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Chapitre 13- Habits of my heart

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I lost myself
Je me perds
Your medicine is in my head

Ton médicament est dans ma tête

You know I'd rather be alone Tu sais que je préférerais être seul

But then you call me on the phone

Mais quand tu m'appelles au téléphone

Oh the habits of my heart
Oh les habitudes de mon cœur
I can't say no
Je ne peux dire non
It's ripping me apart
Ça me déchire
You get too close
Tu deviens trop proche
You make it hard to let you go
Tu rends plus difficile de te laisser partir

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7h30, il est temps de se préparer pour son nouvel emploie. Cela faisait quelques jours qu'ils avaient rangé l'appartement avec Eijiro, et plus de nouvelles menaces. Il n'avait plus eut de nouvelle d'Izuku non plus suite a la discussion avec Ochako, il s'était abstenu ...

Izuku. Il avait bien son visage rond en tête, ses petites manies de rougir au moindre truc, ses petites taches qu ils n arrivaient jamais à compter jusqu'au bout.
Et puis il eut comme un flash, une courte image, celle de leur baiser atypique.

Je râlai un instant face à ce souvenir, une pulsion bien minable, un contact anodin qui m'a longuement hanté. Je ne voulais pas qu'il pense que je suis tendre, ou du genre à aimer gentillement.
J'ai toujours accumulé les coups d'un soir pour assouvir mes mauvaises pulsions, je n'ai jamais été doué pour créer quelque chose avec qui que ce soit, il est tellement plus simple de casser les liens plutôt que de les ficeler. Ochako avait raison la dessus.

Alors je ne fais que casser, sans arrêt, et c'est devenu comme une habitude, un trait de caractère, une partie de moi.

Conséquence ou non, je n'ai jamais chercher de relation stable, ça ne m'a jamais intéressé, et j'en avais pas les moyens, emotionnelement parlant.
Me supporter c'est tout un défi, et pour l'instant celui qui tient bon c'est bien cette abruti d'Eijiro.

J'ai pas envi qu'il se fasse des idées.
Il le sait pourtant, que je me lasserais un jour de toute ces conneries.
Il le sait, que je vais dans les pubs tout les soirs, récupérant des numéros à tout vas.
Il le savait, et je pensais que tout avait été clair, mais je doute depuis peu.

Mais s'il n'est plus là, pour qui devrais je lever ma vieille loque le matin ?

Et justement ce matin il se décida de l'appeler, ce maudit nerd , pour lui demander des informations professionnelles. Voila ce qu'il avait pu savoir :

Ils avaient finit le dépistage, après demain ils allaient enfin pouvoir passer à interrogatoire poussé, et il était parvenu a m'autorisé de venir. Bien. Étrangement la discussion avait un peu dévié, du moins Izuku avait insisté pour parler un peu plus. Il lui donna des nouvelles de sa mère, d' Isaac, ce petit morpion, qui a ce qui parait "voudrait ressortir faire du shopping avec son Katsu".

-Ah ouais ? Je lui manque à ce point là ?

lui dit je nargueur, en haut parleur en train de m'habiller avec justement ce fameux veston.

-Oui Oui ! Je te jure il t'adore ! D'ailleurs ça lui fait un peu de peine de ne plus te voir...

De la peine? De la peine pour une personne qu'il n'avait qu une fois ? Ou de la peine pour la mort de ces parents et sa sœur disparue ?
Mais que pouvait il répondre ? Rien. Alors il ne répondit évidemment pas, laissant la situation silencieuse.

-Et sinon qu'est ce que tu fais ?

-Je me prépare pour aller bosser.

-Cool ! ...C'est quoi ton job ?.. Si ce n'est pas trop indiscret ..?

Comment en était il arrivé a parler comme si de rien n'était ? Il s'agissait d'une discussion professionnelle de base.. Pourtant il n'avait pas envie de décrocher, il voulait juste l'entendre lui parler, s' intéresser a lui comme autrefois.

Sortant de l'appartement il répondit nostalgique

-Je suis cuisinier . C'est un restaurant pas loin du parc national.

-Oh ! Et alors c'est bien ?

Il descendit dans la rue.

-Ouais bizarrement j'aime bien, c'est bien payé et c'est proche de chez moi. Au moins je ne sers pas directement tous ces gens relou et hypocrites.

L'interlocuteur rigola au bout du fil, se qui décrocha un fameux sourire au blond. Cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas entendu rire, et en plus de cela provoqué par lui même. Il se dirigeait tranquillement vers son travail, sa tenue de travail dans le sac ainsi que son veston.

***

-Il faudrait que l'on s'appelle plus souvent tu ne crois pas ?

Pas de réponse

L'atmosphère s'était un poil refroidit suite à l'absence de réponse. Un 'non' aurait été plus clair. Izuku ne savait pas comment l'interpréter, ne voulait il pas renoué de contact avec lui ?

-(izuku)-tr-Très bien, mais tu peux passer chez moi aussi si tu veux !

N'entendant pas sa voie pour la seconde fois, et comme pris de panique il s'enteta à poursuivre,

-Pour voir Isaac ! Tu lui manque ! Qu'est ce que tu lui a fait pour qu'il t'adore comme ça ?! Je suspecte un achat de crêpe au cho-

Un son violent le coupa a travers le fil.

-C'était quoi ??? Katchan ??

Il entendit vaguement des hurlements qui lui firent louper un battement.
Qu'est ce qui se passe ?..

-KATCHAN !

bipbipbip

Ok ce n'était clairement pas normal. Qu'est ce qu'il pouvait faire ?? Pas loin du parc national c'est ça ? ?

Il ne fit même pas attention a Ochako qui venait d'entrer dans la pièce, intrigué par ses couinements. Il mis rapidement son manteau et failli la bousculer dans son action désespérée. La situation semblait se répéter a nouveau.

-Ou est ce que tu vas Izuku ??

-Rien ne t'en fais pas ! R-Restes la je reviens !!

Dit il paniqué et perdu. Il ne savait même pas ce qu'il avait entendu,et ne préférerait pas avoir raison. Il se souvenait de ce qu'avait dit le vilain, de sa mise en garde.
Des sueurs froides lui parcoururent l'echine rien qu'en y pensant.

Il couru, le One for All dans les veines, tentant en vain de le rappeler. En seulement 5 min il était parvenu au fameux parc, et peut être s'agissait il des 5 minutes...
Izuku ne cessait de réfléchir aux possibilités.

Et si il avait juste fait tomber son téléphone ? Et si il était tout simplement cassé ?

Il plongea tête baissée dans les ruelles sombres environnantes. L'une d'entre elle l'intrigua, et quelle fut sa surprise d'y voir des bouts de plastiques brisés d'un téléphone et du sang au sol.
Une agression , il en était sûre.
Seulement le téléphone n'était plus là, peut être était il parvenu a s'échapper ? Peut être l'avait-on capturé sans vouloir laisser de preuves ?

De loin il vit un restaurant qu'il suspectait être le lieu de travail de Katsuki, alors sans prêter attention aux voitures vrombissante, il pénétra en grand fracas dans le magasin

-KATSUKI BAKUGO

avait il réussi a dire malgré son essoufflement

-Bonjour ?

La caissière aigri, regardait d'un œil malveillant le jeune homme qui tentait en vain de reprendre son calme

-Il est ici ? O-Ou est il ???

-De quoi parlez vous mon-

-Ou HABITE T IL ?

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Allongé sur le canapé, le blond soufflait fortement, épuisé et souffrant. Son petit ami le rouge a ses cotés l'avait récupéré mal en point.

Une ou deux cotes fêlés, des plaies ouvertes un peu partout, une joue bien amochée ainsi qu'un œil bien noir. Heureusement ni bras et ni jambes brisés.

Ces putains d'enfoirés m'avait attendu dans le coin de la rue, il brisèrent mon téléphone et me chopèrent a 3 pour me tabasser. Mené par la colère je m'etais débattu comme un lion, mais un seul sans alter contre 3 alters, faut pas vraiment rêver.. Ils m'ont vite cloué aux sol.

Ils ne veulent pas que je fasse avancer l'enquête ? Et ba je vais la faire accélèrer bande d'enfoiré !

Il serra ses mains en sang, en colère.

-Merde tu crois qu'ils ont fait pareil pour Izuku ? pensa a voix haute le rouquin à ses cotés, bandage en main, bien qu'il regretta ; Il était au courant pour l'enquête que menait Katsuki et Izuku et de la menace faites a Katchan quelques jours plus tôt.

Sans prévenir le blond se redressa, prêt à en découdre a nouveau à la simple idée que Deku soit en difficulté.

-Oi calme toi ! Tu n'es clairement pas en état ! Je vais te soigner !

-Et si il se faisait tabasser là tout de suite ??? Putain je peux PAS rester là sans rien faire !

Il retenta de se lever en vain, son corps ayant atteint son seuil de douleur.

-C'est Izuku, il s'en sort toujours non ? Fais lui confiance !

Comment faire confiance a un type aussi maladroit que lui ? Qui prône la douleur des autres plutôt que la sienne ? Non, on ne peut pas lui faire confiance lorsqu'il s'agit de mettre sa propre vie en jeu.

-KATCHAN

La porte s'ouvrit soudainement sur un Izuku paniqué, sous les regards interloqués de Katsuki et Eijiro.
Il se précipita sur le cendré, ne semblant pas encore avoir compris qu'il venait de pénétrer illégalement chez quelqun et qu'il zappait totalement la présence du rouquin dans la pièce se plaçant devant lui.

-Katchan ! Que c'est il passé !

-Euh.. Salut !

Il se retourna finalement et remarqua enfin son ancien camarade de classe jouer les infirmières.

-Eijiro ! Merci de t'en être occupé !

-Putain de Deku qu'est ce que tu fou CHEZ MOI

-J'ai récupéré ton adresse a ton job, je savais bien que quelque chose n'allait pas..

Il serra les points et baissa les yeux, sourcil froncé en observant les multiples plaies sur le corps de son ami.

-Pourquoi ils t'ont fait ça ???!

-J'en sais rien moi !

-Mais regardes dans quel état tu es ...

-Putain arrêtes. Tu me gaves, je suis pas faible putain !

-Mais je n'ai-

-"Pas dis ça" ?
Izuku ne savait plus ou se mettre, le blond était visiblement énervé que celui ce soit inquiété a tord.
Ton regard sur moi en dit long ! Casses toi de chez moi !

-Je vous laisse hein..

Eijiro précédemment assis se releva en direction de la cuisine sûrement pour aller jeter la multitude de bandages gorgés de sang.

-Eijiro ! Attend !

Malgré l'improbation d'Izuku le dénommé ne se retourna pas.
Eijiro qui était d'ailleurs là avant lui. Étonnant. Faisait il une cohabitation ? Il ne connaissait pas vraiment la vie que menait le blond en fin de compte...
L'appartement était studieux, bien rangé quoique un peu vide. Katsuki n'aime pas le superflu, il préfère l'espace, pour pouvoir se mouvoir librement et faire les cents pas pour se calmer.

Il y avait pourtant des petites touches "kirishima" par ci par là qui le laissa perplexe.

Le blond voyant bien toute les interrogations que se posaient intérieurement le vert, et par qu'il le connaissait bien, souffla de fatigue et lui répondit :

-Il m'a récupéré.

Silence.

Le vert ne bougeait pas d'un cil, toujours perdu dans ses pensés comme a son habitude, peut être un peu peine.
Il ne voulait pas être inutile comme le jour j, il voulait juste pouvoir le protéger et voila que cela recommençait : il se sentait de trop.

-Et c'est accessoirement mon "petit ami" .

La phrase vu prononcé.
Le blond redoutait de lui dire, car jusqu'à présent personne n'en était au courant. Pour on ne sait qu'elle raison il voulait voir son expression suite à ses mots.

Pas de réponse, il le fixa encore : ses yeux verts trahissant un instant une lueur de regret, puis il les posa sur les blessures, et ce reflet disparu, laissant place a son inquiétude dominante.

N'ayant pas la réaction qu'il espérait, il poursuivi :

-J'ai reçu des menaces quelques jours plus tôt.

Le vert sembla se réveiller instantanément.

-Quoi ? Mais tu ne m'as rien dit !

-Parce que ce n'était pas important.

-ET MON INQUIÉTUDE ET CELLE DES AUTRES C'EST PAS IMPORTANT ?

Tu n'as donc aucune valeur de ta propre vie ? Et si il t avait tué... J'aurais fait comment moi ?

-Tu m'aurais oublié, encore.

-Qu-??

Il avait sans doute marmonné dans sa barbe a voix haute comme il le faisait toujours involontairement. Mauvaise habitude.

-Ouais, j'ai eu une petite altercation avec ta 'petit amie'. Il marqua un arrêt, irrité, ses sourcils froncés se remémorant cette horrible discussion. D'après elle, tu avais réussi a m'oublier et tout aller pour le mieux pour toi. Tu sais ce qu'elle m'a demandé ? De m'en aller loin de toi. Et je me demande si ce n'est pas la bonne solution ! C'était mieux comme c'était !

De partir loin ? Le vert ne compris pas. Pourquoi elle voulait ça ? Pourquoi voulait elle qu'il parte ? Encore ? Alors "vouloir combler ce fossé" ce n était finalement qu un mensonge ?

Mieux comme c''était ? Mieux lorsqu'il pleurait chaque soir, déversant ses larmes jusqu'à assèchement de ses yeux ? Mieux lorsque la douleur ne parvenait jamais à s'estomper ?

-Après tout je ne t'ai fais que du "mal" apparemment. Tu ne peux pas dire le contraire, je ne peux pas dire le contraire non plus.

Bien sûre qu'il n'avait pas apprécié ses dernières paroles,et Bien sure qu'il pleurait maintenant ;

-Fermes là Katchan... Elle t'a sans doute dit que je me sentais mal.. Mais la vérité c'est que c'était au début étrange de ne plus te voir devant moi le matin en marchant, de ne pas te voir devant moi en cours, de ne plus t'entendre râler contre la classe, contre moi. De ne plus entendre notre professeur te sermonner. C'était étrange, puis C'est rapidement devenu une hantise.
All might, toi et aizama. Tout s'effondrait en un instant, et je constatais que je n'avais jamais eut le contrôle, ni la force que je présumais avoir.

Le blond restait respectueusement silencieux à la mémoire des défunts professeurs.

-À une époque.. Je me souviens t'avoir haït. D'avoir souhaité te voir disparaître, et j'ai bien cru que le bon dieu voulait ma mort puisque à chaque chemin que j'empruntais tu étais quelques mètres devant moi. Toujours.
J'ai finalement compris que inconsciemment c'est moi qui te collais de trop. C'est moi qui te suivait sur ce sentier. Car nous sommes ami d'enfance pas vrai ? Et au fond de moi, Je ne veux pas couper le contact avec toi Katchan...

Katsuki sembla vouloir crier quelques jurons, mais izuku le coupa, faisant comprendre qu'il n'avait pas terminé ce long supplice qu'il deblaterait avec émotion.

Un point commun qu'il ne piuvait pas lui enlever avec Crâne d'œuf.

-En terminale Tout était devenu silencieux et ennuyant. Je ne t'ai jamais oublié, en faites tu persistais a vivre dans un coin de ma tête. Tu m'as rendu dépressif et malade, et je t'en veux pour ça ! Je t'ai appelé sans relâche, espérant une réponse il y a 2 ans. Mais maintenant que je t'ai retrouvé, je ne veux plus te lâcher. Je m'avance peut être un peu, je me doute bien que tu me hais depuis toujours, depuis que nous sommes petit, depuis ce jour ou ton alter t'a été enlevé. Je me doute bien que c'est a cause de mon incompétence, et que je te rappelle sans cesse ton échec. Je le sais bien, et ça me fait mal de te voir comme ça..ça me fait mal que tu me hais.

-Je ne te hais pas putain de Deku tu comprends que dalle !

Il tenta de se redresser en vain, il finit par râler d'exaspération, d'impuissance, et de regret. Il ne pouvait pas fuir la discussion comme il l'avait fait jusqu'à présent, dans l'obligation de poursuivre et de répondre :

-Ce jour là, commença t'il la voie rauque et agacé J'ai vraiment flippé pour ma vie... Il marqua un blanc, hésitant... et surtout pour la tienne Deku. J'ai tenté de te rassurer et... Je ne veux plus jamais revivre ça. Ensuite, Mon alter... m'a été enlevé, mais c'est une bonne leçon. Alors oui j'ai essayé de t'éviter par lâcheté et égoïsme, car j'étais perdu,seul, et brisé. Je me sentais de trop, je voulais tout quitter, car je n'assumais pas vos regards...

Il marqua une pause dans son monologue afin d'être sure que le vert l'écoutait. Il ne le dira qu'une seule et unique fois. Il n'osai cependant pas l'affronter de front, trouvant le plafond bien intéressant. Alors, allongé sur le canapé, il hésitait encore a lui expliquer les ressentis que lui même ne comprenait pas :

-Je ne comprend pas Deku, je comprend que dalle !

Il avait été étonnamment calme, sous le regard choqué du jeune Hero. Il ne le détestait pas ? Ou le détestait il car il ne savait pas vraiment quoi penser de lui ?

-Je me souviens lorsque nous étions gosses, tu disais m'admirer pour ma force et mon incroyable alter. Qu'as tu a admirer chez moi aujourd'hui ? Je ne suis plus que l'ombre de moi même. Qu'est ce que tu fous encore à t'inquiéter pour moi le nerd ? J'ai vraiment pas besoin de ça en ce moment. Et toi non plus, alors va faire le héro ailleurs Abruti.

-Kat-katchan c'est faux ! Je-

Il n'avait pas la réponse à toutes ces questions. Pourquoi l'admirait il ? Il n'était pas en mesure d'abandonner son ami d'enfance, même si celui ci le repoussait encore et toujours. C'était un peu hors de lui, une évidence qu'il ne pouvait démentir.

-Faire le hero tout seul, c'est ce qui a failli te tuer. C'est ce qui a failli me tuer. Au final je suis pire que mort Deku, je suis inapte, handicapé, meurtri. Et Tu peux me recracher à la figure toute les insultes que je t'ai lancé au collège. Ça ne serait que le bon retour des choses.

Katsuki se confiait sincèrement, avec des mots dures et froids. Son cœur se gonflait gros, le cendré semblait vivre un mal-être incommensurable, cette phrase ressemblait à un appel à l'aide, espérant que l'on vienne l'extirper de ce cauchemar sans fin. C'était si douloureux de l'entendre de vive voix, il ne l'avait jamais perçu jusqu a ce que ces mots lui explose au visage.

-Je-je ne peux pas faire ça Katchan... Les larmes menaçaient de tomber. Quelque chose le rongeait furieusement de l'intérieur, un sentiment indescriptif le rendant vulnérable à l'idée de ne pas pouvoir extirper Katsuki de toute cette frustration.

-J'ai pas besoin d'un Hero le nerd. Alors t'inquiète pas pour moi. Merci de bien fermer la porte en partant.

Le jeune Midoriya n'avait même pas perçu la dernière phrase du cendré, son regard trouble et friable posé sur son ami d'enfance.

-Ne me regardes pas comme ça abruti ! C'est déjà assez humiliant et je n'ai même plus la force de te frapper !

Il tourna la tête, fuyant son interlocuteur et enfoui sa tête dans le creux de son coude, épuisé et irrité, terminant sa tirade.

Le vert baissa la tète compréhensif ; son regard s'attarda sur sa main droite mutilé de nouveau et couvert de sang séché , cachant ses anciennes cicatrices d'opération du jour j. Ce simple souvenir lui procura un vilain frisson à la nuque. C'est vrai qu'il ne l'avait jamais soutenu, du moins il en avait pas eu l'occasion. D ailleurs il avait été mis au courant par Kirishima.

Eijiro, son petit ami.

Après 2 ans en fin de compte Katsuki avait finalement perçu les regards lourds de sens que lui lançait ce dernier. Izuku avait toujours remarqué la manière dont Eijiro avait de l'observer, les yeux pétillants.
L'esprit analytique d'Izuku lui permettait de penser assurément que le rouquin était la personne qui lui fallait. Il était d'un soutien exemplaire, un punching-ball si besoin, ou bien un clown s'il le fallait. Eijiro avait ses multiples facettes qui le rendait exceptionnelle.
Une personnalité que le vert ne possédait pas.

Et Son regard toujours fixé sur les cicatrices d'un ancien alter, il se souvint que jamais ils n'en avait parlé, jamais il ne lui avait dit. Et en étant lui même un ancien sans alter, il ne pouvait s'empêcher de fixer cette main, se sentant d'un coup rempli de mélancolie et de souvenirs. Lui même avait ses mains remplis de cicatrice, et il souriait de voir un point commun entre eux.

-Je suis désolé, Katchan... Désolé de ne pas avoir été présent. avait il laissé échappé par inadvertance.
Si seulement, si seulement j'avais été plus fort. Si seulement j'avais été au delà de mes propres espérances, et assez courageux pour que tu me regardes et me respecte, peut être que nous n'en serions pas là aujourd'hui.

Sans vraiment faire attention, le jeune homme entremêla doucement ses doigts avec ceux du blonds, bien écorchés vifs.

Quand ils étaient petits, ils se tenaient souvent la main. Cela avait cessé lors de l'apparition de l'alter de Katsuki. Ses mains n'engendraient, plus de douces caresses, mais des coups violents qu'Izuku subissaient chaque jour. En y repensant il ne lui en voulait pas, il persistait à l'admirer, et dès qu'il tombait de ses coups, il se relevait. Dans un sens, Izuku l'harcelait en retour de sa présence étouffante. Malgré sa course interminable derrière son admirateur, le fossé semblait continuer de se creuser, toujours plus loin et plus profond.

Sans ou avec alter, ça ne changeait finalement pas son admiration pour lui, de tout son être aussi énervant que fascinant, indescriptible et innovant.

Katsuki surpris du contacts chaud dans sa paume encore douloureuse, se retourna lentement vers l'objet de sa crainte, Le vert, la tête toujours figée sur sa main, animé d'un regard d'inquiétude. Le blond ne semblait pas en colère, il laissa la main s'engouffrer agréablement dans les siennes, il n'y avait pas besoin de mots qu'il se sentait déjà un peu apaisé.

Leurs regards se croisèrent un instant, le reflet de chacun brillant dans leurs yeux.

Un bruit survint cependant de derrière, séparant instantanément l'étreinte des deux hommes.

Il ne s'agissait d'autre qu'Eijiro (oui on ne l'a pas oublié hehe) , médicament en main. Il ne semblait pas avoir remarqué et heureusement.

Nos regards s'échangerent furtivement, encore un peu confus comme pour se dire :C'était quoi ça à l'instant ?

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Denying

Saying 'Time will heal'
Keep lying
To make me feel
I'm OK
So you believe
I'd forget you
Seriously?
Dans le déni
Je me dis que "Le temps guérira mes blessures"
Continue de mentir
Pour me faire sentir
Que je vais bien
Alors tu penses vraiment
Que j'allais t'oublier
Sérieusement ?

Are you kidding me?
Tu te moques de moi?

You're out of your mind
To think that I could keep you
Out of mine.
Tu es complètement dingue
De croire que je pouvais te sortir de ma tête

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