Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 25

La question de Noah résonna dans sa boîte crânienne comme un écho dans la montagne.

« Si je ne m'aime pas moi-même, comment quelqu'un le pourrait ? »

Il avait remarqué ses doutes, son absence de confiance, mais il n'avait pas compris que Noah était à ce point brisé par ses histoires passées. Il comprenait enfin pourquoi il avait pensé ne pas être le destinataire de son invitation par mail. La raison pour laquelle il était si tendu et rigide lors de leurs premiers rendez-vous. La fuite en avant qu'il avait prise quand il avait eu le malheur de prononcer des mots si courant dans son langage.

Il comprenait ses réactions et lui.

Lui il pourrait l'aimer. Il le savait, il le sentait. Et les mots ne seraient pas assez forts pour lui prouver. Il en avait déjà trop entendu. Des blessants. Des mensongers. Des destructeurs. Alors, outre les mots, il lui démontrerait avec des gestes.

Aaron fut incapable de se contenir plus longtemps. Il se redressa pour saisir les poignets de Noah et le tirer contre lui. Surpris, ce dernier se sentit propulsé en avant, atterrit de tout son poids sur le torse du plus grand, les faisant s'affaler dans le canapé.

Les bras d'Aaron se posèrent automatiquement sur les hanches de Noah pour le serrer au plus proche de lui, tandis que leurs jambes s'emmêlaient. Son nez glissa le long de sa mâchoire dans une caresse chatouilleuse, avant d'aller se nicher dans son cou pour inspirer son odeur.

Noah, d'abord surpris par l'élan de son aîné, se laissa aller à cette étreinte. Ses muscles se détendirent, son poids pesant un peu plus sur Aaron qui ne s'en préoccupait pas le moins du monde. Ses mains glissèrent sur les épaules d'Aaron, avant d'aller se glisser dans ses cheveux pour lui faire des papouilles.

Il aurait pu fuir, se séparer du contact du châtain. Seulement, c'est tout l'inverse dont il avait envie, dont il avait besoin. Son câlin était chaud, doux, rassurant. Il en avait peu connu et depuis si longtemps qu'il savourait cet instant.

— Je suis désolé, murmura Aaron.

— Tu ne pouvais pas savoir, souffla Noah en retour.

Des frissons parcoururent la peau d'Aaron quand Noah prononça ces mots, son souffle chatouillant son cou dans lequel le visage de son cadet était enfoui.

— Je sais, mais ça ne m'empêche pas d'être désolé.

Ils restèrent ainsi de longues minutes. La présence de l'un rassurant l'autre. Ils profitaient de la chaleur qu'offrait le corps de leur compagnon, se rengorgeaient de cette présence qui leur avait manqué même si cela ne faisait que quelques jours.

— Quand je t'ai dit laisse tomber, reprit Aaron après plusieurs minutes, c'était pour notre dispute. Pas notre histoire.

Noah l'avait compris. Tardivement peut-être, mais les premiers prémices de cette interprétation s'étaient glissés en lui dès qu'Aaron lui avait envoyé ce sms pour savoir où il était. Malgré tout, il était rassuré qu'Aaron le lui confirme.

— T'inviter chez moi, ça signifiait te laisser pénétrer mes barrières et...

Ses doigts étaient toujours nichés dans la tignasse d'Aaron, à cajoler son crâne.

— ...je n'étais pas sûr d'être prêt pour ça.

Aaron était mitigé entre le rassurer ou le laisser continuer sur sa lancée et parler. Alors, il exerça une légère pression avec ses mains, sa prise devenant un peu plus forte sur les hanches de Noah, pour lui signifier qu'il écoutait. Qu'il était là, à ses côtés.

L'une de ses mains finie par relâcher sa prise pour qu'il vienne glisser le bout de ses doigts le long de sa colonne vertébrale. Une caresse qui arracha de nouveaux frissons à Noah.

— Et on m'a souvent dit que je ne pourrais pas savoir si je suis prêt, si je n'essaie pas.

Sa bouche se serra en une fine ligne, avant qu'il ne vienne déposer ses lèvres dans le cou d'Aaron pour exercer une légère pression. Une fois. Deux fois. Trois fois.

— Tu... reprit-il hésitant. Tu veux bien essayer avec moi ?

Le visage de Noah était bien trop niché dans le cou d'Aaron pour qu'il remarque le large sourire qui se dessina sur les trais de son aîné. La main de ce dernier cessa sa caresse dans son dos pour venir chatouiller son cou, puis tirer sa tignasse pour relever son visage.

Leurs regards se croisèrent, tous deux remplis d'émotion, avant qu'Aaron ne vienne poser ses lèvres sur celles de Noah. Elles étaient juste pressées l'une contre l'autre, bougeant en harmonie dans un rythme lent.

— Évidemment que je veux essayer, répondit Aaron.

Ses lèvres s'étaient à peine décollées de celles de Noah, chatouillant ces dernières à chaque mot prononcé, avant de se sceller de nouveau à elles.

Cet instant de complicité fut rompu par l'estomac de Noah qui émit un gargouillement significatif.

— Je crois qu'il est temps de penser à manger, s'amusa Aaron.

Les joues de Noah prirent cette jolie teinte rouge, signe qu'il était gêné, ce qui accentua le rictus amusé d'Aaron.

— Je n'ai pas grand-chose dans mon frigo.

— On va commander alors.

Aaron lui adressa un clin d'œil, puis s'empara de son téléphone portable glissé dans la poche de son pantalon.

— Et après, je te fais visiter ma médiocre demeure, mais c'est mon chez moi.

Leur commande était arrivée une heure plus tôt et ils avaient dévorés la totalité des plats indiens livrés.

Le silence pesant du début de soirée n'avait pas trouvé sa place parmi eux. Leur conversation avait été fluide, légère. Tout n'était pas encore éclairé, mais pour ce soir c'était suffisant. Ils avaient encore du temps. Tout le temps pour approfondir leurs échanges et apprendre à se connaître.

Noah jeta les derniers emballages dans la poubelle, lava les quelques ustensiles qu'ils avaient utilisés, avant de proposer un café ou un thé à Aaron.

— Non, merci, répondit celui-ci.

— Oh, euh, d'accord.

— Tout va bien ? s'enquit Aaron qui sentait son vis-à-vis plus stressé que quelques minutes plus tôt.

La teinte carmin habituelle des joues de Noah se matérialisa sur celles-ci. Il allait bien. Très bien. Noah devait s'avouer que, s'il avait angoissé à l'idée d'inviter Aaron chez lui, sa présence était appréciable. Tout comme partager ce repas dans un environnement qui était le sien.

Non, ce qui le paniquait, là, maintenant, c'était de lui faire visiter son petit appartement et surtout sa chambre. Son lit qu'il allait partager cette nuit et dans lequel personne n'avait dormi avec lui depuis des années. Ses draps qu'ils avaient froissés et salis à plusieurs reprises depuis qu'il avait rencontré Aaron.

Alors oui, il était satisfait de la tournure de cette soirée, de ses retrouvailles avec Aaron, mais dormir avec son tentateur, son fruit défendu, lui donnait déjà des frissons, rien qu'à la pensée de ce qu'il pourrait arriver. De ce dont il avait envie... Très envie s'il tenait compte de son estomac qui se tordait d'anticipation.

— Oui, oui, souffla-t-il en réponse, mais toujours perdu dans ses pensées.

Il n'avait pas peur - plus peur - de franchir cette nouvelle étape avec Aaron. Il était juste un peu anxieux car cela faisait longtemps pour lui. Et s'il s'y prenait mal ?

Les pieds de Noah revinrent sur terre lorsqu'il senti une légère pression sur ses lèvres. Il n'avait pas vu Aaron s'approcher, poser ses bras sur le plan de travail sur lequel Noah était appuyé, encerclant ainsi son corps de sa présence.

— Tu semblais être parti loin d'ici.

Noah bafouilla quelques mots incompréhensibles en réponse, avant de se ressaisir.

— Tu connais la cuisine et le salon, dit-il avec un sourire.

Sa main s'empara d'une de celles d'Aaron, pour le tirer à sa suite.

— Je ne pense pas avoir besoin de te préciser qu'ici c'est le hall d'entrée, puisque ça se voit.

Pour approuver ses dires, il fit un geste en direction de la porte, des chaussures jetées pèle mêle sur le sol et d'une manche de manteau qui dépassait du placard mal fermé.

Si Noah savait se montrer ordonner dans son travail, la donne était tout autre à son domicile. Son hall d'entrée en était le parfait exemple.

— Ici, ce sont les toilettes. Pièce utile, mais je suis pas certain que ce soit la plus intéressante à regarder.

Il évita donc soigneusement d'ouvrir cette porte, se souvenant qu'il n'avait pas jeté le dernier rouleau de papier qu'il avait fini et ne voulant pas qu'Aaron le remarque. Son appartement était plus grand que celui de Noah, mais surtout bien mieux rangé ! Il serait dommage qu'Aaron fuit devant les quelques affaires en foutoir.

— Là, la salle de bain...

La pièce était proportionnelle au reste de l'appartement, mais suffisamment grande pour accueillir la machine à laver et une baignoire. C'est surtout cette dernière qui attira l'œil d'Aaron. Il s'imaginait aisément prendre un bain dans celle-ci, Noah lové entre ses jambes.

— Et là, souffla Noah en ouvrant la dernière porte, c'est la chambre.

La pièce était composée du minimum. Un pan de mur était fait de placards, alors que les autres étaient nus. Un lit deux places trônait au milieu de la pièce, une table de nuit de chaque côté. Les draps étaient défaits, jetés négligemment du côté gauche et la forme du corps de Noah se devinait sur la partie droite. Une partie qu'Aaron se ferait un plaisir d'envahir cette nuit pour se blottir contre lui.

— Merci.

Aaron aurait pu lui dire que son appartement était joli, petit, cosy, tous ces mots que Noah avait déjà pu entendre. Il aurait pu, mais il préférait le remercier de la confiance qu'il lui donnait ce soir.

Il se tourna pour lui faire face et déposer ses lèvres sur les siennes, dans un baiser chaste.

— On prend un bain ? souffla-t-il d'un ton doux, mais avec une pointe de taquinerie. Ta baignoire me fait de l'œil depuis que je l'ai vu.

Noah s'empourpra une nouvelle fois, sous l'œil amusé d'Aaron.

Il adorait prendre des bains. La baignoire était l'un de ces critères de recherche lorsqu'il avait cherché à acquérir. Seulement, il avait toujours pris ses bains seuls. Et il n'avait encore jamais vu Aaron nu, et inversement.

— Je ne vais pas te manger, mon estomac est plein, le taquina Aaron. Et tu peux même garder ton caleçon si ça te rassure. Je ne veux pas de sexe avec toi, Noah.

Noah releva le visage vers lui, surpris et inquiet.

— Non, non ! Rha tu m'embrouilles ! s'exclama Aaron. Bien sûr que j'ai envie de toi, Noah. Très, enchaîna-t-il en se mordant la lèvre inférieure, mais je ne veux pas que du sexe avec toi. Je veux plus. Beaucoup plus que du sexe.

Noah se jeta sur les lèvres d'Aaron comme un affamé. Sa langue se glissa entre les lèvres d'Aaron pour aller jouer avec la sienne pour la première fois depuis le début de la soirée, depuis des jours même.

Un ballet enflammé était lancé. Leurs muscles roses se cherchaient, jouaient, se connectaient. La douceur de début de soirée laissait place à leur désir, impatient, puissant.

Les mains de Noah ne restèrent pas inactives. Il les posa sur les hanches d'Aaron, sans détacher sa bouche de la sienne, pour s'emparer du pull qu'il fit remonter le long de son corps. Il fut contraint de séparer leurs corps, leurs bouches, pour lui retirer totalement ce vêtement.

— Va pour un bain, approuva Noah en jetant le pull sur la machine à laver.

Il retira ensuite le sien, avant d'aller faire couler l'eau, tournant ainsi le dos à Aaron. Lorsqu'il se redressa et réalisa un léger demi-tour, il se retrouva face à un Aaron torse nu.

Il avait une vue parfaite sur ses épaules carrées, ses pectoraux, plus développés que Noah le pensait, mais pas trop non plus, ses abdominaux légèrement dessinés et cette fine ligne de pilosité qui allait se perdre sous son pantalon.

Aaron sourit devant l'air fixe de Noah. Puis il fit glisser ses mains sur le bouton de son pantalon, vite suivi par la fermeture éclair, sous le regard de Noah qui ne tarda pas à rougir, encore ! Et Aaron en fut satisfait.

On lui avait souvent dit qu'il était beau garçon. Bien bâti, mais pas trop musclé. Que ses fesses étaient un appel au péché. Il en avait entendu des compliments, mais constater qu'il plaisait à Noah le flattait et le rassurait.

Son pantalon se retrouva sur ses chevilles. Taquin, il glissa ses doigts dans l'élastique de son boxer. Il n'était pas pudique. Alors il n'avait aucun souci à se retrouver nu devant Noah. La rougeur de ce dernier s'accentua encore. Malgré sa gêne, son regard s'assombrit et il commença à mordiller sa lèvre inférieure.

Finalement, il se détourna pour faire glisser son propre pantalon le long de ses jambes, puis retira ensuite son tee-shirt. Il se retrouva ainsi en caleçon, hésitant. Des frissons parcoururent son corps quand Aaron le frôla du bout des doigts. Il déposa un baiser dans son cou, puis alla se glisser dans l'eau chaude de la baignoire.

Il épousa la forme de celle-ci, ses jambes légèrement écartées pour que Noah puisse se glisser entre elles... Noah qui contemplait l'adonis nu sous ses yeux. Il détailla son torse, descendant vers le Sud pour poser son regard sur son sexe, entrainant un nouveau mordillement de lèvre inférieur, pour couler ensuite sur ses jambes. Il avait envie de sentir ce corps contre lui. En lui.

— Tu viens ?

Il ne répondit pas, se contentant de faire glisser son caleçon le long de ses jambes, avant d'entrer à son tour dans l'eau. Dos à Aaron, il rougit en réalisant que le visage du châtain se trouvait alors en contre bas de son corps, avec une vue totale sur son dos, ses reins, ses fesses. Il prit place entre les jambes d'Aaron et soupira de bien-être quand ce dernier vint encercler sa taille de ses bras.

Pressé contre ce corps, il en épousa les formes sans difficultés. Ses hanches contre le bassin d'Aaron, il sentait son sexe appuyé contre la chair de son cul.

Ils profitèrent en silence de l'eau pendant plusieurs dizaines de minutes, puis les lèvres d'Aaron se glissèrent dans le cou du brun, pour déposer des baisers papillons. Noah ferma les yeux sous la caresse. Le bout de ses doigts se glissa entre les parois de la baignoire et le corps d'Aaron pour le cajoler. Son aîné accentua la pression de ses lèvres, alors que ses mains commencèrent un doux massage circulaire sur les hanches de Noah.

La chaleur corporelle de ce dernier augmenta à mesure que le parcours d'Aaron se faisait plus précis, s'approchant de son pénis. Il sentait celui de son compagnon durcir contre son corps, le sien prenant le même chemin.

Les lèvres du châtain ne quittaient pas le cou du brun, laissant de légères marques sur leur passage. Noah n'avait pas cessé ses câlineries et un râle rauque s'échappa de ses lèvres quand enfin les doigts d'Aaron glissèrent le long de sa verge.

Il réalisa des allers retour, discrets, comme s'il le touchait avec une plume. Pourtant ce contact léger suffit à réveiller totalement le corps de Noah. Son plaisir grandit encore lorsque Aaron cessa sa douce torture pour enfermer son érection dans sa poigne et accentuer ses attouchements.

Son souffle devenait de plus en plus court à mesure qu'Aaron accélérait ses mouvements. Il sentait le phallus durci de son amant pressé contre ses fesses, accentuant sa concupiscence.

Lorsque l'une des mains d'Aaron délaissa sa turgescence pour aller caresser ses testicules, il se laissa aller entre ses mains expertes, dans un gémissement satisfait provenant du plus profond de sa gorge.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro