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Acte III - VIII


-Holmes.

-Moriarty.

Les chutes appuyèrent ce sobre échange d'un grondement bien sentit.

-Vous vous rendez compte, lança le génie du crime. Ce n'est que la deuxième fois que nous nous rencontrons.

-Et la dernière.

-Qui sait, qui sait...

-Je ne suis pas venu me rendre à vous, Moriarty. Je suis venu vous battre. Débarrasser la terre de votre présence.

-Vous n'y arriverez pas, Holmes. Pas à moins de sauter vous aussi dans l'abîme.

Il franchit d'un pas tranquille la distance qui les séparait.

-Soyez honnête avec vous-même, Holmes. Ne suis-je pas la seule personne qui retienne votre attention, désormais ?

Holmes laissa le silence répondre à sa place.

-Ne suis-je pas la seule personne qui vous comprenne ?

Nouveau silence.

-Ne suis-je pas la seule personne qui se soucie réellement de vous ?

Holmes déglutit et fit un pas en arrière.

-Vous ne pouvez pas fuir cette vérité. Vous ne pouvez pas me tuer, Holmes. Car je suis la seule personne qui compte à vos yeux. Vous êtes la seule personne qui compte aux miens.

-Je ne suis pas sûr d'en être honoré...

-Vous devriez, pourtant. Deux cerveaux si extraordinaires, Holmes. Imaginez... Imaginez ce que nous pourrions devenir. Ensemble.

Tout en parlant, il avait aboli l'espace entre eux. Leurs deux visages n'étaient plus séparés que de quelques centimètres.

-Je ne suis pas comme vous... souffla Holmes.

Mais sa protestation ressemblait à une supplique. Moriarty ne prit même pas la peine d'y répondre.

-Vous allez m'écouter, Holmes. Et vous allez m'appartenir.

Moriarty planta son regard dans les yeux du détective, rougit par la drogue. Il put à peine le soutenir.

Le génie du crime sourit, et approcha sa bouche de celle de sa Némésis...

-NOOOOOOOON ! Hurla une voix, les faisant tous les deux sursauter.

Holmes s'écarta d'un bond, comme s'il venait de prendre conscience de ce qui était en train de se produire.

Watson fit irruption entre eux, essoufflé d'avoir couru sur la quasi-totalité du chemin.

-Qu'est-ce que vous faites ici ? Demanda Holmes d'une voix neutre.

-Ça... ne se voit... pas ? Répondit le docteur en essayant de reprendre son souffle. Je viens... vous... sauver !

Moriarty explosa de rire.

-Pa-thé-tique !

Watson se redressa, rouge de colère, partagé entre la crainte et la fureur.

-Venez, Holmes, lança-t-il à l'intention du détective. Venez avec moi.

-Pourquoi ferait-il une chose pareille ? Intervint Moriarty en faisant un pas en avant.

Il se trouvait chacun d'un côté du détective, à la même distance.

-Allons, Holmes, dites à votre petit chien de laisser jouer les grands ! Dites-lui ce que vous pensez de lui. Dites-lui qu'il vous ennuie. Que vous le méprisez. Que vous avez couché avec lui par facilité. Dites-lui tout ça, Holmes...

Chaque mot était une éraflure sur le cœur du docteur. Le silence de Holmes y creusa la plus profonde entaille.

Moriarty tendit la main et pris un ton paternel.

-Allez, rejoignez-moi, qu'on en finisse ! Vous en mourrez d'envie ! Vous ne pensez qu'à moi depuis deux mois !

-Holmes... tenta Watson.

Le détective tourna sa tête pour examiner les deux belligérants. Bon, d'un côté, il y avait Watson. Banal. De l'autre, pourtant...

Il fit un pas dans la direction de Moriarty.

-Holmes !

Ignorant les appels du docteur, il fit un deuxième pas, focalisé sur le sourire du criminel, qui s'élargissait à chaque centimètre gagné. Un papillon qui ne peut s'empêcher de brûler ses ailes. Fasciné.

-HOLMES !

Le détective jeta un coup d'œil en arrière.

Et son cœur endormit se rappela soudain qu'il existait.

Watson ne retenait plus les larmes qu'il avait tant essayé de cacher au cours des dernières semaines. Une main tendue en avant, comme une supplique, acheva de retomber le long de son corps.

-Holmes, je vous aime ! Lança-t-il comme un noyé appelle la terre.

Sans espoir. Pour la beauté des mots.

Holmes dévisagea chacun de ses traits, secouant sa mémoire pour en extirper, à chaque fois, un souvenir. Une sensation. Les cheveux de Watson ébouriffés après une nuit passée ensemble. Son front plissé par un rire contagieux. Ses yeux sans larmes. Débordant de douceur. Ses lèvres... Ses lèvres pleines de baisers. Ses bras protecteurs. Des gestes tendres.

Avec la mémoire des sensations lui revint celle des sentiments. Quand avait-il oublié ça ? Quand avait-il enfoui cette affection au plus profond de lui-même ? Comment avait-il pus laisser la culpabilité et la fascination morbide dissimuler à sa propre âme quelque chose d'aussi capitale, d'aussi essentiel ?

Il effaça en quelques pas la distance qui le séparait de son docteur. Et le pris dans ses bras.

-Mon cher Watson... murmura-t-il. Mon cher, si cher Watson... Je vous dois tant d'excuses...

Watson se contenta de sangloter, la tête enfouit dans le creux de l'épaule de son ami.

Les mots de Moran lui revinrent soudain en mémoire.

« Il vous tuera ».

Il releva la tête à temps pour voir Moriarty, le visage déformé par la rage, brandir dans le dos de Holmes un long poignard effilé.

Il fit la seule chose à faire.

Il fit basculer Holmes en arrière, de manière à tomber sur lui.

Puis il hurla lorsque la lame pénétra dans sa chair.

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