Chapitre 18
« Béni soit celui qui inventa le sommeil ! »
Miguel de Cervantès
-Hum Chad ?
Celui-ci, couchait sur le dos sur son lit, se retourna vers sa fausse petite amie qui se tenait devant son armoire et essayait de capter son attention.
-Je mets quoi, je ne vais pas garder mon T-shirt plein de sueur pour dormir et encore moins dormir en jean. Je tais déjà pris un jogging mais je n'ai pas de haut.
-Tu peux prendre un des miens.
-C'est vrai ?
-Oui.
-ça ne te dérange pas ?
-Non.
-Tu ne trouve pas ça bizarre ?
-Prend le ce T-shirt bon sang, dit-il en lançant celui qu'il portait sur le dos quelques instants avant, parce qu'il n'aimait pas dormir avec.
Elle rigola et retourna dans la salle de bain pour changer de T-shirt.
Elle revenu avec un jogging beaucoup trop large pour elle qui ne tenait pas sur ces hanches, et le T-shirt blanc qui lui arrivait jusqu'au fesse, un peu gênée, alors que le jeune homme la dévorait du regard.
-C'est beaucoup trop long pour moi.
-C'est ça où tu dors nue.
-Je dors avec toi je te rappel.
-Oui, je sais.
Elle s'avança alors vers le lit et se jeta dessus, l'écrasant à moitié au passage et dit :
-Pervers.
Il rigola et se retourna vers elle pour la regarder dans les yeux et observer leur légère couleur noisette. Il prit une mèche de cheveux entre ces doigts et joua avec, devant le doux regard de sa demoiselle.
-Tu as mis ta crème en allant dans la salle de bain ?
-Oui, je m'en suis mise même pendant les récrés quand on était en cours, j'étais allée voir l'infirmière.
-D'accord.
Il se tut et caressa la ligne de sa mâchoire en descendant sur son cou, lui procurant quelques frissons et il se pencha un peu plus pour lui poser une question :
-Est-ce que je peux t'embrasser d'une autre façon que la dernière fois ?
-Une autre façon, comment ça, demanda-t-elle en le regardant de ces grands yeux.
Il tira alors un peu la langue en ouvrant légèrement sa bouche et elle comprit immédiatement. Elle passa alors un bras derrière sa nuque pour l'attirer à lui et l'embrassa en glissant elle-même sa langue dans sa bouche.
Un baiser enflammé se propagea entre eux alors qu'il la prenait par les hanches et qu'elle entourait son cou des ces bras.
Il remontait enfin à la surface et pouvait voir la beauté de ce monde.
Grâce à elle.
Son oxygène. Sa libération. Son ange tombée du ciel.
La sensation était impossible à décrire tellement ils appréciaient ce moment et ils continuèrent avant de manquer de souffle et de se séparaient.
Leur souffle était doucement haletant, et quelques rougeurs étaient apparentes sur les deux jeunes adolescents. Leurs yeux brillaient de plaisir et un peu de désir qu'ils essayaient de cacher à l'autre, en souriant doucement.
L'atmosphère était devenue lourde mais agréable, et finalement ils se réembrassèrent sans ardeur toute fois, mais toujours avec cette même passion qui les animaient.
Ils restèrent finalement dans les bras l'un de l'autre, blottis confortablement, alors que Kayla effectuait de doux va et viens avec sa main sur son dos, lui faisait de douces caresses qui l'apaisait.
Il demanda alors subitement :
-Je n'ai pas de photos de toi dans mon téléphone, on peut en prendre ensemble s'il te plaît ?
Elle ne refusa pas et ils commencèrent à en prendre pleins, avec des têtes différentes qui les faisaient rire.
-Je compte jusqu'à trois et à trois tu fais ta pire grimace, d'accord, dit Chad.
-D'accord.
-Un, deux...Kayla j'ai dit à trois.
-Mais je n'ai rien fait, s'écria-t-elle et en comprenant la blague faîte, avant de lui mettre une légère tape et de sortir du lit.
-Ohhh Kayla, tu vas bouder maintenant, c'était pour rire !
-Oui bah tes blagues à deux balles tu te les gardes pour toi, et dieu sait que tu en fait beaucoup.
-C'est méchant ça, dit-il en perdant son sourire.
-Tu vas bouder maintenant, c'était pour rire, dit-elle en se retournant vers lui avec un petit sourire joueur.
Il se releva alors dans le lit en rigolant et s'approcha doucement d'elle. Il lui agrippa la main et subitement elle demanda :
-Tu veux danser avec moi ?
Il chercha alors dans son regard la moindre trace d'humour, mais tout ce qu'il y vit c'est la beauté de celui-ci.
-Tu veux danser ?
Elle hocha la tête et commença à l'attirer à elle pour lui prendre les deux mains et commençant à les balancer d'avant en arrière.
-Pas besoin de musique pour s'ambiancer.
Il eut alors l'une des expressions qui fit subitement battre le cœur de Kayla à la chamade. Un regard si doux qui devait avoir la même douceur qu'une plume.
Un regard et un sourire plein d'amour.
Des papillons se posèrent dans son ventre et ils continuèrent à danser au beau milieu de la place, en pleine nuit, sans aucune musique, profitant de ce silence rien qu'à eux.
Ils finirent finalement par se coucher, pris par la fatigue. Kayla était tournée vers le mur et Chad de l'autre sens.
Malgré les grands rapprochements qu'ils avaient faits ensemble, dormir ensemble les gênés.
Mais Chad pris son courage à deux mains et passa son bras autour de sa taille, en position cuillère.
-Chad, j'ai chaud.
-Et ?
Un silence l'accueilli puis un petit rire avant qu'elle ne reprenne :
-Alors tu devras supporter ma sueur.
Elle se retourna alors dans le lit et vient enlacer la taille de monsieur avant de plonger son nez sur son torse.
Il profita de cet instant pour encercler sa taille et positionner sa tête contre la sienne.
Et c'est comme ça qu'ils s'endormirent pour une longue nuit de sommeil dans les bras l'un de l'autre.
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