Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 6

Toutes ces questions ne cessaient de flotter dans mon esprit. C'était au-delà de tout ce que je pouvais imaginer. Comment avais-je fais pour me retrouver dans une telle situation ?

Ce livre m'avais permis de comprendre ce qui m'arrivais,mais c'était bien trop tard. Comme on disait, le mal été déjà fait.

Ce n'était pas mon ombre que j'avais vendue, c'était mon âme tout entière.Je continuais, tant bien que mal à lire, ce qui me permit d'en apprendre davantage. Ce monsieur, que j'avais pris pour un psychopathe, était en fait le Diable en personne. J'avais échangé mon âme, ma vie, contre de l'argent.

D'après le livre, si je ne trouvai pas une solution rapidement, mon âme risquait de se détacher de mon corps, et errer à jamais sans réussir à trouver le repos éternel.

Ayant vendu mon âme au Diable, je ne pouvais la contrôler que le jour, cependant, la nuit, je me transformai en un monstre, en une bête effroyable, en un félin assoiffé de sang.

Je me mis à trembler malgré moi. Mon cœur battait de plus en plus vite. On aurait dit qu'il allait sortir de ma poitrine. Une sueur froide se mit à couler sur mon front glacé.

Je sentais que tout s'écroulait autour de moi, que tout n'avait plus aucun sens.

Le Diable? Mais pourquoi c'était moi la cible? Pourquoi c'était toujours moi qui devait subir les plus grandes catastrophes? Oui, c'était ça! Subir! Je ne faisais que subir, mais j'avais toujours résister. Je croyais qu'en étant forte, assez forte pour contrer le sort qui s'abattait sur moi, je pouvais changer le cours des choses.

Mais en fait non, j'étais impuissante. Impuissante devant mon destin.

Je n'étais qu'une pauvre fille, têtue, qui s'acharnait en vain à des idées idéalistes comme la chance.

Tout cela n'existait que dans les contes de fées, où la fille souffrait au début de l'histoire mais qu'à la fin le destin lui souriait. Ou encore les histoires qui ne cessaient de répéter qu'il fallait croire en ses rêves, même les plus fous, même les plus irréalistes.

Il n'en était rien. Tout cela n'était que des sornettes qu'il fallait bannir de nos pensées.

Sans m'en rendre compte, j'étais en train de crier au beau milieu de la bibliothèque. "Arrêtez de nous mentir, bande d'imbéciles!"

Toutes les personnes, qui étaient dans la bibliothèque, se mirent à me dévisager. Je sentais mes joues rougir tellement fort qu'une vague de chaleur s'empara de moi.

La responsable de la bibliothèque s'approcha de moi et me dit d'un ton calme:

- Est-ce que tout va bien?

- Oui tout va bien seulement que je viens de découvrir que je suis possédée par le Diable et que je me transforme en bête féroce à la tombée de la nuit.

- Pardon?

- Excusez- moi. Je...Ce n'est que mon imagination qui me joue des tours.

Je sortis de la bibliothèque sans même me retourner. Je ne savais pas ce qui m'avait pris de commencer à lui raconter mon histoire. Je voulais sans doute extérioriser tout cela pour mieux le comprendre. Ou encore, parce que je voulais me confier à quelqu'un. Tout cela était beaucoup trop pour moi, beaucoup trop pour mes petites épaules.

Cependant, une chose était certaine, ce qui m'arrivait devait prendre fin et ce au plus vite. Certes, je n'étais qu'une pauvre fille qui ne savait plus quoi faire, une pauvre fille qui était perdue et qui ne savait plus où donner de la tête. Mais c'est cette même pauvre fille qui avait endurer la pauvreté et la faim et qui n'avait jamais baissé les bras. Les baisseraient elle maintenant?

Soudain, le souvenir de ma mère m'éclaira subitement le cerveau. Que ferait- elle dans cette situation ? Allait- elle abandonner? Non, je ne pensais pas. Elle allait sûrement se battre encore et encore jusqu'à la mort, elle allait s'accrocher à la vie et ne jamais lâcher.

Je devais au moins être capable d'honorer ma mère, et de faire comme si elle était toujours avec moi.

Je ne pouvais pas rester les bras croisés en attendant la "mort". Elle ne serait sûrement pas fière de moi si elle apprenait que sa fille avait choisit la mort à la vie. Je devais trouver une solution.Mais quoi?

La pendule sonna 20 heures. Bientôt le soir, bientôt le cauchemar recommencera. Et si je ne faisais rien, cela recommencera toutes les nuits jusqu'à la dernière, jusqu'à ce que mon âme quitte mon corps définitivement.

Je m'empressai de rentrer. Une fois le seuil de la porte franchit, je m'effondrai et perdis connaissance après avoir souffert et enduré cette terrible affliction qui ne cesse de croître de jour en jour.

Le lendemain matin,le même décor m'entourait. Je ne m'étonnais plus comme auparavant, car maintenant je comprenais parfaitement ce qui m'arrivait. Comprendre ne suffisait, hélas,pas à vaincre cette terrible malédiction. Il fallait encore plus, mais je ne savais quoi.

Je décidai de retourner à la bibliothèque afin de trouver une solution. Je savais que parmi ces centaines de livres se cachait ce que je cherchais tant: un remède à mes souffrances, quelque chose qui puisse arrêter ce cauchemar et ce à jamais.

Les livres que j'avais feuilletés parlaient d'aller consulter un mage.Ce dernier, d'après le livre, pouvait m'aider à me contrôler, et par suite à contrôler mon âme. C'était ça donc la solution ! Un mage ! Qui aurait cru qu'un jour je ferais appel à ce genre de personnes, des personnes considérées comme des charlatans qui n'avaient qu'un seul but c'était arnaquer les gens et leur soutirer le maximum d'argent

Malgré une part de moi qui me disais de ne pas recourir à un mage, je décidai  d y aller quand même. Je me renseignai donc  immédiatement sur le mage le plus proche et décidai de m'y rendre cet après-midi avant que le soleil ne se couche.

Celui-ci se trouvait au coin de la rue Abel, plus précisément dans un grand immeuble où la poussière servait de peinture. Je montais  l'escalier et ne tardai pas à me retrouver devant une porte métallique où y est inscrit ce qui suit:    "Mage Gloderhel, contre toute sorte de magie noire ou phénomènes surnaturels". J'hésitai un instant avant de frapper à la porte. Un vieillard courbé sous le poids de l'âge m'ouvrit et me scruta du regard.

- Je cherche le mage Glode... Gloderhe.. Gloderhel.

- En quoi puis je vous servir?

- Eh bien, chaque soir...

- Entrez donc, vous ne savez pas que c'est impoli de rester dans l'embrasure de la porte!

Je pénétrai dans cette chambre qui paraissait immense comparée à la mienne. Il me fit asseoir sur un petit fauteuil et là je me mis à lui raconter toute l'histoire. Parfois, j'oubliai un détail et je revenais depuis le début pour le mentionner.Il m'écouta d'une oreille attentive et resta quelques minutes silencieux, songeur. Il me dit:

- Votre situation, mademoiselle, est des plus difficiles et des plus rares. Je pense...

- Vous allez m'aider n'est-ce pas. Je ne pourrai supporter davantage cette torture et cette douleur, de plus, vous...

- Mademoiselle, ne vous inquiétez pas, j'ai remède à tout. Vous avez bien fait de venir.

- Oh, merci beaucoup monsieur. Je n'ai pas d'argent pour le moment ,mais je vous promets que vous serez payé dans les brefs délais.

- Ne vous inquiétez pas pour ça.

Il se tut un moment avant d'ajouter:

 - Bon, tu peux venir un instant, on a du travail.

La porte de derrière s'ouvrit et un jeune homme en ressortit. Il avait les cheveux bruns, qui couvraient légèrement son front. Ses sourcils  bien dessinés, ses yeux d'un vert envoûtant, ses lèvres fines, lui formant ainsi un visage d'une parfaite symétrie. Tout cela était couronné par une carrure d'athlète et de larges épaules.

Le mage lui expliqua la situation, le jeune homme me lança un regard  de surprise et se tourna vers et lui dit:

- Je pense qu'il faut sceller la bête. C'est la seule solution pour ne pas la laisser dévorer son âme.

- J'y ai pensé ,mais cela risque de lui....

- Oui, mais il faut courir les risques, on n'a pas d'autres choix.

- Oui, tu as raison, mais malgré cela, je pense que l'on doit l'avertir du danger qu'elle court. On ne sait jamais.

- Faites comme bon vous semble, vous êtes le maître après tout.

- Oui, mais un vrai maître est un éternel étudiant. Ne l'oublies pas.

Sur ce,le jeune homme quitta la pièce et le mage se tourna vers moi,et me dit d'un ton sévère:

- Mon enfant...

La suite dans le prochain chapitre. Bonne lecture!!

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro