Chapitre 29-Feelings
Photo de famille avec Issac et lilith 😁 Bon Katsuki a clairement un bras cassé xD bruh
J'ai fais les dessins un peu rapidement, je n'ai malheureusement plus vraiment le temps de dessiner avec les études 😱😭
*****
-Gagné!
Isaac posa fièrement sur la table sa dernière carte gagnante.
La petite famille de 3 avait joué ainsi toute l'après midi.
-Eh bien Issac tu en as de ces chances ! Dit Inko, rigolant de joie.
Izuku aimait voir sa mère aussi rayonnante, elle d'habitude si triste et calme. Le chaud au cœur à la vue de ce spectacle lui formait quelque perles aux coins des yeux. Il regarda sa mère tendrement, avec un sourire sincère qu'elle lui rendit.
-Il faut que je prenne l'air maman ! Isaac, occupe toi bien d'elle mon grand !
Il pris rapidement sa veste et claqua la porte de la maison. Il avait besoin d'air, de respirer, de s'évader un moment et de réfléchir sans être aussi émotif.
La neige persistait dehors, C était assez beau, et il faisait bien dans les environs de 18 h. La nuit tombait déjà.
Il mis ses mains dans ses poches qui commençaient à trembler. Au fond de celle ci il effleura de la main droite un bout de papier qu'il avait dors et déjà oublié, le numéro de Todoroki.
En y repensant il n'avait pas été tendre avec lui, voir même arrogant.
Izuku était de ces personnes qui culpabilisait très rapidement, qu'il est tord ou raison, Il finissait toujours par s'excuser le premier.
Il traversait pour la deuxième fois le quartier de son enfance, et les perles coulèrent finalement d'elle même de ces yeux.
Ce n'est pas bon d être seul dans ces moment relativisa t'il.
Était ce un Prétexte pour ce qu'il allait faire maintenant ?
Il pris son téléphone et entra les coordonnées de Shoto.
Il hésita un instant avant de cliquer sur le téléphone vert.
1 puis 2 bip, et finalement une voix.
-Oui allo ?
-Oui Todoroki ?
-Midoriya! Il y a un problème ?
Il sourit devant l'inquiétude de son ami à son égard. Au fond, ça lui faisait du bien, que quelqun lui pose la question, que quelqun se soucis de lui même si le vert ne montrait aucun signe de dépression.
-Non non ne t'inquiète pas, en faites je suis dehors dans mon quartier, et je me sens pas très bien seul...
-Je suis la d'ici 10 min! Enfin si tu me l'accordes.
Izuku savait que s'il commençait à réfléchir, il allait refuser. Donc précipitamment il aquiesca.
-Avec plaisir.
-Je pars, à tout de suite !
-Merci Shoto !
Il raccrocha, le cœur étrangement palpitant.
*****
Shinso était allongé dans le lit blanc, une perf insérée dans son bras, des cernes effarantes ainsi qu'une multitude de bandages qui le recouvrait jusque sur la tête.
Malgré les plaies, il affichait un sourire rayonnant réalisant la présence de Katsuki qui venait prendre des nouvelles de lui.
On peut dire qu'ils étaient devenu en quelque sorte ami, même si au lycée leurs première rencontre ne fut que désastreuse, Shinso l'avait par la suite recroisé plusieurs fois, leurs idéaux concordants. Sans doute car le héro indigo comprenait bien ce que Katsuki ressentait, exclu de la société, lui ayant collé une étiquette ne lui correspondant pas.
Le blond comptait maintenant sur Shinso pour toute sorte d'affaires personnelles, Katsuki ne s'était en quelque sorte pas totalement détaché de son ancien titre de Héro.
-Salut.
Avait simplement dit le blond avant de s'asseoir lourdement sur une chaise.
-Salut !
Un son strident prit place dans le silence le temps que Katsuki prenne ses aises dans la chaise peu confortable de l'hôpital. Tout cela devant ces yeux exorbités.
Je vais bien merci de demander !
-Mais je le sais ça, Il finit par abandonner au malheur de son dos, cessant le bruit insupportable.
Dis moi quelque chose que j'ignore plutôt.
-Tu viens me parler boulot ?
-Pourquoi je serrais venu sinon ?
Shinso se montra quelque peu troublé par les dires de son amis, mais il s agissait de Katsuki après tout, l'irremplaçable antipathique et sadique Katsuki.
-Enfin bon c'est bien que tu m'en parles, je fais des recherches sur des entrepôts abandonnés susceptibles d'appartenir à l'alliance en vue de la prochaine reunion. Je crois avoir compris que tu y serais aussi ? J' espère pouvoir être en état d y assister..
-Ouais. Tu as des pistes ?
-C est beaucoup plus dure que l'entrepôt de l'autre fois, même si je suis censé être suspendu et de repos, mon agence a persisté, et je comprend vis à vis de la situation je me dois de faire mon possible, donc je suis un peu surmené sans compter que je suis souffrant.
Chienne de vie.
Il se retourna finalement remarquant à l'instant la présence d'une enfant aux cheveux argentés, et comme pour répondre à ses interrogations le blond lui répondu :
-Ouais, je pense que je vais essayer d'être utile un max avec les héros les prochains jours aussi. Sinon, je vais avoir 2 gosses chez moi en plus d'un abruti, et il s'avèrent que l'alliance les veulent plus que tout.
Il observa un instant l'enfant que Katsuki désignait. Elle lui fit un immense sourire, puis parti à toute allure hors de la chambre sans que le cendré n'en soit inquiet. Avait il remarqué au moins ?
-L'abruti ? Izuku?
-Ouais.
Il semblait surpris, dans ces souvenirs les deux gigolos ne se supportaient qu'en tant que rivaux.
-Il habite avec toi ?
-Nan, il est de passage. Tu as fini ton Interrogatoire ?!
Shinso ne pu contenir sa curiosité en voyant le blond se tendre à chaque question.
-C est sympa votre relation, je veux dire vous vous connaissez depuis que vous êtes enfants, et vous êtes encore en contact.
-Mouais, j ai beaucoup de mal avec lui en réalité, je fais un effort car il faut coincer ces enfoirés.
Shinso restait dubitatif sur les réponses du blond. Il avait bien vu cette façon qu'avait le cendré de s'inquièter pour Izuku.
-Ouais, je pense qu'au fond tu voulais que les liens se refassent entre vous,non ?
Katsuki se releva visiblement contrarié, toujours avec ce répondant qu'il a toujours su avoir;
-Tu me prends pour qui là ? Je suis pas venu pour que tu me parles mieux que moi de mes sentiments !
Les deux hommes se regardèrent durement dans les yeux, un combat silencieux pour départager lequel des deux avaient raison.
Jusqu'à ce qu'une petite voix les rappelles à l'ordre
-Dites, on peut jouer à un jeuuu ?
L'enfant de 6 ans s'était elle aussi installée sur une chaise au bord du lit, un jeu de carte sortant de nulle part dans les mains
-Où est ce que tu as eut ça ?
Katsuki impulsivement lui pris des mains le jeu de carte usée à en juger les coins déchirés. Il comprit qu'elle avait encore usé de son pouvoir pour aller le dérober.
-Ce n'est pas le plus important
Elle lui repris des mains rapidement, un peu vexée les joues gonflées
L'important c'est ce qu'on en fait maintenant,
Et je voudrais passer un bon moment avec vous !
Shinso et Katsuki furent surpris tout d'abord, puis le cendré avait finit par se prêter au jeu après mûre réflexion, il n'avait pas d autre chose à faire à priori et cela allait peut être enfin lui permettre de se changer les idées un moment.
-Je vais vous défoncer, rêvez pas trop.
Ce n'est pas pour autant que Katsuki en oubliait ses principes premiers.
***
Il était bien 19 h maintenant, cela faisait 1 h qu'il était dehors en compagnie de Todoroki.
Le temps défilait à une vitesse folle.
Le début de soirée en compagnie de Shoto avait été quelque peu tendu, le double alter plus que timide et gêné de la situation, et moi aussi bien évidemment ne pouvant oublié la nuit dernière dans mon esprit.
Les revoyures n'avaient pas été ce qu'il aurait imaginé, mais il le connaissait malgré tout depuis le lycée, et il était peut être son plus grand ami et rival suite au départ de Katsuki de Yuei.
Malgré les événements, il ne pouvait se résoudre à casser cette amitié la cause d'une soirée trop arrosée et de pulsions mal contrôlées.
Il s'excusa d ailleurs bien 15 minutes à ce sujet avant de finalement changer de conversation.
La fin fut plus détendue et agréable. Ils parvenaient à rire doucement, ressassant les souvenirs du lycée.
-Oui, je me souviens que c est toi qui a en quelque sorte débloqué mon problème "paternel"
Je ne sais pas ce qui m'a pris ce jour, en seconde, je ne me suis jamais excusé.
-Ne t en fais pas, je suis heureux que tu ailles mieux maintenant, que tu sois plus ouvert et moins crispé comme tu l'étais à l époque.
-Ouais, c est surtout en terminal que j ai senti mon propre changement, je crois que je souriais plus, et que j aimais vraiment ce que je faisais.
-Oui, toute la classe en tirait des yeux rond, nous étions tous très fier de toi, et ta victoire à la première place lors du tournoi Yuei en terminale t'étais bien destinée !
-Tu avais la première place de peu de chose, mais oui c'était la bonne époque.
Ils observèrent ensemble les danseuses phylliformes chatouiller le sol, bercé par le vent du soir.
-Qu'est ce que tu deviens Shoto ?
Il redoutait la réponse de ce dernier
-Je suis dans l'agence de mon père, j'habite toujours avec mes frère et sœurs, on essai de ressouder les liens doucement. Ma mère va bientôt être rétabli, je suis content de savoir qu'elle va pouvoir sortir. Cependant les choses sont encore un peu compliquées avec mon père surtout que l'on vient d'apprendre que notre aîné, Touya, que mon père a rejeté est toujours en vie. Nous sommes en quelque sorte à sa recherche.
-Qu'elle histoire.... J espère que vous le retrouverez...
-nous y travaillons. Sinon je suis héro a temps partiel. Et toi ?
-Pareil, je suis encore en formation en quelque sorte, mais j interviens lors de gros problème et j'enquête sur l alliance, on m'a confié l'affaire.
Dernièrement les choses furent un peu dure à digérer, il s'est passé tellement de chose ces derniers mois, entre Katsuki, Isaac...Ochako.....
-Je comprend...je suis désolé... Vous étiez ?
Izuku se cambrait un peu plus, tremblant sur le banc sur lequel ils étaient assis.
-En couple, mais je n'ai jamais réussi à... enfin..Je me sentais mal pour elle d'être aussi nul, mais elle était si heureuse et je ne voulais rien casser... Enfin, je me suis aperçu qu'elle souffrait beaucoup en réalité.. Et je n ai jamais pu m'excuser...
Le silence repris son emprisé pendant quelques minutes, avec seulement la douce brise nocturne pour lui répondre.
-Tu devrais lui écrire une lettre sur tous ce que tu as sur le cœur, même si, elle n est plus avec nous, c est une tradition dans notre famille, les quelques mots gravés sur le papier pour les défunts... Cela permet de se soulager un peu..
-J écouterais tes conseils
Mais rien que d'en parler j'en n'ai des hauts le cœur...
-Changeons de discussion. Katsuki, je suis étonné qu'il habite ici. Nous ne l'avions pas vu depuis..
-3 ans, cela faisait 3 ans. Je le sais.
Il y eut un second silence plus froid et persistant suite à mes mots. Ce n'était pas une période facile, et je me souviens bien que Shoto avait lui aussi tenté de me réanimé en quelque sorte, en vain.
Ce n'est que maintenant que je réalise les efforts de la classe pour moi, qui égoïstement les aient repoussé.
-J'aime à savoir qu il est bien vivant déjà. C'est juste que tout cela a été si soudain, et il y avait bien des choses qu il fallait que je lui dise. Qu'il faut que je lui dise encore.
-Je vois.
Un petit vent frais vint me donner des frissons, et le double alter ne manqua pas de le remarquer. Il me caressa le dos de sa main droite chaude, en y faisait des cercles réconfortants. C était très agréable, et j'aurais voulu rester là un moment encore.
-Je vais pas tarder à rentrer, ma sœur va encore rouspéter.
-Pas de soucis Shoto, ce fut bien agréable merci, je crois qu il me fallait un peu de calme et parler avec quelqun de tranquille. Je te remercie d'être mon ami.
Le double alter le regarda longuement sans lui répondre. Cette alternation de dialogue, de brise et de silence commençait à me donné des vertiges.
Sa main avait arrêté tout geste dans mon dos. Perturbé je me risqua de le rappeler à l'ordre
-Shoto tout va-hmf
Je ne compris pas sur l instant, c était doux, chaud, le contact de ses lèvres sur les miennes. Ce n'était pas la première fois, au regret de mes souvenirs. Doucement l'auteur de ce baiser volé se retira, lui sa bouche et sa main de mon corps, si bien que je me retrouvais démuni du froid à nouveau.
-Excuse moi... ceci est similaire à un au revoir finalement.
Shoto se leva du banc prêt à quitter le vert pour rentrer chez lui. Comme si rien ne venait de se produire, dans le plus grand des calmes.
-Passe une bonne nuit.
Lui dit il dans un souffle, près de son oreille, suivi d'un sourire.
Rien avoir avec les précédents baisers venimeux et bestiale de cette soirée lointaine maintenant.
Non vraiment celui ci était passionné et innocent. Et pourtant il ne ressentait rien. Ni même un vertige, ni même un semblant de papillonnement. L'émeraude, interloqué , aurait voulu questionner Todoroki sur la nature de ce geste mais...
L'auteur du baisé volé s'était déjà volatilisé bien loin.
Il se secoua la tête, suivi de deux claques pour se réveiller de sa transe. Il devait rentrer avec Isaac maintenant, sachant qu'il possédait les clef de l'appart de Katsuki, que la montre tournait et qu il attendait peut être au bas de son palier, sifflant de colère.
Il regarda son téléphone pour constater un nouveau message.
Katchan
"On sort de l'hopital, shinso ça bien. On arrive."
OK, donc ils avaient juste le temps de revenir à la maison.
Il se dirigea vers la maison de sa mère, toujours là même depuis qu il la connaissait afin de ramener Isaac au chaud chez Katsuki.
****
La gamine et moi même avions finalement quitté l'hôpital. Il était bien 19 h 30.
Nous avions marché sur l'avenue marchande, le stress me prenant un peu les entrailles, la peur de ne pas rentrer avant que le noir nous assaillissent complètement.
Il avait en quelque sorte développé une paranoïa, une singulière maladie qui augmentait son stress à chaque homme étrangement habillé de noir, ou au coin de rue sombre susceptible de cacher 2 ou 3 hommes de mains de l'alliance.
Il était nerveux, et n'avait pas fini de l'être.
En effet lorsqu'il rentra dans son appartement, il s'étonna d'apercevoir que le nerd venait à peine de rentrer également, Isaac les joues et le nez rosi peinait encore à enlever ses chaussures dans l'entrée.
Le petit singe argenté me salua d'un câlin, mais sa joie explosa littéralement lorsqu'il vu une frimousse familière dans mon dos.
Pleure et rire. Il ne savait plus contrôler ses émotions de revoir enfin sa sœur adorée.
Quant à moi, Je me glissais silencieusement vers l'auteur de mes songes, (laissant ainsi en arrière plan les retrouvailles se dérouler convenablement) , qui pensait il, était dans le salon.
Il n'en fut rien, le vert se trouvait inversement à ses habitudes à prendre l'air sur le balcon, mollement accoudé à la rambarde, un peu Las et fatigué à en juger la courbure de son dos. Katsuki craignait une seconde étape de sa dépression.
Mais il n'en fut rien là aussi, puisque une fois à son côté, l'abruti tacheté arpentait un sourire Béa en regardant hagard les étoiles.
Avait il seulement senti ma présence ?
-Re
Il me remarqua finalement, et son sourire précédemment pure se fit soudainement moins rayonnant. J'en étais d'ailleurs un peu irrité.
-J'ai bien ramené Lilith. Shinso va nettement mieux.
Comme approbation Izuku souffla un "bien", soulagé.
Pour casser le silence je poursuivi maladroitement la discussion.
Et hum, Qu'as tu fais de ton coté ?
-Oh, j'ai-hum-on a juste vu ma mère et nous avons joué. C'est passé très vite je n'ai pas vu le temps passer !
Il s'abstenait d'evoquer le passage de Todoroki.
Nous nous attardâmes sur le ciel étoilés quelques instants.
-Katchan je-
Katchan. Tu es à coté de moi et je n'ose pas te regarder en face... Comme d habitude.
Tu es si calme, le souffle lent, la gorge détendu. Inconsciemment mon esprit continue perpétuellement de t'analyser...
Tu insultes moins, tu n'as plus cette sacré manie de vouloir tout casser.
Je ne veux pas m'avancer si vite, alors que je viens à peine de te retrouver...
Je n'ose toujours pas savoir ce que tu as vécu durant ces 3 années loin de moi.
Ces années pour lesquelles tu as dû affronter ta nouvelle vie de sans alter, sûrement cette fatalité et les conditions qui ont considérablement diminué ta fierté, ta confiance et même ta détermination.
Maintenant que je le souligne, il est vrai que tu sembles différent..
À l époque, tu n'aurais jamais fait autant d'efforts pour me rétablir de quoique ce soit. Et pourtant ce soir, tu es posté devant moi visiblement inquiet.
Ou peut être que je transforme trop mes rêves en réalités.
Je n ai pas envie de dire que la disparition de ton alter me laisse miroiter un espoir et qu'il s'agisse d'une bonne chose.
C est trop égoïste.
Et pourtant, pas que le fait que tu te sois rapproché de moi me déplaise, mais j ai peur que tu ais changé du tout au tout,
J'ai peur d'avoir retrouvé un inconnu.
- Je trouve que tu t'es assagie. Énormément même. Je veux dire.. J ai des souvenirs de toi tellement.. Comment dire, violent? Que ça me fais tout drôle de te voir calme et de me parler sur ce ton depuis peu. Le fait même que tu me parles c'est étrange. J'ai pas l habitude...
Avais je finis par lui révéler.
Le cendré sembla un instant frissonné, son regard précédent sur les étoiles s'abaissa mollement sur les habitations froides et grises de la ville, se mordillant les lèvres.
-J'ai grandi Deku, je suis plus le gamin supra insolent de l'époque. Et j'ai aussi appris que je ne pouvais plus être le numéro 1. Que je ne pouvais plus être le symbole de la Victoire.
Durant mes années d'étude j'étais toujours et encore le moi explosif, mais je me prenais de sacré rafale. Je perdais. Toujours. Sans relâche malgré mes efforts.
Le cendré se se mit dos au ciel, cambré et émotif.
-Je suis perdu et perdant.
Je garde cependant les mêmes traits de ma personnalité, j'ai d'ailleurs toujours mes foutus mains, qui d'elles même se mettent dans mes poches, comme un tique insupportable, mais il est vrai que je cherche moins la merde car à la évidence je me ferais tuer un de ces jours si je continuais. Tu vois, j essai de m'adapter et de me confronter à mon niveau actuel, mais je t'assure que ça me frustre à un point que tu n imagines même pas.
Au contraire Izuku comprenait bien, débuter avec une fierté comme la sienne, et perdre à n'en plus finir il y a quoi devenir fou.
A y réfléchir Il était sûrement devenu fou.
Tes prunelles rubis semblaient se teindre de tristesse comme si tu réalisais à l'instant tes propres dires. Je pensais me tromper, jusqu'à percevoir une larme perler sur ton menton et s'écraser lourdement sur le sol, dessinant au passage ta stature cintré.
Ça t'avais vraiment briser le cœur pas vrai ?...
-Ka-Katchan..
Ce n'était pas la première fois, que tu te mettais dos à moi, tes cheveux hérissés me cachant ton visage et ta faiblesse naissante.
-T'approches pas. Je-C'est rien. C'est bon, j'ai pas besoin de toi.
Encore une fois tes mots me piquèrent au vif.
-Je vais rentrer. Se hâta t'il de me cracher, le visage bas, la démarche fuyante vers la baie vitrée.
Je n'avais pas envie que tu partes, que tu endosses tes sentiments. Je voulais que tu puisses les soulager, les défouler sur moi s'il le fallait.
-Putain Deku tu fou quoi ?!
Tu respirais fortement, si bien que l'on voyait ton cœur pulser dans ton cou. J'apercevais maintenant la moitié de ton visage déformé par l'appréhension.
Je ne sais pas vraiment ce qui m'avais pris. Je ne réalisais mon action seulement une fois ma main agrippé fortement à ton avant bras, nos corps maintenant rapprochés.
-Deku ! Ta voix rauque et à peine audible me fit l'effet d'un électrochoc, ma main resserra davantage son étreinte sur ta peau, tandis que tu tentais de t'évader de mon emprise.
Tu essayais avec mal d'enlever cette main, mais ma détermination me poussait à ne pas t'abandonner dans un état comme celui ci. La vision de toi en colère m'amena à cette fatalité maussade :
Je n'ai jamais su communiquer avec toi, et les mots n'ont jamais été une option.
Je sais bien que jusqu'à maintenant, nous faisions parler les poings, pourtant ce soir tu sembles vouloir fuir le combat et tout autre forme de discussion.
-Putain de MERDE DEKU LACHES M-
Là encore,je réalisais après coup que j'avais tenté le plus gros coup de poker de ma vie.
Et il semblait étrangement fonctionner.
Je pouvais sentir tes muscles arrêter tout autre forme de spams, ta respiration temporairement se suspendre, ton épiderme se hérisser au contact de ma main rappeuse sur ton bras.
Je crois avoir compris le pourquoi du comment de cette action précipité durant ce fameux jour, et je retrouve cette douce sensation qui hantait mes nuits jusqu'à présent.
Ton corps se délectait, au même titre que le mien, du contact de nos lèvres le temps d'un battement de cils.
********************
Yes I'm neurotic I'm obsessed and I know it
Oui, je suis névrosé, je suis obsédé et je le sais
I can't take vacations in the brain
Je ne peux pas mettre mon cerveau en vacances
I think I lost my mind
Je crois que j'ai perdu l'esprit
But don't worry about me
Mais ne t'inquiète pas pour moi
Happens all the time
Ça arrive tout le temps
In the morning I'll be better
Demain matin, j'irai mieux
In the morning I'll be better
Demain matin, j'irai mieux
Sing it again
Je le chante encore
One republique-Better
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