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NDT - Question : Est-ce que vous aimeriez des chapitres avec un titre ? Répondez avec un commentaire "oui" ou "non" 🫰

Bonne lecture !

Il était 7 heures du matin avant que Ryū ne se réveille à cause des rayons du soleil. C'est vrai qu'en été il fesait jour très tôt. L'homme poussa un petit râle étant encore un peu fatigué mais il ne voulais pas trop faire attendre Diluc. Il ne lui avait pas vraiment donné d'heures pour commencer la journée, simplement "le matin", une information bien trop imprécise.

Ryū se traina hors du lit, manquant de tomber au sol en se prenant les pieds dans la couverture, puis il alla rapidement dans sa petite salle de bain personnelle pour commencer à se préparer. Cela passa par une douche pour ensuite se coiffer et s'habiller.

Après ça il ne voulu pas resté plus longtemps dans cette pièce alors il la quitta rapidement pour se diriger dans le couloir du Manoir.
Une fois dehors, il s'approcha du rebord vers la barrière en bois pour regarder en bas où se trouvait le salon, là où il avait dîner la veille et aussi là où le Maître l'avait forcer à le soigner. Quel désagréable souvenir douloureux. En y repensant il déposa sa main sur sa joue pour toucher un peu le pansement.

Ryū remarqua rapidement qu'il ne semblait y avoir personne dans le manoir. Il s'avança vers l'escalier puis se mis à descendre les marches rapidement et une fois en bas il marcha vers l'une des fenêtres pour voir l'extérieur. Il y voyais quelques personne travailler mais aucunes servantes, enfin c'est ce qu'il croyait.

La porte de la cuisine s'ouvrit brusquement pour laisser voir Adeline qui en sortait en soupirant avant qu'elle ne remarque Ryū, le nez à la fenêtre.

[Adeline]
- Oh, bonjour Ryū, tu es déjà réveillé ! Tiens, qu'est-ce tu as sur la joue ?

S'étonna-t-elle.

Ledit Ryū se retourna alors rapidement ne s'attendant pas à la voir maintenant.
Il déposa sa main sur sa joue blessé, il avait presque encore oublié ce pansement pendant un instant.

[Ryū]
- Bonjour A.. Adeline ! Je me suis fait une égratignure hier, trois fois rien...
Dite, Maître Diluc m'a confié du travail mais je me rend compte qu'il ne m'as pas vraiment donné d'indication... Vous ne savez pas où il est par hasard ?

[Adeline]
- Je suis désolée, pour le moment il est indisponible, il a dû s'abstenter il reviendra dans la matinée. Mais pas d'inquiétude, il m'a expliqué quelques détails concernant ton travail !
En attendant que dirait-tu de déjeuner ? Tu ne dois pas rester le ventre vide ! Installe-toi voyons

Ryū n'eut pas le temps de répondre que la dame retourna derrière la porte d'où elle était sortit. Elle était vraiment étrange et surtout pleine d'énergie alors que c'était encore le matin alors que lui, malgré s'être bien réveillé, il se sentait toujours un peu fatigué. Sûrement à cause de son entraînement en pleine nuit.

Il lâcha un soupir avant de se décider à aller s'asseoir à la table, à la même place que la dernière fois. Il était plus simple pour lui de s'habituer à un endroit précis.

Après quelques minutes, Adeline revint avec différents plateaux aux nombreuses garnitures et plats aussi variés et généreux les uns que les autres. Difficile à croire qu'il s'agissait d'un petit déjeuné alors que ça ressemblait de nouveau à un buffet à volonté.

[Adeline]
- Sert toi je t'en prie ! Il y a quelques choses d'autres que tu aimerai ?

[Ryū]
- Non pas du tout ! C'est déjà bien assez, croyez moi ! Je vous en remercie...

[Adeline]
- Dans ce cas je te souhaite un bon appétit ! Prend ton temps surtout

Ryū acquiesta alors avec le sourire puis Adeline le laissa déjeuner tranquillement pour se diriger à l'étage dans la chambre de Diluc. Chantonnant dans sa tête une douce melodie, elle commença à ranger la chambre calmement mais cela pris que très peu de temps puisque Diluc n'était pas du genre à mettre le bazar de partout, et surtout il rangeait. Même ses papiers importants, qui semblaient être en désordre sur son bureau, étaient en fait minutieusement rangés alors Adeline ne préférai pas y toucher. Elle savais à quel point son patron avait horreur que quelqu'un déplace ne serait-ce que d'un centimètre les bouts de papiers.

En attendant Ryū déjeunait comme il le pouvais. Il était conscient de ne pas pouvoir tout avaler, surtout après s'être goinfrer la veille, là il n'était plus du tout mort de faim. Il commença alors par un thé, puis des biscuits, un œuf sur une tranche de jambon délicatement cuite à la poêle puis d'autre petits plats, mais il finit par caler rapidement. Son estomac ne pouvais pas non plus s'étirer à l'infini, il devait être plein à rabord et pourtant il semblait toujours avoir autant de nourriture sur la table.

À ce même moment, lorsqu'il eu finit, Adeline descendit du premier étage et se dirigea vers la grande table.

[Adeline]
- Tu ne mange plus ?

[Ryū]
- Non, je-

[Adeline]
- Tu devrai goûter ceci ! Ah, et ceci encore. Et peut-être ça !

Dit-elle avec le sourire en prenant presque tout les petits plats pour les déposer devant lui. Elle ne se rendait vraiment pas compte que le jeune homme avait déjà trop manger et voulais lui faire avaler presque la moitié de ce qu'il se trouvais sur la table. D'ailleurs Ryū se demandait qu'est-ce qu'elle faisait des plats restants d'hier soir et après ce déjeuner. Il espérait juste qu'elle ne jette pas et surtout qu'elle ne cuisinera pas autant durant les prochains jours.

Les portes d'entrées du Manoir s'ouvrir brusquement offrant alors une vue un Diluc des plus énervés. Fronçant les sourcils, il avança à l'intérieur du Manoir en fixant quelques instant Adeline et Ryū. Il était totalement effrayant, lui qui d'habitude était toujours assez serein.

[Adeline]
- Maître Diluc ? Que se passe-t-il ?!

Diluc ne répondit pas, se décalant ensuite sur le côté pour laisser entrer une personne qui se trouvais derrière lui. Une longue chevelure bleue, un teint halé et une tenue des plus provocatrice avec ce pantalon moulant et surtout ce grand décolleté. C'était bien évidemment Kaeya qui, pour une fois, au lieu d'avoir un visage arrogant il semblait être intimidé.
Plus surprenant encore, il avait la main droite posé fermement sur son avant bras gauche où sa manche était entièrement tacheté de rouge. Il était blessé et ce n'était pas une petite égratignure, il saignait abondamment.

[Adeline]
- Maître Kaeya ! Que s'est-il passé ? Vous vous êtes encore battu ?!

La servante abandonna Ryū pour s'approcher de Kaeya et regarder sa blessure. L'Inazumien en profita pour se lever de sa chaise et s'éloigner de tout ces plats. Il était hors de question pour lui de manger une bouchée de plus.

[Diluc]
- Nous ne sommes pas battus, mais je l'ai blessé par accident. C'est entièrement de sa faute.

[Kaeya]
- Ma faute ? C'est une plaisanterie j'espère ?!

[Adeline]
- Expliquez-vous, non d'un Archon !

Le roux croisa les bras, tournant le dos à son frère. Il le trouvais fortement irritant depuis qu'ils étaient en chemin pour le Manoir. Une frappe de sa part pourrait partir à tout moment.

[Diluc]
- Sieur Kaeya ici présent a eu la "divine" idée de me suivre en se cachant pendant que je faisait ma ronde.

[Kaeya]
- Et quelle "divine" idée d'attaquer le premier venu sans même savoir qui c'est !

Diluc se retourna, croisant les bras visiblement encore plus énervé. Kaeya lui aussi commençait à en avoir marre, il était hors de question de lui céder comme ça. Ryū avait l'impression qu'ils étaient à deux doigts de faire un front contre front devant Adeline...

[Diluc]
- À moins d'avoir de mauvaises intentions je ne vois pas qui d'autre pourrait me suivre depuis plus d'une demi-heure !

[Kaeya]
- Surprise, moi j'en suis capable !

Avant que Diluc ne puisse rajouter une autres phrase, les deux frères reçurent une tape sur la tête de la part d'Adeline. Elle non plus ne semblait pas plaisanter, et aussi surprenant que cela pouvait l'être ils se calmèrent immédiatement ne cherchant même pas à répliquer. C'était à se demander qui était le vrai patron ici.

Adeline, mécontente de leurs comportements, déposa ses deux mains sur ses hanches.

[Adeline]
- Calmez-vous !
Maître Kaeya, pouvez vous bien me dire pourquoi est-ce que vous avez décidé de le suivre tout ce temps ? Vous devez travailler en ce moment même il me semble !

[Kaeya]
- Et bien c'est pour le travail justement. Je fais une enquête et disons que Diluc me permet d'affiner mes recherches, mais je ne peux rien dire de plus !

[Diluc]
- Tsk.

Pour Diluc, impossible de le croire sur parole. Personne ne pouvais vraiment se fier à tout ce qui sortait de la bouche de Kaeya a vrai dire. Il n'y avait sûrement pas plus menteur que lui à Mondstadt, voir de tout Teyvat. Il était incapable de passer une journée sans dire n'importe quoi et à n'importe qui, alors impossible de déceler le vrai du faux.

Adeline soupira. Tant que c'était pour le travail, soit-disant, elle ne pouvais pas vraiment le blâmer. C'était dans ses obligations, enfin s'il disait la vérité car elle aussi se méfiait même s'il avait tendance à moins lui mentir que les autres.

[Adeline]
- Bien, dans ce cas cessez de vous chamailler tout les deux ! Nous allons soigné ça maintenant
Ryū ? Veut-tu bien prendre la trousse de soin qui se trouve juste à côté dans le tiroir s'il te plaît ?

Ryū hocha la tête pour se retourna pour observer les tiroirs. Il se rappelait avoir vu Diluc ouvrir celui tout à droite, le plus proche de lui, donc c'est ce qu'il fit avant d'y trouver la trousse de soin qu'il ramena près d'Adeline, Kaeya et Diluc.

Le roux ne lui adressa même pas un regard. Il n'était plus énervé, enfin presque, mais surtout pas après Ryū. Il était plutôt gêné de se faire traité comme un enfant avec Adeline juste devant lui. Il avait beau être le Maître de ce Domaine, il ne se faisait clairement pas respecter hiérarchiquement.
En même temps, Adeline avait presque toujours été présente depuis son enfance, elle était comme une figure maternelle pour lui et Kaeya. Mais se faire réprimander de la sorte devant Ryū était le comble de l'absurde. Il ne devait plus le prendre au sérieux pour le moment. C'était une lourde blessure dans son égo...

[Adeline]
- Merci beaucoup. Maître Kaeya allez vous asseoir, cela vaut mieux !

L'homme au cache-oeil ne se fit pas prier plus longtemps pour obéir sagement. Actuellement il en avait un peu marre de pisser le sang de l'avant bras.
Ryū et Diluc restèrent la porte d'entrée, à ne rien faire, en regardant Kaeya se faire soigner et le voir faire une grimace de douleur quand il reçu le désinfectant sur la plaie. Le roux, dans sa tête, se disait que c'était bien fait pour lui et qu'il mériterait encore plus de désinfectant pour le voir pleurer.

[Ryū]
- Vous vous faite tellement pas respecter...

Outré, offusqué, et tout autres synonymes, Diluc fronça légèrement les sourcils dans le vide. Il n'était pas certain que cette phrase était bien réel, qu'elle avait vraiment traverser ses oreilles et que ce n'était pas seulement dans sa tête.
Il tourna la tête sur le côté pour observer Ryū, qui lui, en fit de même avec une tête plutôt innocente. Cela confirmait bien que ce qu'il avait dit.
Diluc regarda de nouveau devant lui, Ryū en fesant toujours de même, puis le roux croisa les bras.

[Diluc]
- Tu me manque de respect.

[Ryū]
- Mes excuses, Maître Diluc, mais c'est la vérité

[Diluc]
- Humph.
Je t'interdis d'en parler à qui que se soit.

[Ryū]
- Tout à fait compréhensible... J'aurai fait pareil.

Diluc soupira. Il ne manquait pas d'air celui-là.
Le roux lui attrapa ensuite l'épaule pour le tirer en arrière jusqu'à dehors. Impuissant face à la situation, Ryū ne pouvais que le suivre mais il ne savait même pas pourquoi il se faisait mettre dehors de la sorte.

[Ryū]
- Vous auriez pu me demander de sortir, tout simplement !

[Diluc]
- Pas le temps.

Diluc ammena Ryū vers un homme. Un homme qu'il connaissait déjà assez bien mais il ne savais pas exactement d'où il sortait de sa mémoire.

[Diluc]
- Voici Ernest, c'est le gérant de mon entrepôt et c'est aussi lui qui va te donner les indications comme je dois m'absenter.
Enfin, tu le connais déjà puisque c'est lui qui t'as assommer...

[Ernest]
- C'est exact !

[Ryū]
- Ahah... Oui, je me souviens...
La raclée que je me suis pris...

[Diluc]
- Je vous laisse.

Ernest salua Maître Diluc avant qu'il ne s'en aille de nouveau. Ryū ne savais pas trop ce qu'il faisait mais il semblait toujours être occupé, à croire qu'il ne se reposait jamais. La vie de riche n'étaient peut-être pas si belle, ou alors Diluc inventait des excuses pour aller se la couler douce mais ça ne lui correspondait pas trop.

[Ernest]
- Comment tu le trouve ?

[Ryū]
- Qui ça ? Maître Diluc ?

L'homme hocha la tête avec un rire. Ryū fut un peu pris au dépourvu ne sachant pas quoi répondre. Il était étrange mais ce n'était pas un défaut. Il plaça une main sur son menton pour réfléchir.

[Ryū]
- Je dirai... Pas très expressif, mais agréable a côtoyer
Et soumis un peu... Un peu beaucoup, mais je ne peux pas le dire.

[Ernest]
- Oui, et il l'es ! Bien, passons aux explications de ton travail. Comme Maître Diluc te l'avais dit tu dois simplement te débrouiller pour attraper la personne qui vole dans les récoltes, et que tu as le droit de tout utiliser au Domaine de l'Aurore tant que ce n'est pas dangereux. Mais il faut savoir que ce voleur est assez spécial...

L'Inazumien haussa un sourcil. Il ne comprenais pas vraiment ce qu'il entendait pas "spécial" alors il attendit l'explication suivante.

[Ernest]
- Mmh comment je pourrais dire ça... Oui, voilà, tout est du hasard ! Que se soit sur le lieu du vole, le jour, le nombre de quantité... Nous savons juste qu'il vient avant que le soleil ne se lève, ça peut-être le matin, le soir ou au beau milieu de la nuit !

[Ryū]
- Vous voulez dire que ce voleur arrive comme ça, ici, sans aucun plan ?

[Ernest]
- Oui, totalement. Rien ne semble être planifier à l'avance puisque parfois il se rend même sur les champs juste après la récolte donc il repart les mains vide, c'est une bonne chose pour nous mais c'est plutôt insensé... Il repart même des fois avec du raisins pas mûr !

[Ryū]
- Je vois... Il agit seul ?

Ernest hocha la tête.

[Ernest]
- Toujours pour le peu de fois où on l'a apperçu de loin.

Les deux hommes continuèrent de parler un long moment. Ernest expliquait à Ryū les moindres détails qu'ils avait sur ce voleur et il semblerai qu'il soit de petite taille, comme un jeune adolescent.

Grâce aux indications de celui-ci, Ryū pu mettre un plan divers plan pour l'attraper. La première était déjà de veiller très souvent la nuit mais surtout de le forcer à s'avancer le plus possible du Manoir pour gagner du temps. Il fallait alors installer des protections autour des vignes les plus éloignées et laisser libre d'accès les plus proches.

Par chance, tout ça pouvais être facilement organisable grâce à Diluc. C'est lui qui payait tout les frais tant que ce n'était pas hors de prix et que ses récoltes n'étaient pas abîmées.

La journée fut assez longue pour Ryū qui avait tout planifier mais aussi fait les préparatifs. Il fallait trouver tout ce dont il avait besoin dans le marché, faire le total du coût mais aussi commencer à installer. Le plus dur n'était pas les barrières qui était déjà pré-faite étant en forme de cube puisqu'il ne fallait que les déposé au dessus des vignes et les cloués dans le sol. En revanche, installer son petit piège fut bien long.

Ryū avait décidé de se positionner sur le toit du Manoir pour avoir un meilleur angles de vue et un plus large choix d'actions.

L'Inazumien avait décidé de disposer plusieurs fils de pêches entre les vignes au sol qu'il avait relié jusqu'au toit où se trouvaient des cloches. L'une avait été disposer vers le côté gauche du manoir, une devant, et la dernière à droite. Cela permettait de savoir immédiatement dans quelle direction se trouvais le voleur lorsqu'il aura activé le piège.

Après avoir longuement travaillé, l'homme remarqua qu'il était déjà tard. Le soleil allait commencer à disparaître derrière les montagnes. C'est d'ailleurs à ce moment précis que Diluc venait tout juste de revenir et surprendre Ryū sur le toit la tête en bas à traficoqué un objet était des plus surprenant en se tenant par le rebord du toit uniquement. Il n'avait absolument aucune sécurité, que se soit pour le tenir ou s'il tombait.
Ernest, qui avait accompagné Ryū toute la journée, se retrouva à côté de Diluc en soupirant.

[Diluc]
- Puis-je savoir ce qu'il fait dans une position pareil ?

[Ernest]
- Il tenait à installer lui-même les cloches et faire les finalisations...
Il est têtu vous savez ? Enfin, ce n'est pas en mal je suppose...

Diluc fronça les sourcils. Il n'appreciait pas vraiment le fait que Ryū se retrouve là-haut juste au dessus du vide. Une simple chute dans la mauvaise position pourrait s'avérer fatale et il doutait fortement de ses capacités pour se retourner en pleine chute comme les chats. Ryū n'était pas un chat.
Ce n'était pas comme la fois à Mondstadt lorsqu'il devait retrouver Klee. Il y avait des bâtiments de partout et ce rattraper n'était pas difficile entre les murs ou les décorations comme les lampadaires par exemple. Mais là il n'y avait strictement rien, pas même un tas de foin, juste le sol.

[Diluc]
- Ryū !

Ledit Ryū, surpris, manqua de lâcher prise sous le regard horrifié de Diluc et Ernest. Heureusement il ne tomba pas, mais son cœur avait fait un gros bond dans sa poitrine.

[Ryū]
- Ha ! Vous êtes déjà de retour

[Diluc]
- Mais c'est pas vrai...
Je peux savoir comment est-tu monté si haut ?!

[Ryū]
- Monté ? Mmmh... J'ai sauté

[Diluc]
- Quoi ? C'est impossible... Ne te paie pas ma tête.

Diluc se tourna vers Ernest pour essayer de lui demander des explications mais l'homme hocha la tête. Il avait réellement sauté pour aller jusqu'en haut, enfin, sauté d'une manière assez spéciale et inhumaine.

[Diluc]
- Peut importe, descend de là.

[Ryū]
- Mais je n'ai pas encore finis !!

[Diluc]
- Dépêche toi ou je vais te chercher moi-même !

[Ryū]
- Vous m'avez demandé un travail alors je vais le finir ! Il me semble que rien ne m'interdit de monter sur ce toit, vous étiez d'accord au début !

[Diluc]
- J'étais d'accord pour que tu monte, oui, mais pas la tête à l'envers. Descend tout de suite ! Nom d'un Archon.

Ernest ne pu s'empêcher de lâcher un petit rire. Tout cela ressemblait à un véritable sketch, et pour une fois Maître Diluc semblait être bien plus expressif qu'en temps normal. Cela faisait du bien de le voir plus "humain". Évidemment il semblait gronder Ryū, mais il était certain qu'il n'était pas véritablement en colère contre lui, simplement très surpris et dans l'incompréhension de ses actes.

Dans un râle bien audible depuis la terre ferme, Ryū se releva comme il le pu. Il se mis ensuite debout sur le toit, se rapprochant du bord, les genoux légèrement plié.

[Diluc]
- Tu ne vas pas sauter tout de même !?

[Ryū]
- Vous croyez que je faisais des allers-retours depuis tout à l'heure comment ? Puis je n'ai pas vraiment d'autre choix là...

[Ernest]
- Il l'a fait des dizaines de fois

Ryū, toujours prêt à s'élancer, finis par bel et bien sauté dans le vide. Une trainée violette apparu alors derrière lui avant qu'il ne se retrouve en bas en un éclair sans que Ernest et Diluc n'ait pu le voir passé. C'était de nouveau cette fameuse "téléportation" qu'il utilisait.

Diluc se pinca l'arrête du nez pendant que Ryū tapotait ses vêtements pour retirer la poussière qu'il avait récupéré en étant sur le toit, juste devant lui, un petit sourire sur le visage fière de lui.

[Ryū]
- Vous voyez, je vais parfaitement bien ! Vous vous faite du mourrons pour rien, Maître Diluc

[Diluc]
- Misère... Si je n'étais pas ton patron je t'aurai frappé.

[Ernest]
-Je vais faire comme si je n'avais rien entendu, je suppose

[Diluc]
- S'il vous plaît oui.

[Ryū]
- Je plains Sieur Kaeya...

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