient emmenées et j'ai trouvé ta photo dans son porte-feuille. C'était d'ailleurs la seule photo qu'il gardait sur lui. Il avait réussi à le cacher dans une double poche dans son blouson. Le reste fut facile : une fois que l'on a un visage, je pouvais te retrouver en quelques heures. Lorsque je t'ai vu rentrer dans le club, je n'osais pas imaginer que tu me faciliterais la tâche à ce point. Qu'est-ce que tu es venu faire là ? 

– Je ne sais pas, répondit Alan la gorge nouée sans la regarder. Je voulais voir si j'aurais pu trouver des indices sur la position d'Andrew, si je ne pouvais pas venir menacer M lui-même. Je dois avouer que j'étais perdu à ce moment là. 

Nirina ne fit pas de commentaire sur la stupidité de son plan et se contenta de se connecter à Internet sur sa tablette. Le jeune homme ne s'occupait pas de ce qu'elle était en train de faire, il était trop occuper à s'en vouloir de n'avoir pas mieux réfléchi à la situation auparavant. Il aurait pu tomber sur bien pire que cette femme. 

– Tu reconnais ces images ? lui demanda-t-elle en montrant la tablette. 

Dessus, on pouvait voir une photographie d'Alan marchant dans la rue ou encore une autre image où il frappait un homme, le visage caché par sa capuche fétiche. L'instant avait été immortalisé en gros plan à l'aide d'un objectif de professionnel, vu la qualité de l'image. Le combattant était bluffé de voir qu'il avait été suivi durant des mois : les photos s'accéléraient et il était sur chacune d'entre elle, reconnaissant par moment les endroits qu'il avait visité ou encore les hommes qu'il avait tabassé. 

– Oui, bien sûr. Comment avez-vous eu ça ? 

– Par la personne qui t'a suivi depuis qu'elle t'a vu fracasser la tête de l'un de ses propres contrats. 

– Vous plaisantez, j'espère ? 

– Non, répondit sérieusement Nirina. C'est elle qui a tout dit à M. Elle a reconnu Andrew au premier coup d'œil. Lui aussi d'ailleurs. Elle lui a aussitôt révélé ton nom et ton adresse et ce que tu accomplissais pour Deadline. M n'avait pas connaissance de ton existence. Il savait simplement qu'il avait trois hommes de main chargé d'effrayer les mauvais payeurs. Il ne connaissait pas leurs noms ni les détails de leur vie privée. Il a donc prévenu les Japonais et ceux-ci ont demandé à ce que tu sois suivi jour et nuit. Irène s'est portée volontaire, elle a même tenté de poser des micros chez toi mais sans succès à ce que j'ai cru comprendre. Mais pour une raison qui m'échappe, ils n'ont pas tenté de te capturer ni de te faire parler. 

Alan savait très bien pourquoi ils ne l'avaient pas fait : Irène savait l'attachement qu'il portait à Andrew. Son ami était devenu un appât humain qu'elle utilisait pour qu'il se jette lui-même à ses pieds et à ceux de son boss. Elle savait qu'il serait prêt à risquer jusqu'à sa vie pour sauver celle du petit informaticien. Une bile amère emplit la bouche d'Alan qui tenta de ravaler sa colère et son dégoût. Il avait laissé cette femme devenir un monstre et s'éloigner dans un monde qui n'était pas le sien. Elle marchait à présent sur la voie des truands et des braqueurs de banque. Elle n'était plus qu'une criminelle sans autre envergure que suivre la quête de pouvoir et d'argent d'un homme égocentrique. Comment tout cela avait-il pu arriver ? 

– S'ils avaient voulu que ça aille vite, ils auraient pu me capturer en deux temps, trois mouvements, détailla Alan pour Nirina qui ne suivait pas le cours de ses pensées. Il y a quelque chose qui cloche ! 

La date du 1er Août 2014 lui revint en tête et il tenta de trouver une explication : onze ans de mise en œuvre par deux mafias et Andrew et lui avaient volé ce programme bien avant le lancement de celui-ci. Deadline pensait peut-être avoir le temps d'utiliser Andrew comme appât mais, par mesure de sécurité, si Alan avait été à la place de M, il aurait tout de suite décidé de reprendre son bien, dès qu'il aurait eu connaissance de l'identité du voleur. 

– Ni toi, ni moi ne savons ce qui ne va pas, reprit Nirina. Maintenant, le plus important, c'est que tu te caches et que tu laisses passer le 1er Août de l'année prochaine sans qu'ils te mettent la main dessus. 

– Mais Andrew risque d'y laisser la peau ! s'énerva le jeune homme. 

Nirina détourna les yeux. 

– Il est déjà mort...à l'intérieur. 

– Qu'est-ce que vous voulez dire par là ? 

– Ils le torturent chaque jour depuis plusieurs mois maintenant. En trop petite quantité pour que cela soit dangereux pour lui, sauf quand M s'énerve, mais il a perdu le semblant d'âme qui lui restait encore il y a quelques jours. Même si tu le sauves, il ne redeviendra jamais comme avant. 

Hurlant de rage dans l'habitacle du véhicule, Alan frappa contre la vitre de toutes ses forces, cherchant à la briser au seul contact de ses poings. Celle-ci se fissura sur toute sa longueur, laissant une trace indélébile mais qui coûta une vive douleur dans le poing du jeune homme. Cette douleur lancinante lui fit du bien. Pendant un instant, il pouvait ressentir dans sa main ce que son cœur tentait de laisser s'échapper. La douleur psychique qu'il ne pouvait exprimer se diffusait petit à petit dans son bras et jusque dans son cerveau. Il pouvait réfléchir à nouveau à présent, tandis qu'il tentait de respirer à nouveau par a-coups. 

– Qu'est-ce que vous suggérez ? 

– Irène te suit nuit et jour. Elle ne se repose que rarement et je suis presque persuadée qu'elle nous a vu partir ensemble ce soir. Je suis autant en danger que toi à présent. Il faut que tu t'enfuies, que tu quittes Paris et que tu ne dises rien à personne. M est prêt à s'en prendre à ta famille si tu ne lui rends pas l'As de pique. Ils ne doivent rien savoir de ton départ. 

Si elle avait espéré le convaincre, elle s'y était mal prise. Mettre sa famille comme argument dans la balance n'était pas une bonne idée, au contraire. C'était une raison de plus pour rester. 

– Non, je ne peux pas les laisser sans protection ! 

– Et tu feras quoi contre la mafia japonaise ? Ce sont des tueurs entraînés à tuer ! Tu ne peux rien contre ces types là ! 

– Je peux toujours me rendre en échange de la vie de ma famille. 

Nirina soupira face à l'entêtement du garçon qui commençait vraiment à lui taper sur le système. 

– Très bien, dans ce cas reste ici mais fait toi tout petit. Quitte ton appartement sans prévenir, trouve un endroit où loger, une fille que tu pourrais séduire, un vieil ami que tu n'as pas vu depuis longtemps... N'importe quoi mais fais-toi oublier, c'est tout ce que je te demande. 

– Et une fois le 1er Août passé ? Qu'est-ce que je vais faire ? 

– Tu détruiras la clé et tu pourras t'enfuir loin d'ici. M sera obligé d'admettre sa défaite et ne pourra rien te faire en guise de représailles. 

– Comment pouvez-vous en être certaine ? demanda Alan qui ne comprenait pas la logique de sa passagère. 

– Tu ne connais pas M comme je le connais : c'est un joueur. S'il ne t'a pas encore pourchassé c'est qu'il a ses raisons. Il te traque comme un lion le ferait de sa proie. Et si tu le bats, il prendra compte de sa défaite. Il a toujours agi ainsi. C'est un criminel mais un criminel joueur. Il a un code d'honneur que je ne l'ai jamais vu briser jusqu'à présent. Pourquoi croistu qu'il a nommé son programme « l'As de Pique » ? 

 Sceptique, Alan se contenta d'une moue qui ne voulait rien dire de précis. Il était reparti dans la contemplation du ciel noir d'encre quand une nouvelle question lui brûla les lèvres. 

– Pourquoi vous m'aidez ? 

Alan sentit qu'il avait mis le doigt sur un point sensible qu'elle ne souhaitait pas aborder. Mal à l'aise, elle se tortilla sur le siège de cuir avant de lâcher quelques mots sans même le regarder dans les yeux. 

– Une femme trahie est plus dangereuse que n'importe quelle arme, c'est tout ce que j'ai à dire. Et le projet de M devenait, de toute façon, beaucoup trop ambitieux pour moi. 

Le jeune homme scruta de bas en haut son interlocutrice et il savait pertinemment qu'elle mentait : elle avait le menton haut et fier et son regard portait loin devant elle. Ses deux yeux marrons étaient perçants comme le jour tandis que son visage plutôt fin lui donnait l'expression d'une femme de la haute société, bourgeoise mais rebelle à la fois. Elle était aussi bien sculptée qu'un de ces mannequins de mode que l'on peut voir dans les magazines et sa stature montrait parfaitement qu'elle appartenait à un monde bien différent de celui d'Alan : elle était riche, puissante et belle. Par ailleurs, toutes les révélations de ce soir lui faisait aussi penser qu'elle était très intelligente. C'est pourquoi le fait que le plan de M soit trop ambitieux était un mensonge facilement détectable aux yeux d'Alan. 

– Dites-moi la vérité ! 

– C'est ma vie privée ! répondit-elle avec dureté. 

Visiblement, il n'en saurait pas plus ce soir. Pourtant, il ne doutait pas qu'elle ait eu une histoire de cœur avec M et que celui-ci avait fini par la trahir. Néanmoins, pour qu'elle aille jusqu'à aider l'ennemi de son amant, elle devait avoir une très bonne raison pour agir de la sorte.

Alan reconduisit Nirina jusque dans Paris, loin de ses propres appartements mais elle lui avait assuré qu'elle marcherait jusqu'à sa porte afin de n'éveiller aucun soupçon. Pour sa part, elle ne bougerait pas d'un cil, faisant passer la parole d'Irène, si parole il y avait, pour un mensonge éhonté, ayant auparavant créer un alibi de toute pièce avec certaines personnes triées sur le volet dans son lot de connaissances. M ne doutait pas encore de sa parole, du moins c'est ce qu'elle pensait. Elle devait donc en profiter pour discréditer Irène au maximum. 

Alan, quant à lui, avait abandonné la voiture au beau milieu d'un parking avant de rentrer à pied, chez lui, à quelques kilomètres de là. La marche aurait dû canaliser son esprit et tenter d'apaiser son corps encore tremblant des révélations qui venaient de lui être accordées. Pourtant, dès qu'il faisait un pas, posant le pied sur le sol froid, il voyait le visage souriant d'Andrew, puis il voyait ce même visage emprunt d'une expression de douleur horrifiée tandis qu'un homme l'attaquait dans le dos. Il le voyait en train de se faire fouetter. Il ne pouvait pas supporter d'imaginer le calvaire qu'avait subi son ami. Il devait le trouver à tout prix et tout faire pour le sauver des griffes de Deadline. C'était de sa faute, après tout, s'il était embarqué là-dedans. 

Le jeune homme ouvrit la porte de son bâtiment et s'approcha de la boite aux lettres, vérifiant le courrier pour la première fois depuis des lustres, sentant la fatigue de ces derniers jours retomber sur ses épaules alors qu'il lui restait encore plusieurs volées de marches à monter. Ses yeux se fermaient sans qu'il ne puisse lutter et il avait hâte de se coucher. Il pourrait élaborer un plan dans quelques heures, quand sa tête aurait pris un peu de repos. Il suivrait sans doute les conseils de Nirina qui semblait savoir ce qu'il fallait faire pour qu'il sauve sa peau de cette embrouille. 

 Montant les marches d'un pas lent et lourd, il jeta sur sa table basse les prospectus et les quelques lettres qui lui avaient été adressés. Sa dernière vision avant de s'endormir fut la publicité orange concernant un cours de tango recherchant quelques élèves volontaires. La seconde suivante, il plongeait dans un sommeil sans rêve.

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