Chapitre 9
« Personne n'oublie où il a survécu à l'accident »
Thomas Gatabazi
Elle et son frère avaient mangés ensemble et le petit avait raconté sa journée joyeusement, devant les yeux remplis d'amour de sa grande sœur.
Malgré le calvaire qu'ils enduraient, ils restaient fort et se soutenait mutuellement malgré leur différence d'âge.
Le petit c'était alors endormi sur le canapé en lisant un livre pendant que sa grande sœur continuée ces devoirs qui l'écroulé.
Elle avait prévenu la patronne du café où elle allait travailler qu'elle ne pouvait pas venir se soir en lui expliquant la raison, et celle-ci l'avait réprimandée en disant qu'elle devait arrêter de sécher ces cours mais comprenait sa situation.
Elle eut finalement une pensée pour son père qui devait toujours être à l'hôpital puisqu'elle n'avait pas reçu de message et pria le ciel pour que son cas ne s'aggrave pas, au contraire, qu'il se réveille.
Il y a maintenant presque un an, pendant une balade en voiture avec sa famille pour aller fêter l'anniversaire de leur mère, ils ne se doutaient pas que cela allait vite se transformer en cauchemar.
Ce jour-là, sa mère fêtait ces 39 ans et son père lui avait préparé une surprise au quelle elle ne s'y attendait pas. Ils étaient tous montés en voiture et chantés tous en cœur sur la route leur chanson préférée à tous. La route était calme, aucun animal sauvage en vue, un temps parfait pour éviter les accidents.
Mais comme le dicton dit : un accident est très vite arrivé.
Une voiture roulant plus vite que la limitation tourna au milieu de la route sur le virage où ils arrivaient également. Cette voiture les avait frappés de plein fouet les faisant sortit violement de la route.
Le bruit des pneus qui crissaient au sol, les cris étouffaient par la peur, la ceinture qui lui lasserait la poitrine et sa tête partant dans tous les sens était la seule chose qu'elle pouvait distinguer à ce moment.
Quand la voiture avait arrêté de faire des tonneaux et ne bougeait plus, elle avait la vision brouillait et était sur le point de s'évanouir.
Les airbags s'étaient déclenchés et elle y voyait son sang coulait à fine goutte sur le tissu blanc. Des morceaux de verres étaient sur le sol et certains c'étaient logé dans sa chair.
Son frère à ses côtés avait les yeux ouverts et peinait à respirer, mais elle ne pouvait pas lui prendre la main car son corps refusait de bouger tellement il souffrait.
Son père avait la tête sur le volant, les yeux fermés et ne bougé plus. Sa mère à coté avait les yeux révulsaient et la tête dangereusement penchée en avant.
Puis Kayla s'était évanouie pour ensuite se réveiller à l'hôpital.
Le diagnostic du médecin disait qu'elle avait eu de nombreuses coupures et quelques côtes cassés qui se remettraient vites et qu'elle avait échappé au pire.
Son petit frère allait bien aussi mais aurait surement quelques problèmes de respirations pendant un moment.
Puis les mauvaises nouvelles avaient été annoncées. Son père était dans le coma, le choc lui ayant fait un gros traumatisme crânien, et sa mère, était décédée sur le coup.
Le cœur de Kayla avait raté un battement sur le coup et son cerveau ne pouvait pas capter l'information, jusqu'à ce que ces yeux soient inondés de larmes. Elle s'était effondrée sous les yeux compatissants de l'infirmière et laissait toute sa douleur et sa peine ressortir.
Son frère et elle étaient restés quelques temps à l'hôpital pour se rétablir et faisaient leur deuil en se soutenant mutuellement.
Ils avaient finalement réussi à sortir mais ils n'avaient aucunes gardes, comme Kayla allait bientôt avoir 18 ans, ils avaient jugé qu'elle était assez apte de pouvoir s'occuper de son petit-frère, ce qu'elle a fit. Elle avait trouvé un petit travail dans un café qui la payée très généreusement et essayait de faire son maximum en sport pour obtenir une bourse pour pouvoir payer ces études plus tard.
Une aide extérieure les aidés financièrement pour les soins médicaux de leur père et pour les factures d'eau et d'électricité notamment.
Madame Chen, leur voisine avait appris leur terrible histoire et essayait de s'occuper d'eux comme elle le pouvait. Elle leur apportait quelquefois quelques tartes faites maisons et s'occupée souvent de Léo quand Kayla était encore en cours.
Mais ce qu'elle ne savait pas, c'était que toutes ces petites intentions faisaient chaud au cœur aux enfants, et que Kayla pleurait souvent seule devant cette amour qu'elle avait tant besoin.
Elle souffla en se remémorant l'accident et se retourna vers son frère qui ronflait la tête en arrière. Cela la fit doucement rigoler et elle s'allongea à ses côtés, tombant alors rapidement dans les bras de Morphée.
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