Chapitre 30-Card
Coucou, mon vieil amour,
Je t'écris aujourd'hui sous les encouragements de Todoroki, en espérant pouvoir évacuer mon anxiété à travers ces quelques lignes.
Il est devenu maintenant impossible pour moi de simplement regarder ta tombe dans ce cimetière morose et sombre, dans laquelle ton piédestal se fissure peu à peu.
Je ne veux plus y retourner.
Et c'est ainsi que je m'exprime par le biais de cette lettre, devant cette photo de toi, et la compagnie de mes camarades.
Une lettre que tu ne recevras pas, pourtant il faut que je te raconte les dernières semaines qui se sont écoulés :
J'ai en quelques sorte emenagé avec Katsuki. J'imagine déjà tes yeux grands et ronds en lisant ces quelque mots, il est vrai que moi même je ne comprend plus bien. Nous avons toujours eut du mal à nous rapprocher, mais je crois qu il est nécessaire aujourd hui que l on mette de côté nos mauvais sentiments, pour la sécurité de tous et chacun.
En effet, je ne sais pas trop si tu as vu les dernières nouvelles de la haut, mais l 'alliance continue leur marche incessante vers la désolation et le meurtre.
Les interrogations cessent de se multiplier, et les réponses se font rares. Nous poursuivons nos efforts sans relâche. C est une réel guerre qui se prépare dans l' ombre.
Te connaissant je sais bien que tu n 'approuverais pas cette situation, et je pense que tu serais la première à agir. Mais moi, je crois que pour l' instant je n en suis pas capable.
Et avant que tu me le demande,
Ne t'en fait, Isaac va bien, il est justement derrière moi, lui aussi voudrait t'écrire un mot, mais je ne sais pas si cela est raisonnable. Sa sœur lilith est également avec nous, si tu les voyaient... Ces deux enfants sont incroyables, et je crois que je me suis vraiment attaché à eux.
Je relève la tête du papier tacheté d'encre bleue. Péniblement Izuku reprend son encrier et sa plume, et doucement il dessine des lettres rondes et douces, doux comme les mots qu'il emploie. La légèreté de la plume au contact du papier lui décroche quelques frissons au fur et à mesure qu'il écris, il faudra bien terminer ce texte un jour ou l'autre.
Mon regard neutre et vide fixe ce vulgaire bout de papier.
Je me retourne mélancoliquement dernière moi.
Todoroki est là, impassible et respectueux à l'arrière de nous quatre, en retrait, une lueur de bienveillance dans le regard qui me pousse à continuer. Puis mes yeux croisent ceux de Katsuki posté à mes côtés, droit et stoïque. Il tient dans ses mains de magnifiques roses , accordé à la couleur de son costume. Le silence nous enveloppe toujours, comme encotoné dans son emprise, et j'arrive pourtant à decripter tes mots absents à travers tes sourcils courbés et relevés, ta bouche droite laissant apparaître un sourire sérieux et calme, et une lueur dans les yeux luisante.
Je sais qu il me comprend, qu'il me laissera le temps, qu'il me laissera tout si il le faut. Mais je sais aussi que je ne sers à rien dans mon état et il faut que cela change. Pour eux, pour moi, pour nous.
Il faut que je l'admette,
Vous ne reviendrez pas.
A coté de ta photo, il y'a celle de nos chers professeur All might et Eraser Head, ainsi que des photos des parents à Lilith et Isaac.
Chacun de nous se tient ainsi debout, avec à la main une lettre que nous brûlons sur l'encens, espérant les mots de cendre vous parvienne.
Le blond brûle désormais sa lettre au dessus de ta photo Ochako. Je sais pourtant qu'il ne t'appréciait pas, et j'espère que les mots qu'il t'envoie ne sont pas trop durs.
Il prend sur lui et ça se voit. J'aime l'effort qu'il a de respecté cette cérémonie. Car après tout il s'agit de la femme qui m'a empêché au suicide lorsque lui était absent. Une cérémonie en l'honneur de la femme qui m'a accompagné, dans cette chambre qui était la notre. La chambre vide de meuble, seulement revêtu de banderole et encens faussement festif.
Vide car notre appartement a été racheté. La vie tourne comme on dit, et bientôt ce lieu aura effacé les souvenirs que je garde de nous.
C'est désormais aux tours des enfants, poliment et lentement ils viennent se recueillir sur les photos, tendant le papier à Katsuki pour que celui les brûles. S'il ne s'agissait pas d'un deuil, j'aurais pu dire que cette scène sous mes yeux étaient attendrissante.
Lentement ils se baissent, respectueusement devant la photo de mon professeur, de mon mentor et Ochako pour lequel Isaac brûle sa première lettre. Je le vois vaciller, mais il reprend rapidement sa course, le pas quelque peu hésitant d'affronter la suite.
Les deux enfants restent ainsi debout, plusieurs minutes à la vue de leurs parents. Chacun leur tour, le pas faible il donne à Katsuki leurs lettre à brûlé. Issac se pris soudainement de sanglots incontrôlables.
Le cendré me coupa dans mon élan, encerclent les épaules du petit, le soulevant avec douceur chuchotant à ses oreilles des mots sûrement plus doux de ce qu'il avait l'habitude d'entendre.
Lilith quant à elle n'avait pas bougé, les larmes coulaient sur ses petits joues rebondis. Katsuki finit par lui prendre la main une fois Isaac calmé, l'intimant de me laisser la place.
Enlever son regard de ses photos étaient un supplice. Je le comprend maintenant alors que je passe devant vous dans ce cadre, chacun votre tour. Délicatement je brûle mes lettres sur l'encens avec hésitation, le discourt encore en tête.
All might, c'est avant tout à vous que je dois ma vie, mon avenir, ma personnalité. Vous avez été et serez le père que j'ai toujours rêvé avoir.Je suis le plus comblé des hommes de vous avoir connu plus que quiconque ici. J'espère que de là haut vous voyez bien, car moi et Katchan allons bientôt briller, je vous le promet.
Merci pour tout. Sincèrement et purement
Eraser Head, notre cher professeur principal. Vous avez toujours veillé sur la classe A comme si nous étions vos propres enfants. Je ne vous remercierais jamais assez pour tout l'enseignement, l'expérience que vous m'avez donné. Vous êtes parti trop vite, Sensei.
Ochako, ces temps ci n'ont pas été de tout repos, et je n'ai pas pu me confesser. Mais je suis une âme sensible, et c'est pour cela il me semble que tu m'as aimé. Alors, je vais devoir prendre sur moi.
Je te fais la promesse, en ce jour, que vous ne me torturerez plus l'esprit, que je marcherais en vous sentant à mes côtés, soutenant mes jambes frêles à chaque pas.
Je vous promet que je ne vous chercherais plus du regard derrière moi, dans la foule de souvenirs qui m'assaillisent le soir, et qui me gardent captif de longues heures sans avoir la paix.
Je vous promet d'aller de l'avant, de porter fièrement le flambeau de vie en moi, que vous avez sans cesse alimenté lorsque j'en étais incapable.
Les amis, je prend enfin le bâton que vous me relayez. Je le prend fermement et je ne le lâcherais plus. Et je courrirais, comme jamais j'aurais pensé pouvoir courir.
Les lèvres tremblantes, les joues Rosies, les yeux secs. Je quitte finalement l'estrade de vos photos.
Quelques battements de cœur irréguliers, des brides de sons et d'odeur mélangés.
L'apaisement dans l'âme, le cœur tiraillé.
Quelles sensations étrange que de ne plus sentir ce poid sur mes épaules.
Épaules sur laquelle se dresse une main glacée, reconnaissable sur mille.
Shoto a l'air tremblant, son autre bras tenait avec mal son téléphone encore allumé, le destinataire au bout du fil à peine audible. Il semblait bouleversé d'une nouvelle qu'il n était pas prêt de révéler.
Faiblement, il finit par me dire qu'il devait partir, et j'aquiecsa sans un mot, nous laissant nous 4 dans cette cage de murmurs et de promesses.
***
-Si on m'avait dit qu'un jour nous en serions là.
Katsuki avait raison.
Je regardais les enfants somnolant sur le tapis en face de nous, menaçant a tout instant de s'écrouler de sommeil.
Nous avions finis la cérémonie assez tardivement et étions rentré, sans vouloir manger, toi et moi s'écroulant sur le canapé las et épuisé, pour le meilleur des jours à venir.
La journée avait été si silencieuse, que je cherchais les mots pour commencer une discussion.
-Tu sais Deku, ça ne me déplaît pas tant que ça finalement.
Tu avais réussi à me devancer.
-Quoi donc ?
-Ta présence. Ton énergie. Ces enfants, cette appartement, ton odeur et ta voix. Est-ce que je deviens plus con que jamais ?
Le vert ne pu s'empêcher d'avoir les yeux pétillants et les joues rosi de joie.
-Tu sais Katchan, il va bientôt se passer d'horrible chose. Mais je voudrais qu'une fois l'orage passé, qu'on soit reuni ici, tout les 4, à sourire bêtement et serein. Je suis content que tu ne me detestes plus. Je suis heureux que nous soyons ici toi et moi.
Tu m'avais dis ces mots si facilement. Ils paraissaient si sincères, ma poitrine vibrait soudainement.
-Pour ce qui s'est passé hier. Sussura le cendré
Le vert cru bien louper plusieurs battements. Parlait il de la fameuse chose ? De ce coup de poker, de ce baiser qui n'avait duré qu'un instant ? Parlait il de son comportement à la suite de cette baverie, qui fut une indifférence fatale ?
Car À la suite de ce contact désespéré, Nos corps c'étaient détachés lentement, nos joues rosis, ton regards perdus et interrogateurs.
Malgré ton visage étonné, je voulais éperdument retrouver le fruit de mon hantise, mais avant même que je ne puisse m'approcher, ton épiderme avait déjà filé sous la paume de ma main.
Le dernier aspect de ta carrure traversant ton salon, me laissant Béa avec pour seul compagnie les étoiles scintillantes.
Nous étions seulement le lendemain, à peine 24 c'était écoulé.
Alors non,
Il n'était pas prêt,
Vraiment pas.
Rien dans ces sentiments étaient ordonnés.
-Deku.
Je n avais pas senti la main du cendré doucement se hisser sur mon épaule.
Malgré moi je frissonnais, et j apprehendais la suite de ton action.
Mon regard se fixait sur ta poitrine, et je perçu une respiration plus forte que les autres qui me poussa finalement à te regarder.
C'était dingue de te voir de si près, de voir ta peau pure, tes trais fin, ton visage harmonieux, tes lèvres pulpeuses et fermes, tes joues rebondis et lisses.
Tu es si beau, si pure.
Que penses tu de mon cadavre sans vie, tremblant à peine devant toi ?
-Tu pleures.
Avait il soufflé, le regard sévère, la pupille rude sur les larmes qui devalaient mes joues.
-je crois que tu t'ai assez retenu toute la journée, pour te dire je m' inquiétais même de ne pas les voir tomber.
Il avait raison. Car j avais promis d être fort pour eux. Pour tout le monde. Que je ne vacsillerais pas, et pourtant, une fois encore mon corps a trahis ma volonté, et malgré mes efforts acharnés je ne parviens plus à les retenir.
-Ça va aller OK ?
Tes bras chauds m'encerclèrent dans une douceur qui t étais inconnu. Avec entrain je vins moi aussi serré ta veste avec douleur. Réalisant la nature de mes actes aujourd'hui.
Mon visage plongé sur ton épaule, je murmurais des escuses réalisant que je trempais ainsi ton vêtement de mes larmes.
Seulement je senti que moi aussi mon épaule s'imbitait des tiennes.
L'étreinte se fit alors plus douce et réconfortante, et sans nous en rendre compte nous nous étions endormi, entrelacé, achevé par la fatigue.
*****
Sometimes I hate every single stupid word you say
Parfois je déteste, toutes ces idioties que tu racontes.
Sometimes I wanna slap you in your whole face
Parfois je veux t'en foutre une en pleine face.
There's no one quite like you
Il n'y a personne comme toi
You push all my buttons down
Tu me rends hors de contrôle
I know life would suck without you
Mais je sais que la vie craindrait sans toi
At the same time, I wanna hug you
Au même moment, je veux te faire un câlin,
I wanna wrap my hands around your neck
Je veux serrer mes mains autour de ton cou
You're an asshole but I love you
T'es un trou d'uc, mais je t'aime
And you make me so mad I ask myself
Et tu me rends si fou que je me demande
Why I'm still here, or where could I go
Pourquoi je reste ici, et où est-ce que je pourrais aller
You're the only love I've ever known
Tu es le seul amour que je n'ai jamais connu
But I hate you, I really hate you,
Mais je te déteste, je te déteste vraiment,
So much, I think it must be
tellement que ça doit être le
True love, true love
Véritable amour, véritable amour,
pink true love
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