Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 55 - Fin du Tome 1


Chers amis :)

Et voilà. On y est. Le dernier chapitre du tome 1. Ca me fait tout drôle. J'ai publié le premier chapitre le 18 mai, et presque 3 mois plus tard, j'ai fait connaissance avec des gens géniaux, des lecteurs super sympas, qui m'ont aidé à corriger mon manuscrit et qui ont fait preuve d'enthousiasme tout au long de cette aventure. Vous avez été nombreux à me suivre fidèlement, chapitre après chapitre, et pour ça je vous en remercie. Publier sur Wattpad  a été une expérience extraordinaire, qui m'a donné confiance dans ma capacité à faire rêver et à surprendre mes lecteurs. J'ai commencé à publier ici après les refus que j'avais reçus lorsque j'avais envoyé mon manuscrit pour la première fois à des éditeurs, en fin 2015. Avec votre contribution, j'ai pu améliorer mon récit, et je vais encore le retoucher avant de le renvoyer aux maisons d'éditions. Sauf que maintenant, j'aurai également des statistiques probantes à leur montrer : en trois mois, mon tome 1 est passé de la 883e place à la 23e à ce jour. Ca prouve bien qu'il a plut. J'espère que cela m'aidera à me faire publier. Et j'espère que les votes à venir m'aideront encore à progresser dans le classement, vers le rêve absolu (le top 10). Je compte sur vous pour m'y aider : VOTEZ SVP. Ça  prend deux secondes et ça change le monde pour moi.

Encore une fois, un énorme MERCI à vous tous. Je vous aime, mes lecteurs préférés. Chaque vote, chaque commentaire, a contribué à rendre ce livre meilleur. Ce monde imaginaire que je construisais en moi depuis 2010, il vit maintenant dans vos esprits également, et c'est un sentiment incroyable de savoir cela.

Comme vous le savez donc, je vais m'atteler à l'écriture du Tome 2. Je ne vous cache pas que la publication sera moins régulière, vu que je publierai en cours d'écriture. Le tome 1 était déjà écrit, ce qui m'a permis de le publier régulièrement. Là, je suis encore en train de créer la structure du roman pour le Tome 2. Une fois que ce sera fait, je m'attèlerai à l'écriture proprement dite, et vous pouvez attendre la publication aux alentours de début octobre. Je m'accorde une petite pause entre temps, à la fois pour me reposer et pour avoir quelques chapitres sous le coude lors de la reprise.

Pour conclure, je vous remercie encore une nouvelle fois, mes chers amis. Je vous laisse avec le dernier chapitre de ce tome 1, et je vous dis à bientôt pour suivre les aventures de Gabriel!

Luc.

**********

Deux jours plus tard, le Sans Souci jetait l'ancre dans le port de l'^le. Les nouveaux gardiens qui débarquèrent sur Alakyn furent surpris de trouver Felestor en état de ruine. Néanmoins, cela n'était pas le problème de Gabriel. Lorsque François vint le chercher dans la forêt pour lui annoncer l'arrivée du bateau, il n'y vit que la possibilité de quitter l'île.

— Je crois que je vais m'en aller, dit-il à François, qui était perché sur une branche d'arbre, au-dessus de l'étang où il se désaltérait.

— On devrait quand même en discuter avec Hermann, conseilla François. Au moins pour lui expliquer ta décision.

— Très bien, répliqua Gabriel, allons-y.

Ils retournèrent à Felestor, où les efforts de reconstruction avaient déjà commencé. Les cadavres avaient disparu, les gravats également. On reconstruisait les bâtiments et les rues. Une sorte de solidarité joyeuse rassemblait les gardiens, qui reconstruisaient Felestor avec le sourire, comme s'ils étaient optimistes sur l'avenir. Était-ce à cause de Gabriel ? Si c'était cela, il allait les décevoir.

Après deux jours passés sous la forme d'un cerf, Gabriel se sentit bizarre en conservant sa forme humaine. Jusqu'à présent, il n'avait repris forme humaine que pour dormir. Le reste de la journée, il était métamorphosé.

Ils arrivèrent au bureau d'Hermann et frappèrent avant d'entrer. À l'intérieur, l'oxcellor était enseveli sous une montagne de paperasse. En les entendant entrer, il jeta un œil par-dessus sa pile de documents.

— Gabriel ! s'exclama-t-il, c'est un réel plaisir de te voir ! Assieds-toi !

— Bonjour Hermann, répondit Gabriel avec raideur en prenant place dans une chaise. Désolé de ne pas avoir assisté à la cérémonie en l'honneur de Fabre. Je ne me sentais pas très bien...

— Il n'y a pas de problème, l'interrompit Hermann. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

— Je viens vous demander la permission d'embarquer sur le Sans Souci. J'aimerais rentrer chez moi.

Hermann se figea. Il reposa lentement ses papiers sur son bureau et adressa un sourire triste à Gabriel.

— Je vois. J'imagine que c'était inévitable après ce qui s'est passé. Donc tu ne veux plus faire partie de l'Ordre ?

— Je n'ai pas dit ça, répondit Gabriel, mais j'ai besoin de réfléchir, de faire le point avant de prendre ma décision. Et pour ça, je ne peux pas rester ici.

— Dans ce cas, conclut Hermann, je ne te forcerai pas à rester. Mais j'aimerais te dire deux choses. La première, c'est que nous devrons quand même assurer ta sécurité. Les rebelles sont là, quelque part.

— Ils ne me feront rien, l'interrompit Gabriel. J'en ai la certitude. Pas besoin de sécurité pour moi. Je refuse.

— Bon, fit Hermann, contrarié, j'en viens alors à mon second point. Il s'agit de Cervus Sylbee.

Gabriel fronça les sourcils.

— Que voulez-vous me dire à son sujet ?

— Est-ce que tu as pu te renseigner sur son histoire ?

Il se rappelait avoir distraitement ouvert un livre à son sujet, une fois. Il avait notamment parcouru le passage sur Amaroki, mais il ne l'avait jamais réellement lu. Il avait eu trop de choses à apprendre sur les cerfs pour se concentrer sur l'ancien gardien des cerfs.

— Un peu, avoua-t-il, mais pas vraiment. J'ai lu un passage de sa biographie.

Hermann fit un geste agacé de la main.

— Ce bouquin ne vaut rien, dit-il. Nous avons très peu d'informations réelles sur la vie de Cervus Sylbee. La biographie mélange pas mal d'éléments réels à des légendes non prouvées. Je le considère plutôt comme un roman biographique que comme un réel document relatant sa vie de façon fiable. Non, je veux savoir si tu as essayé réellement de creuser sa vie pour en savoir plus.

— Non, répondit Gabriel.

— Moi si, répliqua Hermann. Ces derniers jours, avec tout ce qui s'est passé, j'ai réfléchi à ton rôle au sein de l'Ordre et du monde animal en général. Je crois que, si les rebelles essayaient de t'éliminer, ce n'était pas seulement parce qu'ils avaient peur de la place que tu pourrais occuper dans l'Ordre. Ils avaient peur de quelque chose de plus puissant encore.

— Où voulez-vous en venir ? s'impatienta Gabriel. Qu'est-ce que vous voulez me dire sur Cervus ?

Hermann poursuivit sans prêter attention à son agacement.

— J'ai beaucoup parlé avec Aymeric ton chef de clan. J'ai aussi interrogé les membres les plus anciens de l'Ordre, afin d'essayer de rassembler le plus d'informations fiables au sujet de Cervus. Et j'ai appris une chose importante. Quelque chose revenait toujours dans les différentes conversations que j'ai pu avoir. Un titre qui revenait sans cesse.

— Mais qu'est-ce qu'il y a, à la fin ?! s'exclama Gabriel

— Ce n'est pas un hasard s'il était le fondateur originel de l'Ordre, répondit Hermann. D'après les écrits, Cervus était le sceau des gardiens.

— Le quoi ? demanda Gabriel, sans comprendre.

— Le sceau des gardiens, répéta Hermann.

— J'ai entendu des rumeurs à ce sujet, intervint François. Il y a beaucoup de gens qui se demandent si tu n'es pas le prochain sceau. Certains en sont sûrs, après avoir vu la façon dont tu as combattu les rebelles.

— Je ne comprends rien, répondit Gabriel, qu'est-ce que c'est que cette histoire de sceau ?

— Disons que c'est une sorte de guide, expliqua Hermann. Un gardien d'une puissance exceptionnelle et qui est destiné à rétablir l'équilibre du monde animal. Cervus Sylbee était le sceau, à son époque. C'est pour ça qu'il a créé l'Ordre, parce qu'il était destiné à ramener l'équilibre. Beaucoup de livres qui racontent l'histoire d'Alakyn et des fondateurs y font référence. Mais les avis divergent sur la question de savoir qui peut être le sceau. Certains disent que cela peut être n'importe quel gardien. D'autres estiment que ce ne peut être que le gardien des cerfs.

Hermann s'interrompit quelques secondes, avant de poursuivre :

— Quoiqu'il en soit, il se peut que tu sois le sceau des gardiens, et cela te donne une responsabilité supplémentaire.

— Ça fait beaucoup à digérer, répliqua Gabriel d'une voix rauque. Et si je suis le sceau, ou je ne sais quoi, qu'est-ce que je suis supposé faire ? Gouverner le monde, ou quelque chose dans ce genre ?

— Ça, je n'en sais rien, répondit Hermann. Ce n'est pas moi le sceau des gardiens, et je n'ai pas pu rassembler assez d'informations fiables sur Sylbee. La seule chose qui semble à peu près sûre, c'est que tes pouvoirs ne sont pas limités à ton espèce actuelle.

— Que voulez-vous dire ? demanda Gabriel.

— Eh bien, par exemple, moi je ne peux contrôler que les aigles impériaux et les panthères. Je ne peux pas contrôler une autre race d'aigle. Ce qui fait que, si un jour, un autre gardien d'aigle arrive à l'Ordre, lui et moi serions pourrions tous les deux réclamer le titre d'héritier de fondateur car nous ne connaissons pas réellement les animaux que contrôlaient les fondateurs originaux. Par exemple, pour Shahid, l'ancien gardien des aigles, on soupçonne fortement qu'il contrôlait les aigles impériaux. Mais nous n'en sommes pas sûrs. C'est pareil pour les différentes races de tortues, ou même de loup.

— Et en quoi est-ce différent pour moi ?

— Eh bien, contrairement aux autres gardiens, le sceau des gardiens peut contrôler d'autres espèces animales proches de la sienne. Cela ne veut pas dire qu'il peut contrôler tous les animaux. Par exemple, si le sceau des gardiens est le protecteur des cerfs, il ne pourra pas contrôler les aigles. Par contre, il pourra contrôler non seulement les cerfs élaphes, mais également les élans, les chevreuils, et toutes les espèces qui font partie de la même famille. En résumé, il est le gardien non pas d'une race animale, mais d'une famille d'animaux composée de plusieurs races.

— Et vous pensez donc que je peux contrôler d'autres types de cerfs que les cerfs élaphes ? interrogea Gabriel.

— Si tu es le sceau des gardiens, répondit Hermann, je le soupçonne. C'est d'ailleurs pour ça que les livres que tu as étudié portent sur différentes espèces de cerf. Tu te rappelles que lors de mon examen, je t'avais également posé des questions sur les autres races de cerf, comme les cerfs de Virginie ?

— Oui, admit Gabriel, mais je pensais que c'était pour tester mes connaissances générales.

— Non. C'est parce que tous les livres que nous avons sur les cerfs parlent des différentes espèces à la fois. Comme l'ancien gardien des cerfs semblait capable de contrôler l'ensemble de la famille des cerfs, les livres qui ont été écrits par la suite et qui rassemblent nos connaissances sur ce sujet ont suivi la même logique. Si tu consultes les livres concernant les autres espèces animales, telles que les corneilles de François par exemple, tu verras qu'elles ne portent que sur son espèce, et pas les autres races de corbeaux. Mais bon, pour le moment nous ne savons pas si tu es réellement le sceau des gardiens, et quel sera ton rôle en tant que tel.

Gabriel ressentit un mal de crâne face à l'afflux d'informations qu'il devait ingurgiter. Il était peut-être le gardien d'autres races de cerfs. Mais pour le moment, tout cela ne l'intéressait pas. Tout ce qu'il voulait, c'était rentrer chez lui.

—Et sinon, lança-t-il, concernant le Sans Souci ?

Pour la première fois depuis qu'il le connaissait, Hermann eut l'air irrité.

— Ce que je t'ai dit à propos du sceau des gardiens ne t'a pas fait changer d'avis ? Eh bien, tu peux partir dès ce soir, lorsque le Sans Souci lèvera l'ancre. Mais avant de partir, je pense que tu pourrais observer la cérémonie de répartition entre les clans qui aura lieu ce soir.

Gabriel hocha la tête, se leva, et sortit en compagnie de François. Dès qu'ils eurent franchi la porte du bureau, ce dernier se tourna vers lui avec un grand sourire.

— Eh bah, dit-il en s'esclaffant. Le sceau des gardiens ? Excusez du peu ! Monseigneur, me feriez-vous l'honneur de déjeuner dans ma modeste demeure ?

— La ferme, répondit Gabriel en souriant.

— Oh, excusez, votre Seigneurie, je n'ai pas fait de courbette. Puis-je décrotter les souliers de Sa Majesté pour me faire pardonner ?

Gabriel lui donna un coup de poing sur l'épaule et ils éclatèrent de rire. Durant quelques secondes, le poids qui pesait sur sa poitrine depuis plusieurs jours s'évanouit, et il ressentit la félicité de se sentir à nouveau léger comme l'air.

Ils passèrent le reste de l'après-midi chez François, à se gaver de gâteaux, de friandises et à jouer aux cartes. À la grande surprise de Gabriel, François disposait même d'une télévision à l'étage supérieur, ainsi que de jeux vidéo. Ils s'engagèrent dans un tournoi de football que François remporta haut la main.

Lorsque le soir arriva, Gabriel rentra chez lui pour enfiler une tenue appropriée et se dirigea vers la Flèche. Lorsqu'il arriva sur la place, les gradins avaient de nouveau été installés. L'homme noir qui présidait la cérémonie d'adieu à Fabre présida également celle-ci.La cérémonie fut rapide et sans fioritures. Les gardiens choisissaient leurs clans et rejoignaient les bannières. Gabriel regardait Aymeric accueillir les nouveaux gardiens du clan vert. Ces derniers ne manquaient pas de venir le voir dans les gradins. Il se contentait alors de sourire puis replongeait dans ses pensées.

Lorsque la cérémonie s'acheva, Gabriel rejoignit François et ils se dirigèrent ensemble vers le port. Les autres gardiens rentraient chez eux et ils furent rapidement seuls. Ils marchèrent en silence, sans qu'aucun d'entre eux n'ait besoin de dire quoique ce soit. Ils se comprenaient sans avoir besoin d'échanger des mots. Gabriel jeta un œil à François, et se rendit compte que s'il y avait une seule personne en qui il avait confiance, c'était lui.

Ils arrivèrent devant le Sans Souci, qui tanguait paresseusement sur les eaux en attendant de repartir. Les flammes du phare éclairaient les statues d'or. Gabriel s'en détourna pour ne pas laisser les souvenirs de Charlotte l'envahir. Il gravit la coupée, se retourna, et s'aperçut que François était resté en bas.

— Tu ne viens pas ? s'étonna-t-il, le bateau va bientôt partir.

— Non, répondit François en souriant, je vais rester au sein de l'Ordre. J'ai réussi mon examen théorique, alors je suis un vrai gardien maintenant.

Gabriel lui lança un regard surpris. Pendant un instant, il lui avait paru évident que François quitterait l'Ordre, comme lui, et qu'il le suivrait toujours, peu importe où il irait. Mais François avait son propre avis sur la question, et c'était aussi pour son indépendance d'esprit que Gabriel le respectait.

— Alors j'imagine que nos chemins se séparent ici, dit Gabriel en redescendant pour le prendre dans ses bras. Merci pour tout, François.

Lorsqu'ils se séparèrent, François lui donna une tape virile sur l'épaule.

— Allez, prends soin de toi !

— Promis, répondit Gabriel. Toi aussi, fais attention.

Il remonta à bord du Sans Souci. Au bout de quelques minutes, une sirène retentit. Le bateau quitta le port. Il fendit les eaux, et Gabriel vit la silhouette de François rétrécir. Ce dernier se métamorphosa en corneille pour suivre le bateau pendant quelque temps, avant de retourner sur Alakyn.

Lorsque le Sans Souci fut au large, Gabriel se dirigea vers le pont. Un sentiment de joie l'envahit sans qu'il ne comprenne pourquoi. Au bout de quelques instants, il réalisa que c'était parce qu'il retournait chez lui et qu'il reverrait ses parents et ses frères dans quelques jours à peine. Cela faisait six mois qu'il ne les avait pas vus.

Il s'imagina la scène : lui, rentrant à la maison et retrouvant Joseph et Rose dans la véranda, sirotant un thé glacé comme ils aimaient le faire lorsqu'il faisait trop chaud. Charles, dans l'arrière-cour en train de pratiquer son plaquage. Hubert, devant un miroir de sa chambre, coiffant soigneusement l'une de ses mèches blondes.

Il retrouverait également Aislîn, dans la forêt, et le reste du clan. Ils seraient certainement surpris de le voir se métamorphoser en cerf. Il leur raconterait ce qu'il avait appris sur Cervus Sylbee, leur parlerait de François, d'Hermann, de Daniel, de Bel, de Koga et de tous les autres.

Un peu plus loin, il aperçut les deux vieux gardiens dont il avait surpris la conversation lors de son premier séjour à bord du Sans Souci. Il s'approcha discrètement pour écouter leur conversation.

— J'ai toujours su que le gardien des cerfs était quelqu'un de tout à fait respectable, disait le gardien des orques, qui portait des lunettes rondes et arborait une barbe plus blanche que la neige.

— Je suis d'accord, répondit le gardien des springboks avec son fort accent anglais. Même les rumeurs prétendant le contraire ne m'ont pas convaincu de sa culpabilité. Vous auriez dû voir comment il a défendu Felestor. Admirable, oui, admirable ! Malheureusement, je n'ai toujours pas eu l'occasion de l'apercevoir sous sa forme humaine.

— Vous croyez à cette histoire de sceau des gardiens ? demanda le gardien des orques.

Gabriel s'éloigna avant d'entendre la réponse. Il plongea la main dans sa poche et en retira la broche scintillante qui représentait un cerf aux yeux d'émeraude. Le symbole de son appartenance à l'Ordre. Devait-il la jeter ? La tentation était grande. Mais non, il la conserverait pour le moment, le temps de prendre sa décision.

Il la remit dans sa poche et s'appuya sur la rambarde. Il ferma les yeux et se laissa bercer par le léger tangage du bateau, tandis qu'il fendait les eaux en direction du continent. Oui, il devrait décider à un moment ou à un autre, mais en cet instant, il pouvait simplement profiter de la brise marine et de ce sentiment de paix qui l'envahissait. Il ne savait pas ce qu'il ferait, il n'avait aucune certitude. Mais chaque chose viendrait en son temps, et pour le moment il était heureux de pouvoir profiter de ces quelques instants de calme.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro