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Chapitre 18

Avez-vous déjà connu ce moment au réveil où vous avez le sentiment que la journée n'augure rien de bon ?

C'est exactement mon cas, alors que je n'ai pas encore ouvert un œil et que ma tête est sur le point d'exploser.

En parlant de tête, une famille de marteaux piqueurs a eu l'idée ingénieuse d'y jouer un boucan d'enfer avec des toc-toc des plus puissants.

Mon nez près de ma bouche, je sens l'effluve qui s'en dégage et qui ferait fuir un rassemblement de rats après qu'ils aient déchiqueté une poubelle en ville.

Les déodorants qui affirment protéger pendant 48 heures mentent autant qu'un enfant qui déclare ne pas aimer les bonbons.

Mes muscles douloureux ne me remercient pas.

J'ai l'impression qu'un quinze tonnes m'est passé dessus, et encore plus quand je constate qu'un poids lourd a élu domicile sur mon abdomen.

Finalement, la source de chaleur qui se trouve à mes côtés me donne envie d'ouvrir les yeux pour voir si celui que j'imagine est dans mon lit.

La luminosité extérieure traverse le fin voilage de la fenêtre de la chambre qui ne m'est pas familière.

Nous nous trouvons chez lui pour la seconde fois.

En voyant Thomas qui dort sur le ventre, la tête tournée dans le sens opposé, j'esquisse un doux sourire au souvenir de notre nuit torride.

Seul, son bras protecteur est posé surmoi comme pour faire obstacle à toute tentative de fuite.

Le drap ne couvre pas grand-chose de sa superbe paire de fesses que j'ai hâte de mordre, comme il l'a fait avec la mienne cette nuit.

L'envie folle de remettre le couvert me titille et retombe aussitôt comme un soufflet en pensant à mon allure.

Si mon haleine ressemble à une décharge publique, qu'en est-il du reste de ma personne ?

Moite et chaud : dégueulasse.

Je relègue dans un coin de mon cerveau mes fantasmes salaces pour laisser place aux questions.

Et maintenant, qu'est-ce qu'il va se passer entre nous  ?

À ce stade, je ne peux envisager avec lui qu'une relation sexuelle, fun et chouette.

Prendre du plaisir sans rien chercher d'autre.

Oui, mais non.

Ce genre de rapprochement ne peut qu'évoluer dans le mauvais sens, surtout si l'un des deux partenaires commence à éprouver des sentiments.

Je devine déjà dans cette histoire la personne lésée.

Un peu dépitée, je m'oblige à arrêter de cogiter.

Cela ne me mènera nulle part.

Je dois partir d'ici sans éveiller Thomas.

Lentement, je sors un pied hors du lit, je saisis doucement le bras de mon amant qui, au contact de mes doigts, remue pour le faufiler sous son oreiller en lâchant un grognement.

Un léger soupir de soulagement passe sur mes lèvres pendant que je m'extirpe du matelas.

Une fois debout, je contemple les muscles de son dos qui se soulèvent au gré de ses respirations régulières.

Comment peut-il être aussi sexy endormant ?

Ses jambes se meuvent, faisant glisser le drap un peu plus bas sur ses fesses.

Je suis béate d'admiration en contemplant son corps si fantasmagorique.

Un semblant de filet de bave se forme aux coins de ma bouche.

Damnations, je me giflerai par tant de mièvreries.

Thomas bouge, je me hâte.

D'un regard circulaire dans la pièce, je trouve ma robe accrochée à la poignée de la porte de la chambre restée entrouverte.

Sur la pointe des pieds, je foule le tapis moelleux et l'enlève.

Une fois dans le couloir, je continue mon chemin et me retrouve dans le salon, où, gisent à terre mes maudites sandales et mon petit sac à main.

Juste avant d'ouvrir la porte d'entrée, j'enfile ma robe et fixe mon reflet devant un miroir sur pied cloué au mur.

Le fond de teint pour cacher mon hématome a tenu en place.

J'essuie de mes doigts le mascara quia légèrement bavé et enlève les dernières épingles qui maintiennent partiellement ma coiffure par un miracle.

Une fois détachée, je secoue ma chevelure dans tous les sens et y passe ma main, histoire de ne pas avoir l'air d'une folle.

Arrivée dans l'ascenseur, je me chausse tout en actionnant le bouton du rez-de-chaussée.

Face au miroir de la cabine, ma robe est restée ouverte, j'entreprends de la fermer à l'aide de la fermeture éclair invisible.

À l'extérieur, le ciel est dégagé, le soleil rayonne appuyé d'un léger vent frais.

Une fois sur le trottoir, la chance me sourit.

Un chauffeur de taxi libre me fait signe.

Je m'empresse d'actionner la portière.

Installée sur la banquette, je lui donne mon adresse.

Pendant les quinze minutes de trajet annoncé, j'en profite pour allumer mon téléphone.

Le bruit familier de l'arrivée de SMS retentit plusieurs fois.

Ils datent d'hier.

 Isaure : Harry, le fils de Madame Ferrerat, s'est absenté pour répondre à un appel. Il est sympa, et pas dégueu à regarder. Sa voisine paraît du même avis. Chaude comme la braise. C'en est presque indécent.

 Isaure : Ava !!!! Bordel de merde, je viens d'apercevoir Sam. Une greluche l'accompagne, elle est collée à lui. Mon Dieu, c'est permis une bouche avec autant de dents ?

 Isaure : Excuse-moi ma poulette, je manque de tact. Je sais combien Sam a compté pour toi. J'espère que tu vas bien. J'ai simulé des douleurs au ventre pour abréger le dîner. Je t'appelle demain. Biz

Je suis fatiguée et j'ai un peu de mal à me concentrer. Je répondrai plus tard.

Je suis une copine pathétique.

La tête collée à la vitre, je laisse mon regard voguer au son de Lady Gaga « Stupid Love » —prédiction ou pas ? — en repensant à la soirée d'hier.

Un véritable fiasco.

Il est 11 h quand je franchis la porte de mon appartement.

J'envoie valser mes sandales dans l'entrée, jette mon sac dans le canapé et ouvre la fenêtre pour rafraîchir la pièce surchauffée.

J'actionne la bouilloire électrique, attrape un mug, jette un morceau de sucre et un sachet de thé dedans et le dépose sur la table de travail de la cuisine.

Le son de l'arrivée d'un nouveau SMS retentit.

Je me saisis de mon portable en m'affalant dans mon canapé.

Un numéro inconnu s'affiche.

 ???: Tu es bien rentrée ?

 Ava : Vous êtes ?

 ???: Je me demande si je dois me sentir vexé ou non. Je n'en reviens toujours pas que tu te sois enfuie, encore une fois.

Mince, j'avais oublié que Thomas détenait mon numéro de téléphone.

Merci Baptiste.

J'imagine qu'il doit être furieux.

Mes doigts pianotent une réponse.

 Ava : On va dire que je ressemblais plus à Shrek qu'à la princesse Fiona.

 Thomas : Tu es la reine de l'esquive. La prochaine fois, je t'attache, peu importe de quoi tu as l'air.

Amusée, je lui livre la vérité sur ma précédente fuite.

Je le lui dois bien et en profite pour lui dire que j'ai apprécié notre nuit ensemble.

 Ava : En vérité, la première fois, je voulais nous éviter un malaise au réveil. Je ne pensais pas qu'on se reverrait. C'était le total black-out le lendemain. Cette nuit, j'ai pu savourer tous tes talents et, pour le coup, je m'en souviens très, très bien.

 Thomas : Tu flattes mon ego et pas que lui... C'est décidé, j'investis dans des menottes.

Le coquin.

 Ava : Tu crois qu'il y aura une prochaine fois ?

 Thomas : On se reverra, c'est certain, je te le ferai payer, sexuellement, on s'entend ?

Je te le rappelle : tu es folle de moi.

 Ava : VANTARD.

 Thomas : RÉALISTE.

 Ava : C'est toi qui as commencé à m'envoyer des SMS. Qui est accro ?

 Thomas : En attendant, si Cendrillon perd sa chaussure, toi, ce sont tes culottes. Et comme on dit jamais 2 sans 3, cette petite chose ira rejoindre sa copine dans mon tiroir. Bordel, tu t'es baladée sans sous-vêtement. Tu me dois une matinée coquine et un petit-déjeuner.

Heureusement qu'il ne me voit pas rouge de honte.

Jusqu'à maintenant, je n'avais absolument pas remarqué qu'il me manquait un dessous essentiel surmoi.

Et en ce qui concerne la première fois, j'étais totalement bourrée.

 Ava : mince, dans la précipitation, j'avoue que j'ai oublié ce détail important.

 Thomas : Je suis autant vexé qu'excité. Prévois du rechange pour le prochain coup.

 Ava : Tu ne veux pas non plus que j'emménage chez toi ?

 Thomas : Ah ah ! Et devenir mon esclave sexuel ! Pourquoi pas.

Cet échange prend un tournant incontrôlé et ça me plaît.

 Ava : Tu rêves, on n'est pas dans un porno. Et un petit-déj ? Laisse tomber, je suis nulle en cuisine.

 Thomas : Le paradis : toi nue dans ma cuisine

 Ava : Tu as conscience que ce genre de fantasme n'arrive que dans les films. Surtout quand la mère de l'amant débarque au moment fatidique.

 Thomas : Tu as l'art de casser l'ambiance. Ma mère étant géniale, elle serait gênée, mais heureuse que son fils ait une petite amie. Elle n'a pas les clefs de chez moi, je te rassure.

« Petite amie ».

Deux mots.

Tout simple.

Mais qui me chamboulent et laissent en suspens notre échange.

Des frissons me parcourent l'échine, on est passé à une étape supérieure.

« Petite amie ».

Je n'ai rien vu venir.

Ce gars arrive à me faire douter et à m'embrouiller l'esprit.

Comme prévu, hier soir, nous avons mangé un burger dans une brasserie de style Pub anglais.

Si nos tenues trop apprêtées, surtout pour moi, ne correspondaient pas à l'ambiance festive du lieu, cela ne nous a pas empêchés de trinquer joyeusement avec des supporters qui contemplaient un match de football devant un écran géant.

Les tournées de demi-pintes se sont enchaînées dans des éclats de rire euphoriques avec des flots d'insultes à l'attention de l'arbitre et aussi des joueurs.

N'y connaissant rien, j'ai juste suivi le mouvement.

J'ai gueulé autant qu'eux sous l'œil d'un Thomas amusé, voire ravi.

Dans le brouhaha, notre échange a été sommaire.

En quelques regards et sourires, la tension entre nous est montée très rapidement, au point que l'électricité du bar et de la rue aurait pu exploser.

En quasi-fin de match, l'exaltation était générale et l'égalisation d'un but a déclenché une vague de révolte.

Thomas m'a tenue à l'écart pour éviter des jets de bières ou des coups involontaires dans la folie du moment.

Enivrée par l'alcool et surtout par sa chaleur, j'ai perdu le contrôle et me suis laissée pousser des ailes en l'embrassant avec fougue.

D'un regard convenu, nous avons quitté la fête pour nous rendre chez lui.

Une fois rentrés, nous avons pu laisser libre cours à nos envies et Dieu sait que c'était bon.

Déconnectée de la réalité, je fais glisser mon doigt machinalement sur le téléphone vert dès que la sonnerie retentit et porte l'appareil à mon oreille.

— Ava ? J'entends les rouages de ton cerveau jusque chez moi. Tu es en train de flipper !Je n'aurais pas dû te balancer mon dernier message de cette façon. C'était pour rire, je ne pensais pas qu'il aurait autant d'impact et comme, tu ne me répondais plus alors, j'ai préféré t'appeler.

Silence, je m'accroche à mon portable en attendant la suite.

« Petite amie ».

— Écoute, je ne veux pas te mettre mal à l'aise, mais j'ai cru comprendre que tu avais vécu une histoire difficile. Restons en là si tu tiens toujours à cet homme. Mais, je t'avoue que je serais déçu.

— Non, je le coupe. C'est du passé. C'est que...

—...Tu as du mal à accorder ta confiance et tu as peur d'être blessée.

Outch, comment a-t-il pu lire en moi aussi facilement ?

— Soit nos chemins se séparent, soit on en fait un bout ensemble. Te sens-tu assez sereine pour tenter quelque chose avec moi ?

Les doutes inondent mon esprit.

Je suis censée faire quoi ?

Accepter ou refuser ?

Soudain, la sonnette de ma porte retentit.

— Ava ? Tu es toujours là, demande Thomas.

— Oui, quelqu'un vient d'arriver et il est en bas de mon immeuble.

— Très bien, je vais raccrocher alors.

— Non, je n'en ai pas envie. Reste s'il te plaît. On pourrait se voir ? Je ne sais pas.

— Je vais te laisser réfléchir. Appelle-moi, il suggère d'une voix neutre.

— Attends, je le veux. Enfin...j'aimerais qu'on...

Tout d'un coup, la porte de mon appartement s'ouvre avec fracas

— Non, mais je te jure ! La petite vieille d'en face faisait barrage avec son balai pour que je ne me gare pas. Elle est vraiment folle, s'exclame Isaure, en colère, et elle dépose les paquets dans ses bras sur la table de la cuisine.

De dos, elle en vide le contenu et poursuit.

— J'espère que tu as passé une bonne soirée parce que la mienne était nulle par ta faute en plus ! Non, mais, quelle idée de proposer d'accompagner ce gars ! Ce connard d'Harry n'a rien entrepris. Que dalle !!! Sur l'échelle de l'orgasme, je suis à moins 5.

Toujours l'appareil collé à l' oreille, Thomas pouffe de rire.

Embêtée, je tente d'interpeller mon amie qui inspecte mon frigo, elle n'entend rien.

— Tu fais les courses parfois ? Heureusement que je suis là. On brunche. Ah ! Je vois que j'ai bien fait d'acheter une bouteille de Cava chez l'épicier du coin. Bon sang ! Je suis ta meilleure amie et tu ne me racontes même pas comment était ton roulage de pelle digne d'un film porno, elle enchaîne en prenant deux assiettes dans l'armoire. Tu vas tout me dire. Je veux des détails avec ce beau gosse.

— Parce que je suis beau gosse, me souffle Thomas amusé dans le creux de mon oreille.

Alors que je me tiens devant la table, Isaure se retourne pour déposer les assiettes et les couverts et balance.

— Et dire qu'il était là. J'espère que tu n'as pas passé ta nuit à pleurer. Je sais à quel point...

Dès qu'elle croise mon regard, son visage se décompose et mon corps se liquéfie. Qu'a entendu Thomas?

— Oh mince, je n'en avais pas vu que tu étais au téléphone.

Elle plisse les yeux, me considère, je m'apprête à recevoir une réflexion bien sentie.

— Sérieusement ? Scott Eastwood ?

Cette fille me connaît par cœur.

Je m'éloigne, gênée.

— Thomas, je vais devoir...

— Ouiiii c'est lui, le mec super canon et bien gaulé, crie Isaure depuis la cuisine. Mesure ta chance, Ava ! Mon vibromasseur est cassé et je n'ai pas encore eu le temps d'en acheter un nouveau !

Je prie pour qu'il n'ait rien écouté.

— Alors comme ça, je suis canon et super bien gaulé ?

— Beh...

— Donc, je n'ai pas un micropénis.

— Non.

— Très bien donc, rétablis la vérité. Je veux t'entendre dire : Thomas, tu n'as pas de micropénis.

— Euh, ce n'est pas vraiment le moment, là.

— Vas-y, je demande justice et réparation.

— Thomas, tu n'as pas un micropénis, je murmure.

— Plus fort, s'il te plaît.

Je marmonne et lève un peu le ton.

— Thomas, tu n'as pas un micropénis

— Tu es capable de mieux, il me charrie en se marrant.

Ma vengeance sera terrible.

D'une voix plus vive, je répète et Isaure s'approche de moi et crie.

— Non, mais, si tu en avais un, Ava n'aurait pas manqué de me le dire. Et avec la tête de débauchée qu'elle se paie, c'est qu'elle a sûrement pris son pied. Sinon, rends-moi ma copine, j'aimerais qu'on déjeune ensemble. Vous aurez encore l'occasion de vous envoyer en l'air.

— Tu as tout entendu, n'est-ce pas ? Je murmure horrifiée.

— J'adore ton amie, il se marre de plus belle.

— Je peux t'appeler plus tard.

— Prends le temps dont tu as besoin.

— Ce ne sera pas utile.

— Je te l'avais dit. Tu es folle de moi.

Il raccroche.

Un sourire flanqué sur le visage, je dépose mon téléphone sur la table basse, sous le regard inquisiteur de ma meilleure amie.

— Tu vas tout me raconter, mais avant, va te doucher, tu empestes le sexe.

Forte de sa répartie, je m'exécute pendant qu'elle se met à chantonner en dressant la table.

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Petite parenthèse pour te remercier de suivre mon histoire. 

Tu as déjà lu un tiers.

J'espère que tu apprécies ta lecture et j'aimerais savoir ce que tu en penses.

Vas-y lâche toi dans les commentaires.

Sinon, Ava et ses foutus doutes, on en parle?

J'avoue que j'ai parfois envie de la baffer, pas toi ?















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