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chapitre 6 - Haunt

-wow... je vois...

Voilà,
Il avait finit par lui raconter brièvement.

Eijiro n'en avait pas perdu une miette, constatant cette fatalité vrai ; Dabi était, et reste un sale type.

Bien qu'il fut encore décontenancé, Katsuki quant à lui tirait une étrange expression. Il faut dire que cette histoire lui pesait depuis un moment, et il avait finalement accepté de lui raconter.

- N-nous aussi nous avions des vilains plutôt fort a gérer mais rien a voir avec ce taré. ..

Toutes les équipes avaient été attaqués au même moment par l'alliance.
Eraser Head et quelques civils innocents avaient malencontreusement péris durant cet affront.
Suite a ce dramatique accident, Yuei fut dénigré. Un enterrement Onéreux eut lieu et les élèves de la seconde A ainsi que les professeurs y étaient présents.
L'ambiance morose de cet événement avait profondément touché toute l'école, si bien que  l'établissement était devenu froid, triste,silencieux, et ça n'arrangeait pas sa popularité préalablement mauvaise.
Durant la fin de leurs études, Mr Aizama avait été remplacé par Present mic.

Leur défunt professeur n'avait peut être pas été un type très poli et sociable, mais les liens avaient été tissé durant 2 ans, lentement mais surement. Et ils furent coupés en une fraction de seconde. Cette période de deuil fut pour le blond un supplice, n'ayant pas pu vivre physiquement cet tragédie, puisqu'il fut renvoyé.

Il s'en était énormément voulu, et il haïssait désormais ce lycée qu'il avait tant respecté autrefois. Le même qui l'avait exclu sans vergogne, lui enlevant la possibilité de faire son deuil au sein de l'établissement.

Là encore il se sentait coupable, comme pour All Might, Mr Aizama avait surement lors de l'attaque, songé à retenir Dabi afin de laisser le temps à lui et Izuku de partir.
Un coin de son esprit persistait de penser que s'il n'avait pas été trop lent et trop minable, il n'en serait rien aujourd'hui.

Si seulement il n'avait pas été si faible se répétait-il en boucle, comme une hantise qui revenait encore à la charge, et personne fut là cette fois-ci pour le consoler, sa culpabilité se transformant en remord affamé.

Mr Aizama avait été le professeur qui le soutenait et le comprenait le plus. Il avait toujours eut les mots, là où Katsuki ne les avaient pas, et il rêvait d'apprendre davantage de ce personnage stoïque et plus fort qu'il ne le laissait paraître.
Bien qu'il n'égalisait pas All might, Katsuki avait développé un grand intérêt pour cette homme qui ne cherchait pas fortune, ayant développé un profond respect, que Yuei avait bafoué et piétiné.

-Ouais. J'ai ouvert les yeux et je me suis aperçu que j étais à l'hôpital, un bras dans le plâtres, tout mon corps bandé. Je ne pouvais même plus bouger le petit orteil.

-oui je me souviens, Tu venais enfin de te réveiller après 4 j d'inconscience...

-Exact.

Silence

-Ma mère était resté a mon chevet durant les 4 jours. J'ai trouvé étrange que les 2 jours qui suivirent elle pleurait, sans cesse. A ce moment là je ne savais pas encore ce qui ce tramait, mais je sentais que quelque chose clochait. Quelque chose que l'on ne voulait pas m avouer.

Silence

-Alors j'ai psychoté durant 3 long jour sur le pire scénario possible,au début j'ai pensé qu Izuku était ..

Je n'arrivais pas a le prononcer même après 2 ans.

-Mais on me rassura, il était dans la chambre d'en face dans un état critique. Bien sûr il m était impossible de bouger et de le voir.
Puis le lendemain les médecins ont changé mes bandages. C'est à ce moment que je perçu pour la première fois mes mains totalement mutilées, ornées de récentes cicatrices d'opération. Ce n'est que 2 j plus tard encore que l'on me révéla enfin la mort de mon professeur, ce qui ne manqua pas de me perturber. Puis on m'annonça dans la foulée que mes mains n était plus en mesure de transpirer. J'avais peur de comprendre. Pour une fois je n'avais rien pu japper au médecin lorsqu'il me débita en détail ses pronostics.
Mes glandes secrétives avaient été totalement calcinés, mes bras avaient de grosses séquelles et pouvaient parfois ne plus m'obéir. 

En résumé, impossible de réutiliser mon alter. 

Silence, il regarda son public qui portait maintenant une mine grave.

-Il faut que je précise que par la suite tout se déroula très vite. Les infos se saisirent de cette histoire croustillante. J'avais l'impression d'être plongé dans un cauchemar sans fin.... d'autant plus avec l'ambiance de merde de notre classe ...il avala difficilement sa salive comme pour digérer mentalement ses propres dires. On me retira du lycée très tôt  pour des raisons évidentes que je ne pouvais plus devenir un héro étant donné que j'étais maintenant classé comme sans alter. Evidemment je n'y ai pas cru, j'ai demandé plus d'analyses. Puis, 3 mois plus tard les résultats me brisèrent pour de bon. Le lendemain je disparaissais de vos vies.

2 ans et pourtant je suis encore irrité. Irrité de ma faiblesse. Je me sens coupable. Coupable de tout, et je n arrive pas a le surmonter. Rien que d'y penser je me sens prêt a tout détruire, a frapper de mes points encore et encore. Mais rien ne changera. Rien ne ramènera les morts et mon alter. Rien. Et je n ai plus que mes mots a dispositions pour soulager mon esprit perturbé.

-Enfin voilà. J'ai enduré 3 mois à chier, pour que l'on me crache à la gueule une fatalité que je présentais déjà. Je sentais bien, que je n'arrivais même plus à bouger correctement mes doigts, que je n'avais plus cette étincelles qui me rendait fier. J'avais quitté l'hôpital en y laissant un fragment de ma personnalité. Le plus dur fut d'affronter vos regards lourds de sens, et mes seuls moments de repits étaient lorsque j'allais voir le nerd, toujours à l'hôpital, qui n'était par ailleurs toujours pas au courant.

Sur la fin, Il avait ce don de me soulager un peu, avec son  optimisme prédominant, son sourire de nerd qui m'insupportait, mais j'oubliais un peu toute cette pression qui m'attendais dehors.

Et cette impression reprenait en sortant. L'impression d'être un boulet. Un putain de boulet inutile, minable. Alors oui, peut être avait il mérité tous ce qui lui arrivait.. Pour avoir été un con finit jusqu'à ces 16 ans, pour avoir martyrisé son seul véritable fan, et son seul véritable ami...

Sans m'en rendre compte je m'étais levé sur le coup de l'adrénaline,  mon unique spectateur interloqué.

- J ai perdu, Et en beauté. Je suis parti, et je ne m'excuse pas de ne pas avoir prévenu. Je pense que vous étiez tous capable de me comprendre.

J'ai fuit cette atmosphère qui me tuais a petit feu. C'était sans doute égoïste de ma part étant donné que vous aussi vous viviez l'enfer mais.. Tout est de ma faute après tout...Je n'arrivais juste plus à rien. 

 Le blond se rassit lourdement sur le canapé, les bras sur les genoux, la tête dans les bras. Ces bras qui en s'y penchant, était à certain endroit encore bruni, et présentant de multiples cicatrices de l'affrontement.

-J'ai passé mon bac S comme tout type normal, mais j'ai pas continué plus loin malgré mes excellents résultats . Maintenant Je me contente de vagabonder dans chaque quartier à la recherche d'emploie, et de calme. Juste du calme. souffla t il longuement j ai toujours autant de mal a m'intégrer.

Mon regard qui fixait précédemment le sol étrangement rassurant se tourna vers mon geôlier.
C'est une blague ?
Il avait cet lueur dans le regard, il allait chialer.

-Voilà tu connais tout. J'ai bien plombé l'ambiance ! Fait chier !

-T'inquiète Kat s ! Dit il en se frottant les yeux de ses bras
C est moi qui ai demandé il fallait se douter que ce n allait pas être un bon moment a partager..

Il se leva, se plaça en face de moi.
Silence
Il pris alors doucement mes mains dans les siennes.

-Ça a du être vraiment dur Kat's. Je.. Je ne peux imaginer qu'une infime partie de ce que tu as ressentis et ressens encore aujourd'hui.. je suis content que tu m'en ai fait part...Et j'aimerais vraiment t'aider, je ferais de mon mieux pour te faire sourire !

Bon au moins il avait tenté une approche ? Sérieusement qu'est ce qu on pouvait me répondre a part "je suis désolé "? Moi qui me vantais sans cesse que je deviendrais le numéro 1... Moi qui me vantait sans cesse d'être un génie. Maintenant je n'arrive même plus a garder mon job 1 semaine.
Minable.
Ça faisait maintenant 2 voir 3 ans que l'incident était terminé, et j avais toujours la sensation que tout cela datait d' 1 semaine.
Au final il avait réussi son coup ce type. Il avait bien rajouter un peu de piment au gachi que j' avais fait de ma vie.

-Oi KaT's ?

- hmf ?

-Pourquoi tu as tant de mal a revoir Izuku ?

C'est vrai que je ne lui ai pas vraiment dis. Aussi parce que je ne sais pas vraiment moi même. J'ai passé mes 3 mois principalement en sa compagnie à l'hôpital. Au début, lorsque les bandages le clouait encore au lit et que les mots ne venait pas, Il y avait toujours ce malaise que je ressentais, ce bourdonnement au fond de moi en le voyant sur ce lit, ignorant et naïf. Je ne parvenais pas à m'évader. Je cauchemardais chaque nuit, me revoyant avec les mains en poussière, ton regard transperçant le mien d'une tristesse insoutenable. Je n'arrivais pas à passer à autre chose, sa simple vu me relançant sans arrêt la tournure cette torture insupportable. 

-J'en sais rien. Je l'associe a ma perte de mon alter, et je suis pas encore totalement flexi là dessus. 

- De sa faute si tu as perdu ton alter ?...
-.. oui.

Non, ce n'est pas ça.
C'est de sa faute si j'ai faibli ce jour là. C'est de sa faute si je me sens comme vide maintenant. Je ne veux plus lui promettre l'impossible car je ne suis plus en mesure de faire quoique ce soit. Je ne veux pas qu'il me voit comme je suis maintenant. Car j ai merdé, car j ai été trop faible. Il n'a clairement plus besoin de moi.

-Tu sais tu es la première personne a qui je révèle l'histoire. Même les journalistes ont résumé n'importe comment. Je crois au fond que ça m a un peu soulagé.

Kirishima fut quelques peu perturbé des excuses (rares) que lui faisaient le cendré.
Voyant bien que son partenaire se crispait peu a peu il décida de changer de sujet.

-Raconte moi ta journée de merde Tient. Avait il finit par demander pour reprendre une atmosphère normal, en s'installant au coté du blond, les bras croisés, jambes tendu décontractés.

-Devine quoi ?

-tu t'es fais viré. .. avait il soufflé agacé

-Ouais. Ensuite je prend le métro pour rentrer chez moi et puis y a ce connard qui commence a violenter cette femme... j'ai viré au quart de tour. Mais le combat a mal tourné. Il m a mis hors de moi et j ai mal géré mes émotions. Encore. Alors je me suis retrouvé sur les rails dans l'impossibilité d'esquiver le prochain wagon. J'ai senti le métal toucher ma peau, j'ai senti les frissons de mon épiderme au contact de ce métal froid, tu sais j'avais même fermé les yeux. La seconde d'après je me retrouvais en face de cette abruti de Deku.

-... Le destin ?

-Le destin veut que dalle. Et puis Ce type avec sa tête toute bouffi m'avait vraiment tapé sur le système.

Alors qu'il se remémorait son visage en tête, un détail le surpris cependant. Un tatouage de serpent enroulant un couteau se dessinait dans le creu de sa gorge. Le même tatouage que celui de Dabi il y a 2 ans.

-Comment ai je pu loupé un détail comme celui là  ???

- Heinnn de quoi tu parles ??

- Le vilain ce matin fait parti de l'alliance des connards ! Il faut que je prévienne la police !

Katsuki s'était levé déterminé, mais son bras fut bien vite retenu par la main du rouquin.

- Attend attend t'es ouf toi ! Il est 3 h du matin ! Tu iras demain !

Bien qu'il avait conscience de l'urgence du problème, il devait se raviser. Il était plus prudent d'y aller demain.

-Ok.

******************************
Pdv ochako

Katsuki ?... . Personne ne l'avait revu depuis plusieurs années, et a dire vrai tout le monde s'en était plus ou moins accommodé.
Sauf Izuku son ami d enfance. Katsuki était parti sans un mot, le vert fut le plus affecté puisqu'il appris dans la foulé la perte de l'alter de celui ci. Je pense qu'on pouvait parler d'un sentiment de trahison. Mais leur relation était tellement étrange.

Ochako n'avait jamais vraiment compris le lien entre ces deux là,  elle avait toujours craint ce jour ou ils se retrouveraient. L'incident avait comme creusé un fossé encore plus imposant entre les deux personnages et personne n'en comprenait la raison.
Elle se souvint parfaitement la mélancolie sur le visage d Izuku tout les matins... il était clair que c'était lui le plus affecté par la tournure dramatique des événements.

-Je... Tout va bien Izuku ?...

Elle ne savait pas vraiment quoi demander d'autre...

-Je.. je vais étrangement bien. Tu sais que je l'ai sauvé ce matin.. une longue histoire, Sur le moment je n y ai pas cru. Mais je reconnaîtrais ses yeux rubis entre mille. Il était là au sol, un regard plein de haine envers moi. Sur le moment je n'ai rien dit. Et pourtant j ai tellement de question a lui posé. Et puis il est parti, encore, les mains dans les poches. Voilà que maintenant ça me tourmente.. je sais qu'il se sent coupable mais il a trop de fierté pour l'avouer. Je sais qu'il ne se sens pas bien, mais j'ai la sensation que plus je cours plus il s'éloigne...

Izuku s'arrêta un instant, empêchant un instant les larmes de quitter ses yeux.

-Lorsqu'il a quitté le métro, je me suis retrouvé dans l'incapacité de le rattraper, ni même de dire quoique ce soit. Il s'est de nouveau volatilisé dans la ville sous mes yeux, et je n'ai pas de moyen de le contacter. Comme l'apparition d'un fantôme, j'arrive a me demander si je n'ai pas imaginé la scène de toute pièce.
Lorsqu'il brava finalement la dernière marche, je le revoyais quitter ma chambre d'hôpital sans un mot, le sourire fatigué à l'idée d'affronter la réalité extérieur. Il venait tout les jours, tu sais. Je sais que c'était seulement pour s'évader de tout. On ne parlait même pas parfois. Mais j'étais heureux de penser que je contribuais un peu a son rétablissement. A ce moment là je n'étais pas au courant pour son alter, et je nous imaginais déjà de nouveau sur le terrain d'entrainement. J'ai honte, si tu savais. J'aurais dû voir vu tôt que Katsuki n'allait pas mieux, que son état se détériorait et qu'il n'avait qu'une envie ; s'évader loin de tous ça. Je le savais, et pourtant je l'ai mal pris. Je le concevais, mais je n'arrivais pas à vivre avec.

Il finit sa phrase en engloutissant son bol de riz au curry comme pour fuir ses paroles, et surement pour cesser les souvenirs douloureux de polluer son esprit. Il était 3 h du mat certes, mais il ne pouvait certainement pas dormir le ventre vide. Il s'inquiétait d'ailleurs pour le petit qui s'était endormi sans mangé.

-Je suis désolé Izuku, je sais que tu tiens beaucoup à lui pour une raison qui m'est inconnu.  Mais, il est dans cette ville, il est à ta porté. C'est évident . Je pense que cet incident vous a beaucoup marqué. Vous vous êtes fuit assez longtemps, il est temps de vous reparlez et de vous comprendre... Il n'y a pas que lui qui a souffert de cette histoire.. Et la classe entière attend ses excuses, et son retour !

-Oui tu as raison ..

Il leva la tête pour fixer le ciel noir par la baie-vitré. La nuit n'avait jamais était aussi noire et les étoiles n'avaient jamais était aussi brillantes.

-il est temps de combler ce fossé.

***************************************************

"Peu importe si ça fait mal

Je paierai mon poids en sang

Pour sentir mes nerfs se réveiller

Alors aime-moi maintenant ou laisse-moi partir

Laisse-moi ressentir ces hauts et ces bas

Avant que les portes vers mon cœur ne se ferment

Fait moi ressentir quelque chose, quelque chose"

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