Chapitre 20-Dust
Il faisait noir. C'était assez effrayant et j'avais l'impression d'avoir déjà vécu quelque chose de similaire. Oui, à m'en souvenir c'était sous les gravas, lors de ce fameux jour. Ce même sentiment de paix, et de solitude.
Il y a bien quelque petites choses qui différaient, notamment l'endroit sur lequel il reposait, était confortable et chaud.
Sa tête le picotait. Ou est Katchan ? Ou est Dabi ? Il tournait en rond dans le noir absolu qui l'englobait. Il se remémorait son combat sans fin contre le vilain au flammes patentées, et du blond criant sa peine à plein poumon. Mais il ne voyait plus, seulement un noir infini et opaque.
Avec effroi il compris la situation où du moins ce qu'il ne pouvait plus faire. Il était coincé ici sans pouvoir aider Katchan, son corps sans doute inconscient.
Combien de temps s'écouler pendant que lui rester dans le noir ?
Il avait voulu le protéger à son tour, et encore une fois il se retrouvait dans l'incapacité de pouvoir l'aider. Suis je donc aussi faible ? Pourquoi avoir reçu un alter si je ne parviens pas à l'utiliser convenablement ?!
Et Ochako.
Il revisualisait son corps sur le carrelage du salon, inerte, dans une pause presque naturelle et légère. Sauf peut être l'auréole de sang, qui dans un cercle parfait entourait ses courbes, s'imissait dans ses cheveux et ses vêtements. Un cercle écarlate qui ne cessait de grandir, lentement et sans un bruit.
Il était resté ainsi debout, n'osant perturbé le calme de sa dulcinée.
C'est en réalisant seulement qu il ne l'a reverrait plus jamais comme avant qu'il s'écroula à genou, cassant le cercle, tenant ces cheveux dans ses mains maintenant rougis. Elle était partie bien loin de lui, plus loin qu il ne l'aurait voulu. Dans un endroit qu'il ne pouvait pas atteindre.
Et sa mère. Sa mère qui boitait avait encerclé son fils, dans une étreinte douloureuse, ne le sortant pas pour autant de sa transe morbide. Elle répétait des phrases qu'il ne perçu point, absorbé par le corps sans esprit. Il ne voulait plus bouger, emmêlant ses larmes à son sang dans un dernier contact. Il n'avait jamais voulu ça, et il sentait les chaînes pour la seconde fois enrouler son cœur guéris et le serrer de plus en plus fort. Les chaînes rouillés dont ils s'étaient débarrassé il y a 2 ans. Il se sentait venir vomir, tant sa poitrine le tiraillait.
Un son nette, puis deux puis trois. Des coups de feu à répétitions.
-O-où est Katchan ???
Il s'était enfin aperçu que quelque chose clochait. Et il perçu enfin sa mère l'encerclant.
-Maman ! Tu vas bien ?! Je- il faut que je les récupère. Restes avec Tchatcha.
Après avoir longuement vérifier que sa mère allait pour le mieux, il se prépara à décamper mais celle ci s'agrippa fermement à sa jambe, laissant ses ongles pénétraient son revêtement.
-N y va pas Izuku ! Je t'en supplie !
Elle pleurait à chaude larme, suppliante. Doucement il s accroupit et repris les mains de sa mère gelés dans les siennes.
-Maman, je reviendrais c'est promis. Il faut que je les retrouve sain et sauf.
Il embrassa tendrement ses mains et se releva devant ses yeux humides et rougis qui les regardaient avec douleurs.
-Appelle la police. Et... je t aime !
Il s'engouffra dans les escaliers guidé par le bruit des coup de feu incessant. Une fois arrivé en bas, le silence ravageait les environs, et il craignait le pire jusqu'à voir Dabi, blessé et Il se précipita vengeur sur lui sans réfléchir.
Il avait fait cette promesse à sa mère qui le gardait eveillé dans ce noir irrespirable. Et maintenant ? Que se passait il de l'autre côté ?
*****
L'odeur de médicaments, les murs et sol blanc, les cri de douleur des fous.
Une chambre d'hôpital que je n'avais plus fréquenté depuis l'annonce des dégâts irréversibles de mes mains. Depuis l'annonce de mon alter disparu.
Il était encore un peu étourdi, ne pouvant croire qu'il se trouvait bien là, dans cette chambre immatriculée de blanc. La police et quelques héros avaient déboulé in extremis, forçant la retraite de l'ennemi. Dabi en était furieux de voir Endeavor débouler de nulle part, forçant le retrait de ses troupes à la vu du numéro 1 plus flamboyant que jamais.
Nous avions eut une chance incroyable. Ou du moins, notre morts avaient encore était repoussé pour quelques jours, quelques années peut être ? Les renforts nous avaient ramenés ici, Deku et moi. Ce satané nerd que je n'ai toujours pas revu. Je stress un peu. Il s'est pris un sacré coup sur le crane, sans parler de sa colonne vertébrale et de tous ses membres inférieurs brisés. Actuellement en salle d'examen depuis 2 h.
Moi je m'en sortais avec quelques os fracturés, côtes fêlés et traumatismes crâniens, ce n'était rien comparé à ce que j'avais déjà vécu.
-Katsuki !
Je tourne la tête, lassé et épuisé. Chaque mouvement me demande un effort monstre.
Juste ma mère et celle d'Izuku qui arrivent dans ma direction. Sa mère avait comme un plâtre a la jambe, et semblait terriblement inquiète de ne pas voir son fils a mes cotés.
-Dieu soit loué tu es sauf ! On a vu au info cette attaque.. On a eut tellement peur ton père et moi ! Comme si ce jour se répétait encore... Mon dieu Katsuki..
Elle s'effondra sur son torse endoloris, accablé et rassuré de voir son fils conscient.
-Oui Oui bon , la sorcière j'aimerais dormir
-HE stupid fils ! d'abord on se fait un câlin de réjouissance et ensuite seulement je décide si tu dors ou non !
Et ça recommençait, les interminables disputes mère fils, toujours aussi animées. Mais il admit que ça le rendait nostalgique, et qu'ainsi il oubliait un peu plus les questions sans réponses concernant Izuku. Pourquoi n'était il toujours pas revenu dans la chambre avec lui ?
Ses pensées furent coupés par des mots qui l'irritèrent illico.
-Katsuki, tu ne devrais plus faire ce genre de chose. Vie ta vie normalement comme moi et ton père. Ce n'est plus une fatalité de ne pas avoir d'alter ou même s'il est inutile.
-Tu ne comprend rien la sorcière ! Je suis né pour me battre, et puis dans cette société de merde tu crois vraiment que j'ai une chance de m'épanouir autrement ?
-Mon cœur je-
-Nan, en effet ça fait 3 ans. 3 ans que j'essai de te cacher que je suis malheureux. Malheureux à en crever maman.
Un médecin entra dans la pièce au bon moment. Katsuki avait senti ses nerfs le tirailler à l'extrême, à quelques secondes près il aurait craqué.
D'ailleurs la femme qui lui servait de mère laissait perler des larmes sur ses joues rapidement essuyées à l'arrivé du médecin.
-Bonjour madame Bakugo, Madame Midoriya
-Ou est mon fils docteur !
Comme si la scène avait été prévu, 2 autres médecins ramenèrent Izuku, placé dans un lit, visiblement endormi. Il était bandé au niveau du crâne, et des membres inférieurs. Il n'en fallu pas plus pour que sa mère s'écroule sur le corps de son fils pleurant à chaude larmes.
-Nous sommes parvenu à arrêter l'hémorragie interne, grâce au personnel compétant, à recovery girl et à la capacité réparatrice incroyable de votre fils, il devrait se réveiller prochainement et se mettre debout les jours à venir. Il ne faudra cependant pas qu'il combattre ni exercer tout autre activités intensives pour l'instant. Ses bras sont encore fragilisés et son corps a subit une rude épreuve.
Ils quittèrent ensuite la pièce où nous étions tout les 4. Je fixais Izuku, rassuré de son état visiblement stable. Je reconcentrai ensuite mon regard sur ma mère, celle ci dévisageait Inko, inquiète à en juger son expression fermée.
-Je suis rassurée de ne pas t'avoir dans le même état... Me murmura t-elle, Je vais aller rassurer sa mère. Nous reviendrons sans doute demain avec ton père. On reparlera de ça.
Elle m'embrassa le front, que j'avais essayé tant bien que mal d'esquiver en vain, avant de sortir de la pièce tenant fermement Inko par les épaules, celle ci menaçant de tomber, fébrile.
Il n y a plus que toi et moi maintenant.
-Salut..
Enfin presque.
Mon regard se fit plus dure en reconnaissant immédiatement cette tignasse rousse s'inviter dans la chambre.
Ma colère se retransmit dans mes points.
D'un regard bienveillant il s'attarda longuement sur l'état déplorable d'Izuku, seul le son de la machine nous révélait les battements de son cœur, bien vivant.
-On dirait que tu as eu nettement plus de chance que lui...
-Ouais. Qu'est ce que tu fou la ?
Son ton fut sec et froid. Il avait encore au travers de la gorge leur récente "séparation". Une séparation qui impliquait de ne plus se contacter sous aucun prétexte.
-C'est vrai, je n ai pas pu m'en empêcher. Disons que mes jambes m'ont déplacé ici toute seule.
Kirishima avait du mal à être le plaisantin tant renommé qu'il était. Pas étonnant vu le regard plein de reproche qui s'abattait sur lui.
-Je suis content que tu n'es rien. Avait il finit par avouer.
Les minutes suivantes furent longues et silencieuse, chacun fuyant le regard de l'autre, honteux l'un et en colère pour l'autre.
-Vous aviez raison.
Le roux releva la tête en entendant cette voix si familière enfin se prononcer.
-Je met ma vie en danger alors que je n'ai pas la capacité de me protéger. Et encore moins de protéger la vie des autres.
Aujourd'hui encore j'ai été un fardeau pour cette abruti.
Il fixait maintenant le vert devant cette fatalité vrai.
Le roux ne semblait pas bien comprendre où il voulait en venir.
-Pourquoi tu me déballes tous ça Kat's ?
-Stop, je ne suis plus ton Kat's.
Les mots avaient pris les devants de sa pensée, incapable de contrôler ses émotions.
-Je sais pourquoi tu es là, mais je refuse. Tu avais raison pour tout. Ochako avait raison. Et peut être que ma mère aussi, du moins rien qu'un peu.
Perdu et embarrassé, Eijiro se confia lui aussi, pris de court par les paroles de Katsuki.
-Je viens m'excuser pour tous ce que j ai dit, je-je n arrive tout bonnement pas à t'enlever de la tête... C'est insupportable... Je crois, sans prétention que ce n'est pas bon pour nous deux de ne plus se parler... On a toujours été proche pas vrai ? Peut être qu'on a fait une erreur..
Il s avança et s'assit au pied de Katsuki, le regard pointé sur le sol blanc.
- Je sais que c'est totalement inscencé, mais je pense que tu n'avais pas besoin que je te rajoute une blessure de plus sur le dos. J ai cette impression que ton état est comme une conséquence de mon acte. Un acte que je n'assume plus. Je tenais à m'excuser, aussi car mon inquiétude m'a emmené d'elle même ici.
La situation était bien triste, quoique katsuki se sentait pitoyable. Kirishima n'était aucunement coupable de ce qui venait de se produire, mais il se gardait pour lui de faire la remarque.
Eijiro était tout simplement inquiet pour lui, car il s y était attaché. Mais ce n était décidément pas une bonne chose.
Le roux tremblait un peu sur le lit, peut être par peur ou par regret.
Katsuki n'était pas la personne qui lui fallait, tout ce temps il le déchirait de l intérieur et il ne s'en était jamais rendu compte.
-Qu est ce que tu veux Kirishima ?
Il ne l'avait plus appeler ainsi depuis le lycée.
Et par ce simple nom, il faisait comprendre à son interlocuteur qu'il avait bien tourné la page.
-Et toi qu'est-ce-que tu veux de moi ?
Il voulait juste qu'il soit heureux, loin de lui, il voulait juste mettre de l'ordre dans sa vie pour l instant, remettre ses idées au claire.
Même si ce sera difficile, le futur ne s'en portera que bien mieux.
-Je veux juste que tu te casses.
Encore une fois les mots prirent les devant. Mais il ne pouvait plus s excuser, il ne pouvait plus faire marche arrière :
l histoire était finit, il fallait dorénavant y tirer un trait dessus. Et pour l'instant Katsuki n'avait pas les moyens émotionnelles de lui reparler en tant qu'ami.
-Si c'est ce que tu veux.
Le roux se leva à contre cœur, n'adressant aucun regard à son ex-amant Il s'arrêta un instant sur le palier de la porte, hésitant, peut être encore un peu, fébrile.
-Au revoir, Bakugo , rétabli toi bien.
Puis Il partit silencieux, laissant le cendré tiraillé par les souvenirs qui l'envahissaient désormais.
*****
Quelques semaines auparavant ( ceux qui n aiment pas le kiribaku s abstiendront de cette courte partie, rdv au prochain ***)
-Kat's! Tu l'as foutu ou mon super t shirt que j ai acheté ?
Eijiro cherchait désespérément dans la chambre commune son t shirt neuf qu il voulait porter. Le blond apparu au palier de la porte, souriant et le teint rosé.
-Tu parles de celui ci ?!
Le blond portait effectivement le t shirt du roux, volontairement dans l'optic d une provoque affective.
-T abuses ! M enfin, il ne te va pas trop mal !
Il arborait une mine de dragueur, relouquant sans retenu l homme placé en face de lui, et Katsuki le perçu évidemment.
-Putain de pervers !
Il retira le t shirt et lui lança en pleine. Figure avant de déguerpir.
-J ai la Dalle.
Ralait il maintenant hors de la pièce. Le rouquin s était installé que récemment dans son appart, leur relation s intensifiait chaque jour, parvenant à faire oublier à Katsuki tout les tracas que la vie lui faisait vivre.
Dans la cuisine il mis son tablier sur son torse nu et s activa à sa tâche favorite. Il aimait beaucoup cuisiner, il songeait même à allait postuler au restaurant en bas de chez lui.
Le roux apparu à son tour dans la pièce, le t shirt sur lui.
-Que prépares tu de bon aujourd hui ?
Il se positionna sur le bar en face, posant sa tête dans sa paume.
-Je ne sais pas trop encore.
Kirishima ne pu s empêcher de savourer des yeux le physique de son amant, "il est si craquant lorsqu il réfléchi" . Jamais je ne me lasserais de son visage lisse, de ses cheveux en pointe. Rien à dire il l'aimait énormément. Il en était amoureux d une folie que l on possède peut être 2 ou 3 fois dans sa vie.
Il se redressa et vint rejoindre Katsuki de l autre côté du bar, puis vint le serrer de ses bras musclés autour de sa taille, et enfin posa sa tête dans son dos encore chaud.
-Putain El, je peux pas cuisiner comme ça ! BOUGES
Je tentais en vain de le faire lâcher prise, mais cette tête de radis n abandonnait pas aussi facilement, bien qu au fond j'appréciais ses approches inattendus.
Finalement j abandonna les armes. Jusqu à me sentir soulever par cette abruti qui m éloignait maintenant de la cuisine.
-Oi L hérisson reposes moi Putain !!
Le dénommé ne fit rien. Il balança violemment le blond sur le canapé, celui ci percutant le rebord.
-Mais qu est ce qui te prend abruti ! Qu est ce que tu veux a la fin bordel ?!
Il massât sa tête endoloris, si bien qu il ne vu pas arriver le roux se positionner maintenant sur lui, l immobilisant entièrement.
-Toi.
Sans comprendre il lui pris ses deux bras pour les lui passer au dessus de sa tête. Il voulu bien une explication à cette scène agaçante mais ses lèvres furent vite en contact avec les siennes dans un frisson rempli d envi.
Il se retira délicatement voulant admirer les yeux de son partenaire pétillant d excitation
.
-Oh, tu veux jouer à ça ?
Le blond agrippa le fameux t shirt pour l enlever. Rapidement ils furent tout deux torse nu, victime de leurs désirs matinaux.
Eijiro se jeta sur la peau tendre du cou de Katsuki, suçotant celle ci avec hargne. Katsuki tout aussi ambitieux commençait à enlever le jean de son partenaire, frôlant son membre dure d excitation, lui arrachant quelques plaintes.
Leurs langues dansaient follement, la main du cendré jouant avec l intimité de ce dernier s abandonnant à ses pulsions sauvages.
(Le lemon s'arrête ici, désolé pour ceux qui en attendait plus, peut être qu'a l'avenir j'en ferais des plus longs et plus détaillés xD)
***
Le blond n'avait jamais apprécié d'être limité de ses mouvements. Il voulait pouvoir mener la danse, il voulait avoir le contrôle sur tout.
Tout comme Eijiro.
Une combinaison qui ne pouvait pas durer, selon lui.
Katsuki finissait toujours par faire mal, physiquement et mentalement, il était une bombe à retardement.
Des sentiments éphémères, et des pulsions animales.
Seul avec lui même, Katsuki soufflait son désarroi. La bouche pâteuse, les lèvres sèches, les yeux irrités et l'esprit embrumé, il ne pouvait s'empêcher de repenser à ces derniers mois sans en garder un gout amer.
Peut être n y avait il jamais eut de "nous" ? Juste du sexe qui nous faisait vibrer, qui nous faisait croire d'un amour sincère, mais qui n'était qu'illusion, et qui s'estompait. Jusqu' à disparaître, du moins seulement de mon côté. Car oui, ça ne s'est jamais estompé chez toi Eiji, et je le savais sans vouloir le voir.
Je t'ai utilisé comme un vulgaire objet.
Comment as tu pu t'accrocher à un type comme moi ? Kirishima... Tu connaissais les risques. Et Tu as tout de même signé pour ça. Idiot de radis.
Leur relation n'avait été que fusionnelle, l'histoire d'un temps, soulageant l'esprit malade de Katsuki.
Comme un objet à temps limité que l'on jette lorsqu il est abîmé par l'usure.
Oui, il se sentait comme un connard maintenant, mais au fond, n'est il pas cela ? Un connard égoïste ?
Ainsi s'abandonnait il au souvenir, se sentant toujours plus con et malheureux, rithmé par les sons incessants de la machine placé à ses côtés.
****
Let's run away
Échappons-nous
no need to stay
Pas besoin de rester
we're alone now
Nous sommes seuls maintenant
we're lost and found.
Nous sommes perdus et trouvés
****
Voilà la fin du ship katsukixkirishima (pardon pour ceux qui en sont fan !) , se terminant dans un dernier souvenir plus ou moins joyeux 😅
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