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22 novembre
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Salut, c'est moi le "le grand méchant loup" , je vous prie de ne pas vous éluder.

Si je suis là, c'est juste pour dissiper les mensonges qui traînent dans l'histoire du petit chaperon rouge et du grand méchant loup.

Je suis convaincu que ce que je vais vous conter, va changer votre perspective outrageante sur moi et sur ces personnes odieux et parfaitement perfides.

Je ne suis ni compromettant, ni voyou, et je ne m'appelle pas vraiment le grand méchant loup, ce surnom m'a été assigné par force depuis que les ragots se sont propagés.

À vrai dire, malgré le fait que les frères Grimm et Charles Perrault n'ont pas pris la peine de venir entendre ma version de l'histoire, et qu'ils se sont contentés de ce que le petit chaperon rouge et sa grand-mère ont révélés.
Ce qu'ils ont conté n'était pas complétement erroné, car il avait sa dose de vérité.

Avant de vous narrer ma version de l'histoire, la version la plus conforme ,et le pourquoi, je vous supplie de me faire confiance, ça paraît insensé de le faire, mais là ça en vaut vraiment le coup.

Je ne veux en aucun cas être pris pour le vilain dans l'histoire.

Bon, j'avoue avoir suivi chaperon rouge jusqu'au bâtiment de sa grand-mère et de l'avoir dévoré, mais "le pourquoi?"de mon acte est beaucoup plus important et doit être pris en considération plus que le "qu'est-ce qu'il a fait ?".

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Retour en 1697:

Je me remémore encore, l'époque, la belle époque où j'étais encore qu'un louveteau, entrain de profiter de ma vie paisiblement, sans aucune responsabilité ni aucun problème.

J'avais un papa loup et une maman louve, il étaient les seuls loups qui ne faisaient pas du mal aux humains, ils mangeaient que les animaux, et je les adorais plus que tout au monde.

Un jour, qui s'est malheureusement révélé être néfaste, mes parents m'ont accompagné aux bois pour que je puisse apprendre comment bien saisir une proie.

J'avoue que quand on était arrivés aux bois, je faisais littéralement tout, hormis le fait d'apprendre comment bien saisir une proie.

Je m'amusais à courir derrière ces pauvres chèvres qui ne demandaient qu'à ce qu'on les laisse tranquille, et en autre temps, j'essayais d'imiter les ours qui se grattait le dos contre l'arbre.

Ça engendrait une sensation que mon petit cerveau de louveteau ne pouvait pas comprendre. ( eh oui j'ai bel et bien un cerveau, vous croyez quoi?) C'était à la fois douloureux et à la fois soulageant et relaxant.

Quant à mes parents, ils avaient abandonné l'idée de m'apprendre à chasser vu mon insouciance, qui pouvait être justifiée par mon âge.

Cependant, ils étaient entrain de chercher un bison à proximité, pour se procurer un diner digne de loups.

Soudain, une voix sonore retentit comme celle du fusil, et le temps qu'elle traverse mon oreille de loup, une autre fuse de ma droite, puis me fait sursauter.

C'était bel et bien le son d'un fusil.

Je me suis tout de suite rendue compte de l'acuité de la situation. Je me retourne, puis vis mes parents en détresse, mis dans un grand véhicule.

Si j'étais un humain je serais sûrement pâle de terreur.

Une fois que le camion s'est mit en route, je grognais et hurlais aussi fort que ma voix de louveteau le pouvait.

J'avais suivi le grand véhicule jusqu'à une maison, et là j'ai regardé par la fenêtre et vu la silhouette du chasseur qui détenait mes pauvres parents, à côté d'une femme dans les trentaines et qui désormais (1763) est "grand-mère" avec un âge qui varie entre 65 et 70 ans.

Mes parents furent tués, sans aucune pitié, devant mes petits yeux innocents, par une femme dont aucun être vivant ne pourra soupsconer et par un chasseur dont le regard inspirait l'effroi et la terreur.

Leur différence de caractère, les à rapprocher les uns des autres pour s'unifier et former un couple, qui font tous ensemble, ça incluait aussi tuer des animaux pour des raisons inutiles.

Ils m'avaient rendus orphelin, pour faire des tapis ideux avec la peau de mes chers parents.

En regardant cette scène du début jusqu'à la fin, je fus profondément blasé et dégouté par toute la race humaine.

C'est là que ma haine pour tous les humains s'est créé.

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Durant toutes les années qui ont suivi, j'ai dû déambuler et affronter tous les obstacles seul, sans personne pour m'encourager ou pour me conseiller.

Je suis persuadé que si j'essayais de conter toutes les fois où j'ai été en danger et que j'ai failli mourir.
L'histoire ne finira qu'après une année de narration si on enlève les weekends, et les jours fériés.

(bah quoi? Moi aussi j'ai besoin de repos)

Chaque jour, je revenais dans la même maison, et je regardais par la fenêtre, ce vilain couple heureux.
Chaque jour ma haine se multiplia, et s'intensifia.

Après de longues années, je suis devenu un Grand loup, qui a été bercé par la nature qui tantôt était douce tantôt sans pitié.
Ce qui m'a rendu plus fort et plus malin pour pouvoir me venger.

Quant à la femme qui autrefois était rayonnante de jeunesse et de fraîcheur, était désormais une grand-mère avec un visage ridicule et une hideuse figure, allongée en museau, ridée, tannée, sordide et d'une couleur terreuse.

Elle avait une petite fille, naïve, facilement influençable et manipulable "le petit chaperon rouge".

Durant les jours où je les espionnait, car comme mon papa me disait quand j'étais un louveteau : "quand on espionne suffisamment notre proie, la manipuler devient qu'un simple jeu."

Il avait raison.

Le jour où la mère du petit chaperon rouge l'a ordonné de ramener à sa grand-mère des veinoiseries, j'ai profité de sa naïveté pour me venger, et dévorer sa petite fille car elle l'adorait comme j'adorais autrefois mes pauvres parents.

Je me suis alors déguisé en grand-mère, pour manger le petit chaperon rouge et non pas la grand-mère. . (C'est pas mon problème, si elle a le syndrome d'Alzheimer, et qu'elle croit que j'ai essayé de la manger)

Ce ne sont que des rumeurs, des mensonges que ces auteurs se sont permis de dire pour pigmenter leurs récits, me détruisant ainsi ma réputation, beaucoup plus qu'elle ne l'était déjà.

Avant que le petit chaperon rouge entra dans la chambre de sa "grand-mère", elle avait laissé la porte d'entrée ouverte. (Qu'elle idiote...)

Quand je me suis apprêté à la manger, le voisin qui se baladait aux alentours entendit son cri, pris son fusil, entra dans la chambre et me chassa.

( Ne me dites pas que vous avez vraiment cru un instant, comme quoi le chasseur a ouvert mon ventre pour sortir la grand-mère et le petit chaperon rouge. Non ça ne se passe pas comme ça dans mon monde *soupir*).

Quant au mari de la grand-mère, qui a tué mes parents(car oui le chasseur est son mari).
La maladie s'est emparé de lui, avant même que je n'eus l'occasion de me venger.

Il y' aura sûrement un d'entre vous, qui va se demander, pour qu'elle raison je ne me suis pas vengé une seconde fois.

La réponse est tout simplement que
c'est quasiment impossible de se venger, quand, après ce qui s'était passé, on est emmenés par force dans un zoo pendant 2 années et au musée pendant toute une année, et qu'on devient détesté et méprisé par les petits comme par les grands