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Chapitre 4


Ils dépassent bientôt l'embranchement où ils ont laissé le hollandais pour mort et ne s'aperçoivent pas qu'une ombre étrange est penchée au chevet du blessé qui a été tiré et appuyé dos contre un mur.

Le hollandais a repris connaissance et il est comme terrifié, il ne semble pas comprendre ce qu'il a en face de lui, son visage couvert de sang est pétrifié de peur.

Les deux bandits immigrés filent dans la ruelle tout droit jusqu'à déboucher dans une avenue non touristique et vide, tout y est calme.

Ils bifurquent sur leur droite et se mettent à marcher rapidement sur le trottoir.

Ce n'est pas une rue passante, seules quelques voitures les dépassent sans faire attention à eux, l'éclairage public est tout de même fonctionnel, ils rabattent la capuche de leur survêtement Adidas sur la tête, par-dessus leur casquette.

Ils pensent se fondre dans la masse et se faire discrets alors que leur accoutrement et leur simple démarche ne peut cacher ce qu'ils sont, deux rebus minables des castes sociales la plus inférieure et barbare qui soient.

Des individus qui ne doivent leur existence que grâce à la déchéance, la corruption, et la dégénérescence des pays occidentaux qui ont troqué leurs âmes pour la facilité d'importer davantage de merdes en plastique inutiles venus de chine qu'ils revendent à des gens qui n'en ont même pas besoin.

C'est la course infinie aux zéros, aux zéros qui s'alignent sur les comptes en banques de ces architectes déments qui orchestrent la destruction de leur propre monde.

Toujours plus de zéro qui donnent le droit a toujours plus de pouvoir décadent, spirale folle et exponentielle de corruption et d'illogisme assumé ou il leur faut toujours plus de consommateurs, toujours plus de croissance, de croissance infinie dans un monde qui lui ne l'est pas.

Le résultat final est là: deux malfrats dont la présence devrait être impossible marchent droit devant eux en jetant de furtifs regards en arrière à intervalle régulier, ils pensent être très malins alors qu'ils ne pourraient pas avoir l'air plus suspects.

Les maisons de ville sans jardins cèdent bientôt la place à des villas cossues avec patio de verdure, le bruit de la fanfare lointaine est à présent inaudible, le son de l'océan porté par le vent du large a repris le dessus.

De leur démarche de pirates renfrognés, ils finissent par arriver à un immense rond-point dont le centre est un petit parc boisé d'arbustes à feuillage persistant, une majestueuse fontaine trône en son centre.

—Walah frère, trop bon on va bédave tranquille la. Dit Aziz.

—Sa mère la pute wallah trop dla balle. Rétorque l'autre abruti.

Ils traversent la rue et suivent le sentier de gravier blanc qui mène au milieu du rond-point.

La grande fontaine ronde qui est une immense sculpture de bronze où s'entremêlent des sirènes et des nymphes aux seins nus tenant des coupelles d'où s'écoule l'eau de la fontaine.

—Truc de chien de kéfir sa mère...jte le dit cash walah. Lance l'une des racailles avant de cracher au sol.

—Fils de pute de chiens inch Allah bientôt ça va partir ça freve je te le dit ouai tchechene style ça va être dynamité sa mère, viens on va se posé la ma gueule. Rétorque l'autre en agitant son menton en direction d'un banc en fer forgé en face de la fontaine avant de lui aussi craché dans les graviers.

Tout le pourtour de la fontaine est encadré de bancs en fer forgé dans le même style Art déco.

Lorsqu'ils s'asseyent sur le banc il s'aperçoivent que celui d'à côté un peu plus loin est occupé par deux adolescents, 14 ou 15 ans peut être, ils ont les cheveux longs jusqu'aux épaules et écoutent avec leur enceinte portable du métal en agitant la tête, l'un d'eux tient un joint entre deux doigts, l'odeur lourde de beu est perceptible.

Les deux Arabes n'ont même pas besoin de se parler, ils échangent un regard mauvais et entendu, ils se relèvent et pressent le pas en direction des deux ados.

Les deux jeunes entendent les pas dans les graviers malgré leur musique et se tournent vers les nouveaux arrivants.

Ils ne se méfient pas du tout, ils ont passé tellement d'années à l'école publique où on leur a rabâché les conneries progressiste à base de vivre ensemble dans le respect et la tolérance de tout et n'importe quoi, qu'ils ne savent même plus identifié quelqu'un de suspect qui présente un danger potentiel de quelqu'un de normal qui ne dégage aucune hostilité.

—Wallah les jeunes ça va bien ou bien? Questionne Aziz en n'attendant aucune réponse en retour.

—Wesh tranquille ou bien? vous n'êtes pas a la fête ou quoi?

—Non on s'en fout un peu de ces trucs, on est plus style stone posé tu vois dit l'un d'eux sur le ton lancinant de quelqu'un qui a déjà bien bien fumé.

—Ouais on n'est pas des touristes, on vit ici à l'année, alors le boucan et les paillettes ça nous laisse un peu indifférents. Poursuit le second.

—Tranquille nous c'est pareil, c'est la première fois qu'on vient dans cette ville en fait, hey vous connaissez l'histoire de fantôme noir? Ya un mec qui nous dit que ya des fantômes dans votre ville, sa mère c'est quoi ce délire de paysan, vous êtes des paysans ici wallah ou quoi, vous avez peur?" déballe Aziz pour instaurer une atmosphère de camaraderie, sans même se rendre compte qu'il est insultant.

Un des ados lève la tête et répond:

—Wahh vous ne connaissez pas? C'est une légende urbaine à la con d'ici, paraît que ya le fantôme d'un mec qui se met à butez les voleurs les soirs de pleine lune ou je ne sais pas, mais c'est hyper vieux comme délire, j'entends ça depuis des années.

Mais non rien à voir avec la pleine lune t'es con et ce n'est même pas un fantôme c'est un vrai gars jte dit en plus c'est...

—Wesh wesh les puceau on s'en bat les couilles de vos histoires de tapette! Walah des fantômes hey vous êtes de gros Pd en fait" s'esclaffe Aziz interrompant l'histoire de façon impolie.

Un des ados veut rétorquer quelque chose, mais un des arabes lui coupe une nouvelle fois la parole:

—Sinon ça sent bon par chez vous wesh tu me fais tizé sur ton joint la cousin?

Le ton qu'il utilise ne laisse pas vraiment la place au refus.

Le gamin tend le joint à la racaille basané qui le prend sans dire merci et tire une grande latte dessus, le genre de latte qui vous crame un joint vite fait et n'en laisse plus a personne.

—Walah dla balle ça mère, ou vou avez chouravé ça, sa mère tu bicrave ou quoi cousin wesh?

Les ados n'ont pas le temps de répondre que Mohamed demande au second:

—Wesh t'a pas une clope frero?

L'adolescent sur le banc commence à se douter que les formation antiraciste qui l'a eu a l'école devait pas être très très au point, il a bien l'impression que les clichées sur les Arabes qu'on lui a dits d'oublier sinon il était raciste et bien à l'instant présent ils ont plus trop l'air d'être des clichés maintenant qu'il a deux immigrés en face de lui

Il se sent plus tres en sécurité et il comprend à peine le français parlé par ces deux gangsters de pacotille et on lui force la main sur plein de trucs.

Il porte sa main dans sa poche et retire son paquet de cigarettes, à l'intérieur il y a une boulette de shit. Mohamed la remarque aussitôt et ses yeux se font brillants, il regarde son compère et échange à peine un regard, une fois de plus n'ont pas besoin de mots pour se comprendre.

—Wallah sympa la boulette, jpeu la voir? T'inquiete jveu juste la snifé voir si c'est du bon

L'adolescent hésite, regarde son pote qui semble stressé malgré la dose de cannabis qui coule dans ses veines mais avant qu'il est pu dire quoi que ce soit l'arabe reprend:

—Wallah t'inquiète pas mon cousin, qu'est que ta c'est pask je suis un Arabe ou quoi? Je ne vais pas te carotte tu crois quoi, Wesh t'es raciste ou quoi? Wallah tu es raciste grave vous êtes des fachos sa mère, t'a aucun respect ou quoi?

C'est toujours les gens les moins respectables qui réclament le plus qu'on les respecte.

Ce petit cinéma est bien rodé et a fait ses preuves. Aziz enchaîne:

—Wallah sale fils de teupu de raciste de sale français montre ta boulette a mon pote on est pas des truands t'a cru quoi, putain, mais wesh d'ou tu tues le respect la comme ça?

Les deux ados sont médusées, incrédules devant ce sketch odieux, ils n'ont pas les bagages intellectuels et l'expérience pour vraiment faire face à ce genre de situation, c'est à dessein qu'on ne leur a jamais appris, leur handicap est systémique, ils sont démunis.

—T'inquiete cousin regarde je m'en fout de ton shit, tu vois j'en ai aussi dit Mohamed en sortant sa propre plaquette de shit de sa poche et en la montrant ostensiblement.

C''est du shit d'un noir de charbon, une qualité des plus inférieure, de la came vraiment minable et qui doit être immonde a fumé et n'apporter que peu d'effet, tout le contraire de la boulette marron clair dans le paquet du cigarette de l'adolescent qui est d'une qualité bien supérieure.

—Tu vois paniquez pas wallah fait voir on va pas vous niké, zarma on est pas comme ça sa mère, ça se fait pas, wallah respecte un peu.

L'ado soupir, et à contrecœur fait pivoter l'ouverture du paquet de cigarettes vers sa paume ouverte et la boulette tombe dans sa main.

Mohamed s'en empare et fait mine de la sentir en la portant à son nez mais prestement il referme ses doigts autour et abaisse son poing ainsi fermé dans la mâchoire de l'adolescent et prend la fuite suivit de son compère qui a mis un crochet du droit dans l'œil du second jeune avant de décamper!

—Sale Français trop teubé wallah allez vous faire niqué, nique la France wallah c'est trop la hess pour vous les Français de vos races de vos mères, wallah niquez vos reum les bâtards!!"

Les deux adolescents tentent de poursuivre les brigands, mais ils n'ont pas l'habitude de ses situations, leurs cerveaux prit de court est embrumé par le shit et les émotions contradictoires, de plus l'un deux est à moitié assommé par le coup porté en traite alors que l'autre a la bouche en sang, ils ont tôt fait de renoncer à la poursuite, dépités.

—Je vais avoir deux mots à dire au prof de SVT à la rentré je crois... dit l'un à l'autre en passant la main sur son œil meurtri.

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