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Chapitre 27

NDT - Mdrrr désolé de l'attente, j'avais oublié que le chapitre 27 était terminé depuis longtemps et que je ne l'avais pas posté 🥲

Bonne lecture !






Diluc fronça les sourcils. Il n’aimait pas cette réponse au point qu’il sentait la colère venir, ce qui lui fit hausser un peu le ton.

[Diluc]
- “Non” ? Pourquoi ça ?

[Ryū]
- Vous osez me demander ça ?! C’est totalement irresponsable de demander une chose pareille ! Vous ne pouvez pas me faire une telle proposition parce que ça vous est passé par la tête il y a deux minutes !

[Diluc]
- Mais tu m’as dit qu’il fallait qu’on soit amoureux pour être amants. C’est pour ça que je te le demande !

[Ryū]
- Pff, parce que vous êtes capable de savoir si vous êtes amoureux maintenant ? Ça ne se décide pas du jour au lendemain !

[Diluc]
- Si, je sais que je suis amoureux de toi.

Dans un soupir, Ryū se releva de la table, les deux étant toujours assis dessus, pour remettre sa veste. Il était déjà prêt à partir d’ici.

[Ryū]
- Commencez déjà par gérer vos propres sentiments avant de vouloir les partager à autrui. Lisa a raison, vous devriez accepter ses rendez-vous de psy !

[Diluc]
- Que... Comment tu sais ?

Ryū croisa fermement les bras, le regard un peu ailleurs.

[Ryū]
- Elle adore parler de ses petits ragots. C’était pas très compliqué de lui demander ce qu'elle sait de vous.

[Diluc]
- Humph. Je n’ai pas besoin de ses séances étranges, je me porte parfaitement bien.

Dit l’homme qui cumulait mille et un traumatismes au point de ne plus savoir comment exprimer ses émotions autre que par la violence.
Le mi-blond leva les sourcils, les yeux blasés comme pour lui demander de qui il se foutait, mais le Maître ne dit rien. Il n’avait sûrement pas compris et il allait continuer à ignorer ses besoins mentaux.

[Ryū]
- Ça c’est déjà la preuve que vous ne savez pas gérer vos sentiments. En plus de ça vous êtes aveugle, vous n’êtes pas fichu de savoir tout seul que Donna est carrément obsédée par vous, alors me demander à moi, c’est idiot si vous ne savez pas ce que je ressens !

[Diluc]
- Mais Donna n’est pas amoureuse de moi voyons. D’où est-ce que tu sors un truc pareil ?

[Ryū]
- Vous voyez !!!

[Diluc]
- D’accord, alors si c’est comme ça je vais lui demander d’être mon amante vu que toi tu ne veux pas.

Diluc se leva de la table à son tour, enfilant sa grande veste marron avant de descendre les escaliers sans attendre plus longtemps, et lui, Ryū, savait de quoi il était capable. Il le poursuivit dans les escaliers à moitié boitant dû à la douleur de son hospitalisation, de sa fatigue et que Diluc lui ait défoncé le fessier il y a de cela quelques minutes.

[Ryū]
- Non, Maître Diluc ! Revenez là !

[Diluc]
- Pourquoi ? Tu penses que je n’en suis pas capable, c’est ça ?

[Ryū]
- C’est tout le contraire, vous en êtes capable et c’est ça que je ne veux pas !

Ryū avança si vite dans les escaliers qu’il finit par trébucher et tomber sur Diluc, mais il ne se laissa pas perturber alors que le Maître avait les mains autour de ses hanches pour le soutenir.

- Y’a que moi qui peut supporter vos moments torrides et y’a que moi qui peut vous embrasser aussi bien ! Elle, elle est juste une grosse obsédée parce que vous êtes beau gosse et riche. Sans oublier qu’elle est juste tombée amoureuse de vous parce que vous l’avez sauvé une fois dans toute sa vie !

[Diluc]
- Humph. Elle, au moins, elle m’aime.

Le roux décida de porter Ryū dans ses bras pour le faire descendre des escaliers avant qu’il ne se fasse réellement mal, et le mi-blond ne dit rien alors qu’il avait catégoriquement refusé la première fois, lorsqu’ils étaient encore à l’hôpital. Il s’accrocha même à son cou, le visage proche du sien.

[Ryū]
- Mais elle, elle vous ment pour vous plaire.

[Diluc]
- ...Développe.

[Ryū]
- Moi, je vous ai peut-être menti sur mes intentions et mon travail, mais jamais sur mes souhaits et mes goûts. Ça se voit à des kilomètres qu’elle aime pas le jus de raisin et pourtant elle en boit devant vous pour vous faire plaisir ! Moi, j’aime bien mais je préfère l’alcool alors que vous détestez ça. Je ne mentirai jamais pour faire semblant d’être une autre personne juste pour vous plaire, tandis qu’elle ne fait que ça.

[Diluc]
- Alors pourquoi ne pas devenir mon amant ? Tu ne m’aimes pas assez ?

Ryū devint un peu hésitant mais décida de tout de même lui dire le problème, même sans détail.

[Ryū]
- Que je vous aime assez ou non, ça ne changera rien. J’ai d’autres raisons et je sais que ça ne vous plairait pas.

[Diluc]
- Quelles sont ces raisons ?

Le mi-blond détourna légèrement le regard, un peu mal à l’aise tout à coup. Le Maître sentait qu’il n’allait pas en parler, pas maintenant du moins.

- C’est pas grave, on rentre. C’est bientôt l’heure pour toi...

[Ryū]
- Humph, oui...

Diluc garda ainsi son employé dans ses bras, se déplaçant ainsi avec lui jusqu'à ce qu'il le ramène devant les portes de l’hôpital.

Ryū s'accrocha à son cou, déposant ses pieds au sol un à un ne voulant pas tomber. C’est qu'il avait de sacrées courbatures aux hanches à cause de lui en plus d'être engourdi.

[Diluc]
- Je doute pouvoir revenir cette semaine.

Le cœur du mi-blond se serra dans sa poitrine. Il n'allait rester que quelques jours encore à l’hôpital avant de repartir en cellule, et en pleine enquête Diluc ne sera pas autorisé à faire des visites. Jean allait très sûrement se montrer plus ferme depuis l’incident.
Le Maître savait pertinemment que c'était sûrement la dernière fois qu'il allait le revoir pendant un long moment, mais il préférait que ses sentiments et ses amis ne viennent pas déranger son travail. Il fallait donc faire des sacrifices.

[Ryū]
- Je n'ai pas envie d’y retourner à cause de vous.

[Diluc]
- Mph. En quoi je suis fautif cette fois-ci ?

Ryū se tourna, lui attrapant le bout de sa cravate qu’il tira en avant. Cela força son interlocuteur à se pencher vers lui au lieu de se faire étrangler.

[Ryū]
- Parce que vous comptiez aller demander à une certaine fleuriste d'être votre amante alors qu'elle est folle de vous.

Diluc lui reprit sa cravate entre ses mains, gardant ses doigts entrelacés avec les siens.

[Diluc]
- Et en quoi cela te dérangerait ? Puisque toi tu ne veux pas.

Ryū détourna le regard, les joues rosies. Il avait bien envie de lui répondre juste pour pouvoir le contredire, mais il était incapable d'avouer ce qu’il pensait vraiment de cette idée.

[Ryū]
- Mais... Hum...

[Diluc]
- Au mieux, je serai patient avec toi. Quand tu seras prêt, tu devras me dire ton fameux secret pour voir si je changerai d’avis. Je te laisserai trois semaines à partir du moment où nous nous reverrons.
À partir de maintenant, je mets fin à notre relation si particulière. Si ton secret me déplaît ou que tu atteins ce délai, tu peux être certain que la situation ne changera plus jamais pour toi et moi.

Ryū ravala difficilement sa salive. En gros, il devait faire sa déclaration et avec son secret qui pouvait tant déplaire au Maître. En fait, il était même certain qu'il ne pourra pas l’apprécier. Mais la question était surtout s’il était prêt à mettre cette information de côté...
Avec tant de rancœur chez lui, Ryū était terriblement pessimiste. Au mieux Diluc ne lui parlerait plus comme avant. Au pire, il le mettrait à la rue, toujours selon Ryū.

[Ryū]
- Trois semaines c’est trop court ! Et puis moi, qu'est-ce que j’y gagne dans tout ça ? Vous me demandez ce qui vous arrange !

[Diluc]
- Je n’y gagne rien à te poser de restriction, et toi non plus...

Le roux croisa les bras, ne souhaitant pas non plus mettre Ryū dans une situation indélicate. Son but n'était pas de le forcer autant.

- Si les trois semaines de réflexion ne sont pas suffisantes, donne moi un autre délai. Je serai patient si c'est ce que tu souhaites...

[Ryū]
- V... Vraiment ? Dans ce cas... J'aimerais vous proposer 6 mois. Et ça commence dès aujourd'hui.

[Diluc]
- Impossible, je ne peux pas te garantir que je pourrai te voir durant ce lapse de temps... Je ne sais pas combien de temps Jean compte te garder en cellule sans visite.

[Ryū]
- Alors venez me voir une fois passé cette date, même si vous devrez le faire illégalement !

Le roux ne put s'empêcher de pouffer en soufflant du nez malgré son air toujours aussi sérieux. Il trouvait que Ryū avait plus d'audace maintenant, pour faire uniquement ce qui concernait sa poire par contre...
Cela ne déplaisait pas totalement au Maître qui, avec le temps, avait cumulé de nombreux actes illégaux lui aussi pour ses propres affaires. Même si pour lui c’était loin d'être pour du personnel en revanche. Il avait au moins l’excuse de protéger Mondstadt.

[Diluc]
- Comme je l’ai dit, je ne peux rien te garantir. Mais... je ferai tout mon possible si c’est vraiment ce que tu désires.

Ryū lui sauta aussitôt au cou, venant l’embrasser encore une fois. Le Maître préféra profiter un moment du baiser jusqu'à ce que le mi-blond s'écarte de lui-même.

- Il me semblait avoir dit que je voulais arrêter ce genre de choses...

[Ryū]
- Prenez ça comme une “dernière fois” avant un bon moment.

Ryū lui sourit l’air innocent pourtant, lui, n'avait pas envie de tout stopper. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi Diluc était aussi insistant, mais d’un autre côté il se dit que ça pourrait leur permettre de prendre leur distance sans avoir à se donner d’explication.
Le Maître était loin d’imaginer que Ryū n'avait pas prévu de lui avouer quoi que ce soit. Il n’imaginait pas que c'était déjà la fin de leur belle relation.

Les deux hommes ne discutèrent pas plus longtemps, se saluant l’un et l’autre d’un signe de main.
Ryū poussa les portes de l’hôpital alors que le Maître était déjà partit. Il soupira en les refermant, puis quand il releva la tête il remarqua que les infirmières le regardaient avec insistance, un peu gênées, les joues rouges...

Le mi-blond n'était pas aussi bête que son patron. Il avait compris qu'elles avaient tout vu et peut-être tout entendu. Ryū préféra les ignorer en apparence, jouant les ignorants pour filer dans sa chambre alors que son cœur battait à mille à l’heure. C'était la première fois que quelqu'un d’autre qu’Adelinde les voyait et pire encore, elles étaient nombreuses et il ne les connaissait pas. Leurs grands yeux lui avaient donné des frissons.

Trois jours plus tard, comme Diluc l’avait prévenu, il n'était pas venu lui rendre visite pendant ce lapse de temps. Aujourd'hui c'était Kaeya qui était venu le voir dans la chambre d’hôpital, des menottes en main. Il n’avait pas besoin qu'on le lui dise pour qu'il sache ce qui allait se passer.

[Ryū]
- Vous allez m’y laisser combien de temps ?

[Kaeya]
- Ça peut varier entre quelques semaines ou toute ta vie.

[Ryū]
Charmant.

Le jeune Inazumien se releva de son lit dans un soupir, Kaeya avançant vers lui et se mit derrière son dos. Les mains derrière, il le menotta aux poignets. Kaeya garda les chaînes des menottes dans ses mains puis fit avancer Ryū. Ils marchèrent ainsi tous les deux en silence jusqu'à la nouvelle cellule.

Ce bâtiment était loin d'être comme le misérable sous-sol d'à peine une dizaine de cellules, ici c'était bien plus grand et plus sécurisé. Cela rassurait d’un côté Ryū qui n’avait pas prévu de s’enfuir et redoutait que des Fatuis ne reviennent. Pour l’instant, ils le croyaient sûrement mort alors il ne devrait pas trop s'en soucier.

Une fois le mi-blond en cellule, il s’assit sur son nouveau lit moins bien confortable que ceux de l’hôpital, mais c’était toujours mieux qu'à Inazuma.

[Ryū]
- Comment je saurais combien de temps je dois rester enfermé ?

[Kaeya]
- Mes supérieurs doivent prendre leur décision dans la semaine en fonction de ce qui t'es reproché. Tu recevras une lettre d'un chevalier messager, je ne sais pas lequel. Mais ne t’en fait pas, je ferai en sorte que tu restes suffisamment longtemps ici pour que tu y moisisses.

Kaeya lui sourit d’un air chaleureux malgré ses paroles puis laissa Ryū maintenant seul. Le jeune homme décida de retourner se coucher, cette marche l'avait épuisé et il n’avait pas vraiment d’autres choses à faire pour passer le temps.

Diluc, au Manoir, ne tarda pas à recevoir la nouvelle. Ryū était partit pour de bon de l’hôpital et il savait qu’il ne le reverrait pas de sitôt. Il espérait simplement que sa peine ne soit pas trop longue car il n'avait pas déposé de plainte, ce qui aiderait un peu Ryū en soit, mais ses actes n'étaient pas pour autant effacés.

Ryū apprit trois jours plus tard que sa peine avait été enfin décidée. Celui-ci devra purger un an et quatre mois sans possibilité de libération prématurée. C'est-à-dire que même avec un bon comportement, la sentence restera la même. Il avait compté sur cette possibilité pour pouvoir sortir plus tôt mais visiblement il fallait oublier cette idée, d'autant plus que plus d’un an allait vraiment être long. Peu importe pour le délai de 6 mois que le Maître lui avait laissé, peu importe s’il ne lui disait jamais au final. Diluc pouvait bien s'en passer, si Ryū acceptait sa demande il le ferait trop patienter.

Sur les murs de sa cellule, il jetait une boulette de papier qu'il avait réussi à prendre depuis ce midi. Ça l'occupait mais son voisin de cellule n’était pas du même avis. Il plaça deux mains sur les barreaux, le visage entre, s’adressant à Ryū. Ils ne pouvaient pas se voir mais Ryū savait à qui il s'adressait.

[ _ ]
- Hé, le mioche. Arrête ça tout de suite.

[Ryū]
- Mh... Pourquoi ?

Avait-il dit avec nonchalance, continuant son activité de jetage de boulettes dans le mur.

[ _ ]
- Le bruit est agaçant. Tu fais ça depuis tout à l’heure et ça commence à me rentrer dans la tête, tu vas me rendre fou !

[Ryū]
- Humph. Tu es celui qui à eu la permission d'avoir un carnet et un crayon, non ? On pourrait faire un échange.

[ _ ]
- Tssk. Et puis quoi encore ? J’ai mis des mois à l’avoir ! Toi, t’es arrivé que cette semaine. Arrête ça si tu veux pas que je te cogne dès qu'on ressort, tu sais pas à qui tu as affaire. Ce sera bien pire que trois coups de poignards dans le ventre, gamin.

[Ryū]
- Ah, décidément beaucoup ont déjà entendu parler de cette histoire. Dommage pour toi, je m’ennuie vraiment alors je vais continuer.

[ _ ]
- Je vais t'étrangler !

[Ryū]
- Ah oui ? J’aimerais bien te voir essayer. Ah, non ! J’avais presque oublié, t’es enfermé et moi aussi !

Ricana-t-il avant de se mettre à lancer sa boulette avec plus de force pour que le bruit résonne plus fort. Un soupir général se fit entendre. Le prisonnier d’à côté n'était pas le seul à en avoir marre, mais Ryū n’en avait toujours autant rien à faire.

[ _ ]
- Je te jure que dans la seconde où j’te vois dehors je vais te massacrer.

[Ryū]
- Hâte que tu me bottes le cul... À demain.

Le lendemain, comme prévu, le prisonnier voisin alla s'en prendre à lui alors que c’était le moment de restauration. Le jeune Inazumien se fit balancer de l'autre côté de la table en une volée, il ne se rappelait pas que ce prisonnier était aussi grand et musclé, sinon il aurait immédiatement arrêté ses bêtises.

Du coup, comme prévu, Ryū se faisait botter le cul.

[Ryū]
- A..attends, y’a peut-être eu un malentendu hier soir !

[ _ ]
- C’est plus mon problème, fallait pas jouer au grand.

Le prisonnier avança vers lui alors que le mi-blond peinait à se relever. Il se fit attraper par le col puis jeter de nouveau sur la table, se prenant de la nourriture des autres détenus en pleine face.

C'est ainsi que le jeune homme termina l’après-midi à l’infirmerie et l'autre détenu enfermé dans sa cellule jusqu'à ce qu’il se calme. Même les chevaliers avaient peiné à le faire rentrer sans se prendre deux ou trois coups de poing.

Dans la petite salle où Ryū était, c’était un jeune médecin qui s'occupait de lui. Il nettoyait ses plaies et fit un bandage autour de son poignet qui avait une entorse.

[Médecin]
- Je me demande ce que tu as fait pour mettre Durk aussi en colère.

[Ryū]
- Durk c’est le nom de ce type ?

L’homme acquiesça d'un hochement de tête, concentré à nettoyer les plaies.

- Je faisais un peu de bruit, c’est tout...

[Médecin]
- Ah, bon... D’habitude il n'est pas aussi violent, même s’il y a eu quelques débordements.

[Ryū]
Ça c'est parce que je ne voulais pas l’écouter...
- C'est pas très grave, j’ai déjà eu pire que deux petits coups.

[Médecin]
- Mh... Il te faudra éviter de bouger tout ton bras, tu as un petite fracture en plus de l’entorse mais rien de grave, pas besoin de plâtre. Un simple bandage suffira.
Et évite de le provoquer à nouveau. Il est là depuis pas mal de temps, et personne ne viendra te sauver à temps s’il décide de se battre contre toi une nouvelle fois.

Ryū hocha la tête, faisant bouger ses doigts. Il n’avait pas mal sauf quand il forçait un peu alors cela ne devrait pas être problématique pour la suite.

- Si tu recommences ta peine pourrait être allongée alors fais attention. Tu peux sortir maintenant, quelqu'un va te raccompagner.

Le mi-blond sourit légèrement.

[Ryū]
- Ouais, pas envie que je reste ici trop longtemps.

Les deux hommes se saluèrent, Ryū se faisant raccompagner à sa cellule. Les deux chevaliers de l’Ordre de Favonius ne laissait moins qu'un mètre de distance entre lui et eux, ce qui le faisait un peu stresser.

Une fois rentré, il se posa sur son lit pour se reposer, ne tardant pas à s'endormir.

Dorénavant Ryū était plus calme, il évitait les conflits au maximum quitte à faire des excuses alors qu’il n’était pas en tort. Un comportement plutôt irréprochable qu'il avait maintenu plusieurs semaines jusqu'à plusieurs mois.

Sauf qu'un problème survint à cette période. Ryū pensait constamment au Maître et à son secret. Cela faisait exactement 5 mois et 31 jours qu'il était en prison et pourtant il n’avait jamais reçu aucune visite. Ni Adelinde ni Diluc étaient venus, il n’avait pas reçu de lettre et ne pouvait en envoyer non plus. Il ne fallait pas être très intelligent pour savoir que si le Maître n’en envoyait pas c’est parce que lui aussi ne pouvait peut-être pas. Ou alors il attendait Ryū...

Mais demain tout allait être terminé entre lui et Diluc, officiellement. Alors quand il regarda les heures défiler il ne put s'empêcher d’avoir quelques regrets. Peut-être qu’il aurait dû tout lui avouer avant d’aller en prison, mais même s’il se tenait devant lui, Ryū n’était pas certain d'avoir le courage de le faire. En ce moment même, tout ce qui lui importait c'est que le Maître ne le mette pas de côté aussi vite.




À suivre...

[

2198 mots]

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