Le lendemain, Bangchan entrait en classe et s'installa sur sa chaise. Il regardait ses camarades de classe et il en avait marre des filles qui se maquillait de bon matin sur leur chaise, elles ne pouvaient pas faire ça chez elle?

-Tu feras gaffe, à force d'exagérer sur la couleur de ton blush, tu finiras en clown à la fin de ta mise en beauté... Fit Bangchan pour ennuyer la fille assise en face de lui.
-Jte demande pardon? Tu t'es vu toi? Tu ne te coiffes même pas de bon matin, t'es-tu même lavé le visage avant de venir ici? Crachait la fille pour le remettre à sa place.

Bangchan soupira lourdement, il n'avait pas envie de s'épuiser à redire quelque chose.

-Toi au moins, tu ne fais pas les choses à moitié, pot de peinture assurer, ouais! Fit Bangchan entre ses dents, la tête appuyer sur ses avant bras, presque allongé sur le banc.

La jeune fille n'avait pas entendu. Elle continua cette dernière touche de rouge à lèvre puis rangea sa trousse.

-Les filles, j'ai une annonce à faire! Sachez que les garçons du football ne sont pas à prendre, vous allez vous ennuyer avec eux! Ils puent la transpiration chaque jour, aller savoir s'ils se lavent même le soir? Évitez ceux-là, en plus, ils ne sont même pas doués au foot! Cracha la fille devant Bangchan qui s'était levé pour se faire entendre par toute la classe.

Bangchan se leva à son tour et attrapa le poignet de cette élève pour la faire s'asseoir et surtout, se taire.

Le professeur entrait en classe à ce moment-là et il donna une retenue à la fin du cour. Ils devraient passer leur temps de midi, ensemble à nettoyer le tableau, ranger l'armoire du fond et laver les bancs.

L'heure de la pause de midi venait d'arriver et Bangchan n'avait pas oublié sa fichu retenue.

-Tu peux être fière de toi, car comme tu le dis si bien, je vais puer encore plus aux prochaines heures de cours comme je suis en train de nettoyer ses fichus bancs, oh pas de chance, toi aussi tu vas sentir la transpiration mais tu n'as pas de douche directement après, tu vas devoir sentir mauvais sur le chemin du retour en rentrant chez toi!

Bangchan ricanait dans ses dents. Ça lui faisait plaisir de dire une chose pareille, elle l'avait cherché. Alors il se défendait comme il le pouvait.

-Tu es vraiment le mec le moins cool que je connaisse de l'école!
-Tu en connais des mecs cool? Tous les mecs du football ne sont pas cool et c'est bien dommage pour toi, car la plupart des garçons de l'école sont footballeur ici! T'as qu'à être lesbienne.

Bangchan se mit à frotter encore plus fort sur l'éponge du banc, il était sur les nerfs pour qu'il ne sût quelle bonne raison, il avait été fort avec elle, il le savait mais il était très énervé désormais.

Silence.
La jeune fille ne faisait plus un geste, elle restait le dos droit et la tête baissé, c'est à peine si elle respirait. Puis elle se mettait à renifler et à se retourner pour lui faire face. Elle voulut parler malgré les larmes qui déversèrent ses joues mais elle jeta son éponge mouillée sur Bangchan à la place.

Bangchan se sentit mal.
Il avait d'abord dit ça pour ennuyer la classe et faire arrêter les filles d'être superficielles en cours mais il avait fait du mal à cette fille qui agissait comme toutes les autres pour se faire valoir d'une part.

Il ne la connaissait pas plus que ça.
Il ne lui avait jamais vraiment parlé avant.
Mais il devait aller s'excuser.

Bangchan lui laissa une minute puis il s'approcha d'elle, lui attrapa sa main pour lui présenter ses excuses.

La jeune fille se calma très vite, elle essuya une dernière fois ses joues humides.

-Tu ne devrais pas dire des choses pareilles à une fille! Je ne t'ai rien fait, pourquoi tu t'en prends à moi? Hier tu me bouscules, et aujourd'hui tu me parles mal! On n'est pas plus de huit filles en classe, pourquoi c'est à moi que tu t'en prends?

Bangchan ne savait même pas pourquoi.

-Désolé, je suis désolé, je ne vais plus t'adresser la parole, je ne me mêlerai que de ce qui me concerne.

La jeune fille leva son petit doigt pour faire en sorte d'établir une promesse, et les deux se firent cette promesse de ne plus se mêler de la vie de l'autre sans raison.

(La suite au chapitre suivant)