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Chapitre 36- Wake Up

Le soleil reflétait mon sourire Béa, et me répondait par de douces caresses sur mon visage encore un peu terne.
Le tissus de mon t shirt se faisait tirailler faiblement par la petite créature placée à mes côtés.

-Papa Zuku, on est partit pour de bon cette fois ?

Je vins doucement placer ma main pâle et blanche sur sa petite tête de fouine.

-Oui Isaac, cette fois-ci on part pour de bon.

-Enfin ! La seconde enfant placée de l'autre coté ne pouvait plus contenir son soulagement.

Izuku Isaac et Lilith était resté à l'hôpital durant 2 mois, le début de l'été pointait le bout de son nez et les accueillait à bras ouverts.
Temps pour lequel Les médecins et les heros avaient gardé un œil avéré sur la petite famille tout juste sorti du traumatisme. Nous n'avions toujours pas retrouvé son père, Itchigo Midoryia, et on ignorait encore ses intentions, mais ils ne pouvaient pas non plus rester indéfiniment à l'hôpital.
Sa peau d'une pâleur extrême appelait à sortir du bâtiment, et une fois à l'extérieur, nous profitions enfin de l'air pure pour la première fois.

Le dérapage des roues, le crissement métallique du frein, le claxonne bruyant d'une voiture.
Devant eux apparaissait l'éternel voiture du cendré, tout juste nettoyée.
La vitre s'abaissa, pour le laisser apparaître, le summer body conservé, un débardeur provoquant et un short en jean, accompagné de ses lunettes de soleil ruisselante.

-Vous attendez quoi pour monter les boulets ?

Nous rions à cœur joie tout en se précipitant dans le véhicule. Katsuki était heureux visiblement. Heureux de nous faire partir de cette endroit macabre.
Il avait ce sourire, rare et sincère, je retenais ma petite larme de tomber.

-Vous allez bien les gosses ?
-Oui Katsu !

Ils répondirent en chœur, attendant avec impatience le départ fulgurant, les virages serrés, les crissement de roues qui retournaient nos estomacs.

-On est parti !

Enfoncé dans nos sièges au démarrage, et comme une promesse nous derapions à toute vitesse dans les rues larges de la banlieue.
Nous commencions à prendre des rues plus étroites, et le monde affluait abondamment. Une fois arrivé en centre ville, Katsuki se stationna difficilement, et nous descendimes dans la foulée de monde.

-Wow t'as vu ça Lilith ? J avais jamais vu autant de monde !

Isaac, et ça ne m'étonnais pas venant de lui, s'emerveillait à la moindre agitation, agaçant sa sœur un peu tendue.
Elle peinait à repousser son frère embarrassant, à la limite de l'acceptable, mais lorsque ces yeux bleutés aperçurent un restaurant glacier à l'autre bout de la rue, elle se transforma elle aussi en enfant enjouée et curieuse.

-Je ne pouvais pas vous faire sortir sans passer par là.

Katsuki s'avança à mes côtés, nos deux regards posés sur les enfants, la foule et le soleil.
Je me sentais réellement léger. Emporté par la douce brise de l'été, la poitrine réchauffée, et ma peau que je devinais déjà se teindre de joie.

-Bon, eh bien, je crois qu'on ne peut pas les faire attendre plus longtemps ! Katsuki aquiesça en hauchant la tête. Les enfants, allons vite chez le glacier avant qu'il n y ait plus de glace chocolat !

Délicatement tu pressas ta main contre la mienne, et nous prenions de chaque côté Lilith et Isaac. Nous nous engagions sur la route, ainsi réuni. Mon rithme cardiaque grimpait en montagne russe. Tu me faisais remarquer mon visage cramoisi, et je te répondais avec mal qu'il s'agissait de l'effet du soleil sur ma peau.

En réalité, tu m'avais manqué, Katchan.

Nous nous étions installés en Terrasse, Glace italienne en main au ravissement de mes papilles. Katsuki lui n'aimait pas les choses fantaisistes, il restait sur une classique glace citron en pot (il fallait toujours que ça pique un peu pour lui).

-Faut pas t'acheter ce genre de chose a toi, sans déc le mioche tu sais pas manger ?

Isaac nageait dans la glace au chocolat. Et ce n'était pas un euphémisme. Il en avait partout, du visage au vêtement. Et sa sœur, moqueuse sur les bords venait étaler davantage le chocolat sur ses joues pour recouvrir entièrement son faciès.

-Non Lilith ne fait pas ça à ton frère !
-Hey la gamine, tu veux que je t'aprennes les manières ?!
Nous avions parlé en même temps. De vrai parents responsables. Je rougissais à cette idée, et pendant que j'y songeais niaisement, Le blond se mettait entre mes deux bougres préférés pour les separer. Du moins c'est ce que j'avais pensé aux premiers abords.

Katsuki rejoigna la tête des deux enfants, joue contre joue. La glace collante s'etala sur le visage de sa sœur, celle ci grommelante de dégoût.

La guerre entre la fille et la bombe éclata, et moi de mon côté j'essayais tant bien que mal de debarbouiller le petit Isaac.

-Merci Papa !
-De rien petite frimousse, mais lorsque tu manges, ne plonge pas ta tête dans la nourriture comme ça. Tu vas t'y noyer un jour !
Je rigolais à mes propres mots, jusqu'à ce que j'entende un sacré bruit, tout proche.
Les deux débiles avait percuté le panneau de la boutique, le renversant dans un fracas monstre.

-C'est de sa faute ! Lilith montrait du doigt Katsuki, la langue à la bouche.
-Tu vas me trouver sale gamine !

Il n'y avait pas eut de suite à cette dispute.

Nous avions été viré du restaurant.

-De toute façon elles étaient pas bonne leurs glace.
-Ouais grave, et puis c'était quoi ces chaises IKEA pas du tout confortable ? Le cendré répondait a la gamine sur le même ton
-ouais, même qu'elles étaient pas belles ! Comment j ai pu abîmé mon jolie derrière sur ce genre de chose...
-Ouais, t'as bien fait gamine. Ce panneau ne méritait pas de tenir debout.

C'était de l'hypocrisie à l'état pure, mais au final l'incident les avait plus ou moins réconcilié. C'était assez étrange de voir Katsuki aussi complice avec une enfant.

-Au faites, Katchan, pourquoi il y a autant de monde aujourd'hui ?

Nous arrivions à la voiture, et tout en démarrant il me répondit :

-Il y a un festival ce soir, pas loin d'ici. C'est un peu nouveau, en hommage à la bravoure des héros. En bref je vous y emmene. Mais il faut d abord qu'on dépose vos affaires, et qu'on appelle les médecins et ton agence pour signaler ton retour et toutes ces conneries, enfin tu sais.

J'aquiescai en silence. Un festival ? Tout mes amis y seront ? J'avais quelques peu hâte de tous les revoir. Plus hâte que de me remettre à travailler. Ça faisait longtemps.
Mon esprit divagué un peu, et J'imaginais les stand colorés, les kimonos magnifiques et les lanternes du festival. Je nous voyais, moi et Katchan regardant le feu d'artifice amoureusement.
Mes rêveries m'empêchèrent de constater que la route que nous prenions était différente de d'habitude. Nous n'allions pas chez Katsuki.
Mon cœur loupa quelques battements lorsque je reconnu le quartier de nos parents. Je cru un instant que tu allais te garer devant chez ma mère ou je résidais jusqu a maintenant, mais tu continuas la cadence encore 5 min, tout juste à la sorti du quartier ou tu finis par t'arrêter.

-Katchan, qu est ce qu'on fait ici ?

Silence pesant, tu sorti du véhicule sans broncher. Les enfants et moi stupéfaits n'osions plus bouger du véhicule.
Tu te dirigeas vers la maison d'en face, immense et magique avec un petit jardin entouré d'une clôture. Sous mes yeux ebahient tu franchis le portail, sans aucune hésitations.
Dans la voiture s'élevait nos voix surprises, les mains scotchées aux vitres propres que nous salissions.

-Papa, c'est la nouvelle maison de Katsuki ?
-Il n'aurait pas fait ça quand même...

Nous epions chacun de tes gestes de poignets, les clefs virevoltantes, lorsque tu l'enfonças dans la serrure, et lorsque tu tournas celle ci vers la droite on ne pouvait plus s'empêcher de frissonner jusqu à ce que tu l'ouvres complètement.

-On dirait bien que si Papa !
Je me figeais à la suite des mots de Lilith. Qu avait il fait durant ces 3 mois derrière notre dos ?

Le blond se retourna finalement vers nous, et ses yeux changèrent d'expression en constatant que l'on avait pas bougé d'un pouce.

-Mais c'est quoi vos problèmes ? Virez moi vos mains degueu de mes vitres et sortez vos culs de mon véhicule !

Nous nous exécutions illico, mais une fois encore, au seuil nous n'osions plus faire un pas.

À l'intérieur, tu nous intima "gentiment" de rentrer. Ce que nous fimes.
Spacieux, rangé, propre et neuf. Il n'y avait rien à dire. Curieusement je me mis à inspecter les meubles que je reconnaissais pour la plus part de son ancien appartement, tandis que les enfants se ruaient à l'étage dans les méandres de la curieuse maison . Inconsciemment je visitais chaque pièce sous ton regard aiguisé. C'était si étrange. J avais l'habitude des appartements étouffants et délabrés.

-Félicitation pour ta nouvelle maison Katchan ! Tu as changé de job pour t'offrir ça ?

Dans ma visite enjouée je pénétrais dans une grande chambre spacieuse, un lit immense en son centre et un grand placard. Je m'approchais du placard, l'ouvrant curieusement. Mais en y réfléchissant à deux fois, ce n'était pas respectueux. Et puis je fut pris au dépourvu, mes vêtements et mon costume de héros, repassés et réparés méticuleusements rangés dans ce grand débarras.

-Katchan.. Comment ça se fait que... ?

Le costume et mes vêtements étaient habituellement chez ma mère. Je ne les avaient jamais laissé dans l'appart de Katsuki, il n'y avait par ailleurs aucune raison valable pour que je les retrouve ici.
A l'étage on entendait les enfants courir dans tout les sens, visiblement ravi, je relevais la tête au plafond et l'on percevait nettement leurs hurlements de joie.

-WAA MAIS C'EST MA CHAMBRE ÇA ?
-TROP BIEN ! LA MIENNE EST MIEUX QUE LA TIENNE !
-MÊME PAS VRAI !

J'avais peur de comprendre. Mon regard se posa sur toi, cambré à l'entré de la chambre, un sourire malsain au lèvre .

-Tu voulais dire, félicitation pour notre maison plutôt ?

J'en restais pétrifié. Puis revigoré de courage Je me rua de nouveau dans la pièce de vie en t'ignorant minablement, et je me demandais justement comment j'avais pu oublier tous ces détails troublants.
Il y avait en effet les meubles de mon ancien appartement, que j'avais ramené chez ma mère à la suite de mon déménagement. Toute mes affaires étaient ici, emmêlés à celles du Cendré, le tout dans une décoration ravissante.

-Coucou mon fils ! Ta maison te plaît ?

Sortant de la pénombre de la cuisine, ma mère souriante m'accueillait joyeusement.

-Maman mais que-quoi ?!

Je me précipitai dans ses bras, le plaisir de la voir malgré la confusion de la situation.

-C'est vrai que nous avons sévèrement bataillé pour l'avoir, mon fils a les bons goûts de sa mère !

-Mitsuki !
Elle sorti elle aussi de nulle part, et je n en restais pas le moins perplexe de les voir toute les deux ici.
- je suis perdu... Pourquoi on est ici, qu'est ce que ça veut dire ?

-T'es un peu long à la détente le nerd.

Tu m'enroula la taille de ton bras devant nos deux mères, je rougissais de gêne. Dans mes souvenirs Elles n'étaient pas au courant pour nous, et rien n'avait été officiel par ailleurs.

-C'est notre maison, à nous 4 désormais.

***
L'après midi avait été riche en émotion. Autour d'un café les parents m'avaient racontés en détails l'aboutissement de cette idée farfelue. Elles avaient aidé Katsuki à payé la maison, pour fêter mon rétablissement et la fin de l' alliance.

Katsuki avait alors parlé dans son intégralité de notre histoire bouleversante, de nos retrouvailles mélancoliques jusqu à notre toute nouvelle relation. Cette partie m'avait plus que cloué sur place de gêne, de honte, et de peur.
Dans mon esprit, ça ne méritait pas autant...

Une fois nos mères parties, je me remettai sur le canapé, pensif. Je me sentais tout drôle. Je crois que je ne me sentais pas encore chez moi.

J'allais donc vivre, avec Katchan et les enfants. C'était donc ça le plan, la finalité. Je ressentais de drôle de palpitations à cette idée, allongé sur le canapé du salon.
De mon salon.

-Alors le nerd ?

Ta tête apparu dans mon champs de vision, le rouge me remontait de nouveau aux joues et me poussa à me relever, déviant mon regard du tient.

-Qu-Quoi ?!

-Notre maison te plaît ?

Tu pris place à mes flans, m'encerclant de nouveau de tes bras chauds et réconfortants.
Tu étais sûrement habitué à faire ce genre de choses, mais malgré moi, je ne me sentais pas à l'aise. Je me levais maladroitement, le bégaiement aux lèvres, je voyais que tu ne comprenais pas vraiment mes réactions, pire même, je crois que tu te souciais que je ne sois pas heureux.

-Si-Si c'est super mais, hum comment dire... Tu aurais du m'en parler tu ne crois pas ?..

Katchan. Il faut que tu arrêtes de me faire ces gros yeux ronds lorsque je te dis ce genre de phrase. Je ne voulais pas te mettre en colère, ni que tu sois vexé. Et puis avant que je ne le dise, tu pris la parole

-Je comprend pas Deku. C'était notre rêve, il me semble, pour toi et les enfants. Pour nous. Je t'ai fait la surprise, et ça a franchement été galère, mais ta mère à tout de suite été d accord et-

-Nan mais... Tu vois Katchan... Pour ma mère je voulais annoncer la chose, moi même ? Et puis cette maison.. C'est pas le genre de truc que tu fais en surprise... bon sang Katchan c'est même pas clair entre nous-je.. Rahhh

Je soufflais tant le stress me compressait les poumons. Tout arrivait un peu vite, pour moi, et je crois que la surprise aurait pu attendre demain ou un autre jour d'une autre semaine.

Je ne t'avais pas entendu te lever, je senti tes doigts doucement se hisser sur mes épaules, abaissant mes bras qui me cachaient de la honte et de la gêne qui s'étaient emparés mes joues.

-Pas clair Entre nous ? Quoi, tu voulais une discussion officielle ? Je t'ai dit que je t aimais, et tu m'as répondu que toi aussi. Ça me suffisais.

-ça te suffisais ? ... Katchan... Même lorsque les gens se disent qu ils s aiment, ils n'emménagent pas ensemble avec des enfants sur un coup de tête... Et ils ne prévoient pas une surprise aussi responsable dans le dos de la personne concernée. Est ce que tu sais ce que ça signifie ? On va vivre ensemble. Tout les jours on va- et puis pour les enfants, ce n'est même pas les nôtres légalement ! Qu est ce qui t'as pris..

Je fuyais maladroitement ton regard. J avais terriblement peur de ce que tout cela signifiait, de la suite. J'étais en colère, j'aurais voulu prendre part à tout ça, faire les choix de la maison et de la décoration. Je me sentais manipulé et inutile, malgré tout l'amour et le rêve que tu venais de m'apporter.

Les yeux fermés, je ne percevais que ta respiration saccadée. Et rien d autre.

-Je suis désolé.. D'accord ? Tu as raison je suis peut être allé trop loin.

La présence de tes mains se dissipa, et je rouvris les yeux. Tu t'avachi sur le canapé à ton tour, visiblement anxieux.

-C'était complètement con, je sais pas ce qui m'a pris. Tu sais, c'est la première fois que je ressens ce besoin pour quelqu'un.

-ce besoin ?..

Timidement je vins te rejoindre, moi même inquiet par ton comportement.

-Ce besoin de vivre à tes côtés, constamment. De te garder le plus près possible de moi. De vous avoir autant de fois en vue que mes yeux peuvent le faire, de savourer chaque minutes à vos côtés. Je crois que tous ça, c'était égoïste de ma part. Je pensais que c'était réciproque, mais je me suis emballé.

Tu semblais abattu. Tu avais pourtant déduit trop rapidement ce que je voulais te dire.

-Nonon Katchan.. Je suis,- comment te dire..

Je te pris la main tendrement, mon regard mielleux s'agripant au tient.

-Je t'aime, Katchan. Je rêvais de cette maison, je voulais moi aussi tous ça. C'est juste que,.. j'ai pris peur sur le moment. Sur ce que tous ça signifiait et les responsabilités à venir. Tu n'avais pas à faire tous ça seul, pour moi. Pour nous.
Je voulais qu on le fasse ensemble, mais je me rend compte à quelle point cette acte me montre ta gentillesse et ton amour sincère. Je suis extrêmement touché, et je crois que.. Je sanglotais joyeusement, tremblant d'un bonheur qui s'imiscait dans tout mon corps je crois que je suis très heureux. Merci.

Je fondis en larme dans tes bras. Le sourire cependant rendait la situation tendre et sincère. Et tu me serrais prêt de toi, de manière à ce que je ne veuille plus m y détacher.

-Mais Katchan... Pour les enfants..

-On se battra pour eux devant la justice. Ce sont nos enfants Deku. On le sait bien tout les deux.

Je souriais niaisement. Tu me donnais la possibilité de créer un rêve incroyable, que je n'aurais jamais cru envisager un jour.

Nous nous embrassions tendreusement, les mains entrelacées. C'était si bon, doux, une ivresse et une dépendance grandissait au fond de mon Poitrail de colombe. En espérant que je n'y perde pas de plumes.

-Beurk ! Papa et Papa bis, vous pouviez faire ça ailleurs ! Isaac se cachait les yeux de ces petites mains rondouillettes, visiblement géné.

-Ouais on est choqué à vie là. .. Lilith se contentait de tourner la tête en tirant la langue grimaçante.

Les enfants avaient déboulé des escaliers une fois la visite de l'étage terminée.

-Faites pas vos princesses choquées, et ramenez vous les petits culs.

Ils coururent joyeusement pour nous écraser. Les rires couplés aux câlins que nous leurs faisions gentiment.

-Vos chambres vous plaisent ?

-Oui ! C'est beaucoup mieux que le matelas du salon !

Lilith semblait ravi, Isaac lui exprimer un peu de peine

-Moi je vais regretter un peu que Zuku ne soit plus avec moi...

-Hey, laisse moi un peu de ton Zuku, et puis t'es grands, tu peux dormir seul non ?

Katsuki trouvais toujours les mots pour me mettre dans des états pas possible, pourtant Lilith avait perçu un moyen de titiller notre blond préféré, et elle répliqua avec malice :

-Ouais ba toi aussi Papa, sauf si finalement tu n'es pas assez grand pour dormir seul ?

Je voyais les yeux rouges de Katuki se teinter d'une petite rage gentille, il lui agrippa les deux joues et deforma son jolie visage. Loin de se laisser faire, elle ébouriffa ses cheveux sur la hauteur, les rendants encore plus raides et rêches que d'origine.

-Elle a un problème la tête d'Hamster ?
-Il a un souci le Hérisson ?!

Ces deux là étaient étrangement fait pour s'entendre. Isaac et moi, témoin de cette scène pitorresque nous contentions de rire aux larmes.

-On sera bien ici.

Le cahutage epuisa les deux animaux, et je compris par leurs sourires partagés qu'il ne s'agissait que de simples jeux entre ces deux la.

Je faisais une fixette sur son visage, sur ses lèvres que je devinais douces et sucrée. Katchan remarqua cette envie que j'avais là, il me regarda tendrement en retour avec une pincé de malice.

J étais prêt pour cette nouvelle vie que tu m'offrait.

Mon téléphone coupa ce moment délicieux. Perplexe nous regardions le destinataire, et il s'agissait bel et bien de Shoto Todoroki. Katsuki laissa échapper un grognement impulsif, et loin d'en être indifférent je décrochai et m'eloignai de... Ma famille,

pour un peu plus d'intimité.

**
Le nerd se leva visiblement préoccupé en décrochant. Plus fort que ce que je l'avais imaginé, je soupirai d'agacement.
Double face avait toujours cette sale mani de tout gâcher.
Malgré la bataille et notre duo plutôt explosif, je n'en oubliais pas la bavure qu'il avait fait avec Izuku, et les sentiments contractés.
Les enfants remarquant les nerfs de mon crâne gonflés à leur paroxysme me bondirent joyeusement dessus, dans le but sans doute de me rassurer.
Et puis, comme si tout avait été planifié mon téléphone installé piteusement dans ma poche se mis lui aussi à vibrer de façon incessante.

-Oui Allo ?!

Je n'avais pas pris la peine de regarder le destinataire, bien trop sûr les nerfs, Lilith et Isaac avaient cessé tout mouvement de crainte de me perturber.
Je n'entendais que des susurements au bout du fil, des chuchotements désagréables, à moins qu'ils ne s'agissent de respirations saccadées.
Le son irritant me prenait la poitrine. Il y avait quelque chose dans ces vibrations sonores que je redoutais instinctivement.

-Putain, vous comptez me faire perdre mon temps encore longtemps ?!

Le son cessa, et je cru entendre un sourire malsain de l'autre côté.

-Prend soin de mon fils, en m'attendant.

Puis plus rien, mis à part le bip sonore.

Dès la première syllabe prononcée j'avais compris à qui j'avais à faire.
Violemment et sur le coup de la crainte, je m étais levé en bousculant les enfants sur le côté, le tout dans un hurlement de surprise.
Je me précipitais à l'extérieur de notre nouvelle maison, bravant la clôture.
La nuit tombait déjà, et de l'autre côté de la rue j'apercevais un homme, grand et gracieux dans un manteau noir de jaie, ses cheveux aux reflets verts éclairés par les néons, virevoltant dans le vent, dévoilant un téléphone collé à son oreille.

Mes dents grinçaient méchamment, et ma poigne était à 2 doigts de fendre mon cellulaire en deux.

C'était un avertissement on ne peut plus clair : il allait revenir pour nous.

Les tremblements cessèrent, mon courage et ma confiance de nouveau circulants dans mes veines. Il avait osé se pointer devant chez moi, chez nous, et J'étais déterminé à lui montrer sa défaite imminente si jamais il tentait quoique ce soit,
ici,
maintenant,
ce soir,
Demain ou même dans 30 ans,

Personne ne touchait à ma famille sans en craindre les conséquences.

***

My high hopes are getting low
Mes grands espoirs diminuent
But I know I'll never be alone
Mais je sais que je ne serai jamais seul
It's alright, we'll survive
Ça va, on va survivre
'Cause parents ain't always right
Car les parents n'ont pas toujours raison

***

Le prochain chapitre sera le Dernier, une sorte d' épilogue. 😉😱
Tome 2 en cours d'écriture😎

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