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Chapitre 20

La porte claqua dans son dos. Aaron eu tout juste le temps de se retourner que Noah était déjà dans ses bras, son corps collé au sien. Les mains du brun se glissèrent dans la nuque de son ainé et il vint plaquer ses lèvres sur les siennes. Les doigts d'Aaron tracèrent leur chemin et trouvèrent leur place sur les hanches de Noah, les caressant légèrement.

Le souffle chaud de Noah se répercuta sur son visage. Ses lèvres se décollèrent tout juste pour que sa langue vienne lécher la lèvre inférieure d'Aaron, avant de la mordre légèrement. Sa poigne sur les hanches de Noah s'intensifia quand il entrouvrit sa bouche pour que le muscle rose de son cadet vienne à la rencontre du sien.

Leur baiser était précipité, intense et la chaleur corporelle du corps d'Aaron ne cessa d'augmenter à mesure que leurs corps se collaient. Sa poigne s'accrut sur les hanches de Noah, alors que les doigts de ce dernier continuaient leur caresse dans sa nuque, tantôt doux, tantôt joueur en tirant sur ses cheveux court.

Ils étaient si collés l'un à l'autre qu'il serait impossible de glisser une feuille de papier entre eux. Perdus dans leur bulle, dans cet instant de volupté et de passion qu'ils n'avaient encore jamais explorés, ils ne se séparent qu'après plusieurs dizaines de secondes, le souffle saccadé.

— Pardon, souffla Noah, les joues rouges de confusion après cet élan.

Malgré tout, il ne s'éloigna pas d'Aaron, ses bras toujours autour du cou de ce dernier, leur corps encore serrés. Son regard se posa sur la bouche d'Aaron dont les lèvres avaient une teinte plus prononcée qu'à l'accoutumée suite au baiser échangé.

— Ne t'excuse surtout pas pour ça.

Il était surpris par l'étreinte offerte par Noah, lui qui n'avait jamais pris l'initiative d'un baiser jusqu'alors, toujours sur la réserve. Cependant, il ne comptait pas s'en plaindre.

Loin de là.

— C'est quand tu veux, ajouta-t-il, ne pouvant pas s'en empêcher.

Les joues de Noah s'empourprèrent alors qu'une moue gênée se dessina sur son visage. Fort de sa prise de conscience, de l'euphorie provoquée par un simple message, il avait laissé libre court à ses envies et ses sentiments. Et, même si sa timidité remontait à la surface, il ne le regrettait pas.

A la vue du sourire ravi d'Aaron et de sa poigne, forte, sur ses hanches, cela ne semblait pas le déranger non plus.

— Alors comme ça, tu attends quelqu'un, souffla Noah.

Son regard timide était un parfait contraste avec la fougue qu'il venait de mettre dans leur échange buccale.

— J'espère que le quelqu'un que tu attends est partageur. Sinon, je ne suis pas certain qu'il apprécie que tu embrasses n'importe qui au milieu de la rue.

Un sourire taquin se dessina sur les lèvres de Noah et Aaron apprécia la simplicité et la complicité qui s'installait entre eux aujourd'hui, ainsi que l'assurance qui émanait de Noah. Une assurance qu'il ne lui connaissait pas, loin de la timidité dont il faisait preuve, mais qui ne faisait qu'accentuer son charme. Et qui prouvait aussi que son cadet se sentait de plus en plus à l'aise en sa présence.

— Je ne le connais pas encore assez, mais je n'attends que ça, le connaître.

Son regard plongea dans les pupilles de Noah. Le ton était léger entre eux et pourtant, il espérait que Noah saisissait toute la sincérité de ses propos.

— Lui aussi, souffla Noah sans détourner le regard bien qu'il en avait envie, son assurance l'ayant rapidement quitté.

Non pas qu'Aaron ne soit pas beau à regarder, bien au contraire. Simplement, c'était dans ses habitudes. Détourner le regard, ne pas réussir à maintenir un contact visuel était l'un de ses travers, mais il avait envie. Il avait envie d'écouter Gaëtan et de se laisser une chance.

— Par contre, j'espère qu'il n'est pas partageur parce que moi, je ne le suis pas.

Sa poigne sur le bassin de Noah se serra plus fortement, tentant de les rapprocher encore alors que c'était impossible. Leurs lèvres étaient à quelques millimètres l'une de l'autre, tentatrices.

— Ça tombe bien, lui non plus. Au contraire, il est même possessif.

— C'est noté. Et il y a un mot que j'aime beaucoup aussi, exclusivité, murmura Aaron avant de céder à la tentation et d'apposer ses lèvres sur celles de Noah.

Leur échange était plus doux, plus tendre, mais pourtant il ne faisait qu'accentuer leur besoin réciproque de s'apprivoiser, de se connaître, de se toucher.

— Oh ! Et ce quelqu'un, ce n'est pas n'importe qui, déclara Aaron après avoir rompu leur échange.

La teinte carmin des joues de Noah s'intensifia après ces quelques mots et Aaron ne pouvait que le trouver adorable. Plus qu'il ne l'était d'habitude. Il adorait ce petit air timide, cette teinte propre à Noah et, mentalement, il nota de le gêner et le taquiner plus souvent, juste pour faire apparaître cette moue. Et profiter de l'occasion pour venir embrasser sa peau colorée comme il le faisait à l'instant précis.

Les doigts de sa main gauche vinrent s'emparer de ceux de Noah, avant qu'ils n'entament leur marche. Si ça n'avait tenu qu'à Aaron, il aurait simplement continué à embrasser Noah sur ce trottoir.

Ils marchaient depuis à peine cinq minutes, leurs doigts toujours enlacés lorsque Noah rompit le silence tendre qui s'était installé entre eux.

— Je suis désolé pour Lola, annonça-t-il alors qu'ils tournaient au coin de la rue, en direction de la petite boulangerie qu'il affectionnait. Je crois qu'elle a compris cette fois.

— Je pensais qu'elle avait compris quand j'ai refusé son invitation.

— Je n'avais pas accepté la tienne, souligna Noah.

— Tu n'avais ni accepté, ni refusé. Là est toute la nuance. J'ai dit non à Lola le jour même où elle a envoyé le mail pour accepter d'aller boire un verre.

— Quoi ?

Noah était étonné. Il ne se souvenait pas mot à mot de la conversation de Lola et ses collègues, mais il avait tout de même une assez bonne mémoire pour se rappeler que Lola se plaignait de l'absence de réponse d'Aaron. Et ce, pendant plusieurs jours.

— Quoi, quoi ? C'est toi que j'avais invité, pas elle. Pourquoi j'aurais répondu autre chose que non ?

— Elle est plus bornée et obstinée que je ne le pensais ! Elle a dit que tu ne répondais pas.

Il savait que Lola avait un fort caractère. Néanmoins, il ne pensait pas que cela allait jusqu'à ignorer une réponse négative.

— Et bien si, j'ai répondu. Il faut croire qu'elle est aussi obstinée que moi.

Aaron adressa un clin d'œil à Noah. Cela eu le mérite de le détendre un peu, mais il restait tout de même gêné que Lola se soit bercée d'illusions et qu'Aaron se soit trouvé confronté à une telle situation, par sa faute.

— Ce n'était pas génial comme situation et j'en me serais bien passé, mais tu m'as expliqué.

Aaron sentit les doigts de Noah serrer les siens un peu plus fort, ce qu'il prit comme un remerciement pour sa compréhension. Et il avait raison. Noah se sentait réellement nul d'avoir agi ainsi. Lola finissait blessée - même si elle était certainement plus vexée qu'autre chose et qu'elle s'en remettrait - et Aaron était celui qui endossait le mauvais rôle.

— Tu n'avais rien de prévu ? Je n'ai pas dérangé ton emploi du temps ? demanda Aaron pour changer de sujet.

— Laurent a été surpris de me voir quitter le bureau alors que je travaille toujours pendant ma pause, mais c'est ma pause justement. Alors il n'a qu'à s'habituer.

— S'habituer ? releva Aaron. Est-ce que je dois prendre ça comme un signe que ça va se reproduire ?

En guise de réponse, Noah stoppa sa progression et, lorsqu'Aaron se tourna vers lui, surpris, il pose ses lèvres sur les siennes dans un nouveau baiser.

— D'accord, sourit Aaron, ses lèvres toujours collées à celles de Noah. Oh, et ce n'est pas parce que tu m'as expliqué pour Lola que tu ne dois pas te faire pardonner pour la situation embarrassante que ça a provoqué.

Un large sourire aux lèvres, Noah retira son écharpe tout juste posée sur ses épaules en franchissant la porte de l'accueil. Sylvie jeta un œil amusé sur l'heure affichée sur son écran d'ordinateur. 13h59.

— Sans commentaire.

— Mais je ne comptais pas en faire. Je suis juste contente que tu aies profité de ta pause déjeuné pour une fois. Et très bien à ce que je vois, finit-elle avec un clin d'œil.

Noah leva un sourcil, ne comprenant pas l'allusion de Sylvie. Cette dernière éluda sa question silencieuse, lui adressant un nouveau clin d'œil, avant de répondre au téléphone.

Il pénétra dans son bureau, se débarrassa de son bonnet, son écharpe et son manteau qu'il déposa sur sa chaise. Il s'empara de la tasse posée non loin de son clavier d'ordinateur, d'une capsule de café cachée dans son tiroir, puis prit la direction de la cuisine.

La pièce était petite et contenait le strict minimum. Un meuble sous l'évier dans lequel étaient stockés quelques produits d'entretien. Un petit frigo, une machine à café, une bouilloire et un micro-onde. C'était simple et rustique, mais suffisant pour leur permettre de manger sur place en toute tranquillité.

L'odeur de la caféine envahissait l'espace à mesure que la boisson chaude coulait de la machine et, patientant, le regard de Noah s'attarda sur le miroir se trouvant dans la pièce.

Il n'était pas narcissique, bien au contraire, ni même confiant. Seulement, comme beaucoup de personne, il était incapable de ne pas croiser son regard lorsqu'il se trouvait dans une pièce équipée d'un miroir. Surtout quand il n'avait rien d'autre à faire que d'attendre que la machine à café fasse son travail.

Alors il regarda le reflet de ses chaussures, légèrement blanchies à cause de la marche du midi et du sel qui se trouvait sur les trottoirs, en prévision du gel annoncé pour les prochains jours. Son pantalon noir le moulait plus qu'auparavant, le boudinait même, signe indiscutable qu'il avait pris du poids depuis son acquisition.

Il complexa, se demandant comment un homme aussi bien taillé qu'Aaron puisse s'intéresser à lui. Il soupira, puis pris la décision de le donner. A moins qu'il ne se mette au sport ? A un sport se pratiquant à deux, nu, souvent dans une chambre - même si d'autres endroits n'étaient pas inenvisageables - et qui laissait le corps transpirant et le souffle erratique...

Il s'empourpra - encore - aux pensées qui assaillirent son esprit. Elles étaient loin d'être déplaisantes, mais ce n'était pas l'endroit approprié pour avoir de telles pensées.

Pourtant, il lui fut impossible de retenir son pincement de lèvres d'excitation, puis de glisser sa langue sur ces dernières, se souvenant du goût de celles d'Aaron. Son regard se dirigea vers le reflet de ses lèvres, encore pulpeuses et rougies des baisers échangés. Et c'est seulement en fixant sa bouche qu'il la remarqua.

Son visage se transforma pour se montrer autant indigné que surpris. Il arracha son téléphone de sa poche arrière pour saisir un message.

« — Tu m'as fait un putain de suçon ? »

Il avait senti les lèvres d'Aaron se glisser dans son cou, caresser son épiderme, mordiller sa peau, laissant une trainer de frissons sur son passage. Il avait apprécié l'humidité de sa langue. Savouré son souffle se répercutant juste sous son oreille. Il avait profité et pas une seule seconde, il n'avait senti ses lèvres se pincer puis suçoter sa peau pour y laisser la marque violacée - bien voyante - qui se reflétait dans le miroir et qu'il fixait dans son reflet.

« — J'ai peut-être oublié de préciser que je suis moi aussi possessif... »

« — Je sais même pas comment je vais réussir à cacher ça ! Sylvie l'a même déjà vu... Et avant moi ! »

Il était gêné. Il n'avait pas pour habitude de parler de sa vie privée au travail. Alors que ses collègues puissent constater visuellement des marques laissées sur son corps était encore plus perturbant. Pourtant, un léger sourire de fierté se dessina sur ses lèvres et un sentiment de satisfaction s'insinua en lui.

Un sentiment qui s'intensifia lorsque son regard se posa sur son écran pour lire le nouveau message reçu.

« — Le but était pas que tu le cache. Maintenant, tout le monde sait que tu as profité de ton déjeuner... Et surtout, tout le monde sait que tu es pris ! »

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