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Acte III - II

Holmes fixa un instant la porte par laquelle Moran venait de partir.

Ses mots résonnaient encore dans sa tête.

« Votre souhait a été réalisé. »

Mais il n'avait jamais souhaité la mort de personne ! Quoique...

Il ne savait plus. Il n'entendait plus que le rire de Moriarty, abominable.

Sa main trembla. Ça allait être l'heure. Watson devrait partir inspecter ses malades d'une minute à l'autre.

Et lui pourrait se plonger dans les limbes de l'oubli. Et son cerveau fonctionnerait de nouveau, plus puissant, débarrassé de cette culpabilité qui l'engluait, qui lui collait à la peau comme de la poix brûlante.

Il savait que la cocaïne commençait à devenir un problème. Il avait vu assez de drogué pour reconnaître la dépendance. Mais il était prêt à payer ce prix pour résister à l'emprise de Moriarty.

-Je serais revenu dans l'après-midi ! Lui lança le docteur en passant le seuil de la porte, son chapeau à la main.

Holmes lui lança un vague assentiment. La porte d'entrée claqua.

Il sauta sur ses pieds et se rua presque jusqu'à sa chambre, jusqu'à la boite d'acajou qu'il cachait sous son lit...

Enfin.

Fébrile, il remplit la seringue. Noua un vieux lacet autour de son biceps, pour faire ressortir la veine.

Et enfonça l'aiguille dans sa peau d'un geste plein de violence contenu.

Un gémissement le fit sursauter, l'empêchant de vider la seringue.

Watson.

Watson était là. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Il devrait être partit. Loin. Loin de lui, loin de l'état pathétique dans lequel il se trouvait.

Mais Watson était bel et bien là.

Le docteur se laissa tomber à genoux, en face du détective, qui ne bougeait plus.

Sa main extirpa la seringue de la peau pâle. Il la lâcha au sol. Elle s'y fracassa avec un vacarme épouvantable.

Il saisit le poignet de Holmes et tendit son bras.

Lorsque ses yeux estimèrent le nombre de piqûres récente, son cœur se serra si fort qu'il en eut mal. Un voile flou recouvrit le monde.

Il lâcha Holmes et baissa la tête, la mâchoire serrée.

-Oh, Watson... murmura le détective en posant la paume de sa main sur sa joue pour effacer du pouce la larme qui s'y était glissé. Ne gâchez pas vos larmes pour moi, je vous en prie...

Le docteur lui tomba dans les bras. La tête dans le creux de son cou, il le serra contre lui, le plus fort possible.

-Tout va bien se passer... murmura Holmes en passant ses doigts dans les cheveux de son ami.

-Non, Holmes, répondit l'autre en se dégageant. Pas si vous continuez ainsi.

-Je n'ai pas le choix, Watson.

-Cessez de dire des âneries ! Bien sûr que si, vous avez le choix ! Laissez-moi vous aidez ! Dites-moi ce qui vous ronge !

La figure du détective se ferma aussitôt.

-C'est une guerre, Watson, déclara-t-il froidement en se relevant. Tous les sacrifices sont nécessaires pour obtenir la victoire.

-La fin ne justifie pas les moyens, Holmes !

-Ça dépend de la fin. Cette bataille n'est pas la vôtre. Je ne vois pas l'intérêt de vous y impliquer.

-Mais bon sang, Holmes, quelle bataille ? Contre qui ? Ce Moriarty dont vous me parliez il y a quelques mois ? Répondez !

Holmes se pencha pour ramasser sa boite d'acajou et constata avec soulagement qu'une deuxième seringue, intacte, s'y trouvait bien. Puis il la referma d'un coup sec, qui résonna comme un coup de feu, et sortit de la pièce sans regarder derrière. Il avait une guerre à mener. Finis de jouer.

Il fallait qu'il descende Moriarty.

Watson, effondré, regarda le dos de Holmes disparaître de sa vue, avec l'intime et terrifiante sensation qu'il était en train de le perdre.

*

Deux semaines plus tard

Moriarty traça un autre trait sur son tableau noir, dans la colonne intitulée « Holmes ».

-Pourquoi souriez-vous ? Demanda Sebastian, assis sur une table. La colonne « Holmes » a trois fois plus de point que la vôtre ! Votre organisation est sur le point de s'effondrer !

-Comme d'habitude, Sebastian, tu es à la traîne. Tu ne vois pas que le prix qu'il a dû payer pour chaque victoire l'a rapproché de moi ? L'heure approche, Sebastian. L'heure de l'apothéose, l'heure du grand final !

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