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La Frite qui n'est pas une Frite

Haricot sursauta et se releva. Puis il s'approcha doucement de la source du son, séchant ses larmes du mieux qu'il pouvait.

- Oui ?

Alors surgit du lac un légume que haricot n'avait encore jamais vu. C'était une espèce de frite, enfin un truc jaune et allongé, mais beaucoup plus grand et gros. Le pauvre haricot se sentait tout petit.

- Aide moi, steplait. Je peux pas bouger.
Haricot s'approcha doucement, et s'aperçut qu'il disait vrai. Le légume inconnu était immergé dans l'eau jusqu'aux épaules, et reposait au fond de la cuve. Le courant avait du le pousser jusqu'au rivage, mais le pauvre ne pouvait pas bouger. Prenant son courage à deux mains, le haricot essaya de pousser la "frite qui n'est pas une frite" jusqu'au rivage, mais en vain. Elle devait faire environ le double de sa taille, et le quintuple de sa largeur ! C'était quasiment mission impossible.
Après plusieurs essais infructueux, le légume inconnu finit par dire, avec un sourire triste :

- Ne te fatigue pas, va. Je suis déjà fini, tu sais. Je ne suis pas comme vous.

Il regarda haricot droit dans les yeux, avec un air infiniment triste.

- Je ne viens pas d'ici, moi. Je viens d'une contrée froide, comme tu ne peux pas l'imaginer. Ici, c'est impossible pour moi de vivre. Je ne peux pas supporter l'eau, après je fond, et je meurs.

- Pourquoi es tu ici ? demanda doucement haricot.

- Une erreur, sûrement.

- Une erreur ? De qui ? De quoi ?

Mais la "frite qui n'est pas une frite" ne répondit pas.
- De là où je viens, je n'ai jamais vu de gens comme toi. Il y a des oranges, des pommes, des poires et des pêches, mais pas de... Euh
... (Elle désigna haricot du doigt)

- Haricot. Je suis un haricot.

- Oui, c'est ça, comme tu dis. Il n'y a pas de haricot (elle le prononçait bizarrement, avec un accent qui laissait à présumer que c'est la première fois qu'elle disait ce mot là). Il y en a d'autres comme toi ?

- Oh oui ! s'exclama Haricot. Mais ils ne sont pas exactement comme moi, il y a les autres légumes. Les aubergines, les asperges, les courgettes, les œufs, les... Tout plein de gens différents !

- Des légumes ? C'est la première fois que j'entends ce mot là, et tous ces autres mots...

- Moi aussi... Tous ceux dont tu me parlent sont inconnus, ici...

Haricot réfléchit. Cela lui faisait penser à une vieille légende, qui parlait d'un peuple inconnu et lointain, vivant dans une contrée toujours froide. Des habitants inconnus et ne ressemblant à aucun autre légume y vivraient. De nombreux explorateurs étaient partis en quête de ce pays mystérieux, mais aucun n'en était revenu pour raconter ce qu'il avait vu, et cette légende était peu à peu tombée dans l'oubli jusqu'à devenir un vieux conte pour enfants.

- Est ce que par hasard tu serais... Un fruit !?

- Oui, répondit le non légume. Je suis un fruit. Je suis... Une banane !

Haricot resta bouche bée. Alors ce n'était pas une légende ! Le peuple des fruits existait pour de vrai !

- On m'avait déjà parlé d'un peuple qui habiterait des contrées chaudes, mais je n'y croyait pas. Moi aussi je croyait que le peuple des légumes était une légende ! Du temps de mes ancêtres, i' y aurait eu quelques légumes qui seraient venues dans notre pays. Ils s'y seraient installés pour toujours, apparemment, car le voyage du retour était trop dangereux. Mais ils n'ont pas pu avoir de descendants, ne pouvant pas se marier avec nos fruits...

- C'est... Incroyable ! souffla haricot.

- Oui... Quand on y pense, c'est fou qu'un légume et un fruit se rencontrent à nouveau, après tout ce temps...

- Oui ! continua Haricot.

- Je suis content d'avoir fait ta connaissance, haricot.

- Moi aussi, banane. Mais... Ça ne peut pas se finir comme ça ! Je veux te faire visiter la ville, la cascade !

- C'est trop tard, pour moi. Mais... Tu veux bien me parler de ton monde ? Des gens qui y habitent ? S'il te plaît...

Alors, la gorgé serrée, haricot lui parla de son monde. De la ville, toujours animée par la foule, des bâtiments et des coutumes, de la cascade, de sa vie en général. Doucement, les yeux de banane se fermèrent, un sourire fleurit sur ses lèvres. Petit à petit, la voix de haricot se fut plus faible, avant de s'éteindre totalement. Il ne restait de banane qu'un tas blanchâtre flottant à la surface du lac. Haricot s'assit, assomé. Pourquoi ? POURQUOI ? Il se prit la tête entre les mains. Et il pleura. Longtemps.

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