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Notre derniere annee


POV Soma :

"- Oi ! Soma ! N'oublie pas, demain, on s'affronte pour la dernière fois."

Je lui souris et le salue. On est déjà en terminale, notre ultime année, sur la dernière ligne droite.

Une fois rentré au dortoir de l'étoile polaire, je me prends des petits snacks et monte directement dans ma chambre. Je m'assieds, devant la petite cuisine de ma chambre, en tailleur, sur un tabouret. Je réfléchis à un moyen de battre mon prochain adversaire.

La nuit est tombée depuis longtemps et les essais s'enchaînent, une semaine que je réfléchis à un plat novateur qui pourrait battre la cuisine italienne de mon adversaire.

***

Le dortoir était bien bruyant ce soir, et pour cause... Les derniers duels de notre scolarité ont eu lieu ce soir ; demain, on reçoit nos diplômes et on partira chacun dans son coin. Les frères Aldini reprennent le restaurant familial, Ryo retourne en Europe, et moi, je compte reprendre le restaurant comme prévu, mais avant ça, je prévois de faire un petit tour du monde pour la dernière fois avant un long moment. J'ai eu le plaisir de quitter l'école pour plusieurs stages autour du monde, notamment en France avec le chef Shinomiya - J'ai maintenant deux plats à sa carte.

Assis sur mon tabouret, un tentacule de poulpe grillé dans la bouche, je regarde mes amis proposer toujours plus de plats. On a gardé nos places au conseil, et celles de nos ainés partis l'année dernière furent mises en jeu par un concours avec tous les élèves qui réussissent une certaine épreuve de leur camp de l'enfer. Deux premières et une seconde gardent leur place fixe, la dernière, la dixième, est remise en jeu presque toutes les semaines.

Erina nous a rejoints, elle sirote son verre avec Hisako, et regarde Ikumi engueuler les ingrats qui osent accompagner son bœuf A5 de sauce barbecue. Une bonne ambiance en perspective, plus mon regard traverse la salle en passant sur chacun de mes amis, plus les souvenirs me reviennent. Mon attention est attirée par une bouteille vide qui ne devrait pas être là. Je me lève pour aller vérifier l'étiquette et je remarque bien vite la bourde.

"- Qui a bu dans cette bouteille ?!" je crie, alors bien fort pour attirer l'attention de tout le monde.

Quelques-uns lèvent la main, aucun premières, ni secondes qui sont arrivées récemment dans le dortoir en ont pris. Je soupire. Je tends la bouteille a Zenji pour lui montrer la boulette qui a été faite, mais il semble avoir participé à cette bêtise. Je me dirige donc vers mon tabouret, en n'oubliant pas de me prendre un truc à manger. Isami me fait signe de loin, je regarde mon téléphone et je vois un message. Pourquoi ne pas venir me parler directement ? Bref, il me demande si je peux m'occuper de son frère, car il est fatigué à cause de son duel. Je le regarde à nouveau et hoche la tête. Je pose alors mes yeux sur son frère plus que pompette, il a dû boire le contenu de la bouteille lui aussi. C'était un de nos premiers tests de l'année, il devait être bien cuit. Je l'aide à marcher jusqu'à ma chambre et l'allonge sur le lit.

Je mets mon tablier et prépare à manger, je fais un peu de soupe pour Takumi et me décide à cuisiner un plat de poisson un peu particulier pour les autres. Je demande à Megumi de leur apporter et m'assieds sur le sol de la chambre. Le regard fixé sur ce corps qui dort paisiblement dans mon lit simple.

Je sens mes lèvres s'étirer, mais je ne détourne pas les yeux. S'il avait été conscient, il n'aurait même pas osé entrer dans la chambre par pure fierté. Je l'ai vaincu deux fois d'affilée pour la première fois en trois ans. On n'avait jamais eu de victoire consécutive, des matchs nuls, oui.

Il bouge un peu, se retourne et je peux maintenant voir son visage, ses yeux fermés, son air calme, ses cheveux blonds tombant sur ses joues, sa bouche légèrement entrouverte. Inconsciemment, des souvenirs remontent. Des souvenirs des examens de passage en terminale. Enfin, le week-end qui l'a suivi, on était tous les deux partis en ville pour décompresser, et sans trop le remarquer, on avait raté le dernier train. Dans notre malheur, nos téléphones étaient restés à l'école, nous n'avions que notre portefeuille et une veste pour deux. Le ciel faisait des siennes, et la pluie s'intensifiait à chacun de nos pas. On a fini par courir dans un motel non loin. Dans l'incapacité de rejoindre l'école, on a juste pris une chambre, qu'il a payée étant donné que j'avais tout dépensé en bouffe.

Cette nuit-là, on s'était rapprochés, un peu trop même, on a discuté de choses profondes... Il me charriait sur le fait qu'Erina devait avoir des sentiments pour moi. Les autres ont vite confirmé lorsque j'ai osé demander, c'était une soirée qui devait servir au conseil pour organiser les élections des nouveaux sièges, mais la conversation a vite viré aux amourettes. Là n'est pas le sujet. Ce soir-là, nous nous étions endormis ensemble, dans le lit double. Le lendemain matin, j'avais été réveillé par la lumière du soleil avec Takumi dans mes bras, mais lorsque je l'ai senti se réveiller, j'ai fui puis fait semblant de dormir. Je ne pensais pas qu'il allait me regarder un moment avant de m'embrasser et de quitter la pièce précipitamment.

Je pense que c'est depuis ce jour qu'il a commencé à m'affronter plus souvent qu'avant et à me fuir le reste du temps. Au début, j'étais triste, mais nos activités au conseil et les duels me prenaient beaucoup de temps. Je le considère à la fois comme un rival, mais aussi comme un très bon ami. On est tellement complémentaires en cuisine que c'est vraiment dommage de s'éloigner, on aurait tellement à apprendre de l'autre.

Tellement absorbé par mes réflexions que le bruit d'un raclement de gorge me surprend, je relève les yeux vers les siens et le vois bien réveillé.

"- Salut, tu as dessaoulé un peu ?"

"- Je suis pas saoul !"

Sa voix le trahit, il est encore un peu pompette, mais j'en fait abstraction.

Je me relève et me dirige vers la cuisine.

"- Oi, Soma !"

"- Hmm ?"

"- Tu comptes faire semblant encore longtemps ?"

Je pose le bol de soupe sur la table et lui tends une cuillère. Il s'attable et je fais de même, nous voilà face à face.

"- Je ne vois pas de quoi tu parles."

"- Tu sais très bien de quoi je parle. Je t'ai senti me fixer pendant que je dormais."

Je ne dis rien et le regarde manger, mais il s'arrête.

"- J'en ai marre ! Je t'aime ! Enfin... c'est ce que je pense depuis le début d'année."

"- C'est pour ça que tu me fuyais ?

Le silence est revenu et il ne dit rien. Je le regarde dans son ensemble, il rougit. Il termine son bol d'une traite, je suis un peu confus.

"- J'avais peur que tu me rejettes, que tu prennes peur et tout le tralala... Je ne voulais pas te perdre, je... enfin, c'est... Il... tu..."

Il n'a pas le temps de terminer que je l'embrasse chastement.

"- Désolé, respire lentement, calme-toi."

Le baiser avait un goût d'alcool de fruit. Je l'aide à se calmer et à s'asseoir sur mon lit. Je lui propose d'en parler demain, quand il sera sobre et pleinement conscient de ses paroles. On s'allonge, sur ce petit matelas, enlacés l'un à l'autre pour ne pas tomber du lit. Ce n'était pas une nuit des plus confortable physiquement, mais elle a été paradoxalement si agréable...

Le lendemain matin, je me suis réveillé le premier encore une fois et le regarder est juste incroyable. Il est beau comme un ange. Son réveil ne tarde pas et avant qu'il ne puisse tomber du lit, je le rattrape fermement par le poignet. On chavire et je me retrouve au-dessus de lui, une main sous sa tête et l'autre sur le sol pour me rattraper. Il rougit et je m'en amuse.

"- Bonjour, c'est un réveil bien physique que vous m'offrez là."

Il détourne la tête et je ne peux m'empêcher de poser mon front sur son torse, il est beaucoup trop adorable quand il agit timidement.

"- Bon, on doit parler !"

Je me reprends assez vite. L'idée qu'il puisse devenir mon petit ami me motive à nous relever de cette position bien ambiguë.

On se dirige vers la table et la discussion qui devenait de plus en plus fatidique arrive enfin. On est face à face et on s'ouvre, nos cœurs, nos âmes, nos sentiments explosent. Tout ce que j'ai retenu de cette longue discussion, c'est que mon petit copain est adorable lorsqu'il s'agit de parler de ses sentiments. Je souris, fier de cette pensée.

Fin ?

Cet os fait partie du calendrier des Rangers (@LesRangers). Je vous invite fortement à attendre l'histoire de demain sur le compte de @Juteuxx ! 

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