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Chapitre 14

— Non, mais quelle bombasse, a-bu-sé ! Et ce sautoir de perles qui souligne ton dos, ma-gni-fique. Fais voir encore. Sweetie a fait fort, s'exclame Isaure.

Hier soir, j'ai débarqué chez Sweetie (Solène de son prénom) sans rendez-vous et avant la fermeture de sa boutique.

Elle ne m'en a pas tenu rigueur.

Au contraire, elle s'attendait à ce que je me pointe en dernière minute.

C'est dire comme elle me connaît bien.

Après plusieurs essayages infructueux, la dernière robe était la bonne.

L'éclat des perles et le scintillement des strass et des sequins brodés sur la mousseline de la robe « inspiration charleston » m'ont fascinée.

J'avais l'impression de me retrouver dans le film « Gatsby le magnifique », il ne manquait plus que Léonardo Di Caprio.

Quelques ajustements ont été nécessaires pour que la robe épouse parfaitement mon corps.

Ce soir, juste après être sortie de chez le coiffeur (que Sweetie avait eu la bonne idée de réserver pour moi), celle-ci m'a aidée à enfiler cette petite merveille puis de couvrir mon hématome sur mon bras avec un fond de teint spécial pour les tatouages et imperfections.

On n'y voit que du feu.

J'inspire et balaie la grande salle de l'Hôtel Prestige d'un regard.

Toutes les familles de la haute société sont présentes, aucune n'aurait raté cet événement annuel.

C'est une occasion parfaite pour se montrer sous son meilleur jour et étaler ses signes extérieurs de richesses.

Ce soir, des millions d'euros seront récoltés et destinés à financer le rapatriement de centaines d'enfants en attente d'opérations impossibles dans leurs pays d'origine.

L'hôpital« Sainte-Marguerite » regorge de meilleurs médecins talentueux et dévoués à cette noble cause.

C'est naturellement que j'y verse ma contribution.

Pour mon plus grand bonheur, mes parents sont absents.

Je me souviens de leur bête excuse pour ne pas venir alors que je sais qu'en réalité qu'ils n'ont pas envie de croiser ma tante qui préside cette soirée.

Nos présences, à Isaure et moi, ne sont d'ordre que de quelques heures, contrairement à ma sœur que nos parents ont forcée à assister au dîner pour représenter le blason familial.

—J'adore, enchérit mon amie.

—Parle un peu moins fort, je chuchote à Isaure.

Plusieurs personnes se retournent sur nous, affichant un air outré alors que toute l'attention est portée au Directeur Général de l'hôpital Sainte-Marguerite, en plein discours.

Isaure m'entraîne par le bras.

En chemin, elle chope deux flûtes de champagne posées sur le plateau d'un serveur qui, droit comme un I, guette les ordres du chef de salle.

Au fond de la pièce, derrière une des nombreuses hautes pilasses blanches, elle siffle la moitié de son verre et pousse un soupir de satisfaction sous mon air étonné.

—Dure journée ? je questionne.

—Oui, ou plutôt quelle semaine ! Le mec que j'ai shooté début de semaine m'a posé un lapin pour partir à New York. Dégoûtée. On s'était envoyés quelques textos un peu chauds, promesse d'une nuit torride, et finalement, que dalle.

Elle souffle de dépit et poursuit.

— Et puis, hier, les exigences d'une petite fille-à-papa qui nous a gueulé dessus toute la journée. Heureusement que le cachet à plusieurs zéros de son père a compensé son attitude de diva. Une fois les clichés dans la boite, je me suis barrée vite fait, sinon je lui aurais refait sa face déjà botoxée. Par contre, aujourd'hui, mon moral est remonté en flèche, elle continue, un sourire accroché à ses lèvres rouge sombre. J'ai shooté une douzaine de mecs. Des pompiers, pour leur calendrier annuel. Ils étaient tous canons. Et toi, ça été ?

J'opine.

— Regarde, elle me montre d'un signe de tête Madame Ferrerat. Dis, son mari n'est pas pensionné ?

— Si. Pourquoi ? Je réponds en la cherchant du regard.

—Il serait très malpoli de notre part de ne pas aller les saluer, elle fait, l'œil un tantinet aguicheur.

À la place de son époux, une jeune homme de notre âge accompagne Madame Ferrerat.

Je comprends immédiatement qu'il plaît à ma meilleure amie.

Lui emboîtant le pas, je suis stoppée par une main sur mon bras.

Adèle.

L'air grave, elle pose ses mains sur mes épaules, ce qui a pour effet de capter toute mon attention.

— Ava, ce que tu vas voir risque de ne pas te plaire du tout.

— Qu'est-ce qui risque de ne pas lui plaire ? questionne Isaure dont l'intervention a le mérite de surprendre ma sœur qui ôte à toute vitesse ses mains pour lisser les plis imaginaires de sa robe rose pâle à col bateau.

Mal à l'aise, Adèle semble chercher ses mots, mais au moment où elle ouvre la bouche, ma meilleure amie lâche un « Et merde » bien senti qui oriente mon regard vers ce qui la perturbe.

Si je m'attendais à la revoir un jour !!!

Depuis toutes ces années, elle n'a pas changé : grande, mince, affichant un sourire tellement faux que même la Reine d'Angleterre la congédierait sur le champ.

À mesure qu'elle s'approche, d'une démarche lente et assurée, voire même calculée, son parfum capiteux m'envahit et me soulève le cœur.

—Venez les filles, l'air est, comment dire, ... Irrespirable, s'exclame Isaure sous l'œil médusé d'Adèle.

Je n'aurais pas dit mieux.

Autrefois, nous formions un trio.

Mais ça, c'était avant.

Les mots me manquent face à cette garce, qui a le culot de se pointer dans notre direction comme si de rien n'était.

—Toujours aussi sympathique à ce que je vois, elle lance à mon amie.

—Toujours aussi pimbêche à ce que je vois, contre Isaure, sèchement. Va voir plus loin, nous étions en train de discuter et tu n'es pas la bienvenue.

— Tu manques cruellement d'éducation et ton impolitesse n'a pas changé, elle crache avec dédain en passant ses doigts manucurés dans son carré marron déjà ultra-lisse.

— Qu'est-ce que tu nous veux, Clarisse ? J'interviens afin de rompre leur petit duel qui risque de mal tourner.

—Depuis quand est-il interdit de venir saluer des amies ? Elle répond amusée, avec ses yeux de fouine et ses manières exagérées de bourgeoise.

— «Amies », répète Isaure, hilare. On n'a pas la même notion de l'amitié. Celle que tu évoques s'est dispersée dans le fond de la galaxie, le jour où tu as montré ton vrai visage. Et en parlant d'éducation, on sait que tu n'es pas un modèle, ma chère Clarisse, siffle Isaure, les joues rougies d'énervement. Laisse-moi te rafraîchir la mémoire si tu veux, continue Isaure, les poings serrés le long de son corps.

Écartant mon geste d'apaisement sur son bras, mon amie s'approche davantage de cette peste, déterminée à la mettre en pièces.

Une dizaine de centimètres les sépare.

Hormis nous quatre, personne ne se rend compte de ce qu'il se passe.

En brassant l'air de la main, Clarisse laisse échapper un petit rire moqueur, tout s'écartant d' Isaure, sans doute mal à l'aise de cette intrusion dans son espace.

— C'est du passé. À présent nous sommes des adultes, ce n'étaient que des enfantillages d'adolescentes.

— Des enfantillages? Qui utilise encore ce mot de nos jours ? Se moque Isaure.

—Faisons la paix, Ava? propose Clarisse sans tenir compte de la remarque d'Isaure.

Sa demande me surprend et elle finit de me clouer sur place lorsqu'elle ajoute.

—De toute façon, il le faudra. Ton frère et moi, nous venons de nous fiancer.

Sur l'entre-fait, l'intéressé arrive, elle l'enlace et lui colle un baiser passionné qui confirme ce que je viens de comprendre.

J'entends Isaure marmonner un « Je vais vomir » et vois Adèle interdite, la main sur sa bouche ouverte, aussi surprise et choquée que moi.

Vision d'horreur.

Clarisse et mon frère ?

Mon frère et Clarisse ?

Comment?

Depuis quand ?

Et surtout, pourquoi ?

Plutôt que d'exprimer verbalement ce qui me ronge c'est mon corps qui s'en charge.

L'ongle de mon index se soude à la pulpe de mon pouce, de petits frottements en geste d'apaisement sont aussitôt séparés par une main qui se glisse dans la mienne et qui m'emmène ailleurs.

Comment avons-nous pu en arriver là ?

À nous détester alors que nous étions inséparables toutes les trois depuis les bancs de notre collège privé.

Issue d'une famille très aisée, Clarisse avait dû se plier à une éducation très stricte qui avait entaché sa personnalité et sa confiance en elle.

À nos côtés, elle avait su se dérider même si elle demeurait toujours un peu à part.

Au fil du temps, nous avions tissé un lien amical, pas comme celui qui me lie à Isaure que je considère comme une sœur, mais elle était devenue une copine sur laquelle je pouvais compter.

Son chemin était déjà tout tracé, elle excellait dans toutes les matières scolaires.

Brillante, intelligente et rusée, elle nous filait des coups de mains pour certains cours.

L'ambition coulait dans ses veines, le statut social primait sur tout.

C'était certain, elle n'épouserait pas n'importe qui.

Notre famille est l'une des plus importantes dans le milieu mondain.

Par quel miracle aujourd'hui, Clarisse est avec mon frère alors qu'elle n'avait jamais manifesté le moindre intérêt pour lui ?

Hallucinations, rêveries, visions, cauchemars, autant de mots qui illustrent une mauvaise blague.

Cupidon a bien foiré son coup, non mais quel débile.

— Redescends sur terre Ava, fait Isaure en me secouant légèrement l'épaule, et bois un coup. Tu es toute blanche.

J'enfile la coupe de champagne que mon amie me tend sous le regard mi-choqué, mi-surpris d'Adèle.

—T'es dans la merde, déclare Isaure en jetant des mauvaises œillades à Clarisse. Non, mais, regarde-la avec son nez refait et ses pommettes gonflées. Cela accentue son air de fouine. Quoi ? Tu n'as pas vu qu'elle est passée par la case chirurgie esthétique ? C'est raté. Son nez est trop pointu. Sérieusement, elle pense que tu vas lui pardonner juste parce qu'elle fait partie de ta famille ? Enfin, qu'elle baise ton frère...

Haussant les épaules, aucun mot ne parvient à franchir mes lèvres et en y pensant, j'ai un haut-le-cœur.

Comment pourrais-je supporter sa présence après à la manière dont elle s'est comportée envers moi ?

De toute façon que puis-je y faire ?

Simon frère est heureux, qui suis-je pour lui compromettre ce bonheur?

Moi-même, j'y ai cru à un moment donné et aujourd'hui, je ne préfère plus y goûter.

Attachement et amour ne font pas bon ménage.

Le seul endroit où je risque de la croiser et de devoir faire bonne figure, est chez mes parents et comme je ne compte plus y remettre les pieds, il n'y a pas lieu de m'en faire.

L'ignorance est la plus belle façon de remporter une victoire.

—C'était quoi encore, ces soit-disant enfantillages ? S'égosille Isaure, les mains sur sa taille, accentuant ainsi ses hanches rebondies. Ah oui, elle enchérit en tapant dans ses mains. Il y a eu tellement de rumeurs, mais c'est celle-ci que je préfère : La fois où tu as engagé un gigolo pour t'accompagner à une fête et qu'il t'a transmis une MST, c'était pas mal ça. Ou alors, quand elle a fait courir le bruit que tu avais couché avec le père de ton premier copain, je ne sais plus comment il s'appelait ?

Le regard ahuri d'Adèle passe de moi à Isaure, puis d' Isaure à moi, et encore de moi à Isaure.

— Je savais que vous n'étiez plus amies, mais pour le reste je n'étais pas au courant.

Dépitée, je secoue négativement la tête et rafraîchit sa mémoire.
—J'ai pourtant essayé de t'en parler mais tu m'as envoyée bouler, une fois de plus.

Ces rumeurs m'ont fait l'effet d'un coup de poignard en plein cœur, mais pas assez pour m'anéantir.

Je me suis relevée en me jurant d'être plus prudente aux personnes susceptibles d'entrer dans ma vie.

Et pourtant, j'ai échoué.

Il faut croire que je n'avais pas appris la leçon puisque j'ai fait confiance à Sam.

Nous sommes tous pareils.

Chaque individu se protège à sa façon, construit une carapace, une barrière, après avoir essuyé des déceptions, et la renforce au fil du temps.

Visiblement gênée, Adèle fixe le bout de ses chaussures.

Les mots qui franchissent ses lèvres me laissent bouche bée.

— Désolée. Ça prendra du temps mais je vais changer.

Silence.

Surprise par ce retournement de situation, je me demande ce qui a bien pu provoquer son changement d'attitude ?

Vouloir enterrer la hache de guerre à l'approche de son mariage ?

C'est possible.

Une étincelle d'espoir jaillit au creux de mon ventre.

L'envie que notre lien puisse se reconstruire et fasse renaître notre complicité d'antan commence à faire son chemin, même si je devrais encore supporter cet imbécile d'Édouard.

— Miss Rhinoplastie nous l'a mis à l'envers pour une histoire de mec, précise Isaure à ma sœur. Pour te la faire courte, elle avait des vues sur le gars avec lequel sortait Ava. Son ego s'est pris un vent plus fort que le mistral. Du coup, elle se l'est jouée rebelle, avec option connasse.

— Plutôt que de m'en parler, elle a fait courir des rumeurs sur moi alors que j'avais largué le mec dont elle était amoureuse. Notre amitié était plus importante à mes yeux, mais pas pour elle.

— Une vraie schizo, fait Isaure en levant les yeux au ciel.

— Je suis désolée que tu aies dû subir tout ça, Ava. Quand Maman m'a annoncé que Pierre-André avait une relation avec une femme, j'étais loin d'imaginer que c'était Clarisse, annonce Adèle, avant de sursauter au son de la voix d'Édouard.

—Te voilà ? Je t'ai cherchée partout.

Un mur de glace s'abat sur nous, une canicule de juillet ne pourrait pas la faire fondre, mais le mordant d'Isaure, oui.

— Bonjour à toi, Édouard. Joli costume, elle le pique d'un sourire moqueur en le détaillant. Et ce vert sapin est d'une élégance, mon père doit avoir le même pour aller au jardin.

Celui-ci la fusille du regard puis fait courir ses yeux globuleux gorgés de dédain et de dégoût sur mon amie.

Il s'apprête à riposter quand Adèle lui demande s'il a eu l'occasion de saluer notre tante.

Édouard répond par la négative et attend que ma sœur prenne congé de nous.

Elle hésite, me regarde, semble vouloir dire quelque chose, mais se retient.

Son comportement est bizarre, elle tente de le masquer par un sourire, toutefois, je ne suis pas dupe.

Juste avant d'emmener son fiancé à travers la foule, elle m'offre un timide sourire et mime un « à plus tard » avec ses lèvres.

—J'ai dû rater quelque chose là ? questionne mon amie en les regardant partir.

— Je crois qu'Adèle appréhende le mariage.

— Sérieux? Faut vraiment avoir envie de se marier avec cet imbécile. Je n'ai jamais compris pourquoi elle était avec lui.

Moi, non plus.

— Non mais regarde-le. On ne peut pas dire que les fées se soient penchées sur son berceau à celui-là. Aucun charme, pas sympathique pour un sou. Il est aussi pourri à l'intérieur qu'à l'extérieur. Erk, rien qu'à le regarder, mon utérus se rétracte et fait vœu de chasteté. Comment elle peut avoir envie de baiser avec lui ? Elle énonce en stoppant un serveur pour remplacer nos coupes. Même bourrée, je ne pourrais pas.

Je grimace, aucune réponse correcte ne me vient à l'esprit quand on parle d'Édouard, c'est même plutôt le contraire.

Des applaudissements annoncent la fin du discours du Directeur général de l'hôpital.

Son adjoint prend la parole.
De sa voix monocorde, il remercie l'assemblée pour les généreux dons qui ont contribué à faire croître le nombre d'opération pour l'année écoulée.

S'ensuivent des tableaux et des statistiques plus barbantes les unes que les autres projetés à l'aide de slides sur l'écran géant.

— Bref. On s'en fiche de ce con. En parlant de con, mate le petit serveur, il fait semblant de ne pas me voir, chuchote Isaure en agitant discrètement sa coupe à l'intention de l'intéressé.

Je réprime un sourire.

— Encore une petite heure et on est parties, je tente à voix basse de la calmer.

Elle hoche la tête tout en continuant de fusiller du regard le jeune garçon au visage fermé qui ne lui prête aucune attention.

J'informe Isaure d'un besoin pressant et me dirige vers les toilettes.

Une fois le battant fermé derrière moi, mon estomac se met à gronder.

Il me rappelle qu'il n'a pas été suffisamment nourri de la journée, les petits fours servis jusqu'ici ne l'ont pas rassasié.

Avant de quitter les toilettes, je me lave les mains tout en inspectant mon reflet dans le miroir.

Je dois reconnaître que Sydney, la coiffeuse, a fait un travail extraordinaire.
Le silence qu'elle a d'abord jeté en inspectant ma lourde masse de cheveux tout en secouant la tête et ensuite en baragouinant des mots incompréhensibles m'a un poil vexée.

Puis le verdict est tombé, une mèche de cheveux en main, elle m'a sorti tout son jargon capillaire auquel j'ai répondu par des hochements de tête qui en réalité témoignaient ma méconnaissance de la profession et des tendances à suivre.

Selon Sydney, il était impératif de redonner de la texture et de la brillance à ma longue chevelure que j'avais profondément négligée.

Ce qui signifiait que ça ou un meurtre était du pareil au même.

Pendant plus d'une heure trente, elle s'est affairée sur ma tête en silence, pendant que son employée s'occupait du maquillage.

En un instant, mon visage fatigué a retrouvé un éclat frais et lumineux sans passer pour un pot de peinture.

Un miracle.

Sans parler de la coiffure crantée des années vingt qui complète impeccablement ma tenue, je lui dois une fière chandelle.

Une fois dans le couloir, les yeux clos, j'inspire et expire, histoire de me donner du courage.

Mentalement, j'adresse une prière à tous les Dieux existants, implore leur clémence et demande à ce que je sois épargnée pour la suite de la soirée.

Le couple que forme mon frère et cette peste de Clarisse m'a déstabilisée et je n'ai pas envie de les croiser encore une fois.

Soit je n'ai pas prié assez fort, soit ils ne m'ont pas entendue, je pencherais davantage pour la deuxième option en reconnaissant une voix masculine qui devient familière.













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