Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 19-Sad Day

Human-Christina perry

I can hold my breath

I can bite my tongue
I can stay awake for days
If that's what you want
Be your number one
I can fake a smile
I can force a laugh
I can dance and play the part
If that's what you ask
Give you all I am
I can do it, I can do it, I can do it

Je peux retenir mon souffle
Je peux me mordre la langue
Je peux rester éveillée des jours durant
Si c'est ce que tu veux
Etre ta/ton numéro un
Je peux feindre un sourire
Je peux forcer un rire
Je peux danser et jouer la scène
Si c'est ce que tu demandes
Te donner tout ce que je suis
Je peux le faire, je peux le faire, je peux le faire

********

Il y a 2 ans quelques mois après l'incident, après la disparition de katsuki.

Le son insupportable du réveil, Le bruit des oiseaux et du vent, tout cela me rendais de mauvaise humeur.

Une autre journée commençait déjà.

-Izuku chérie ! ~

Je ne prenais même plus la peine de lui répondre. Le moral a plat depuis 3 mois. Fébrile et comme un tique insoignable je pris mon téléphone et appela le numéro favoris de mon répertoire. Celui de Katsuki.

J'entends bien que le téléphone sonne, espérant en vain entendre autre chose que cette phrase infernale.

"Oi je ne suis pas disponible alors me faite pas chier"

Toujours la même messagerie et ce depuis 3 mois.

-Salut Katchan, le seul et l'unique... Bref je voulais savoir comment se passait ta rentrée, j ai cru comprendre que c'était aujourd'hui . Bon, rappelle moi, quand tu te décideras enfin d'arrêter de faire ton connard de-.

Son ton fut un poil agressif. Il perdait son sang froid. Beaucoup de reproche a lui faire certe, mais il ne fallait pas pour autant l'insulter.

-Ex-Excuses moi. bip

Il lui dira ses 4 vérités quand il reviendra, en pleine forme et heureux. Enfin c'est ce qu'il espérait dans le peu d'optimiste qu'il gardait en lui.

J'appuyai sur le bouton "raccrocher", Puis me résolu de me préparer et de rejoindre ma mère en bas.

Voilà ce qu'était devenu sa routine matinale.

-Mon grand va bientôt avoir 18 ans ~~~

-oui maman je sais..

-tu vas organiser une petit fête j'espère, mais pas d'alcool !

-Oui oui maman je sais...

Elle lui rabâchait la même chose chaque jour, et il se forçait à sourire.

La bonne mère quelle était avait bien remarqué que son fils n'allait pas au mieux de sa forme. Seulement Izuku ne voulait, semble t'il, pas en parler, subissant chaque jour la métamorphose de son fils en une coquille vide fragile.

-J'y vais m'man, a +

Il avait à peine déjeuné et partit bien en avance sans même dire un au revoir plus tendre et chaleureux dont elle en avait l'habitude, à son plus grand désarroi .

******

Il était partit tôt et les nuages gris au dessus de sa tête paraissaient menaçants.

Il avait peur de l'effet de l'eau contre sa peau, autrefois si rafraîchissante et si agréable, et désormais imbibée de souvenirs sanglant qu'il préférait oublier.

La pluie lui rappelait que trop bien ce jour qui lui servait de cauchemar chaque nuit.

-Je suis si craintif maintenant que tu n'es plus là, moi qui pensais que tu étais la seule chose que je devais craindre...

Il fit un petit détour avant de passer dans le métro, là aussi une routine matinale. Il passait devant la maison de Katsuki, espérant le voir franchir cette porte trop souvent restée close. Il traversait ensuite tout son quartier jusqu'au parc de son enfance, le cherchant dans chaque souvenirs et chaque recoin de leur quartier, impassible, ses cheveux blonds pointant vers le ciel, peut être un peu plus long que la dernière fois.

Et puis tu avais toujours ce même regard rouge sang, perçant et aiguisé. Peut être auront ils une teinte plus foncé, plus sombre reflétant ton toi intérieur troublé. Souvent je m'imagine leur nuance, se dégradant chaque jour vers une couleur pourpre sans éclat. Regardant bien sûr  vers le ciel, comme tu en avais l'habitude : tu ne regardais jamais en arrière, gardant le cap vers ta destiné. Mais peut être que cette fois ci tu ne sauras plus vraiment où regarder.

Je sors du métro, arrivé à destination. J'entre bientôt dans mon lycée, celui qui était le notre : le lycée U.A. Je m'arrête devant l'immense insigne de l'entré, et patiemment j'attends, laissant dérivé une foule de personne sur mes cotés, me bousculant sans réellement faire attention.
Tu as deviné n'est ce pas ? Je t'attends. Comme un enfant perdu.

Puis Je me lasse d'attendre, comme d'habitude.

J'entre alors dans le lycée et rejoint ma classe déjà installée. Je rentre silencieux sans que president smic ne me disent quoique ce soit pour mon retard alarmant, et va m'asseoir a mon bureau, en face du tient maintenant vide.

Vide de ta présence. Et ça ne me plait pas. Je n'ai plus besoin de me lever pour pouvoir voir le tableau caché par tes cheveux, je n'ai plus à entendre tes râlements infernaux m'empêchant de me concentrer, je n'entend plus notre cher prof principale te sermonner tant ton comportement lui déplaisait et je n'ai plus besoin de m'avancer pour que, lorsque tu te balançais tu ne tombes pas.
Et ça ne me plait pas.
Il manque comme des pièce importantes du puzzle, un manque qui fait tache dans le décor.

Je tease ma classe du regard. Suis je le seul à remarquer que quelque chose cloche ?

*****

Les cours sont enfin terminés, pourtant Izuku reste devant l'interminable insigne du lycée, scrutant l'horizon.

-Oh ! Izuku ! Tu ne rentres pas chez toi ? Il est tard.

Ochako l'aggripa par la manche et tenta de le ramener de force vers le métro. Izuku secoua son bras pour lui retirer sa main entreprenante,

-j'attends Quelqun... dis je, peu convainquant

-Il n'y a plus personne Izuku !

-Laisses moi tranquille. Dit il le ton ferme
Il n'avait jamais parlé aussi froidement. Et il n'aimait pas ça, à dire vrai.

Je me senti soudainement flotté. Elle avait activé son alter sur moi, et me trimbalait maintenant vers le métro comme si j'étais un ballon de baudruche.

-Ochako fais moi descendre !!!

-Non.

-S'il te plait Ochako que j'aime fort et qui est très jolie et..

-NON.

Il souffla, vaincu, lançant un dernier regard vers l'insigne qui s'éloignait de lui à vu d'œil. Il aurait voulu attendre encore un peu.. Juste un peu, dans le doute...

Une fois dans le métro elle désactiva son alter de gravitation, sans pour autant lâcher le vêtement de sa victime.

-Izuku...

-Laches moi ! Tu n'avais pas le droit de me ramener de force ici. C'est du harcèl-

Alors qu'il allait faire demi tour, Une douleur sur sa joue le coupa instantanément.
Une claque, qu'elle s'apprêtait à justifier ;

-Le départ de Katsuki peine tout le monde.. Comme la mort de notre professeur... Mais fais toi une raison, fais ton deuil avec la classe. Tu te détruis tout seul pour quelqu'un qui n'en vaut pas le coup ! Il s'est toujours moqué de toi, te rabaissant. Je sais bien que tout le monde s'y été pourtant bien attaché, mais de nous tous tu avais bien une bonne raison de vouloir le voir partir !

Il tenait fortement sa main sur sa joue rosi, et il en avait plus qu'assez d'entendre ces choses là en continue.

-Tu ne sais pas ce que je ressens ! Je me sens responsable, je culpabilise ... J'ai l'impression de les avoirs tués tout les deux de mes mains... Et je ne le supportes plus du tout ..

Il s'écroula à genou dans un gémissement déchirant, sanglotant. Libre et à la fois impuissant d'avoir avoué ce qu il avait sur le cœur. Ochako l'accompagna dans sa chute, le soutenant par les épaules avec ses deux petites mains tremblantes devant l'allure frêle de son ami.

-Izuku... C'est fini maintenant. Ne culpabilises plus, va de l'avant, laisse les s'en aller, laisses les partir et arrache ses chaines qui te transpercent le cœur, qui te font saigner plus que tu n'as de sang. Arrête ce supplice Izuku...Parce que si toi tu ne souris plus, alors la classe ne s'en remettra jamais, je ne m'en remettrai jamais. Parce que toi aussi tu me fais du mal en étant comme ça, Deku-kun.

Il releva la tête, désolé suite à ses derniers mots, réalisant l'impact de ses actes minables sur ses proches.
Il se releva alors doucement, essuyant ses larmes d'un simple revers se dirigeant maintenant vers son wagon désormais sur le quai. Ochako le rattrapa, inquiète de cette réaction robotique, craignant d'avoir empiré sa santé mentale déjà bien fragilisée.

-Izuku... je.. J'y suis allé un peu fort je...

-Non, tu as raison. Ils ne reviendront plus. IL faut que je m'en fasse une raison, que j'aille de l'avant, et que je corrige la peine que je vous ai fait subir.

Il entra dans le wagon sans même adresser un dernier regard à son amie.

Il s'asseya sur un des nombreux fauteuils vides à disposition fixant un point invisible du plafond. Tout le monde était déjà rentré chez soi depuis bien longtemms. Une fois le wagon mis en route, il laissa bien passer 5 min, bercé par les vibrations du véhicule, puis il extirpa son téléphone de son veston et composa le numéro.

Les mêmes et interminables bruits sonores standards résonnèrent dans son oreille, dans sa tête et dans tout le wagon. D'autres sons se distinguèrent ensuite, plus agressifs et graves. Des sons qui vibrèrent en phase avec le cœur abîmé et enchaîné d'Izuku.

Des chaines qui resserèrent leurs étreintes, le déchirant un peu plus profondément, à chaque mots prononcés, à chaque syllabe articulés, à chaque souffle saccadé. Comme une sensation de manque, elles le soulagé, un peu. Il ne s'agit pourtant que de fréquences électromagnétiques, une pâle copie de sa vraie voie.

Comme un tique indéfaisable tu continue d'écouter ces quelques paroles courtes, espérant soulager ta peine et ta crainte.

Tu ne peux pas t'en empêcher.

" Oi, je ne suis pas disponible, alors me faite pas chier"

******

(Chorus)
But I'm only human
And I bleed when I fall down
I'm only human
And I crash and I break down
Your words in my head, knives in my heart
You build me up and then I fall apart
I'm only human, yeah
Mais je suis seulement humain(e)
Et je saigne quand je tombe
Je suis seulement humain(e)
Et je m'effondre et je fond en larmes
Tes mots dans ma tête, des couteaux dans mon cœur
Tu me renforces et ensuite je craque
Je suis seulement humain(e), ouais

En savoir plus sur https://www.lacoccinelle.net/891299.html#QQQ2mYgmGrYD1TPV.99

*****
Petit souvenir d Ochaco...
Prochain chapitre la suite que vous attendez tant, mon histoire tourne un peu au dramatique, j en suis désolé, mais je ne sais faire que ça 😅
Gardez le moral ! Car les malheurs ne font que commencer.... 😐

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro