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Chapitre 3


Chapitre 3.

Olivander atteignit le stade dix sur l'échelle de la panique quand le fantôme passa à-travers les couvertures de son lit et qu'il vint s'allonger près de lui. Pour un spectre supposément transparent, celui-là avait une présence très tangible.

— Qu'est-ce que tu fous ?

— Tu dois coucher avec moi.

Le PDG écarquilla les yeux aussi grands que deux soucoupes volantes.

— Hein ? Mais tu es complètement taré !

— Si tu fais ça, je vais te laisser en paix, promit le fantôme, je suis maudit, c'est pour ça. J'étais sur le point de baiser avec mon plan cul Tinder pour Noël quand je suis mort. Je n'ai jamais pu conclure ! Tu imagines deux petites secondes ce que ça fait ? Alors, si on baise, j'arrête de te hanter et je vais rejoindre la lumière.

Olivander secoua frénétiquement la tête.

— Il n'en est pas question !

Il avait déjà du mal à percevoir que cette apparition spectrale soit bien réelle, alors il n'allait décidément pas consentir à avoir du sexe avec elle ! Tous ses voisins le prendraient pour un fou en l'entendant.

Le fantôme fronça les sourcils.

— Si c'est comme ça, ne pense pas que je vais te laisser dormir !

Olivander fit mine de s'en ficher complètement. Il éteignit la lumière de son portable, déposa son téléphone sur la table de chevet et se cala la tête dans l'oreiller. Si ça se trouvait, les premiers rayons du soleil suffiraient à dissiper l'apparition du fantôme.

Clic !... Clic !... Clic !

En grinçant des dents, Olivander essaya de se couvrir la tête avec son second oreiller pour limiter le bruit. Le spectre jouait avec l'interrupteur des lumières de Noël qu'il portait autour du corps, les éteignant, puis les rallumant en boucle.

— Aaargh ! Arrête ça tout de suite ! Ça ne dort pas, un fantôme ?

Le spectre mit un doigt sur son menton, l'air pensif, arrêtant momentanément de jouer avec l'interrupteur.

— Ils disent que c'est supposé être le « repos éternel », mais ça fait longtemps que je n'ai pas l'impression d'avoir dormi ! Être mort a quelques avantages.

— Parle pour toi..., grinça Olivander. Ça se voit bien que tu n'as aucune responsabilité pour te permettre de perdre du temps à m'enquiquiner comme ça. Le temps, c'est de l'argent.

Le fantôme fronça les sourcils.

— Et ça se voit que tu n'es pas coincé dans les limbes depuis plusieurs années ! Si tu savais comme on s'emmerde ! Et je n'ai le droit de venir hanter les gens que durant la période où je suis mort ! C'est grave chiant. Au fait, si ça t'intéresse, je m'appelle Philemon, mais tu peux m'appeler Phil.

Olivander le regarda avec perplexité.

— Est-ce que tu es mort il y a trois-cents ans pour avoir un prénom pareil ?

Une ombre traversa le visage du spectre.

— J'ai perdu la notion du temps, avoua-t-il, je ne sais plus quand je suis mort.

Il secoua la tête et ajouta :

— Mais ce n'est pas important : dis-moi plutôt ton nom !

Son interlocuteur hésita longuement, se demandant s'il y aurait des conséquences catastrophiques à partager son prénom avec un fantôme. Finalement, il se dit que ça le calmerait peut-être :

— Olivander.

— Oh, chouette, je vais t'appeler Oli !

Olivander se crispa.

— Je te prie de prononcer toutes les syllabes de mon prénom. Tu es beaucoup trop familier d'un coup !

Phil eut un sourire coquin et, d'un seul coup, il passa à-travers les couvertures du lit, puis il ressurgit à la surface :

— Tu as un joli boxer, fit-il remarquer, taquin. Maintenant que j'ai vu ton sous-vêtement, tu ne crois pas que je peux être familier avec toi ?

Oli devint rouge de colère. Il dormait habillé – parce qu'il faisait autrement trop froid dans son appartement – alors pour voir son sous-vêtement, Phil avait dû traverser la barrière de son pyjama et ça le rendait terriblement mal à l'aise d'y penser.

— Ne t'avise plus de recommencer ! Tu ne peux pas aller hanter quelqu'un d'autre, non ?

— Ce n'est pas comme si je t'avais particulièrement choisi... j'hante cet appartement et uniquement durant la période de Noël. Tu avais qu'à ne pas emménager.

Oli se fit rapidement la réflexion que si Phil hantait cet appartement, c'était sûrement qu'il devait y habiter avant, voir qu'il y était mort. Peut-être que c'était pour cette raison précise que l'appart était demeuré inoccupé pendant un certain temps et qu'il avait pu l'obtenir à un très bon prix. C'était même un excellent prix, alors ça ne valait pas la peine de songer tout de suite à déménager. Il n'avait pas encore fait fructifié cet investissement suffisamment ni rentabiliser le coût des déménageurs. Et si ce n'était hanté que durant quelques jours par an... ce n'était pas dramatique, si ? Avant même de penser à revendre, il allait néanmoins tenter de se débarrasser du problème.

Il reprit son portable en mains et se mit à faire des recherches.

— Qu'est-ce que tu fais ? l'interrogea Phil, curieux.

Le fantôme lévita et se positionna au-dessus du lit, tentant de voir ce que faisait Oli.

— Je cherche un moyen de te chasser d'ici.

Voyons voir... il y avait l'eau bénite, le sel, les croix... il finirait bien par trouver un truc qui fonctionnerait.

— Ce n'est pas très sympa, surtout à l'approche de Noël ! Tout serait si vite réglé si tu acceptais de coucher avec moi...

Les mains du PDG se crispèrent sur son téléphone portable. Pour ce soir, il devait trouver un moyen de dormir. Il attrapa ses écouteurs, les brancha sur son téléphone et les enfonça dans ses oreilles en mettant une musique relaxante. Voilà, comme ça, il n'entendrait plus rien et réussirait peut-être à dormir et, demain, il s'occuperait du problème.

C'est alors que Phil disparut d'un seul coup et que, la seconde d'après, le portable d'Oli bougea tout de suite dans ses mains.

— Nan, tu crois vraiment que mettre des écouteurs suffirait ? entendit Oli dans ses oreilles.

Merde, le fantôme possédait son téléphone cellulaire !

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