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❦ Chapitre 5. ❦

Kakashi gémissait douloureusement alors qu'il nettoyait les tâches sur le plan de travail de la cuisine. Le sang s'était imprégné dans les petites fissures de la pierre et était difficile à retirer.

La semaine venait de se terminer et la convocation à l'heure de colle venait d'arriver par courrier. Son professeur de maths s'attendait sûrement à ce qu'il soit puni, eh bien, s'il savait quelle punition il avait eu !

Des larmes de rage et de douleur coulaient le long de son nez ensanglanté pour s'écraser dans une marre rosâtre sur le meuble qu'il essayait de nettoyer. S'il arrêtait déjà de pleurer comme une mauviette, il ne mettrait pas autant de temps à terminer ! Il s'essuya le visage d'un revers de la manche. Tant pis pour son nez endolori, tant pis pour sa manche tâchée. Tout ce qu'il voulait là, c'était aller se coucher et ne plus jamais se relever.

Il ne voulait plus rien voir, plus personne. Le monde était cruel, c'était bien l'une des rares choses vraies que Danzo lui racontait.

Ce salopard l'avait presque assommé avec sa maudite canne. Il lui avait explosé le nez. Ce n'était sans doute pas cassé mais il n'arrivait pas à arrêter le flux sanguin. Il attrapa rageusement la boite de mouchoirs et s'en enfila un dans la narine. Il jeta l'éponge usée dans l'évier et partit à l'étage se changer.

Des gens venaient dîner à la maison ce soir et il devait vite aller faire des courses puis préparer le dîner et la salle à manger. Il jeta le pull tâché dans la machine à laver et en enfila un autre. Le miroir au dessus du lavabo lui renvoyait l'image d'un pauvre type rachitique avec la gueule couverte de sang.

Il choisit un gant de toilette rouge pour se débarbouiller. Avec le temps et de nombreux linges tâchés, Danzo avait refait les stocks avec du rouge et du noir principalement. Ça lui évitait de tout nettoyer avec de l'anti-tâche. Il ne se préoccupa pas du reste de son apparence. Il n'aimait pas paraître trop débraillé ou que les gens le regardent trop et parlent dans son dos en riant mais il n'était pas d'humeur à s'apprêter. De toute façon, il ne pouvait pas faire grand chose. Il ne pouvait pas se débarrasser de sa tête.

Comme il s'y attendait, le type de la sécurité du magasin l'aperçut immédiatement à son arrivée et ne le lâcha plus d'une semelle. Il le suivait partout où il allait, de rayon en rayon, jusqu'à ce qu'il arrive enfin aux caisses pour payer.

Tout le monde était contre lui.

Gai s'était pavané pour avoir eu une meilleure note en maths, en même temps, c'était compliqué d'avoir en dessous de zéro mais ça, il ne lui avait pas dit. Il n'avait revu Obito qu'une seule fois de toute la semaine et c'était pendant le cours de sport. Il l'avait royalement ignoré. Évidemment, il n'avait rien à réviser alors il n'avait plus besoin de lui.

Tous les professeurs semblaient l'avoir pris en grippe. Ils ne cessaient de le surveiller de près et de lui rappeler de ne pas parler. Il fit comme ils voulaient, il n'a rien dit des quatre jours suivants de la semaine. Il s'était contenté de baisser les yeux ou de tendre les copies notées à Gai quand il venait. Il n'avait pas eu l'air de se préoccuper tant que ça de son silence.

Quant à Jiraya, il l'avait à peine regardé. Il notait vaguement ce qu'il disait en regardant le tableau le moins possible. S'il se souciait un minimum de lui, il le lui aurait montré avant.

Il s'était retrouvé, une fois de plus, complètement seul.

Il était tellement plongé dans ses pensées qu'il se cogna contre le bras d'une vieille dame dans la rue. Il s'arrêta et s'excusa en vérifiant bien qu'elle n'avait rien. La pauvre femme avait seulement fait tomber son mouchoir dans une flaque d'eau.

"Excusez-moi, dit-il en se penchant pour ramasser le bout de tissus, je ne faisais pas attention.

-Ne vous inquiétez pas, jeune homme. Je n'était pas très concentrée non plus."

Elle rit doucement en rangeant le linge humide dans la poche de son vieux manteau tout usé. Il lui aurait donné un petit paquet de mouchoirs s'il en avait eu un. La dame leva les yeux vers lui et son sourire disparut en le regardant.

"Mais, mon pauvre garçon ! Tu dois avoir froid, avec seulement ce pull. Et sous la pluie, en plus ! Oh, et tu t'es fait mal !"

Le gris la regardait avec surprise. Il n'avait pas fait attention à la pluie qui avait commencé de tomber. Il grelottait sans s'en apercevoir. Il fit à peine attention quand elle tendit les mains vers son visage pour toucher les côtés de son nez encore douloureux. Il devait y avoir une marque, alors. Il sourit avec gêne et attrapa ses mains chaudes dans les siennes plus froides et maintenant mouillées pour les éloigner.

"Ce n'est rien, il l'assura, j'ai pris un mauvais coup, c'est tout."

Oui, un sale coup de canne dans la gueule. Intentionnellement, en plus.

Avant qu'elle ne dise autre chose, il la salua et reprit sa route. Son tuteur l'attendait de pied ferme à la maison et il avait encore du travail. Les invités devaient arriver aux alentours de dix-neuf heures et Danzo le tuerait si tout n'était pas prêt à ce moment là.

Il frissonna en passant dans un courant d'air entre deux bâtiments. Il ne manquerait plus qu'il soit malade dès le début des vacances. Quelques rares fenêtres étaient décorées de dessins d'enfants de citrouilles et de sorcières. Dimanche, ce serait encore une soirée où ils feraient les morts, dans le noir de leur maisonnette.

"Ne mouille pas le sol," dit Danzo dès qu'il passa la porte d'entrée.

L'homme ne le regardait pas et s'occupait déjà à autre chose. Habituellement, il serait sorti ou dégusterait l'une de ses bouteilles d'alcool devant la télé. Aujourd'hui, il semblait stressé, tendu. Kakashi ne savait pas qui ils allaient recevoir mais ils semblaient importants.

Il se débarrassa des vêtements mouillés pour d'autres plus secs et chauds et se concentra sur ses courses. Il devait doser les œufs et le beurre pour en avoir juste assez.

Il décida de commencer par le dessert. C'était certainement le plus long à préparer et à faire cuire. Il ne savait même pas ce qu'ils voulaient. Prenant son courage à deux mains, il monta retrouver Fû dans sa chambre. C'était le plus vieux et le plus athlétique, il avait tout intérêt de lui demander son avis.

Il frappa deux légers coups et attendit une réponse pour ouvrir la porte. L'adolescent était étalé sur son grand lit de deux personnes, en train de jouer à la console. La pièce lui correspondait parfaitement, elle était dérangée et les tons marrons des murs l'assombrissaient encore plus en ce jour couvert et pluvieux. Un vrai jour d'automne.

"Qu'est-ce que tu veux ? Demanda le colosse sans quitter la télévision des yeux.

-Ton père ne m'a pas dit quoi faire pour le dessert. Tu as une idée de ce que tu veux ?"

Les yeux dorés se tournèrent enfin vers lui et l'étudièrent de la tête aux pieds. Kakashi se retint de lever les yeux au ciel ou de grimacer. Il ne voulait pas mettre Fû en colère.

"Fais un truc au chocolat comme tu sais les faire, il dit simplement.

-Est-ce que ce ne sera pas trop simple pour ton père ?

-On s'en fout."

Le gris haussa simplement les épaule et retourna à la cuisine. Si Danzo avait un problème avec son dessert, il pourrait dire que c'était une envie de Fû. Il opta pour un simple roulé au Nutella. Ce n'était pas très technique mais avec un peu de glace, ça passait bien après un bon repas. Il pourrait même couper la pâte cuite en deux pour en faire un peu à la confiture. Il y avait de plus en plus de personnes qui ne supportaient plus la pâte à tartiner.

Le soleil avait presque complètement disparu alors que la pluie tombait encore fortement. Kakashi soupira de soulagement en mettant le dernier plat au four et se posa quelques secondes contre le plan de travail. Il voulait reprendre un peu son souffle.

Il était à peu près dans les temps. Ses roulés refroidissaient dans la salle, la table principale était mise et la table basse du salon était débarrassée. Les trois hommes de la maison se succédaient à la salle de bain pendant qu'il finalisait tout.

Il rangeait le dernier bol qu'il venait d'essuyer dans le placard quand son tortionnaire le rejoignit. Il était élégamment vêtu, il avait mis l'une des belles chemises blanches qu'il ne mettait presque jamais avec un pantalon de smoking. Cela changeait des vieux pantalons usés et des chemises de pépères. Les seules fois où Kakashi l'avait vu comme ça, c'était pour des cérémonies organisées toutes les quelques années.

"Je vais m'occuper du reste, dit-il de son ton bourru habituel, montes dans ta chambre et restes-y. Assure toi de passer aux toilettes avant, je ne veux entendre aucun bruit jusqu'à ce qu'ils soient partis."

Le gris hocha la tête, prit de quoi manger et s'exécuta. Il savait déjà qu'il ne devrait rien faire en dehors de sa chambre, c'était toujours la même rengaine quand ils recevaient du monde.

Il s'enferma dans sa chambre et se laissa tomber lourdement sur le lit. Il était épuisé, il avait beau être fatigué le soir il n'arrivait pas à s'endormir rapidement. Parfois même, il se réveillait plusieurs fois avant que le réveil ne sonne. Il ne comprenait pas pourquoi et ça l'agaçait. Il travaillait dur sur ses cours et sur les tâches que Danzo lui attribuait, il passait de courtes nuits et se réveillait toujours de bonne heure, même le dimanche, et son foutu corps n'était pas fichu de se reposer convenablement.

Il soupira et se tourna vers la fenêtre. Il faisait déjà sombre dehors, la Lune était cachée par d'épais nuages. Il entendit frapper en bas. Il soupira une nouvelle fois et se releva pour rejoindre le bureau. Il ne supportait pas d'entendre son tuteur parler joyeusement à des gens qu'il n'avait pas le droit de voir. Lui, il était presque réduit à l'esclavage. Pourquoi s'acharnait-il sur lui ?

Il se figea en pensant reconnaître une voix. Elle ressemblait fortement à celle de son professeur de français, Jiraya. Il tendit l'oreille contre la porte et faillit sursauter en l'entendant rire fort. C'était presque trop forcé mais c'était bien lui. Que faisait-il là ? Pourquoi maintenant, après lui avoir avouer le lien qu'il partageait avec son père alors qu'il était persuadé qu'il ne l'avait jamais vu ici ces dix dernières années ?

Il se reconcentra quand il entendit son nom de sa bouche. Il était clair qu'il savait qu'il était sous la tutelle de Danzo depuis un moment.

"Il dort, dit Danzo, le pauvre a attrapé froid cette semaine. Le médecin lui a conseillé de rester au lit au moins jusqu'à demain. Entrez donc. Sarutobi, je ne pensais pas te revoir un jour."

Alors comme ça, le proviseur aussi était là. Et ils avaient gobé le mensonge facilement. L'estomac de Kakashi se contracta et il dut se plier pour ne pas vomir. Toute cette situation n'était que du grand n'importe quoi.

Ça le dégoûtait trop, il n'arrivait plus à le supporter. Il se laissa de nouveau tomber sur le lit et attendit. Il n'avait le courage de rien mais en même temps, il n'avait pas envie de dormir tout de suite. Il n'avait pas faim non plus, le plateau reposait sur son bureau depuis qu'il était monté et ne lui donnait pas envie.

Quand il se leva finalement pour fermer le volet, ses yeux glissèrent sur la couverture orange du livre dans sa petite étagère. Il ne l'avait toujours pas lu. Il pouvait très bien l'ignorer et passer la soirée à se morfondre. A la place, il le prit et s'allongea sous la couverture. Il ne voulait rien avoir à faire avec son professeur mais c'était toujours de la lecture en plus.

Il lut rapidement le premier chapitre et, à sa grande surprise, il adorait. Il était tellement plongé dans la lecture que les pages passaient rapidement et qu'il n'entendait qu'à peine les voix au rez-de-chaussée. C'était une petite histoire absolument captivante qu'il voulait lire même s'il se battait pour garder les yeux ouverts.

C'était clairement du porno, tellement bien écrit qu'il avait un début d'érection rien qu'en lisant, s'il osait l'avouer. Plus que ça, il y avait tout de même une vraie histoire derrière tout ça, deux jeunes adultes qui jouaient au chat et à la souris. L'histoire sortait clairement de l'ordinaire.

Lui-même sentait ses pensées dériver vers d'autres actions que les personnages pourraient faire ou encore plus loin, il pensait à modifier une bonne partie de leur vie. Il pouvait écrire ces idées sur une feuille pour les travailler plus tard mais la fatigue le dépassa alors que la porte d'entrée claqua une dernière fois et que la maison devint soudainement silencieuse.

*

Quand Kakashi se réveilla au petit matin, ses articulations craquaient. Il s'était réveillé durant la nuit à cause d'une envie pressante. Il détestait lorsque son sommeil était coupé. Il grogna quand la lumière vive du soleil entra dans la pièce en ouvrant son volet. Il ne se doutait pas qu'il fasse si beau après la journée sombre et humide de la veille.

En bas, les garçons n'avaient touché à rien. Les plats et assiettes trônaient dans l'évier alors que les verres étaient encore sur la table de salle et de salon. Heureusement, ils avaient pensé à mettre la viande au réfrigérateur. Il se coupa un bout de gâteau au chocolat et l'avala en débarrassant les couverts. Les autres dormiraient certainement encore un long moment, surtout les deux garçons.

Il se mit au travail en faisant absolument attention à ne pas faire de bruit. Il sentait que Danzo serait de mauvaise humeur. Hormis les vieux Homura et Koharu, ses deux seuls amis, il ne supportait personne. S'il avait dû faire semblant toute une soirée, il serait d'une humeur de chien pendant plusieurs jours.

Après la vaisselle, il s'occupa de passer un coup de chiffon rapide sur les poussières et de passer le balai. Il avait à peine fini quand on toqua à la porte et qu'il entendit les voix d'enfants de l'autre côté.

"Des bonbons ou un sort !"

Kakashi soupira et se détourna de la porte. Il aimerait beaucoup ouvrir et offrir des bonbons aux enfants, rire de leurs déguisements puis les regarder s'éloigner en souriant. Malheureusement, Danzo n'achetait jamais de bonbons et il n'en offrait encore moins à des inconnus. Cette vieille chose refusait de participer aux différentes fêtes de l'année. Il allait au cimetière ces jours là mais c'était tout. Ils ne fêtaient même pas Noël.

"Je te déconseille d'ouvrir cette porte, dit Danzo, debout devant lui.

-Je n'allais pas... Ouvrir. L'homme hocha la tête en le regardant de haut.

-Bon garçon."

Il s'éloigna sans le regarder de nouveau. Il avait eu raison plus tôt, il était d'humeur sombre. Kakashi retourna dans la chambre sans traîner. Il ne voulait pas avoir à discuter davantage avec lui. Il s'allongea sur son lit et se remit à lire. Il était déjà à la moitié du livre mais ne pouvait pas s'empêcher de vouloir connaître la suite. C'était un monde proche du siens mais en même temps très différent, il pouvait facilement s'imaginer vivre leur vie.

Il lut tout l'après-midi sans s'en rendre compte. Ce n'est que lorsqu'il finit le dernier chapitre qu'il entendit clairement les trois hommes de la maison discuter en bas. Il n'y avait pas fait attention du tout, trop plongé dans l'histoire. Il soupira de déception en le fermant. Il l'avait lu en un jour à peine et il n'avait plus rien à faire maintenant. Il devrait essayer de trouver le tome deux et vite, il voulait absolument connaître la suite.

La pluie tombait de nouveau dehors et il faisait sombre dans la maison. Il descendit, la télé était allumée et ils étaient tous avachis dans le canapé.

Ces deux semaines de vacances allaient être longues.

*

"Kakashi !"

Le-dit Kakashi soupira et s'avachit davantage contre le mur. Il s'était assis au dernier étage du bâtiment B, le même qu'à l'accoutumée, pour justement ne pas être dérangé. Soit le hasard était parfois lourd, soit Obito le cherchait. Le gris n'aimait aucune de ces deux possibilités.

Le brun arrivait à lui en grandes enjambées et avec son sourire idiot sur le visage. S'il avait été courageux, il se serait levé et aurait couru loin, très loin. A la place, il tourna le regard à l'opposé et ne bougea plus d'un pouce.

Obito arriva finalement à lui et s'assit.

"Hey, tu vas bien ? Pourquoi t'es monté, t'as décidé de changer un peu ? J'ai eu peur en arrivant, j'ai cru que tu n'étais pas là."

Ce qui était bien avec lui, c'est qu'il faisait presque la conversation à lui tout seul la plupart du temps. Kakashi ne le regarda pas, il soutint les bras fermement croisés et serrés contre sa poitrine et fixait le sol. Il se demandait pourquoi il avait pris la peine de le chercher. Il était bien mieux avec ses amis, surtout quand il s'agissait de l'ignorer ouvertement et de se moquer de lui. Il n'avait même pas réussi à regarder monsieur Namikaze ce matin encore pendant le cours.

Il sursauta et revint dans le présent quand Obito lui agita une main devant le visage.

"Est-ce que ça va ? J'ai l'impression que tu n'as rien écouté.

-Désolé," dit-il simplement.

Obito soupira lourdement et lui tourna le dos pour attraper son sac. Les sentiments de Kakashi à ce moment là étaient confus. Enfin, l'Uchiha allait partir et arrêter de se moquer ouvertement de lui. Par contre, sa poitrine se serrait en le voyant bouger. Il n'avait pas envie de parler mais il n'avait pas non plus envie qu'il parte.

C'était une pensée un peu masochiste, de vouloir rester en contact avec quelqu'un qui lui faisait du mal mais en même temps, c'était le seul qui s'était approché de lui. Il lui avait même raconté quelques anecdotes sur lui !

Il soupira de défaite et décroisa les bras. C'est parce qu'il était aussi dense qu'il n'arrivait pas à se faire d'amis. Si son père était là, il secouerait la tête en signe de déception. Il le faisait toujours quand il n'y avait personne à inviter à ses fêtes d'anniversaire, quand il était petit.

"Ma grand-mère m'a chargé de te le donner."

Kakashi regarda enfin le brun avec surprise. Il lui tendait une petite boîte en plastique et avait toujours ce foutu sourire sur le visage. Il n'avait pas eu l'envie de partir, apparemment. Il prit la boîte doucement et l'ouvrit. C'était un morceau de gâteau, une part plutôt épaisse, qui sentait bon la vanille.

"Elle l'a fait elle-même avec de la vraie vanille. J'espère que tu aimes ça ?"

C'était absolument gentil de sa part. Il n'avait plus de grands-parents, il n'avait pas l'occasion de goûter de gâteaux autres que les siens. Il sourit enfin même si c'était un peu timide.

"Oui, merci. Tu la remercieras bien, c'est très gentil de sa part."

Le brun rit et se gratta l'arrière de la tête. Les rougeurs sur les joues le rendaient encore plus mignon. Gêné, le plus jeune prit une bouchée du met. Son ventre criait famine depuis qu'il était dix heures, ce morceau de gâteau était plus qu'un cadeau de Dieu pour lui. Il gémit avec satisfaction et fit rire Obito par la même occasion.

"C'est délicieux, dit-il la bouche pleine.

-Les plats de ma grand-mère sont les meilleurs ! Tu manges ça comme si tu n'avais pas mangé depuis des jours," il lui fit remarquer.

Le gris grimaça de honte et se redressa un peu. Il mangeait ça comme un morfale. Après oui, il avait vraiment très faim ! Danzo avait décidé qu'il n'avait pas besoin d'autant de nourriture qu'avant. Il ne se souvenait même plus de la dernière fois qu'il avait mangé quelque chose un midi. Et il le devait à Obito.

"Pardon."

Il donnait une piètre image de lui. Si les amis d'Obito étaient là, ils riraient sûrement. Une pensée fleurit soudainement dans son esprit.

"Rin doit adorer aussi, elle m'a dit une fois qu'elle aimait tout ce qui était pâtisserie, je crois."

Obito rougit comme prévu et détourna les yeux.

"Quoi ? Non, elle n'a pas... Enfin... Il bégaya alors que Kakashi rit.

-C'est bon, il l'aida, ça se voit, tu as les yeux qui brillent quand tu lui parles."

Il avait complètement oublier qu'il était en colère contre lui quelques minutes auparavant. Il se permit même de plaisanter avec lui et de le taquiner. Il n'avait pas sourit depuis un moment. De son côté, Obito plissa les yeux et se pencha sur lui.

"Parce qu'ils ne brillent pas quand je parle avec toi ?"

Maintenant, c'était Kakashi qui rougissait. Cet idiot... Il leva les yeux au ciel et se détourna complètement de lui, soufflant un gentil "crétin" au passage. Obito rit gaiement et s'approcha encore plus, il était presque collé contre son dos. Ça n'aidait pas le pauvre adolescent abusé à se calmer.

"Elle n'en a jamais mangé, il lui souffla à l'oreille.

-Pourquoi ?

-Je n'ose pas aller la voir. J'aurais l'air idiot.

-C'est mignon, le gros dur qui n'ose pas parler à une fille dont il a le béguin.

-Eh, il lui donna une tape sur l'épaule, je ne pense pas que tu sois mieux.

-Peut-être mais je ne me fais pas passer pour un dur à cuir, moi, il ricana.

-... Pas faux."

Ils se rassirent normalement et se laissèrent engloutir par le silence. Kakashi était déboussolé par l'attitude du grand brun. Un instant il l'ignorait, l'autre il riait et le taquinait. C'était trop bizarre, il n'y connaissait pas grand chose en relation amicale mais il ne voyait pas beaucoup de groupes agir de la sorte.

"Pourquoi ? Il laissa échapper sans réfléchir. Obito se redressa en surprise.

-Pourquoi quoi ?

-Pourquoi tu m'as donné le morceau de gâteau ? Ta grand-mère l'a fait pour ton oncle et toi, je suppose.

-Oh, ça... Il se peut que j'ai un peu parlé de toi... Et de ton petit corps de crevette."

Aïe, Fû aussi l'appelait crevette et il détestait ça. Voyant la grimace, Obito s'excusa illico sans demander d'explication et continua.

"Elle m'a spécialement chargé de te le remettre !"

Kakashi était gêné, alors comme ça Obito parlait de lui dans sa famille... Enfin, ce n'était pas très glorieux puisqu'il n'y avait que du mal à dire. Il lui remit la boîte vide et se détourna encore. Il n'osait plus le regarder en face. Il avait un comportement imprévisible qui le déroutait pas mal. Ils restèrent coincés dans le silence jusqu'à ce que la sonnerie retentisse dans les couloirs de moins en moins vides et se séparèrent pour rejoindre leur classe respective.

C'était un drôle de sentiment que de voir Obito partir sans se retourner vers lui. C'était comme s'il l'abandonnait pour de bon. Il se laissa lui-même entraîner par la masse d'élèves vers sa salle. Habituellement, il serait déjà devant avant la sonnerie mais pour une fois, il ne ressentait pas l'envie de se presser.

Jiraya attendait cinq bonnes minutes après chaque sonnerie pour être certains de ne pas être dérangé par les retardataires en début de cours. Surtout le lundi en début d'après-midi, il prenait son temps pour revenir de la cantine des professeurs. Sans surprise, la porte était encore fermée et tout le monde attendait à l'extérieur quand il arriva.

Le professeur ne tarda pas non plus. Il semblait de bonne humeur, il riait avec les élèves des premiers rangs alors qu'il finissait sa pomme. L'humeur de Kakashi devint davantage sombre. Il espérait qu'il ne viendrait pas lui parler à la fin du cours. C'était peut-être débile mais il ne se remettait pas de sa visite chez eux au début des vacances.

Il était un soi-disant ami de son père et ne se présentait à lui que parce qu'il était l'un de ses élèves. Techniquement, s'il ne l'était pas, il ne serait jamais venu le voir en premier lieu.

Il devait rester seul et garder ses distances avec tout le monde. Oui, c'était dangereux sinon, il ne ferait qu'être pris pour un imbécile et être blessé. Il n'avait même pas encore digéré l'heure de colle qu'il avait prise dans les dents.

Rin, qui était assise devant lui, essayait de lui parler pendant toute l'heure. Il avait beau l'ignorer, garder la bouche fermée, elle ne s'arrêtait pas. C'était surprenant qu'elle n'ait jamais eu de mot dans le carnet pour bavardage. C'était certainement sa connaissance des cours et son côté lèche-botte qui la sauvaient.

Shizune riait à côté d'elle alors qu'Asuma soupirait sur sa propre gauche. Quand il était arrivé, c'était la dernière place qu'il restait et Kakashi voulait presque s'excuser de ne pas être aussi amusant que ses amis qui riaient à quelques rangées de là.

"Qu'est-ce qu'elle peut être bavarde, celle-là," dit-il soudainement, surprenant le gris.

Il ne savait pas s'il attendait une réponse ou quoi mais il ne pouvait s'empêcher de sourire.

"C'est vrai," il lâcha sans y penser.

Le colosse barbu se tourna vers lui avec un sourcil levé. Oups, il n'attendait pas de réponse, alors. Il n'attendait pas que Kakashi parle, non plus, apparemment. Eh bien, il pouvait maintenant se renfrogner sur lui-même et se faire tout petit.

"Enfin quelqu'un qui me comprend !"

Kakashi était abasourdi. Est-ce qu'Asuma lui souriait ? Oui, il le faisait, il lui tendait même la main pour l'encourager à frapper dedans. Il se contenta de lever la sienne à son tour et de le laisser bouger. Les filles levaient les yeux au ciel et se plaignaient pour le plaisir alors que le brun se moquait gentiment.

"Je ne vous dérange pas ?" Demanda soudainement Jiraya, non loin de là.

La classe s'était tue et les regardait. Kakashi craignait le pire. La dernière fois qu'il avait été pris pour avoir parlé en cours, il avait reçu une heure de colle et quelques bons coups bien placés. C'était idiot d'espérer que Jiraya ne fasse pas de même parce qu'il semblait l'apprécier. C'était moche de profiter de ses sentiments, il pouvait vite être déçu. Pire, il pourrait se comparer à Rin, bientôt.

Il attendait avec appréhension que quelqu'un parle. Il ne serait pas celui qui lui répondrait. Il était Kakashi, l'ado à la gueule de drogué qui ne parlait pas. Il avait une réputation à tenir s'il ne voulait pas se faire harceler. Il voyait Deidara rire du coin de l'œil. Si seulement cet idiot travesti pouvait s'étouffer avec son chewing-gum...

"Non, non, dit finalement Asuma avec un air désintéressé. J'étais ailleurs pendant un moment et je n'avais pas compris un mot. Heureusement que mon voisin suit."

Les yeux sceptiques de Jiraya se posèrent sur lui et il espérait ne pas paraître trop nerveux. Il sourit finalement et se dandina avec son air enfantin.

"Bien sûr ! Kakashi est très efficace dans ce cours, j'ai l'impression. C'est une bonne chose mon garçon, continue !"

Et avec ça, il s'éloigna. Le gris voulait soupirer de soulagement mais se retint. Il n'avait pas envie d'attirer davantage l'attention sur lui. Déjà, c'était super humiliant de se faire féliciter par lui et devant tout le monde. Son voisin de table continuait de ricaner pour le reste de l'heure. Eh bien au moins, l'heure passait plus vite.

A la sonnerie, fidèle à lui-même, il s'empressa de ranger ses affaires et de sortir en utilisant l'effet de masse pour passer inaperçu. Il boudait encore et bouderait encore longtemps, il avait décidé. Il lui déposerait le livre sur son bureau un jour où il ne regarderait pas.

*

La semaine avait été presque calme. Les élèves de sa classe avaient rattrapé tout leur retard vis à vis des discussions inutiles des vacances. Les profs étaient déjà excédés et les menaçaient sans arrêt avec les bulletins. Kakashi savait à l'avance ce qu'il trouverait dans les commentaires du sien.

Il était actuellement en plein cours d'EPS, les mains crispées sur le stylo et la planche qu'il tenait. Le vieux rabougri lui avait demandé de se lever et de les aider, lui et deux étudiants en professorat, à noter les élèves. Ces derniers étaient absolument excités, ils couraient partout, criaient, riaient et étaient intenables.

Surtout ils venaient souvent le voir pour le corrompre. Non, il ne changerait pas les notes !

Il faillit fondre quand Obito vint le voir par contre. C'était presque la fin de l'heure et il n'y avait plus que ceux qui appréciaient monter qui se faisaient plaisir une dernière fois. Le professeur parlait aux deux étudiants et les autres restaient assis sur les tapis moelleux.

Ils s'éloignèrent dans un couloir annexe sans être vus, se cachant des oreilles et des regards trop curieux. Son cœur battait la chamade dans une micro panique. Il ne lui avait jamais adressé la parole en dehors des couloirs du lycée.

"Hey, je voulais savoir... Tu te souviens des notes que tu as mis ?"

L'excitation soudaine du gris retomba net. Il voulait juste lui parler pour obtenir des renseignements. A quoi s'attendait-il ? Il ne les avait pas séparés des autres pour rire avec lui ou partager des choses.

"Vite fait...

-Est-ce que tu sais combien tu m'as mis ? A peu près ?

-Dix-huit... Je crois."

Le brun hocha la tête et le remercia en se sauvant dans le gymnase, le laissant seul sur place. Et le voilà debout comme un con dans le couloir. Il soupira lourdement. Obito se fichait vraiment de lui, n'est-ce pas ? Et évidemment, il tombait régulièrement dans le panneau. Tout le temps en fait.

Un vrai idiot et un vrai pigeon !

Il rejoignit les autres qui s'étaient rassemblés devant le professeur. Il les félicita pour ce premier trimestre. Ils étaient globalement agréables d'après lui et les encourageait à être autant à fond pour le deuxième trimestre.

"Rendez-vous dans le hall du bâtiment A la semaine prochaine, on commence la piscine !"

Les gémissements emplissaient l'espace alors que les filles se lamentaient.

"N'oubliez pas vos affaires, s'il vous manque quelque chose on ira piocher dans les vêtements qu'on a déjà récupérés. Maintenant, retour aux vestiaires."

Ils le suivirent dans le couloir annexe et lui laissèrent juste assez de place pour accéder aux portes. Quand il ouvrit celle des garçons, il retint l'épaule de Kakashi à l'aide de sa grande main et lui demanda de rester un peu. Anxieux de partir tard, l'adolescent le suivit rapidement en espérant qu'il ne traînerait pas. Il se retint d'hurler en le voyant parler à tous ceux qu'ils croisaient.

Il congédia les étudiants et enfin, ils furent seuls.

"Prends tes affaires aussi la semaine prochaine."

Kakashi le regarda comme s'il avait une deuxième tête qui venait de pousser. Était-il sérieux ? Il avait une dispense annuelle, il était stipulé qu'il ne pouvait faire aucun sport ! La piscine était la pire chose qui pouvait lui arriver. Il avait encore des contusions des coups qu'il avait reçus cette semaine et Danzo ne se retiendrait pas dans celle à suivre pour qu'il puisse aller patauger avec son corps de crevette.

Non. Non, non, non, non, non !

"Excusez moi mais... Pourquoi ? Je suis dispensé, je ne peux rien faire...

-Tu peux bien te changer et t'asseoir dans l'eau, non ? Tu ne feras rien, tu regarderas ceux qui ont des difficultés. Je ne vais pas te garder sur le côté, à rien faire, toute l'année," le coupa le vieil homme.

Kakashi voulait hurler. Pourquoi ça n'arrivait qu'à lui ? Dans les autres groupes, les dispensés n'étaient pas obligés d'être présents. Ils n'étaient pas non plus forcés de participer. Qu'allait dire Danzo ? Avec un peu de chance, il pourrait le défendre. Il n'avait pas vraiment le choix de toute façon. Le proviseur avait mangé chez lui, ils se connaissaient donc, il pourrait certainement l'appeler et en parler avec lui ?

Il sortit de ses pensées quand le professeur le congédia. Il n'y avait presque plus personne dans les couloir et le vestiaire semblait vide. Il y entra pour récupérer son sac et fut surpris d'en voir un autre sur un banc sous la fenêtre.

Il était persuadé qu'il n'y avait plus personne avant d'arriver.

Dans sa confusion, il oublia la contrainte du temps et s'avança vers les cabines de douche dans une petite salle sur le côté. Il se figea quand il tomba nez à nez avec un Obito penaud, à moitié nu, qui tenait une serviette autour de lui dans l'attente. Il lui sourit maladroitement avant d'essayer de s'expliquer.

"Il n'y a personne habituellement, quand je sors de la douche."

Le gris hocha simplement la tête, l'observant ouvertement de la tête aux pieds. Ils étaient complètement différents, il n'y avait aucun doute là dessus. Là où ses propres os apparaissaient, il y avait du muscle souple sur Obito. Ses épaules étaient arrondies et gonflées alors que les siennes étaient pointues. Il n'avait pas non plus de pectoraux contrairement à lui et son ventre était creux, c'était très différent des abdominaux rebondis du brun. De même, il n'avait pas de baguettes en guise de membres.

"J'imagine," il dit finalement.

Il se tourna pour partir et oublier la chaleur dans ses joues quand Obito l'interpella.

"Tu viens en colle, demain ? Kakashi se tourna vers lui, un peu sceptique.

-Pourquoi ?

-Juste savoir si je te verrai demain."

Même en colle, il devrait le voir. Quelqu'un se moquait de lui là haut, il n'y avait pas d'autres explications possibles. Il leva les yeux au ciel et se sauva avec la musique du rire d'Obito. Il avait la menace Danzo sur les épaules, après tout. Ce petit moment gênant mais différent de d'habitude avait été agréable mais il devait revenir dans la réalité.

Il trottina sur la bonne moitié du trajet. Il devrait vraiment en parler à Danzo, ce serait bien plus pratique d'avoir une montre, aussi peu coûteuse soit-elle s'il le faut. Il aurait dû demander l'heure à Obito avant de partir, cela lui aurait donné une idée du rythme à prendre.

Mentalement, il savait qu'il était en retard.

Il accéléra quand il vit enfin la porte de maison et pria les dieux pour que personne ne soit là. Les garçons quittaient tard s'il se souvenait bien mais impossible de savoir si l'homme était sorti. Il l'ouvrit doucement et entra en faisant le moins de bruit possible. Il se sentait aussi coupable que s'il avait commis un crime alors qu'il était juste inconscient de l'heure qu'il était. C'était étonnant que son cœur ait survécu jusque là avec la quantité de stress qu'il côtoyait au quotidien.

"Félicitation, tu es en retard."

Aïe, il était bien là, debout et agacé.

"Le prof de sport voulait me parler, il a attendu la toute fin pour le faire, il se défendit illico. L'homme fronça les sourcils.

-De quoi voulait-il parler ?

-On a piscine vendredi prochain, il veut que je me baigne.

-Tu ne peux pas.

-Je lui ai dit, il m'a répondu que l'interdiction de faire du sport ne m'empêchait pas de m'asseoir dans le bassin et d'attendre.

-Ne prends pas tes affaires, Danzo grogna.

-Ils me fileront ce qu'il faut avec des affaires récupérées," il lui dit.

Cette histoire ne comprenait pas que l'adolescent, Danzo était la cause de ses blessures et serait immédiatement suspecté s'ils voyaient l'étendue des dégâts. C'était certainement la raison pour laquelle il ne le disputait pas vraiment pour son retard, pour une fois. Il fallait qu'il trouve vite un moyen de se mettre à l'abri.

"Trouve une solution, il lui dit finalement avec colère et dégoût, trop proche de son visage pour le bien être du gris, tu es celui qui nous a mis dans la merde en choisissant ces sports, alors tu vas nous sortir de là. Sinon, je te promets que ta petite gueule d'ange sera méconnaissable. Quitte à se faire punir, autant finir le boulot."

Avec ça, il se détourna et quitta la pièce tandis que Kakashi resserrait les bras autour de lui. Ce type était vraiment effrayant quand il le voulait. Il n'osait imaginer ce qu'il lui ferait vraiment s'il le dénonçait à la police. Il enverrait ses fils ou alors d'autres personnes payées pour ne pas les mettre dans le coup.

Une fois, une seule, il avait essayé de le défier puis de se sauver de la maison. Il n'avait pas traversé la rue qu'un type comparable à un gorille l'avait attrapé puis traîné jusqu'à la maisonnette. Danzo s'était chargé du reste.

Il l'avait enchaîné par les chevilles et les poignets dans la cabane cachée par les buissons au fond du jardin. De là, les souvenirs étaient surtout flous mais ce dont il était sûr, c'était qu'il n'avait jamais eu aussi mal de sa vie. Il en avait gardé des séquelles physiques pendant des mois, il avait encore les cicatrices sur lui. Parfois, dans un simple mouvement mécanique, il se frottait les poignets où la peau était décolorée et boursouflée.

Il s'était promis de ne jamais essayer de s'évader de nouveau. Il avait appris à ce moment là qu'il n'était rien et que tous ceux qui l'entouraient lui voulaient du mal. Aujourd'hui encore, malgré le fait qu'il grandissait encore, il n'osait toujours pas tenir tête à Danzo. Il ne pouvait même pas passer devant le voisin et le regarder de face.

S'il ne trouvait pas une solution à son problème de piscine, il était persuadé qu'il vivrait de nouveau une expérience traumatisante.

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