♡ Crédit à mon pote cristaline69 qui a corrigé ce chapitre.

Il fera (normalement) la correction des chapitres suivants étant mon bêta-lecteur.

Ryū n'hésita pas un seul instant à prendre le poignard et partir aussitôt de la taverne. Le Maître aura ce qu'il voulait.

L'heure se mettait à tourner. Diluc fixait son horloge avec impatience. Il était déjà 20h15 et Ryū n'était toujours pas revenu. Diluc se dit qu'il avait un peu abusé sur le délai. Il avait eu tout juste 19 minutes alors qu'il avait du mal à marcher, d'autant plus qu'il avait laissé sa béquille pour mieux faire son travail.

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit. Ryū était rentré avec un peu de retard, mais Diluc préféra passer l'éponge.

[Ryū]
- Voilà ce que vous vouliez.

Ryū déposa les deux masques des Fatuis qui étaient sa cible sur le comptoir puis s'assit sur le tabouret, un peu essoufflé.

[Diluc]
- Tu as fait plus vite que je ne l'imaginais.

[Ryū]
- Pourtant je suis en retard...

[Diluc]
- C'était bien trop court pour un assassinat... Où sont les corps ?

[Ryū]
- Je les ai cachés, mais avec l'odeur que ça va dégager ils seront retrouvés rapidement. D'ici après-demain au moins.

[Diluc]
- Je vois... Viens, tu as du sang. Tu ne peux pas rentrer comme ça à l'hôpital.

Ryū observa sa manche, et en effet il s'était taché. Même si c'était quelques gouttes, on pourrait savoir que c'est lui qui avait fait le coup. Il suivit donc Diluc dans les toilettes au deuxième étage pour laver les tâches dans le lavabo.

[Diluc]
- Dis, vu qu'il y a plein de Fatuis à Mondstadt...

[Ryū]
- Je vous arrête, je ne recommencerai pas.

[Diluc]
- Pourquoi ? Ils ne sont pas beaucoup et tu as bien fait ce que je t'ai demandé.

[Ryū]
- Vous avez toujours une haine envers les Fatuis. J'ai pas envie que vous fassiez comme avant, quand vous êtes parti de chez vous jusqu'à Snezhnaya...

[Diluc]
- Je ne ferai pas ça.

[Ryū]
- Vous venez de me demander de tuer deux personnes, comment je peux vous croire ? Et vous voulez que je continue.

[Diluc]
- De toute façon en quoi ça te dérangerait ?

Ryū se tourna vers lui, le regardant droit dans les yeux.

[Ryū]
- Parce que vous n'êtes pas comme ça ! Ce n'est pas de cette façon que je veux vous apprécier...

Diluc soupira, lui prenant simplement la manche tachée qu'il replaça sous l'eau pour continuer à la laver. Avec un peu de savon et deux mains, ce fut rapidement propre.

[Diluc]
- Je pensais que ça ne te dérangerait pas de tuer pour moi.

[Ryū]
- En soit, vous avez raison. Ce qui me dérange... c'est le fait que vous changiez à cause de ça. Ça commence toujours un petit peu... On rajoute encore un peu à chaque fois. Puis à la fin, c'est déjà trop tard. Vous feriez l'irréparable.

[Diluc]
- Je ne te croyais pas aussi responsable... C'est que tu as l'air un peu idiot.

[Ryū]
- Q...quoi ?!

Diluc, une fois la manche bien lavée, rincée de tout le savon, se sécha les mains puis lui caressa doucement la tête.

[Diluc]
- C'est à cause de tes cheveux en pagaille et de tes grands yeux. Et plein d'autres défauts que je n'arrive pas à trouver...

Ryū tourna la tête, lui retirant la main de ses cheveux. Voilà, il boudait.

[Ryū]
- Me parlez plus.

[Diluc]
- Pourquoi ?

[Ryū]
- Vous êtes méchant de me dire ça !

[Diluc]
- Je croyais que tu aimais... Kaeya s'est trompé.

[Ryū]
- "Kaeya" ? Comment ça ? Que vient-il faire dans l'histoire ?

[Diluc]
- C'est ses conseils. Il m'a dit de te citer tes défauts, mais je ne savais pas vraiment quoi te dire. J'ai pris ce qui me passait par la tête ...

Ryū soupira lourdement. Diluc était donc prêt à écouter tout ce que disait son frère, même le plus tordu. Son innocence le perdra vraiment un jour. Qui aimerait qu'on lui dise de telles choses ?

[Ryū]
- Il vous a menti, Maître Diluc. Vous-même me disiez de ne jamais le croire et pourtant vous tombez dans le panneau !

[Diluc]
- Oh.

[Ryū]
- Et je peux savoir ce que vous lui avez demandé pour qu'il vous donne de tels "conseils" ?

[Diluc]
Ah.

Ça, c'était pas prévu. Diluc avait pourtant élaboré tout un petit stratagème dans sa tête. Différents discours à avoir si jamais les conseils de Kaeya ne fonctionnaient pas tous, mais il n'avait pas prévu que Ryū lui dévoile la supercherie de son frère. Et lui qui le croyait pourtant... Il lui fera sa fête, la prochaine fois.

Diluc hésita un long moment à répondre, au point que l'impatience de Ryū se montrait de plus en plus. Celui-ci tapotait le sol du pied droit, les bras croisés et le regard profond dans ceux de Diluc qui n'osait même pas détourner le regard pour ne pas que ce soit suspect.
Le cœur de Diluc se mettait à battre de plus en plus fort, ses mains devenaient moites et sa température avait assez augmentée pour que Ryū le ressente légèrement, mais il ne disait rien. Il attendait, il attendait ...

Diluc prit son courage à deux mains. C'était sûrement maintenant qu'il fallait lui dire. Lui dire qu'il était amoureux de lui, il le savait enfin, et même si Kaeya lui avait dit de faire n'importe quoi pour faire sa déclaration, Diluc voulait l'aimer.

Il entrouvrit ses lèvres prêt à commencer sa phrase. Il ne savait pas réellement quels étaient les mots à employer, alors il ferait au feeling. Le roux ne prononça pas encore un son, que Ryū mit fin à la discussion.

[Ryū]
- Ahh, laissez tomber. J'ai envie d'aller voir le troisième étage.

Diluc avait l'impression d'avoir reçu une gifle intergalactique... Il se contenta de dire "D'accord." de sa voix habituelle des plus monotone et vide d'émotion pour suivre Ryū en dehors des toilettes, l'accompagnant au dernier étage.

Il monta pour la première fois dans la cage d'escaliers qui était habituellement fermée à cause de la porte en bois. Les escaliers grinçaient beaucoup plus que les escaliers du deuxième étage, tout était encore un peu poussiéreux, il y avait quelques toiles d'araignée dans les coins. Lorsqu'il arriva en haut, il découvrit des petits meubles, cartons, bouteilles vides et autres qui étaient emballés.

[Diluc]
- C'est prêt à être débarrassé en une journée, c'est pour ça que tout est comme ça.

[Ryū]
- Vous comptez jeter aussi les chaises et les tables ?

[Diluc]
- Pas trop le choix, elles sont en mauvaises état à cause de l'humidité. Il y a de la moisissure dans le bois en plus d'être fissuré... Ce n'est pas très bien entretenu pour un endroit où on mange. Je compte les vendre à quelqu'un qui saura les restaurer comme il le souhaite. Comme ça, je pourrai juste racheter des meubles dans le même style que les autres étages.

[Ryū]
- C'est vrai que vu comme ça...

Ryū avança un peu, regardant tout autour de lui. C'était assez vide en soit, il n'y avait pas de lampes, les fenêtres semblaient avoir été barricadées il y a encore quelques jours et une chaise traînait dans un coin, un peu éloignée des autres meubles.

- Vous avez oublié une chaise, vous ferez attention.

[Diluc]
- Pas vraiment. Je compte la ramener au Manoir.

[Ryū]
- Ah oui ? Vous en avez pourtant plein des chaises, au Manoir...

[Diluc]
- Oui, mais je veux garder celle-ci.

Le jeune Inazumien haussa les épaules avant d'aller s'asseoir sur une des tables à jeter.
Diluc, lui, regardait cette fameuse chaise. Elle était un peu différente des autres, un peu plus robuste. De toute évidence, on ne laissait pas cette place à n'importe qui.
Sur cette chaise, il se rappelait combien son père aimait y rester des heures à discuter autour de quelques bières avec les Chevaliers.

[Ryū]
- Ça va en faire, du travail. Vous allez appeler des déménageurs ?

[Diluc]
- Non, pas besoin. J'y descendrai tout seul.

Ryū fronça légèrement les sourcils. Il comptait vraiment descendre tout ça, tout seul ?

[Ryū]
- Dites pas n'importe quoi, vous allez juste vous faire mal.

[Diluc]
- Non, ça va aller.

[Ryū]
- Vous ne viendrez pas vous plaindre alors !

Diluc s'approcha de lui, se mettant en face, deux mains de chaque côté de la table avec Ryū au milieu.

[Diluc]
- Tu t'inquiètes pour moi.

[Ryū]
- Pff... C'est normal ! Vous êtes irresponsable avec votre santé.

Dit-il en roulant un peu des yeux, les joues un peu rouges.

[Diluc]
- En fait, je trouvais ça mignon au départ... mais maintenant j'ai l'impression que tu me fais plutôt des reproches.

Le jeune noble se recula un peu, attristé de se prendre une telle remarque alors qu'il voulait simplement ne pas donner trop de travail à ses employés.
Son employé le rattrapa par sa cravate pour le garder proche de lui avant qu'il ne prenne trop ses distances. Diluc ne montra pas plus de signe de résistance, le regardant simplement dans les yeux, les deux mains toujours sur la table de chaque côté.

[Ryū]
- Je vous fais des reproches parce que je m'inquiète pour vous. Vous vous surmenez alors que vous n'avez pas tant de travail que ça, mais vous ne supportez pas l'idée de "trop" en donner à vos employés...
Et moi, je veux passer du temps avec vous. Si c'est pour vous voir tout le temps en train de travailler ou vous reposer dans votre chambre, moi, je ne retournerai pas au Manoir !

[Diluc]
- Mph.

[Ryū]
- Grognez tant que vous voulez ! Je ne changerai pas d'avis.

[Diluc]
- De toute façon tu es trop têtu pour ça...

[Ryū]
- Ça aussi c’est un de mes défauts que Kaeya vous à demandé de citer ?

[Diluc]
- Non, c’est quelque chose que j’aime chez toi. Enfin, ça dépend des moments.

Diluc plaqua soudainement Ryū contre la table, lui faisant écarter les jambes afin de se placer entre elles. Il se pencha lentement en avant jusqu’à avoir son visage juste devant le sien, déposant tendrement ses lèvres sur les siennes.
Ryū, au début très réceptif au point de le serrer dans ses bras avec leur bassin collé l’un à l’autre et leur bouche se roulant de grosses pelles à chaque seconde, prit rapidement ses distances lorsque le Maître souleva ses deux cuisses pour les mettre autour de ses hanches.

Ryū savait.
Diluc savait.
Nous savons.

[Ryū]
- Maître Diluc, non ! On ne fera pas l’amour ici. Vous n’allez pas me convaincre.

“Maître Diluc” était de toute évidence contre cet avis vu comment il fronçait les sourcils.

*** Cinq minutes plus tard, Cadeau de l’Ange, toujours au troisième étage. ***

[Ryū]
- M..Maître~ !

Diluc embrassa son employé dans le cou de ses lèvres délicates, venant le pénétrer avec tendresse Ryū qui était toujours positionné sur la table, allongé sur le dos. Il glissa ses bras autour des épaules du roux, soupirant de plaisir à plusieurs reprises dans le creux de l’oreille de son partenaire qui s’était faufilé au fond de lui.

Ryū se cambra en arrière alors qu’il rentrait tout d’un coup, le souffle légèrement coupé jusqu’à ce qu’il ne bouge plus.

[Diluc]
- C’est bon ?

[Ryū]
- N’y allez pas trop fort pour commencer...

[Diluc]
- Tu vois, j’ai réussi à te convaincre.

Dit-il fièrement en lui embrassant de nouveau dans le cou, faisant frissonner son amant de la tête jusqu’à la pointe de ses pieds.

[Ryū]
- Vous avez surtout profité de mon manque pour-... AH~ !

Un coup de rein fort, Ryū gémit immédiatement alors que son partenaire recommençait sans le laisser souffler. Il n’avait toujours pas saisi le “pas trop fort” et de toute évidence il ne le comprendra jamais.

[Ryū]
- Anh~ M.. Maître ! O..on va m’entendre !~

[Diluc]
- Laisse-moi faire...

Le roux plaça sa main sur la bouche de son employé afin d’étouffer ses bruits, le laissant tout juste respirer par le nez alors qu’il était essoufflé.
D'une main, il releva la cuisse gauche de Ryū avant de se mettre à lui donner des coups de reins plus fort, fixant ses yeux larmoyants de plaisir.

Diluc vint lentement embrasser le torse de son partenaire, descendant jusqu'à ses tétons où il mordilla l’un d’eux. Mais Ryū, étant déjà comblé de plaisir, n’avait pas réagi plus que ça. Le Maître continuait pourtant de le toucher dans cette zone, lui embrassant la peau ou passant sa langue lentement sur les endroits sensibles de son torse, parsemant (et pas parmesan KRKRKRKRR) sur son corps tout son amour pour lui.

Un baiser supplémentaire, avec encore un coup de rein, puis un peu de câlin et Ryū ne tarda pas à jouir contre le ventre de son amant d’un soir. Le problème était que Diluc n'allait pas moins vite, et étant maintenant si sensible Ryū se débattit un peu pour retirer la main de Diluc de sa bouche. Il avait l’impression d’étouffer.
Ryū gênait maintenant le Maître dans ses mouvements ne pouvant supporter plus longtemps qu'il le prenne aussi fort, mais Diluc n’avait pas dit son dernier mot.
Juste le temps de lui mettre les deux poignets au-dessus de sa tête qu’il tint fermement, il avait arrêté de le pénétrer, laissant ce court instant à Ryū pour reprendre son souffle.

[Ryū]
- Q.. qu'est-ce que vous faites à me tenir comme ça ?!

[Diluc]
- Tu me gènes avec tes bras de partout, et je n'ai pas encore totalement accepté tes excuses...
Ce sera ta manière de me supplier de te pardonner entièrement.

[Ryū]
- M..mais je pensais que c’était déjà fait ! Je me suis excusé deux fois !!

[Diluc]
- Je viens de décider que ce n'était pas suffisant finalement. Tu as quand même essayer de me tuer je te rappelle.

[Ryū]
- Ç..ça ne se décide pas comme ça !!

[Diluc]
- Nous verrons bien. J’ai encore toute la nuit devant moi, tant pis si tu ne rentres pas à l’hôpital.

Le roux attrapa d’une main le membre de son amant, tandis que de l'autre il tenait toujours fermement ses deux poignets au-dessus de sa tête. Ryū était toujours pénétré mais Diluc ne bougeait pas pour ne rien lui procurer.
Avec sa main, il plaça son pouce sur le bout de la verge de Ryū encore bien rouge qu'il se mit à frotter très lentement, à peine sur un centimètre de distance.
(Il faut imaginer que Diluc est un peu en position joystick avec son pouce. Oui, c’est moins glamour tout à coup.)

Ryū se mit à haleter lentement, relevant la tête comme il pouvait pour essayer de voir ce qu'il faisait. Ses joues se mirent à rougir et il salivait. Diluc lui faisait du bien mais c'était loin d'être assez. C’était tout juste la dose qu'il fallait pour lui donner la sensation de vouloir jouir sans pour autant y arriver.

[Ryū]
- M.. Maître..~ P..pas ça... S’il vous plaît~... C..c'est horrible !~

[Diluc]
- J’ai déjà essayé sur moi. C'est vrai que c’est désagréable, mais je n’irais pas jusqu’à horrible alors que je viens de commencer...

[Ryū]
- Ç...ça fait mal... Maître~... J..je m'excuse !

[Diluc]
- Ah oui ? Je n’arrive pas à te croire pourtant. Tu dois manquer de sincérité.

[Ryū]
Il était encore tout innocent la dernière fois que je l’ai vu !!!

Si Diluc ne voulait pas lui donner le plaisir qu’il voulait, le jeune homme allait prendre ce plaisir par lui-même. Il bougeait alors son bassin afin de se soulager un peu de cette horrible douleur, mais le Maître ne tarda pas à l'immobiliser en lâchant son membre, resserrant la pression sur ses deux poignets.

[Diluc]
- Je vais rajouter deux minutes à chaque fois que tu bouges.

[Ryū]
- C’est de la torture que vous me faites...

Diluc hocha la tête avec un léger sourire, déposant quelques baisers sur son torse puis reprit le travail avec sa main si douce. Ryū émit de petits gémissements, suppliant une nouvelle fois le Maître de lui donner ce qu’il voulait, mais il l’ignorait complètement. La langue du roux remontait lentement dans son cou, ses longs cheveux glissant sur le ventre de son amant comme de douces caresses.
Diluc continuait de lui infliger cette douce torture malgré les supplices pendant encore de longues minutes, Ryū décidant enfin de se remettre à s’excuser

- J..je suis désolé de vous avoir attaqué~... !

[Diluc]
- Mh... Et de m’avoir caché ta vraie nature ?

[Ryū]
- Oui...~

[Diluc]
- Et tu promets que tu ne recommenceras pas ?

[Ryū]
- C..C’est promis... !~

Diluc finit par acquiescer, relâchant ses poignets afin que Ryū soit enfin libre de ses mouvements. Le jeune homme vint directement placer ses bras autour de son cou pour l’attirer vers lui, se mettant à l’embrasser bien langoureusement comme s’ils ne l’avaient pas fait depuis des mois.
Le roux ne tarda pas à reprendre les coups de reins, soulageant ainsi son employé qui avait dû tout endurer jusque là.

Les gémissements en cœur et leur regard plongé l’un dans l'autre, ils terminèrent leur moment de petit plaisir intime une vingtaine de minutes plus tard, ce qui leur laissait le temps de profiter encore de leur présence avant que Ryū ne retourne à l’hôpital. Ils venaient de passer leur dernière nuit agitée avant un bon moment. L’Inazumien allait devoir retourner en prison pour quelques temps et à cause de ça ils ne pourraient plus se voir.

Ryū, en califourchon sur Diluc, ils passèrent le reste du temps à s’embrasser jusqu’à ce que le roux ne reprenne un peu ses distances le temps de discuter un peu.
Leur sujet de conversation dévia à plusieurs reprises, Ryū apprenant que cette idée de torture avait été un conseil de Lisa...
La conversation avait ressemblé plus ou moins à :

“Comment avez-vous eu cette idée ?”

“J’ai demandé à Lisa comment te torturer sans trop te faire mal pour que tu t’excuses.”

“QUOI ?!!?!!”

Pov @giul_giullster_6 qui à prédit que ça arrive 😭

Bref, une conversation basique qui le mena à un autre sujet : parler de leur relation. C’était un moment un peu délicat que Diluc redoutait mais qu’il avait tout de même envie d’en parler sérieusement avec lui.
Pour Ryū, cela ne semblait lui avoir jamais traversé l’esprit. Il pensait que tout était clair entre eux, ils n’étaient qu’employé et patron mais ils se permettaient d’avoir une intimité ensemble, sans devoir se rendre des explications.

[Diluc]
- Pourquoi on est pas amants ?

[Ryū]
- Je pensais vous l’avoir déjà expliqué. Il faut que nous soyons amoureux tous les deux, se marier et des trucs comme ça... C’est comme ça que nous faisons à Inazuma. Mais moi j’ai pas envie de me marier, je préfère vivre avec qui je veux comme bon me semble, sans avoir à me justifier auprès d’une administration.

[Diluc]
- Adelinde n'est pas mariée et elle à un amoureux, tu sais.

[Ryū]
- A-ah ?! Mais... Je ne l’ai jamais vu avec quelqu’un, et elle n’en parle jamais !

[Diluc]
- Mh... Si je me souviens bien, c’est un voyageur. Ils s’envoient souvent des lettres mais il est rarement à Mondstadt. Mon père l’a embauché quand j’étais enfant, je me souviens qu’il m’avait expliqué que personne ne voulait d’une gouvernante qui avait un conjoint et qui n’était pas marié... Au début je ne comprenais pas vraiment ce qu’il m’expliquait, maintenant c’est différent. Puis je sais qu’elle n’est pas la seule à ne pas le faire... Puis j’entends des discussions ici. Certains veulent vite se marier, d'autres préfèrent patienter parce qu’ils ne savent pas encore voir ne jamais le faire. Le mariage obligatoire, c’est plutôt un truc de “noble”.

[Ryū]
- Donc... Vous allez quand même vous marier ?

[Diluc]
- Pas du tout. Simplement que les Lawrence vont m’embêter avec ça.

L’Inazumien ne put s'empêcher de lâcher un rire même si ce n’était pas correct. La vie de Diluc se résumait souvent à devoir subir les remarques de ce Clan, même les règles les plus absurdes qu’aujourd’hui tout le monde n’en voulait plus. Rien que pour lui dire bonjour ils sont prêts à demander de se mettre à genoux. Cette loi datait de plusieurs générations déjà. Aujourd’hui ce serait juste humiliant.

Fronçant les sourcils, Diluc attrapa un bout de la peau du bassin de Ryū qu’il pinça entre ses deux doigts.

- Arrête de te moquer de moi.

Ryū sursauta légèrement mais il ne s’arrêta pas de rire, venant caresser doucement les cheveux de son patron.

[Ryū]
- Moh, pauvre Maître Diluc, il va se faire gronder par les Lawrence. Quelle triste vie !~

Et voilà, ils avaient encore dévié de sujet sans faire attention. Pourtant Diluc avait envie d’une réponse... Alors après que Ryū s’est suffisamment moqué, il lui attrapa les mains qu’il décala de sa tête, le regard plus sérieux ce qui calma le mi-blond.

[Diluc]
- Devient mon amant.

Le cœur de son interlocuteur manqua de rater un battement. C’était comme si le temps s’était figé d’un coup, les deux hommes complètement immobiles.

[Ryū]
- Mais...

[Diluc]
-  On ne se mariera pas, on n'aura pas d’enfants. Je ne veux aucun des deux et toi non plus alors devient mon amant, s’il te plaît. Je veux que tu vives avec moi, comme ça on-...

Ryū releva la main, interrompant son patron qui voulait probablement lui donner mille et une raison de vivre avec lui.

[Ryū]
- Non, c'est impossible.

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À suivre...

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