I run away when things are good
Je fuis lorsque tout va bien
And never really understood
Et je n'ai jamais vraiment compris
The way you laid your eyes on me
La façon dont tu posais tes yeux sur moi
In ways that no one ever could
Comme personne ne le fera jamais
And so it seems I broke your heart
Et alors, il semble que j'ai brisé ton cœur
My ignorance has struck again
Mon ignorance a encore pris le relais
I failed to see it from the start
Je ne l'ai pas vu venir
And tore you open 'til the end
Et je t'ai déchiré jusqu'à la fin

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La soiré s'était finalement bien déroulée. Izuku avait fini par partir en voyant Eijiro se débrouiller comme un chef.
Il ne pouvait pas rester, même s il l'aurait voulu, car il avait des responsabilités lui aussi envers Isaac et Ochako.

Une discussion s'imposait avec elle justement.

Il n'avait pas vraiment envi de quitter des yeux Katchan maintenant qu'il savait que les vilains en avaient après lui , avec l'envie de le surveiller quitte a en devenir insupportable !

Ainsi marchait t il dans la nuit noire. Ce n'était vraiment pas loin, 5 min en One for All.
Il préférait cependant prendre son temps puisqu'il ne savait pas le ralentir, pour avoir du recul sur ces dernières semaines mouvementés.

***

-D'abord il y a eut le métro, ensuite le commissariat. J'ai ensuite instauré un rendez vous, et j'ai fait du baby-sitting. Pire souvenir.
Puis je l'ai appelé et voilà qu'il débarque chez moi sans ma permission. Pourquoi lorsque l'on essaye d'esquiver une personne celle ci semble nous coller plus que d'origine ? Et là à l'instant il vient enfin de partir. C'est quoi ce scénario ??

Le blond marmonnait, étrangement énervé par les derniers événements, pendant que le rouge, qui n'avait jusqu'à lors dit aucun mot se contentait de bander sa main encore sanglante.

-Oi tête de radis je te parle !

-Hum ?

Il ne daigna même pas lever la tête, trop absorbé par sa tache. Katsuki retira violemment sa main des doigts de son guérisseur espérant ainsi entrevoir ses yeux.

-Répond putain !

Le dénommé le regarda enfin. Le visage inexpressif, il vint tout de même souffler de fatigue devant la figure agressive de son copain.

-Quoi ?

-"Quoi" ? t'es sérieux là ?

-Je n'ai pas entendu ce que tu as dis. dit il calmement

L'explosif s'assis avec mal, mais son intolérance le poussait au delà de ses limites. Il n'a jamais su être doux dans des situations comme celle la. Il n'a jamais eut de tact pour ce genre de chose. Alors il persévérait encore et encore, jusqu a ce qu'Eijiro cède pour enfin avoir la paix.

Tout l'opposé d'izuku, qui savait manier les mots, être patient avec les gens quand il le fallait. Mais il n'avait pas Izuku en face de lui, mais bien un Katsuki énervé. Peut être s'inquiétait il a sa façon ?

-Oi te fou pas de moi ! Dit moi ce que t'as !

-tch

-he ! C'est moi qui fais ça !

Le rouquin se releva visiblement calme , quoique un peu anxieux, et se dirigea, la main sur la nuque de fatigue, dans la cuisine. Il avait sacrément faim

-PUTAIN TU VAS OU ?!

-Calme toi je vais juste faire a manger

Pas vraiment convaincu, il tenta de se mettre debout rejoindre le mal-entendant.

-Kat's tu ne devrais pas !

-J'en ai rien à faire, je me mettrais debout tant que tu ne me parleras pas.

-Ok

Et il ne parla pas, et Katsuki ne parvint pas a se mettre debout.

La soiré se déroula ainsi, dans le silence. Le repas fut plus qu'emmerdant, seul le bruit des couverts frôlant l'assiette de porcelaine se faisait entendre. Et aucun des deux hommes ne voulaient se regarder. Eijiro se leva le premier, déposant son assiette et celle de Katsuki dans l'évier. Il se dirigea ensuite directement dans la chambre sans même accorder un regard a son partenaire qui lui le fixait de ses yeux agacés par la situation ridicule.

-Arrête de jouer au con Eiji !

de l'autre coté de la pièce on entendit distinctement :

-Je t'emmerde !

***

Katsuki se coucha enfin. Eijiro était déjà enveloppé dans les draps, calé au bord du lit, les yeux clos et la mine grave. Katsuki n'avait plus l'énergie de le faire chier, il avait lui même vraiment besoin de se reposer. Il se faufila dans les draps,loin de Kirishima et se laissa bercé par la fatigue

-Tu sais je n'ai pas été honnête.

-Putain c'est maintenant que tu parles enfoiré...

Dit il d'une voix faible, a deux doigt de s'endormir dans les bras de Morphée.

-Y a un truc que je déteste chez toi Kat's

Il se retourna surpris, du coté du rouquin, qui fixait le plafond devenu bien plus intéressant que son copain a ses cotés.

-Wow, attend, laisse moi deviner c'est mon caractère c'est ça ? Mon impolitesse, ma violence, mes expressions ? Lesquels ? Sert toi c'est open bar !

Ils se regardèrent tout deux le regard noir, animé de nervosité. La distance entre eux dans le même lit était la plus grande possible, allié au silence soudain. On se croirait en pleine Guerre froide des sentiments.

-La façon dont tu ignores tes sentiments et ceux des autres. Arrêtes de penser que tu es seul, que ta mort est sans importance.C'est ça que je déteste.

-Putain mais je ne suis pas mort bordel ! ça n'arrivera pas !

-Parce que tu lis dans le futur ? Dois je te rappeler ta journée ? Dois je te rappeler ton état ?

-Putain mais si t'es pas content je me casse Eiji !

Suite a la dégénérescence de la discussion, Katsuki s'était levé, pas sans mal, exaspéré, fuyant le regard du rouquin maintenant assis sur le lit. Le blond avait besoin de frapper quelque chose pour se détendre. Il détestait ses disputes avec Eijiro, toujours des reproches, des choses qu'ils fraudaient améliorer. Comme si il était possible de changer son caractère.

-Je sais que tu ne t'y fais pas.. a l'idée d'être un sans alter, mais je pense qu'il faudrait que tu abandonnes l'enquêtes.

-Pardon ?

-Tu m'as bien entendu ! Sois raisonnable ! Tu n'es pas un héros ! Tu ne peux pas te défendre contre ces enfoirés !

Le blond mains et mâchoires crispés, faisait les cents pas dans la chambre ridiculement petite.

- Regardes toi aujourd'hui ! et demain qu'est ce que ce sera, hein ?! Et je ne parle même pas de la façon dont tu te comportes avec les gens qui s'inquiètent pour toi....C'est ça le truc, tu fuis tout ce qui te déplais, tous ce que tu ne comprends pas.

La phrase de trop. Le blond vint frapper la commode de la chambre, abîmant le bois du meuble maintenant creusé. Il ne pouvait pas contester ce que Eijiro lui disait, car il n'y avais rien a réfuter, et ça l'énervait.

Il secoua sa main endoloris déjà bien abîmée. Depuis quelques années il ne parvenait plus à garder le self contrôle sur ses sentiments.

Celui ci ne bougea pas d'un pouce, a peine étonné du comportement du blond malgré sa crainte prédominante que cet abruti rouvre ses blessures.

- Tu sais que j'ai raison. Tu fuis, Tout comme tu as fuis Izuku.

Il se retourna subitement a l'entente de ce Nom. Ce nom qui n'avait pas lieu d'être ici, et qui, prononcé dans sa bouche lui jetait un froid particulier.

-Ou tu veux en venir là ?

Le dénommé détourna le regard pour venir poser ses yeux sur l'armoire maintenant un peu abîmée. Il marqua un arrêt la fixant avec intensité, montrant ainsi la gravité de sa pensé. Il hésitait.

-Putain parles !-

Les yeux masqués par ses cheveux rasoirs de couleurs rouge, il feintait ne  avoir entendu, perdu dans ses songes les plus sombres. Sa voix se fit entendre soudainement, une question qui le titillait depuis un moment déjà :

-Tu l'aimes pas vrai?

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Devant la porte, Izuku respirait pour la dernière fois l'air frais et humide du couloir, devant la porte de son appart.
Partir le matin sans prévenir et rentrer a 23h. Il avait, il est vrai, dépassé les limites. Une fois encore.
Il n'avait même pas envoyé un quelconque message permettant de faire savoir que tout allait bien, a croire que leur dernière dispute n'avait servi a rien. Et puis la laisser avec Isaac, alors qu'il s'agit toujours de comprendre ce qu'il s'est passé... Dans tout les cas il était épuisé, il voulait juste dormir et récupérer de ses émotions.

Il poussa lentement la porte, et pénétra dans l'appartement. Silence, lumière éteinte. Il alluma la petite lampe du salon espérant y découvrir la fameuse silhouette en colère de sa bien aimé sur la table du salon comme elle en avait l'habitude. Mais rien.

Un peu surpris, il s'éclipse dans la chambre D'Isaac, celui ci dormait paisiblement. Il se dirigea ensuite vers leur chambre,et il la vit, rassuré ; Elle était la endormi profondément sous les draps chauds.
Se dénudant, seulement vêtue de son caleçon il voulut se faufiler discrètement dans les draps, seulement un mot trônait sur sa place.

"J'espère te voir à coté de moi demain,.. !"

L'encre semblait encore humide. Elle avait dû veiller jusqu'à se décider de dormir. Il l'embrassa sur le front et vint se blottir contre elle, menton sur sa tête et il la nicha sur son torse à l'aide de ses mains. Il se souvient que c'est ce qu'elle lui faisait à l'époque ou il se sentait au plus bas, espérant la rassurer de cette façon.

Elle soupira d'aise, le visage tout de suite plus lumineux. Il entendit cependant un vibrement non loin de lui le coupant dans son geste tendre. Il s'agissait de son téléphone. Il récupéra son jean sans un bruit et le pris  en main.

"Tu dors le nerd ?"

Il s'agissait bel et bien de Katsuki. Il ne lui envoyait jamais de messages, ce pourrait-il qu'il y est quelque chose qui n'aille pas ?

"Non, pourquoi ça ne va pas ?😥"

La réponse ne se fit pas attendre longtemps :

"Arrête de penser que jt'e capte a chaque fois que je vais mal"

+1 pour Katchan... Mais c était dans sa nature de s' inquiéter, il ne y pouvait rien.

"Isaac veut me voir pas vrai ? J'ai besoin de prendre l'air"

"Avec Isaac ? haha ! Tu vois que tu l'apprécies finalement !😁"

"Ferme la pauvre neuneu, Je veux juste souffler et faire une pierre deux coup. C'est OK ?"

"oui 😊"

Peut être un peu flippant comme réponse nan ? surtout avec ce smiley... Il attendit quelques minutes, puis se rendant comptes que le blond n'allait pas poser de questions il poursuivi afin de combler ce blanc gênant.

"Bref, T'es sure avec tes blessures ?😥"

"Putain, qu'est ce que j'ai dis à propos de les choix et de ton inquiétude de merde ?"

Il est vrai...

"Bon ok.. J'arrête.. Demain 14 h ça ira ? Au fameux parc national"

"Parfait"

"Bonne nuit rétabli toi bien"

Bien sûre il n'avait pas eut de réponse là non plus. Pas de "bonne nuit" pas de "fait de beaux rêves". Enfin bon, c'était la troisième fois qu'il voyait Katchan. Il semblait cependant que ce rendez vous n'avez rien de professionnel. Dans le doute il relu plusieurs fois le peu de discussion, craignant avoir loupé un quelconque sens caché et vérifiant si ses phrases étaient un grammaticalement correcte pour ne pas passer pour "un neuneu".
Au final ils avaient peu parlé il est vrai, beaucoup de questions restaient sans réponses encore et toujours. Après tout Katchan est une personne compliqué, a quoi fallait il s'attendre ?

Parfois il se demandait s'il ne regrettait pas de l'avoir connu, de s'y être attacher a ce point, d'en être presque dépendant.

Etre dépendant de quelqu'un c'est horrible, on lutte mais c'est perdu d'avance. Alors on subit, on tente d'oublier en vain. Voila le résumé de leur relation, ou du moins de ses ressentis a lui.

Depuis quand ses sentiments envers Katchan sont ils devenus aussi désordonnés et étranges ?
Non , En réalité ces sentiments n'ont jamais cessé d'exister, au fond de lui, persistant à s accrocher à un minime espoir fragile. S'attachant à un lien brisé et renoué mainte et mainte fois, depuis leurs enfance.

Il regarda un instant la brunette endormi a ses cotés. Il s'en voulait presque de ressasser la poussière de son esprit  en sa présence. 

Izuku était peut être la personne qui le connaissait le mieux, dans ses mimiques, dans sa façon de faire, de penser. Il connaîssait son être mieux que personne.

Il avait toujours eut cette impression que Katsuki partait loin devant, inébranlable, balayant les sentiments d'un revers de main.

Il avait toujours pensé que Katsuki était au dessus de tous ça, avec un self contrôle surhumain.
Il avait eut tord.

Maintenant démuni il voyait bien une détresse imperceptible jusqu a lors, et il semblait maintenant impossible à rattraper dans sa détresse sordide.

Son cœur lui causa du tord.

Il voyait qu'en fin de compte il ne le connaissait pas tant que ça.
Et qu'un autre le connaissait maintenant bien mieux.

***

2 jeunes enfants étaient allongés dans l'herbe d'une colline, scrutant les nuages défilants a une allure folle. Le vent jouait avec leur cheveux, leur procurant a la même occasion un soupire d'aise lors de ce contact.

Le plus vieux des deux vint rompre le silence

-Deku t'aimes les filles ?

Le petit garçon aux taches de rousseurs se retourna vers son ami, intrigué par cette question soudaine. Il ne lui en posé pas souvent, alors il ne devait pas le décevoir. Qu'entendait il par "aimer" ? Oui il aime bien les filles, elles sentent bons,et elles sont kawai et gentilles la plus part du temps .. Sauf quand elles le traitent de mouton.. Mais globalement oui il s'entendait bien avec !

-O-Oui je crois.

Réponse foireuse, mais le blond ne sembla pas y faire attention, fixant les nuages, bougon. Voulant continuer le sujet il poursuivit l'interrogatoire pour questionner lui aussi son ami :

-Tu aimes une fille Katchan ?

-Quoi ? Non !

-Ba pourquoi tu me poses cette question alors !

Le blond gêné, fronça les sourcils hésitant et perplexe, cependant il se devait comprendre ce qu'il ressentait alors il se lança :

-Je crois que j'aimes les garçons. C'est normal tu crois ?

Izuku tout un coup surpris c'était remis en position assise immédiatement, surplombant le blond.

Il planta son regard plaintifs dans ceux du vert espérant une réponse a sa question. Pourtant celui ci ne savait comment réagir face a cette confession et à la réponse de cette question dont il ne comprenait pas le sens.

-Ba moi je t'aime Katchan ! pensait il amicalement

Tout a coup les joues du blonds se teintèrent de rose suite a cette déclaration imprévu. Deku lui semblait juste heureux que son ami se dévoile a lui et de pouvoir penser qu'il avait de l' importance aux yeux de son idole.

-Mais pas de ce sens là !

-De quels sens alors ?

(il n'était pas évident a son age de comprendre que l'amour entre gente masculine existait, naïf comme il était, Katsuki avait toujours été plus mâture dans ses réflexions et ses ressentis personnelles)

-t'es vraiment débile !

L'ignorant se rapprocha alors du blond, comme pour en savoir davantage, les yeux pétillant. Le blond ne savait vraiment pas comment agir, ni parler. Son cœur le tiraillait affreusement, l'esprit embaumé il murmura

-J-je crois que c'est toi qui m'y a fait songer.

Se rendant compte qu'il avait murmuré a voix haute, Paniqué et Pour vite changer de discussion empêchant ainsi le vert de réfléchir, il leva le doigt au ciel pointant un nuage avec une forme étrange

-Oh !Deku regardes ce nuage ! Il ressemble à un crocodile !

le dénommé toujours assis stoppa son déplacement et leva immédiatement les yeux au ciel, cherchant en vain un nuage aux allures d'un dinosaure.

-Il est ouuuu je le vois pas !

Alors que celui ci essayait tant bien que mal d'apercevoir un quelconque crocodile en nuage, il se fit bousculer sur le coté,et se sentit bientôt tomber en arrière. Dans son élan il agrippa par la veste son agresseur, l'emmenant avec lui dans sa chute.

La mauvaise blague de Katchan mal calculé, projeta les deux enfants dans la pente de la collines. Les deux enfants dévalaient maintenant la pente suivi des cries de surprise et de peur d'Izuku. Katchan agrippa tant bien que mal le petit vert pour amoindrir les dégâts de la chute: il le serra dans ses bras sentant les cailloux lui passaient sur le dos, manquant lui aussi de verser des larmes de douleurs. Les roulades se terminèrent dans un gros fracas. Ils étaient arrivé à destination. En amont, Katsuki atterrit sur le vert. Ces joues parsemées de taches se troublèrent de liquide, il pleurait a chaude larmes.

-Pleures pas abruti !

Bien sure le fait de le dire ne fonctionna pas. Il redressa son ami et le pris par les épaules le secouant pour le réveiller de son mauvais cauchemar, mais rien n'y faisait. Dans un dernier effort il lui embrassa le front et l'enlaça dans ses bras.

-T'inquiète Deku, je serai toujours là pour te protéger !..."

[...]

And someone will love you

Et quelqu'un t'aimera
Someone will love you
Quelqu'un t'aimera
Someone will love you
Quelqu'un t'aimera
But someone isn't me
Mais "quelqu'un" n'est pas moi

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Ma vision de ce souvenir en bd :

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