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Partie 5





               Mardi 05 mars

C'est le coeur léger que John rejoignit le domicile conjugal. Un bouquet de fleurs à la main. Il était tellement heureux. Et soulagé de ne pas avoir été repoussé. 

Les roses étaient pour Lisbeth. Pour se faire pardonner de toutes les brimades qu'elle avait dû endurer par sa faute. 

Elle parut surprise. Et pardonna. 



Je l'emmenai au restaurant le plus chic de la ville, et lui prodiguai mille attentions, jusqu'à tard dans la nuit...




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              Lundi 18 mars


Malheureusement, les jours suivants s'avérèrent moins euphoriques. Je ne savais plus quelle stratégie adopter. Sachant mon amour revenu, sa présence dans l'entreprise occupait toute mes pensées. Faire le pied de grue devant la porte de son bureau pouvait s'avérer contre productif. Et puis, si Gwandha avait vendu la mèche...

Une fois, cependant, je fus appelé au premier, pour détailler le graphique des ventes du mois de janvier. Je passai devant sa porte sur la pointe des pieds. Il me sembla entendre le son de sa voix à travers la cloison. Ce simple épisode me donna une force incroyable pour tout le reste de la journée.


Mais j'avais bien conscience que si notre relation devait se concrétiser, il me faudrait prendre les devants. Forcer le destin. 


C'est ce que je fis en cette fin du mois de mars.



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             Mardi 26 mars


Grace à son numéro de bureau, j'avais accès à son adresse mail professionnelle. Une nuit, vers les trois heures, alors que je n'arrivais pas à dormir, je décidais de lui envoyer un mail. 

Juste quelques mots. Laconiques. Un message de présentation. Un collègue de travail désirant s'entretenir sur un litige juridique. (son domaine de compétence dans l'entreprise.)

Je cliquais sur le bouton "envoi". Non sans avoir relu une dizaine de fois.

Voilà, la machine était enclenchée. Impossible de revenir en arrière. Sauf à tout foutre en l'air.

Paradoxalement, ce fut un soulagement énorme. La boule oppressante dans mon ventre disparut presque aussitôt. Je me sentais libéré. J'imaginais le cadre de notre premier rendez-vous...

J'étais heureux.

Je me recouchai le coeur léger. Lisbeth dormait profondément.


Je fus à peine surpris de ne recevoir aucune réponse, le lendemain. Cela aurait été trop facile. Or, rien dans cette histoire ne semblait l'être. Aucune comparaison avec mes conquêtes précédentes.


Cependant, je ne me laissais pas abattre pour autant. Je m'étais trop investi. Et surtout, même si au fond de moi je n'osais me l'avouer, je crois que j'étais amoureux. Comme je ne l'avais jamais été auparavant.

Que c'était troublant, tout de même, ce sentiment nouveau pour moi...

C'est donc avec un certain acharnement que je reformulai ma demande. Jour après jour. Quitte à en paraître ridicule.




                 Jeudi 04 avril


Et puis, par un doux matin d'avril, une réponse me parvint. Un rendez-vous. Dans le café, au bas de la tour. 

J'étais tellement heureux que je crois qu'à cet instant, j'aurais embrassé la terre entière.

Lisbeth ne m'a pas reconnu. J'étais transfiguré. Je rayonnais de bonheur. Je pense qu'à ce stade de notre relation, elle soupçonnais quelque chose. Pas une énième infidélité. Elle s'y était résignée depuis bien longtemps. Non, quelque chose de plus sérieux. 

Qui lui faisait craindre le pire...


Je prétextai une probable promotion, pour calmer ses inquiétudes.

Cette nuit-là, je ne pus trouver le sommeil. Trop impatient de toucher au Graal. Je me rasai avec difficulté. A travers le miroir, j'avisai mon alliance. Non, décidément, je ne pouvais me présenter avec cet anneau autour du doigt. Je l'ôtai et la posai... Je ne me souvins plus où. Une chose était sûre, elle se trouvait dans la maison. Pourvu que Lisbeth n'y tombe pas dessus...


La matinée du 04 avril me parut interminable. Pourtant, rétrospectivement, j'aurais dû l'apprécier à sa juste valeur. Un dernier cadeau de la vie.

A midi, je me précipitai dans le café du coin. Je fus déçu de n'y trouver personne. A part quelques habitués et une femme assise tout au fond, camouflée derrière d'épaisses lunettes noires et un foulard à fleurs autour du visage.


Je n'y prêtai guère attention et m'assis à une table près de l'entrée. De la sorte, je pourrais contrôler toutes les allées et venues.

Mon attente fut de courte durée. Je l'aperçus et levai la main, pour l'interpeller. Je l'avais enfin en face de moi. Nous ne nous disions rien. J'étais heureux et tétanisé à la fois.


Sa main gauche reposait sur le rebord de la table. J'ai allongé le bras. Cherchant son contact. Je l'ai effleurée, comme dans l'ascenseur. 

J'ai regardé cette main.Longtemps. Douce, nerveuse. Je sentais l'instant où tout allait basculer.

J'ai osé la prendre dans la mienne.

J'ai osé affronter son regard.

J'ai osé lui demander son prénom.

Son hésitation me parut interminable.



- Steven, me dit-il.  








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                                                                                                               .








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