Chapitre 33- Your Destiny
I'm holding on
Je tiens le coup
Why is everything's so heavy?
Pourquoi est-ce que tout est si lourd?
Linkin Park-Heavy
*****
Je respirais un amas de particules dans ma course éfreinée, celle ci s'accumulant au fin fond de ma gorge, m'arrachant des toussotements douloureux.
Toute ma peau semblait sécrétée une sueur particulière, riche de craintes et d'adrénaline.
Je ne répondais qu'au nom de mon instinct, de ma rage et de mes muscles.
-Katsuki, Tu es sùr de ce que tu fais !?
À mes flanc Kaminari, essoufflé, me dévisageait fortement, nous étions suivi de près par tout les apprentis héros aptent à se battre, dont ceux transportant les blessés graves.
-Le plan c'est de rejoindre le groupe qui se trouve au carrefour un peu plus loin.
Le stress faisait pulser mon sang à un rythme hors du commun, si bien que je voyais mes mains rougir sous la pression.
Le plus rassurant fut de constater que les machines meurtrières avaient été décapitées en morceau, et que plus loin la bataille faisait rage.
Évidemment, notre convoi attira l'œil des Nomus tentant de stopper notre course.
Je ne me souciais pas de mes hommes à l'arrière, j'avais quelques minutes plus tôt, transmis toute ma rage au groupe, et je savais que c'était là une de mes meilleurs qualités, et pas pour le moins efficace.
Nous nous approchions sans peine, et chaque mètres qui paradoxalement nous rapprochait de la bataille me rassurait, du sens que nous serions plus ordonné et solidaire.
Je me retournais, frénétiquement, observant d'un œil de lynx et protecteur Sero et Jiro, au centre tenant fermement les deux petites frimousses.
Ma sérénité s'envola pour de bon, apercevant désormais les flammes bleutée dévorer les bâtiments nous faisant face.
Nous étions arrivé sur la place culminant de la bataille. Les pro héros qui nous virent déboulés, dictèrent des instructions en masse tout en se défendant des vilains pullulants.
En soi la bataille n'était pas si horrible à regarder, comme un bon film d'action aux effets spéciaux sur-utilisés.
Détail à part je prônais en son centre, faisant tâche dans le décors avec mon bâton rouillé.
Et puis je vu finalement ce que j'appréhendais, la famille Todoroki livrant bataille corps et âme un peu plus loin. Le combat était si intense que la chaleur nous était parvenue un peu plus tôt à quelque mètres d ici.
Sans réfléchir je m'y dirigeais malgré les contestations de mon camarade électrique. J'avais moi même une vengeance personnelle à aboutir aujourd'hui.
Se frayer un chemin vers le sujet de ma haine n'était pas de moindre effort. Dans ma précipitation mes ennemis étaient parvenues à me blesser la cuisse et l'épaule. Ma rage finit par les clouer au sol, je n'accordais aucun répit. Je me surprenais d'ailleurs de renfermer en moi cette force que je macérais dans mes tripes, nourris par la haine et la craintes, et que je libérais enfin à mon soulagement.
Arrivé sur la dune enflammée, les silhouettes se dessinaient plus clairement, et le son me parvenait distinctement aux oreilles.
-Famille d'hypocrite, Je Te HAIS ENDEAVOR.
-Touya!
-Je NE connais PAS de Touya ENFOIRÉ !
L'incandescence n'avait jamais était aussi rude, Dabi semblait bouleversé d'un sentiment qui m'étais obscurs.
Les flammes se jetèrent sur le père et le cadet, prenant de cours le double alter qui fit bondir sa barrière de glace au dernier moment.
Le choc des deux éléments créa un nuage de vapeur chaud, nous plongeant dans une brume temporaire, j'en profitais pour les rejoindre.
-Bakugo ? Tu ne devrais pas être ici.
-Je t'emmerde, double face, il n y a pas que vous qui doit des comptes à cette enfoiré. Que vous le vouliez ou non.
Ça m'étonnes a moitié qu'il fasse partie de ta famille.
Todoroki fit cette chose que j'avais toujours trouvé étrange chez lui, il se contenta de me fixer longuement, comme pour jauger mes paroles et finit par souffler. Un souffle las et fatigué.
-Mon garçon, un peu d'aide n'est pas de refus ! me grommela Endeavor.
La brume se dissipa finalement. Le héro incandescent fit disparaître la barrière qui nous bloquait la vue, et force à constater que notre ennemi avait lui aussi pris des mesures.
-Shigaraki.
L'homme aux multiples vices, le traite, le profanateur, le gourou de l'ombre se tenait à ses côtés, nous montrant finalement son jolie sourire de psychopathe.
Nous n'avions même pas besoin de nous regarder dans les yeux, que nous savions avoir l'obligation de gagner.
Les jugements de regards furent long.
Je n'avais pas vu cette homme depuis avoir été enlevé, lors de ma seconde. Il me souriait de ses lèvres sèches.
Je savais qu'il ne m'avait pas oublié.
Le signal fut donné par Endeavor. La famille de héro se propulsait par les flammes, Le père s'en prenant au gros poisson directement.
Ça m'étais égal, je voulais faire la peau à cette homme aux cicatrices infâmes.
Énergiquement je vint lui agiter mon bâton sous le nez, et comme je m'y attendais il les esquiva sans mal.
Il réussi à me mettre plusieurs coup, jusqu a ce que l'autre "fan de soba" vienne finalement me soutenir, palliant de ses flammes les attaques bleutés de l'ennemi.
Les deux frères s'échangeaient les pires insultes du monde tandis que moi je peinais à lui asséner la moindre frappe.
Shoto me regardait avec haine à chacun de mes coup. Parfois il me coupais volontairement du match, où tentait de m'ordonner de le laisser prendre la suite.
Sincèrement, j'aurais aimé te dire à quelle point je n'en avais rien à faire. Te montrer le résultat d'une colère que j'accumule depuis 3 ans, tapis dans l'ombre de mes veines. Je ne pouvais plus arrêter la machine qui s'emballait, je ne pouvais plus faire marche arrière. Je ne pouvais que frapper du point sur la table, comme je l'avais toujours fait.
-C'est ce genre d'ami que tu as petit frère ? Tu es encore plus décevant que notre père.Regardes toi. Tu es a gerber.
Le stratagème fut son effet, Shoto se déconcentra juste assez longtemps pour que son aîné lui assène un coup à le faire valser plus loin.
-Tu prends par les sentiments maintenant connard ? hurlais je, le bâton de nouveau brandit
Mes coups un peu plus tôt inefficaces prenaient de la vitesse, lui donnant du fil à retordre au fur et à mesure que je m'avançais. Je n'avais pas peur des brûlures, je les esquivais avec peine et plusieurs de ses attaques de feu me touchèrent les membres inférieurs. Mais je n'étais pas en mesure de hurler, ni même d'avoir mal.
- C est quoi ton problème ?! Dabi martelait encore et encore ses attaques sans parvenir à m'achever. Il faisait plus d'erreurs que d'antan, sûrement à cause de certaines émotions qu'il n était pas parvenu à faire taire.
Contrairement à lui, ma haine se transformait en énergie qui lui fit défaut. Je réussi à le frapper au mollet, lui arrachant un cri de douleur, puis seulement je lui dégota un sacré coup à la mâchoire, espérant que la douleur lui soit vive.
Il resta un instant sonné pris de court par mon élan de force et de vitesse.
Je m'approchais du bâtard. Il murmurait des phrases qui ne m'évoquaient pas grand intérêt.
-Le loup sort enfin ses crocs, franchement je désespérais de les voir encore un jour. avait il dit entre deux toussotement de sang
-J'en ai rien à foutre.
Brutalement j'écrasai ma botte crantée sur son épaule, le cri qu'il poussa me fit frissonner. Je pris sa mâchoire fêlé entre mes mains que je serrais pour lui raviver cette douleur. Il était hors de question que je lui laisse un peu de répit, ne serait ce qu'un petit moment de paix.
Mon esprit tournait des images de mes doigts lui déchirant petit à petit ces drôles de piercings qui semblait faire tenir l'ensemble de la peau de son visage pour ne pas qu'elle s effondre.
-C'est toi qui me donnes envie de vomir.
Je lui crachais ma salive de poussière au visage. Il sourit, la folie s'attaquant à ses pupilles, il trouvait le moyen de me rire au nez.
J'en avais plus qu'assez de le voir. De l'entendre respirer. De le savoir encore vivant alors que d'autre ont péris. C'était trop.
Je lui transperça le bas ventre, de mon bâton, le faisant apparaître rouge vif de l'autre côté de son corps.
-Actuellement, Dabi, je ne suis qu un amas de haine. Tu as volé ma vie. Tu as volé ma dignité. Tu as volé la confiance de la personne que j'aime. Toute les excuses du monde ne pourront rien te pardonner. La vérité, Touya c est ça? C est que désormais tu es seul. En faites Tu es seul depuis le début. Alors quoi, C est ça l'accomplissement de ta vie de merde ? C'est cette bataille qui n'aboutira à rien ? C est ce que Shigazaki t'as fait bouffer ? J'ai peut être bien une infime partie de moi qui ait envie de te plaindre. On ne change pas les choses de cette façon ici.
Sans déconner, tu croyais quoi, je me le demande Dabi. Depuis 3 ans, je n'ai jamais douté de la tournure de se combat. Je te l'avais annoncé, et je mentirais si je disais que je ne te l'avais pas promis.
Au final Dabi, que tires tu de ces années dans le noir ? Rien n'est ce pas? Je sais. Tu m'y as plongé de force aussi. On t'as fait miroiter un avenir radieux, un avenir victorieux. Moi aussi on me l'a fait miroiter. Mais au final, il n'y avais rien derrière, tu es juste un pion de valeur pour qui la tournure des événements est bien mérités.
Je retirai lentement le bout de métal, pour le lui enfoncer dans la cuisse. Il te ressaisis soudainement pour tenter de me brûler vif, encore. Mais dans l'état dans lequel j'étais, tu n'étais pas en mesure de faire quoique ce soit. Je te fit tomber sur le dos, propulsant ton attaque dans le ciel. Puis, je fendit l'air du vent pour planter le métal dans la peau tendre de ton bras. Ce même bras que tu m'as brisé il y a 3 ans. Je le plantais,Encore et encore remontant sur tes mains. Je le faisais pour chaque mort, pour Ochako, Pour Aizama, Pour leurs parents.
Encore une fois tu tentas d'utiliser ton alter, et je jugeais bon le moment de te faire comprendre ce que j'avais vécu. Je transperça d'un coup sec ta main droite, puis gauche par intermittence. Les tendons restait parfois accroché sur le bout du bâton rouillé, et je tirais d'un coup sec, rompant la corde accroché a tes os. Tes os fins de ta mains démantelé, ils ressortaient par morceaux de la plaie béante déchiquetée.
Finalement le son du métal s'écrasant sur ta peau me semblait familier, un martèlement symphonique douteux. Je n'entendais plus que le son de ma main rouler sur métal ascendant et descendant, ta bouche ouverte laissait paraître des cris qui ne me parvenait pas.
-BAKUGO !
Violemment je me fis balancer sur le sol, réceptionné par mon épaule égratignée.
C'était évidemment l autre cruche, soudainement émotif. Il tremblotait à la vu de son frère transpercé.
-PUTAIN MAIS QU EST CE QUE T'AS FAIT.
Je ne pensais pas que tu cachais de tels sentiments double faces. Je te prenais plus pour un robot détestable, mais tu remontais un peu dans mon estime.
Dabi se vidait de son sang, et son énergie partait avec. Je l'avais définitivement immobilisé.
Puis je réalisai. Je réalisai que je venai de torturer un homme sur tout les abords.
Le pire étant que dans le chaos ambiant je n'étais pas parvenu à te voir,
Les yeux dans le vagues je n'avais pas remarqué ta présence, Lilith.
Une fois que je t'aperçu je réalisais que tu avais tout vu. Ton regard semblait me lancer toute sorte de message et d'éclairs que j'appréhendais. J avais déconné.
-Lilith, où-où est Jiro ?!
Je tentais de t'approcher avec craintes, mais inexorablement tu reculais, les mains tremblantes devant ta bouche, des diamants aux bords des yeux.
-Lilith s'il te plaît vient vers moi !
J'étais bien con de penser une seule seconde que tu allais m'écouter. Tu m'avais vu poignarder cette homme de sang froid.
Hors de ma porté, tu persistais à faire passer chacun de tes pas vers l'arrière, toujours avec ce regard qui me fendait en deux. J'étais à deux doigts de péter un câble.
Si seulement je pouvais effacer toute cette violence de vos mémoires,effacer tous ce que vous avez vécu. Tu 'n' avais pas besoin que je te rajoutes ça.
Mon attention se focalisait sur toi et tes alentours, sur chaque son, chaque ennemi pouvant bondir sur ta chevelure.
Je m'étais rassuré en pensant que derrière moi Dabi ne pouvait plus faire grand chose sans le litre de sang qu'il avait éparpillé sur le sol.
J'étais bien loin de savoir qu'il cachait un dernier atout au fin fond de sa manche.
-Bakugo !
Todoroki me prévenu un peu tard. J'eu juste le temps de réceptionner Lilith dans mes bras et de m'écraser sur le sol.
Des chaînes flottantes avaient tenter de nous transpercer, et lorsque je me mis à suivre des yeux leurs origines, j'en resta bouche bée.
-Il m à fallu un moment pour m approprier tous ça.
Dabi était debout, il baignait dans une aura verte et de ces mains toutes neuves sortaient des chaînes incroyablement longues enflammées par endroit.
-Tu as vu, c'est plaisant n'est-ce pas Bakugo, le plaisir mêlé à la souffrance. Je l'ai vu, dans tes yeux.
Dabi tenait par le cou son propre petit frère, celui ci se débattait en articulant des plaintes douloureuses.
Lilith tremblotait encore dans mes bras, désorientée sans aucun doute, je te pressais davantage pour te rassurer. Mais comment pouvais je te rassurer avec ce que tu avais vu ?
-Voilà le prix de ces années. Je me sens plus libre que je ne l'aurais jamais été dans cette famille. Je me sens confiant, et fier. Et je pense que tu peux comprendre plus que n'importe qui l'importance de ces 2 sentiments. Voilà l 'accomplissement de tous ce temps passé, Katsuki.
Je n'avais pas les mots, pas même du répondant à la suite de son discours pseudo explicatif et ce n' était pas l'envie qui me manquait, mais mon esprit restait captif à tout mouvement. J'avais entre mes bras cette précieuse gamine qui me forçait à faire profil bas. Je n'étais pas au meilleurs de ma forme, et je n'étais pas en mesure d'esquiver un autre de ses coups.
Dabi me fixait de ses yeux Azul. Je savais que le coup allait venir. Je l'attendais.
Et lorsqu il vint, comme je le pressentais la rapidité me faisait défaut.
J'exposa mon bras gauche à la chaîne se ruant sur nous, protégeant nos corps. Celle ci s'enroula furieusement autour de mon bras, broyant au passage mes os par constriction.
J'avais des spasms musculaires, les chaînes me tirait vers l'avant avec une force monumentale.
-Diverti moi encore un peu, Katsuki.
Il tira d'un coup sec et je cru bien me voir faire un bond en avant. Je la tenais encore fermement, receptionnant le sol avec les pieds en espérant freiner mon avancé.
Je ne savais pas quoi faire. Il y avait en jeu plus important que ma propre vie, et je n'avais pas les moyens de gagner.
Shoto se libéra finalement, s'écrasant minablement sur le sol, reprenant sa respiration précédemment coupée. Je ne pouvais pas compter sur lui pour l'instant.
Il tirait, et je m'avançais un peu plus au fur et à mesure, la chaleur caressant nos joues. J'étais dans une impasse et ça me rendais fou. Je ne pouvais pas demander à Lilith de courir, il pouvait la harponner en quelques seconde avec sa chaîne gauche. Mais je ne pouvais pas non plus la garder indéfiniment avec moi, elle me rendait inapte à attaquer et nous avancions à petit feu vers la gueule du loup.
-Agrippes toi bien ok?
Tu étais terrorisée, tu avais en face de toi le tueur de tes parents.
-Katsu...
Tu trempais mon uniforme, tu hoquetais et reniflais bruyamment.
-S' il te plaît,Lilith, pleures pas... j'ai eut ma dose aujourd'hui.
Je glissais une fois de plus sur le sol sableux, je ne sentais plus mon bras, privé de sang. Tu fis la pire choses que tu pouvais me faire dans un moment pareil. Tu éclata en sanglot, une crise de larmes incroyable.
-Oi OI Lilith, écoutes mo-
Je dérapais en continue. Dabi ne rigolait plus cette fois ci. Je m'en remettais à la chance. A la chance de voir Shoto se relever ou de te voir débouler comme tu as toujours su le faire, Deku, entouré de tes éclairs verts et quelques os brisés. Je te cherchais même du regard, me persuadant que c'était là notre seule option envisageable.
Et puis il y eut cette sensation frappante provenant des petites mains frêles de Lilith sur mon torses, cette chaleur me pénétra et se diffusa dans mon corps, comme l'effet d une boisson chaude. Elle remplissait un certain vide, et lorsque cette énergie atteignit mes poignets puis mains je cru un instant devenir fou.
Je sentais cette transformation m'envahir, enrouler mes mains de douces caresses enveloppant le tout dans une sensation qui ne m'étais pas désagréable, et je réalisais à quelle point tout ceci m'avait terriblement manqué.
Dans un geste précipité je te hissa sur mon dos, positionna mes mains l'une sur l'autre, la paume face ennemie. Je ne savais pas sur quoi je m'avançais, ni sur quoi je me basais pour croire une seule seconde que ça allait fonctionner.
Je sentais mon pouvoir fantôme frétiller dans le bout de mes doigts. En un instant je contractai l'ensemble dans un dernier mouvement, mes yeux carmin reflétant l'étincelle qui jailli, la sueur s'exclafant, ma paume rougissant puis le tout donnant une fulminante explosion.
Je n'en croyais pas mes yeux.
Je parvint à nous déguerpir de l'étau, le sourire carnassier de nouveau encré sur mon visage. Le retour d'un fragment de ma personnalité reprenait sa place en moi. Et je me souvenais maintenant le goût de la victoire, la hargne du combat, la confiance et la fierté couplé ensemble à la détermination.
Je recouvrais toute ces choses qui m'avaient été arrachés.
Dans la fumée, Les chaînettes refirent leur apparition, nous visant cette fois ci avec plus de conviction et de violence.
Étrangement Elles me paraissaient maintenant bien plus minables, et d'une seule paume je nous propulsa dans les airs, survolant la fumée noire, remplissant un instant nos poumons d'air clair et non saturé.
Les chaînes se firent instantanément bloquées dans la glace, je savais que Shoto était maintenant prèt à en découdre.
Je fonçai, comme une flèche sur mon ennemi, Shoto de l'autre côté suivant lui aussi mon assaut.
Mes mains en avant, nous malmenions Dabi à grand coup d'explosion de flamme et de glace. Je savourais chaque artifices que je produisais, m'enivrant de cette sensation. Cette sensation que j allais te faire goûter Touya, jusqu à ce que tu n'en puisse plus.
Tu te débattais comme un lion, et je prenais mes distances malgré mon envie alléchante de t'en dérouiller une de près.
Pour la première fois la collaboration avec le double alter me plaisais presque. Nous arrivions à combiner nos alters dans de puissantes attaques qui l'affaiblissait à vu d'œil.
Puis lorsque fut venu le coup final, tu ne pouvais plus rien faire, et ta guérison non plus.
Le combat était finit, et tu avais perdu.
Une fois au sol nous suffoquions. La sensation chaude qui m'enivrait quitta mon corps à l'instant où je posa Lilith au sol, inquiet je la serrais fortement par les épaules.
-Tu as mal quelque part ? Oi répond moi fillette !
-N-on... I-Izuku..
Tu t'évanouis de fatigue dans mes bras.
Il faut dire que sans toi je ne serais pas parvenu à nous sauver.
-merci ma grande..
-C'est la première fois que je te vois dire des mots doux.
Shoto titubait pour me rejoindre, la malice aux yeux. Je n'avais pas la force de l'engueuler, et il le savais bien.
-Tu.. Je ne n'étais pas au courant que ton alter t'étais revenu. Félicitation.
-Non, ce n'est pas ça. C'est l'alter de la gamine, elle a réussi à amplifier le peu de ce qui me restait de mon alter...
J'essayai à nouveau de contracter les mains, les étincelles paraissaient s'affaiblir. Je voyais mon pouvoir redisparaitre à nouveau, impuissant.
Nous trainiâmes ensemble des pieds et une fois près du corps de Dabi, le double alter pris les précautions nécessaires pour l'immobiliser.
-Tu sais, quand j étais petit il n'était pas comme ça. Alors, je vais essayer de faire de mon mieux pour le retrouver. Je crois que je serais devenu cette même chose si je n'avais pas tenu tête à mon père dans mon enfance.
J'asquiescai respectueusement.
Je détaillai un instant ce qu'il restait de Dabi une dernière fois tandis que Shoto le ligotait avec parcimonie.
Son corps n'étais pas jolie à voir. Sur ses joues coulaient quelques larmes, et je me demandais si elles étaient une résultante de son regret, ou ses des nerfs.
Ce n'était définitivement pas de mon ressort.
Je n'avais pas remarqué tellement le combat avait capté toute mon attention, mais le lieu entier paraissait désormais plus silencieux.
-Les enfants, tout va bien ici ?
Présent mic gravait la petite colline sur lequel nous étions, gardant les traces de notre lutte tout juste fini.
-Crematorium a été vaincu. Ou est Endeavor et shigaraki?!
Notre professeur nous pointa du doigt la plaine au Nord. Tout les vilains étaient ligotés, dont shigaraki, encerclé par nos troupes, n'attendant que les véhicules d'embarquement.
On entendit notre prof d'anglais hurler notre victoire à s'en faire dérailler la voix.
Nous venions de terminer un tournant important de nos vies.
-Hey Bakugo !
-Eiji?
Tu avais de nombreuses blessures et plaies ouvertes par ci et là, mais tu gardais ce grand sourire idiot. Je crois que l'on avait tous ce sourire. Izuku que je devinais avoir le plus grand d'entre nous.
-J'ai vu des explosions, et je me suis précipité, je n'en croyais pas mes yeux lorsque je t'ai bien vu dans le ciel, comment ?!..
-Je ne sais pas vraiment, il faut que je fasse des analyses.
Je regardais Lilith ronfler silencieusement sur mon épaule.
Tu me tendis la main et je cru voir un flash de nous a l'époque du lycée.
Nostalgique je la serrais fermement, du moins autant que la douleur pouvait me l'accorder.
-C'est bon de te retrouver.
-je sais.
Nous étions répartis sur des bases saines à ma plus grande satisfaction.
Je finis par me détacher de l'étreinte.
L'envi de Vous retrouver dominait sur tout le reste.
Je cherchais activement des yeux une petite bouille chaleureuse et un abruti heureux.
Je scrutais à la vue de ce sourire délectable, de tes yeux alunés.
Ma voie s'impatiente et je hurle ton nom à la foule.
Je n'avais même pas pris le temps de souffler. Nous avions gagné cette guerre de feu et de sang et je ne parvenais plus à tenir en place.
Je voulais te voir, te sentir proche et rassuré. Te dire que tu avais mille fois raison de me faire confiance.
Enfin je voulais t'entendre le dire, entendre ta réponse, ces 3 syllabes, ces 2 petits mots, et bien sûr te faire ce baiser langouresque.
Mon sourire s'effaçai lentement de mon visage, la foule m'apparaissait comme une mer agitée. Une mer vide qui ne me faisait parvenir aucun de tes échos.
Mon cœur sautait quelques battements et mon estomac fit des nœuds de plus en plus serrés.
Je savais qu'une peur infondée me prenait les entrailles. Mais quelle peur exactement ? Je te faisais confiance. Je savais que tu allais apparaître au dernier moment, 2 vilains sous chaque bras à tout les coups.
J'attendit bien 1 minute scrutant les environs au aguets, mais envisager d'attendre 1 minute de plus m'étais insoutenable.
J'allais dévaler la pente raide pour plonger parmi le grabuge, mais le rouquin me retenu par l'épaule disponible.
Tu m'affichais alors ce regard désolé, fixant le sol. Cette bouche tremblante et hésitante de me dire je-ne-sais-quelle-chose abominable. Cette posture que tu tenais là, je ne la connaissais que trop bien.
-Eiji dis moi.
-Katsuki écoute-..
-DIS MOI.
Le brin de ma voix se cassait à mon insu. J'avais dors et déjà trop hurlé, gaspillant toute mon énergie dans cette dernière phrase de détresse. Le manque de force ne retenait plus les larmes froides descendantes doucement le long de ma joue. D' un revers rapide je les essuyais, et je vint prendre le Col de mon ami, du moins ce qu'il en restait, répétant entre mes dents cette même phrase.
Derrière toi je voyais kaminari et présent smic qui arboraient cette même expression, et intérieurement quelque chose céda.
Il faut que quelqun me dise, ou je crois bien que je vais exploser.
Notre professeur souffla et s'interposa entre nous , me détachant doucement de mon camarade.
-Merci Red Riot, mais c'est mon rôle de l'annoncer.
Il pris tendrement ma main, ainsi qu'une longue inspiration.
-Je suis Navré pour vous Katsuki, et pour tout vos anciens camarades. J'ai l'amère responsabilité de vous annoncer que Jiro et Sero ont péris lors de l'affront.
Il reprit une seconde fois son inspiration.
Isaac et Izuku sont portés disparu...
***
Nothin' goes as planned.
Rien ne se passe comme prévu.
Everything will break.
Tout se brisera.
All that you rely on
Tout ce sur quoi tu peux compter
And all that you can fake,
Et tout ce que tu peux feindre
Will leave you in the morning
Te quittera dans le matin
Oh, you're in my veins
Oh, tu es dans mes veines
And I cannot get you out
Et je ne peux pas t'en faire sortir
Andrew Belle- In my veins
*****
Allez allez, encore un peu de courage, je pense que la fin va aboutir aux environs des 40 chapitres x)
Prochain chapitre pdv izuku (enfin!)
-ps: qui a dit que l'histoire devait se terminer bien ? 😱
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