chapitre 1-Altercation
"Chut, plus un mot
Quand tu craches ton venin, tu ferais mieux de la fermer
Quand tu chantes et prêche la bonne parole
Sur ton nouveau Messie, parce-que tes théories tombent à l'eau
Je n'arrive plus à voir la lueur d'espoir
Je suis pas là pour juger
Mais quand tu lis ton discours, ça me fatigue
Trop c'est trop"
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20 ans-
-ET QU'ON NE TE REVOIS PLUS ICI PETIT CON !!!
VLAN
Le claquement d'une porte.
Un son brusque, violent et sec, bien trop familier à son goût, et qui a le don de l'irriter.
Le monde entier veut le mettre dehors, semble t'il.
Son caractère particulier, il faut l'admettre, en rebutait plus d'un. Il faut croire que "ça ne correspond pas aux critères", comme le vieux cinglé lui rabâchait. C'est la dure loi du monde.
Surtout cette fierté, imposante, qu'il ne peut pas faire taire : c'est tout lui.
Mais qu'est ce qu'il y peut ?
Jamais il n'a obéit aux ordres sans broncher, il est intimement persuadé qu'il vaut mieux que ça.
Alors quoi ? Il aurait dû être "comme tout le monde" ? Polir les angles de sa personnalité pour correspondre aux attentes ? Et puis quoi encore ?
Katsuki admet être facilement irritable dans ses mauvais jours. Il suffit d'une étincelle, d'un regard hautain, d'un manque de politesse, ou bien simplement quelqun qui lui ressemble un peu trop...
Aujourd'hui, Katsuki en a fini aux mains avec un client, et le patron n'a pas apprécié.
En face de la dite porte qui signe la fin exclusive de son contrat, Katsuki sent l'amertume et la colère sur le grain de sa langue.
A l'époque sûrement il ne se serait rien reproché, mais depuis peu une petite voix perturbe sa respiration. Elle lui susurre des doutes : peut-être que le monde a raison, peut-être que je ne vaut plus rien après tout.
Katsuki n'est pas un héros, et il vient de perdre son job de serveur.
Les chaussures crissent sur le trottoir, tandis qu'il fait dos au restaurant, le tablier sur l'épaule et le visage crispé de colère et de déception. Il s'en va, le pas lent dans les rues de sa ville, les mains dans les poches. Et finalement c'est la pluie qui s'invite, provoquant des frissons à la nuque. Katsuki déteste la pluie.
Silencieuse, elle s'engouffre partout, dans les méandres de son âme, dévore les mots absents, accentu les sons de son esprit fautif. Des questions douloureuses le poignardent bien que la douleur soit ailleur.
Ça fait mal. Un pincement à la main l'oblige à la retirer de sa poche. Sa main sans peau qu'il fixe, recouverte de cicatrices. Vide de sens, vide de lui, et vide de l'eau fuyante. Rien que du vide.
En relevant la tête, il se rend compte de sa détresse : il est revenu dans son quartier d'enfance. Le tunnel qu'il empruntait à 10 piges, Le parc à la balançoire, rouillée, les arbres, toujours les même, n'ont pas bougé d'un iota.
Katsuki râle, il semble que son corps l'a ramené ici, par habitude. Ça ne l'enchante pas.
Pas du tout même.
Il n'a pas envie de se rappeler ce temps, ou tout était plus simple. Ce temps où il ne se détestait pas, et qu'il possédait encore un avenir prometteur qui le faisait vibrer.
Je n'aurais jamais dû revenir dans cette ville, geint-il. Bien qu'une partie de lui se laisse envahir de nostalgie, qui réchauffe un peu son épiderme gelée.
Arrivé devant le métro, Katsuki se glisse dans les souterrains à l'abri.
Les murs sont sales et remplis de dessins qu'il n'a jamais vu. Tout a un peu changé dans ce coin-ci, en y réfléchissant, il n'y a que sa rue d'enfance qui semble en dehors de la ligne du temps.
Les souvenirs ne trahissent pas, mais ils font mal.
Et il n'a qu'une hâte en tête : rentrer chez lui, se foutre devant la télé, et pioncer.
Une fois sur son quais, Katsuki s'assoit et sort ses écouteurs afin de s'apaiser.
A droite, un petit groupe d'SDF glousse sans raison, enivrés par la bière qu'ils tiennent maladroitement dans leur mains sales.
Katsuki dégote un rictus de malaise.
Son ancienne ligne aussi a changé.
Blindé. Grouillant d'humains dans tout les recoins. Katsuki s'immisce entre un vieillard et une femme enceinte, jusqu'à se retrouver encercler par un troupeau d'étudiant.
Le manque d'air, et les odeurs manquent de le faire tousser.
Katsuki grogne, Têtu comme il est, chaque fois que l'un de ces étudiants a deux balles lui écrasent le pied.
Dans l'attente, Katsuki se surprend à détailler les jeunes étudiants qui n'en finissent pas de s'aglutiner en troupeau, le tout dans une cacophonie insupportable. À première vue, ce sont des lycéens. Ils arborent tous un sourire solidement accroché a leur lèvre qui lui rappelle beaucoup trop pourquoi il ne voulait pas revenir ici.
Puis en y faisant plus attention, l'insigne sur les uniformes arbore "U.A".
Ses yeux rubis se teintent alors d'une couleur sombre à se torturer de nouveau.
Que sont ils devenus, ces foutus extra de la classe A ?
Qu'est ce qu'il devient, ce maudit nerd ?
Son arrêt fut énuméré par la voix off gresilliante. La masse des corps est si compacte qu'il dû forcer le passage pour réussir à sortir, provocant diverses plaintes. Allez vous faire foutre.
Enfin sorti de l'enfer, ses mains se logent dans les poches "c'est qu'il fait froid!" et Katsuki se dirige vers la sortie tandis que dans un grincement désagréable le wagon repart le ventre vide.
L'esprit remué, et tandis qu'il se hisse enfin dans les escaliers de sortie avec la promesse d'un repos mérité, les oreilles captent des sons qui émoustillent une vieille sensation.
-S'il vous p-plait.. QUELQUN A L'AIDE !
Katsuki n'en écoute pas plus et se précipite en arrière, son vieil instinc de nouveau aiguisé. L'horreur lui apparaît, derrière un mur reculé : une jeune femme d'une 20 ène d'année plaquée contre le mur noircit du métro, les vêtements déchirés qu'on en apercevait sa peau claire. Elle saignait au niveau du front, et ses cheveux étaient fermement tirés en arrière, si bien que l'on voyait parfaitement ses joues humides et son expression de peur éclairée par les néons bon marchés.
Son agresseur inidentifiable ( à cause d'une longue cape noire), ne semblait pas remarquer le jeune blond et continuait insouciant, ses actions salaces sur cette pauvre jeune femme.
-Putain mais tu vas l'a lâché ENFLURE ! A t'il hurlé, en lui donnant un rapide coup de point au visage, plus violent qu'il ne l'aurait cru puisque celui ci finit par terre , se tenant la joue endoloris. Le geste réveilla une douleur Fantôme, que Katsuki tente désespérément de ne pas montrer. Mais sa main tremble d'elle-même.
-Tout va bien ?
Il s'est directement retourné vers la jeune femme pétrifiée qui observait d'un regard vide l'homme a terre grimaçant.
-Oui.. Je .. merci..
-Bien, Katsuki s'avança rapidement pour regarder l'état de sa blessure crânienne, sans oublier le sale type qui se relevait maintenant derrière lui.
-Vous pouvez courir ? Celle ci avait quelque peu sursautée à cause de la voix rauque et le regard d'un rouge sang glacial que lui adressait Katsuki, trahissant une certaine peur en voyant l'agresseur maintenant debout, et plus qu'énervé.
-o-oui je cr...
-Alors FONCEZ ! Katsuki l'a pousse un poil brutalement pour l'inciter a s'enfuir tandis que l'homme inconnu le charge sans hésitation.
-Putain...
De plein fouet, Katsuki se mange son attaque, et sa tête heurte le mur. Une vieille sensation oubliée, électrique et percutante, le sang pulse dans son arrière crâne. Son cerveau, traître, lui insuffle une douleur vive à cette endroit.
En fond, il aperçoit la jeune femme qui monte maintenant les escaliers de sortie.
-A nous deux enfoiré ! Katsuki charge à son tour l'homme et lui asséne plusieurs coups au ventre, pensant naïvement que cela suffirait. L'homme reprit soudainement plus vite ses esprits qu'il ne l'aurai cru et l' agrippe par le cou, étouffant un cri de surprise.
Malgré l'étreinte, Katsuki tente un coup de pied bien placé, sans pouvoir anticiper que celui ci avait un atout dans sa manche : un alter lui permettant d'agrandir les partis de son corps.
Le cendré se retrouva piégé dans ses immenses mains crasseuses. Même le tatouage de son cou, de plus près ressemblant a y réfléchir a un serpent, semblait vouloir le tuer.
- Laches moi et bats toi sale lâche ! la provocation n'était pas un de ces meilleurs plans, il sentait ses os grincer à cause de la pression. Ça serrait, encore et encore, la douleur défigurait le visage de Katsuki retenant avec peine un cri de douleur : il se contentait de fixer son adversaire d'un regard meurtrier, essayant de se mouvoir d'une énergie acharnée sans succès visible.
Des hurlements de fureurs résonèrent, Katsuki se débattait comme un lion. L'homme en face peinait a maintenir cette énergie meurtrière, et puis sans qu'on ne sache pourquoi, celui ci se mit a rire soudainement.
-Mais je te reconnais toi haha ! il ria de plus belle, et balança Katsuki non trop loin de lui.
-Qui aurait cru que je rencontrerai le grand Katsuki Bakugo dans ce métro miteux ? c'est vraiment une drôle d' histoire !
L'explosif voulu le terminer d'un coup de point revigoré mais ses jambes, n'ayant pas eut le temps de s'irriguer suffisamment à cause de la pression subit plus tôt, lâchèrent sous son poid et il se retrouva face contre sol.
Le goût du sol froid tout proche de son épiderme, et le souffle chaud lui irritant les yeux. Ses muscles fébriles, ses os désemparés, son cœur à bout de nerf. La réalité s'imposait à lui :
Depuis quand la faiblesse s'était elle emparée de son corps ainsi ? Comment s'était elle installée aussi profondément dans sa chair, pour qu'il sente un jour ce sol hargneux sur lequel il crachait autrefois ?
-Sérieusement regarde toi ! Tu n'es même plus capable d'affronter un adversaire de ma trempe ! ça en devient presque gênant tu sais ? Ou est passé l'élève brillant qui avait gagné le tournoi U.A ? Il s'avança lentement vers Katsuki alors que celui ci se redressait difficilement le regard plein de haine
-FERME LA ! Katsuki se leva et s'avança hasardeux vers le vilain, le point levé, car il savait qu'il ne pourrait pas en supporter davantage, qu'il fallait qu'il le fasse taire et maintenant.
Arrivé en face, le cendré demeurait trop lent, le vilain le pris par le cou sans difficulté admirant la volonté de Katsuki à vouloir s'enfuir à nouveau ; il tentait en vain de le mordre et de le griffer.
-Tant d'énergie gâchée. Ça te met en colère hein ? Ton ego ne le supporte pas ? un sourire malsain se dessinait sur ses lèvres. C'est vrai que sans ...
-Ferme.. ta putain.. de gu-.. Arg ! C'en était devenu une plainte douloureuse, un supplice, un service, étouffé par le manque d'air. Mais il savait bien que l'autre ne se tairait pas , que ça lui faisait bien trop plaisir de le rabaisser, de le voir faible, maintenant qu'il l'était, maintenant que sa fierté propre n'avait plus de sens car il ne pouvait même plus se défendre seul. Maintenant qu'il n'avait plus rien.
-... Sans Ton alter...
-Putain de MERDE !Ce fut le mot de trop. Il se laissa aller a la folie et lui asséna un coup de boule des plus violent, quitte à s'automutiler. Le vilain ne relâcha pas son emprise pour autant, essuya de sa deuxième main son sang qui coulait maintenant de son front. Il regarda l'animal aux yeux rubis se décomposer maintenant d'une expression douloureuse. Et il aimait ça alors, il se pencha a l'oreille de Katsuki et murmura :
-C'est triste de voir que sans alter on n'est plus qu'un petit grain de sable insignifiant.
-Tu vas CREVER CONNARD ! Un coup de folie, de détresse ou bien un besoin de se rassurer... Katsuki concentra son énergie dans ses mains transpirantes comme ce qu'il effectuait dans un passé lointain.
Mais rien ne se produisit, sous le regard amusé du vilain.
Si seulement il avait encore son alter... si seulement son corps lui obéissait et le respectait. Il avait beau contracter ses mains, la sueur abondante s'écrasait sur la peau de son agresseur sans que rien ne se passe.
-Dégueulasse murmura l'homme sadique avant de balancer Katsuki sur les rails. Son sternum heurta une pièce métallique, et lui coupa le souffle instantanément, paralysé. Ses yeux captait encore le vilain, essuyant sa main contre son vêtement tout en le regardant avec... pitié.
Cette pitié, une bonne connaissance que le cendré a vu tant de fois qu'elle ne le trompe plus. Cette lueur détestable dans les pupilles d'autrui, qui donne cette envie de meurtre insatiable tapissant le fond de l' estomac. Une arme blanche tirant à balle réel, une lumière qui nous plonge dans les abysses de nos propres songes.
Ses mains tremblaient. Traîtresses.
Les regarder, vouloir les détruire, les couper, les frapper. Elles sont lui et il est elles, et cette pensée ne fait qu'agrémenter un profond dégoût. Elles même qui autrefois faisaient de lui un homme fier, fort, déterminé et victorieux. Ça ne rendait la chose que plus difficile à accepter.
Désormais ce pouvoir était mort, emportant avec lui ses rêves et ambitions.
Les rôles se sont inversés. Il sourit
Comme il l'avait prédit.
-C'était donc ça ta vie, le nerd ? ba tu sais quoi ? ..
Il serra les points jusqu'à ce que ce grincement retentisse, un grincement qu'il connaissait que trop bien ; un wagon qui empruntait les rails ou il se trouvait.
-..ça craint.
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Oh, j'espère un jour que je m'échapperai d'ici
Même si cela prend toute la nuit ou une centaine d'années
Besoin d'un endroit où me cacher, mais je n'arrive pas à en trouver un près d'ici
Je veux me sentir vivant, dehors je ne peux pas combattre ma peur
N'est-il pas adorable, tout seul ?
Le cœur fait de glace, mon esprit de pierre
Déchire-moi en morceaux, de la peau jusqu'au aux os
Bienvenue à la maison
Billie eilish - Lovely
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Dans mon histoire en effet Katsuki n'a plus d'alter.... Encore a savoir comment et pourquoi x)
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