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Chapitre 2


Chapitre 2.

Olivander ramassa ses affaires et quitta le boulot un peu avant l'heure du souper. Il avait pour projet d'arrêter à la boulangerie juste avant. En mettant le nez dehors, il eut la désagréable surprise de tomber à nouveau sur les chanteurs de ce matin. Ils ne s'arrêtaient donc jamais ? Il grimaça et poursuivit son chemin en tachant d'ignorer les horribles cantiques de Noël. Il détestait cette ambiance de « soyons tous amis les uns avec les autres » qui planait dans l'air à cette période de l'année. Pour lui, il n'y avait rien de plus hypocrite. Dès que Noël serait passé, tout reviendrait à la normal et les gens pourraient continuer de se regarder de haut et de se manquer de respect comme à l'habituel. Olivander ne voyait pas l'intérêt de faire semblant durant quelques jours au mois de décembre. Quelle perte de temps !

Il arriva chez le boulanger et demanda une baguette.

— Ça va faire un total de deux livres sterling et cinquante, m'sieur.

Olivander observa le pain, suspicieux.

— La baguette est moins longue que celle de la semaine passée, fit-il remarquer. Je veux celle sur la tablette à côté : elle est plus grande.

Le boulanger parut légèrement déconcerté.

— On parle de millimètres, là !

— Des millimètres que je vous paie.

Sans trop rouspéter, le boulanger lui donna l'autre baguette, puis lui demanda sa carte. Olivander fouilla dans son portefeuille, puis il eut une hésitation. Il adorait les baguettes faites maison, mais... c'était tout de même 2,50£. Il tendit sa carte à contre-cœur et ses doigts demeurèrent un peu trop longtemps sur celle-ci, alors que le boulanger essayait de la prendre. Il finit par la lâcher et payer.

Il rentra ensuite chez-lui. Il avait emménagé en début d'année dans cet immeuble. Avec son salaire, il aurait pu facilement s'acheter une maison, voire un très grand manoir, mais à quoi bon ? Quel gaspillage d'argent est-ce que ce serait après tout ! Il préférait le confort d'un appartement plus petit. Cela dit, il s'était tout de même fait un peu plaisir : il possédait des panneaux solaires et l'immeuble était en partie chauffer par géothermie.

Il déposa la baguette sur le comptoir de la cuisine et prit un stylo rouge pour marquer la date d'aujourd'hui sur le calendrier. Il ne restait plus que quelques jours avant Noël, plus que quelques jours à souffrir avant que cette horrible période soit derrière lui et que les gens redeviennent normaux dans son entourage.

Ces temps-ci, il se couchait tôt. Sans doute pour que les jours passent plus vite. Ainsi, après avoir mangé, pris sa douche et s'être diverti devant la télévision (en évitant ces téléfilms de Noël absolument mielleux et ennuyant à mourir), il se glissa dans son lit pour dormir.

Il n'avait pas le sommeil particulièrement léger, mais pourtant, aux alentours de minuit, Olivander commença à se tourner dans tous le sens comme s'il faisait un cauchemar. Il se réveilla en sursaut avec l'impression d'avoir entendu des pas. Il tâta sa table de chevet jusqu'à mettre la main sur son téléphone et il utilisa la lumière de celui-ci pour s'éclairer.

— Il y a quelqu'un ? demanda-t-il en se sentant ridicule.

L'immeuble était équipé du tout dernier système de sécurité et un gardien surveillait la porte en permanence. Absolument personne ne pouvait s'introduire à l'intérieur sans y être invité ou sans être résident. C'était sûrement tout le travail des derniers jours qui le fatiguait. Son imagination lui jouait sans doute des tours. Il allait baisser sa garde et éteindre son téléphone, quand soudain...

— Bouh !

Le cœur d'Olivander fit trois tours. Il sursauta et hurla à en réveiller tous les voisins lorsque, en tournant la tête, il vit un apparition fantomatique lui faire une grimace.

— Oh, mon Dieu ! Oh, mon Dieu ! Je dois faire un cauchemar !

Il essaya de se pincer à plusieurs reprises, persuadé d'être en train de rêver.

— Mais non, tu ne rêves pas ! lui affirma le fantôme. Je suis aussi réel que toi ! La seule différence c'est que... eh bien... je suis mort.

Olivander essaya de se calmer et de relativiser. Est-ce que quelqu'un avait drogué son café au boulot ? Et si le boulanger avait glissé quelque chose dans sa baguette ? Il ferma les yeux et prit une grande inspiration. Quand il les rouvrirait, il serait seul dans sa chambre.

— Qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi tu fermes les yeux ?

Le fantôme tendit la main et il toucha l'épaule d'Olivander qui rouvrit instantanément les yeux.

— Oh, mon Dieu : c'est réel ! paniqua-t-il, persuadé d'avoir sentit une main se poser sur son épaule.

Il s'enfonça dans son lit et confronta la créature du regard. Il s'agissait d'un jeune garçon aux cheveux blonds qui était tout bleu et transparent. Ce qui surprit le plus Olivander, ce fut les guirlandes de Noël qui étaient enroulées et accrochées sur le corps du fantôme. D'ailleurs, quand le spectre bougeait, il s'emmêlait parfois dans les guirlandes en jurant.

— Bien sûr que je suis réel ! Tu es marrant, toi ! Ah... tu te demandes à propos des guirlandes, hein ? C'est une longue histoire...

— Qu'est-ce que tu me veux ?

Le fantôme roula les yeux.

— Ah, tu le sais pas ? Tu sais... Le Drôle de Noël de Scrooge, tout ça... tu connais, non ? Je sais, tu vas me dire « habituellement, il y a trois fantômes », mais je suis tout seul.

Olivander se figea. Il se souvenait vaguement d'avoir déjà entendu ce conte quand il était plus jeune, mais ça n'avait jamais été rien d'autre qu'un conte.

— Ce n'est pas sérieux.

À sa grande surprise, le spectre se mit à rire.

— Je ne peux pas croire que tu m'aies cru ! Mais c'est vrai que tu es un peu comme Scrooge, quand même... tu pourrais être plus sympa... puis... brrrh, je suis un fantôme et même moi, je trouve qu'il fait froid dans ton appart !

— Je tiens le chauffage au minimum.

Le fantôme s'assit sur le lit et Olivander essaya de se reculer le plus possible.

— Tu sais que tu es plutôt mignon ? Ça fait longtemps que je n'ai pas vu quelqu'un d'aussi mignon. Il n'y a pas eu beaucoup de personnes dans cet appartement depuis... Tu me plais bien ! Je suis sûr qu'on va bien s'entendre tous les deux !

Olivander blêmit en se demandant comment il pourrait se débarrasser de cet abominable spectre. Plus encore : est-ce qu'il avait eu cet appart à un prix aussi modeste parce qu'on lui avait caché qu'il était hanté ? Et est-ce qu'il pouvait profiter d'une garantie après-vente pour un motif comme celui-là ?


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