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Chapitre 24

[Kaeya]
- Tout va bien, il à dû s'évanouir.

Diluc soupira de soulagement, venant rapidement rejoindre son frère qui lui laissa la place.
Il aperçut son visage légèrement pâle et surtout ses lèvres violettes. À son contact, il sentit que son employé était complètement froid.

- Enfin, "bien", il a besoin de soins d'urgence.

[Diluc]
- Vas voir les autres détenus.

Le Capitaine se dirigea au fond des cellules, passant devant toutes les pièces. Pas un seul des détenus n'étaient indemnes. Certains, au vu des trous béants dans leurs ventres, étaient morts depuis un moment. Une fois son tour finit, il remonta à l'étage. Il allait réparer le levier avec les bouts qui restaient pour déclencher le cloché.

Diluc, lui, prit doucement le mi-blond dans ses bras, lui faisant déposer la tête sur ses genoux. Il plaça ses deux mains sur son ventre et appuya sur les blessures afin de ralentir le saignement, mais la douleur fut si forte qu'il venait de réveiller Ryū.

[Ryū]
- Maître Diluc... Ça fait super mal...

[Diluc]
- Je suis bien obligé, tu saignes trop...

Le mi-blond regarda autour de lui, remarquant qu'il était toujours au sous-sol. Lui qui espérait se réveiller au moins à l'hôpital, c'était mal barré. Il n'y avait même pas encore les secours sur place.

[Ryū]
- Ça fait longtemps que vous êtes là ?...

[Diluc]
- Pas vraiment, je suis venu avec Kaeya après que Klee soit venu nous avertir. C'est toi qui l'a envoyée ?

[Ryū]
- Ouais... J'ai vraiment eu de la chance qu'elle soit venue...

[Diluc]
- Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Où sont les gardes ?

Le mi-blond soupira comme il put. Avec trois trous dans le ventre et Diluc qui appuyait dessus, il lui était toujours un peu difficile de respirer à plein poumons.

[Ryū]
- C'est de ma faute, les gardes étaient en fait des Fatuis... Ils étaient venus pour moi... Je suppose qu'ils ont attaqué tout le monde pour ne pas laisser de témoins, mais visiblement je ne suis pas le seul encore en vie...

[Diluc]
- Et je suppose qu'ils sont partis depuis le temps...

Ryū hocha doucement la tête avant de sourire.

- Parce que tu trouves ça drôle de te faire poignarder à trois reprises ?

[Ryū]
- Non !... C'est juste que vous avez toujours l'air en colère, même quand vous êtes inquiet... C'est marrant...

Diluc fronça les sourcils puis appuya plus fort sur le ventre de Ryū. Celui-ci sursauta légèrement, le visage crispé.

[Ryū]
- C'est vous qui allez finir par me tuer... !

[Diluc]
- Crois moi, ça me démange.

Soudainement, le son du clocher du QG retentit dans toute la Cité. Les chevaliers étaient enfin avertis, ils allaient tous bientôt arriver.

[Ryū]
- ... Qu'est-ce que c'est ?

[Diluc]
- Clocher d'urgence. Jean et Barbara ne devraient pas tarder, elles pourront te soigner.

[Ryū]
- Tant mieux... J'ai froid...

[Diluc]
- Cesse de parler, tu es déjà assez affaibli comme ça.

Ryū reposa sa tête contre les cuisses de Diluc. Étrangement il n'arrivait pas à sentir sa chaleur, à croire qu'ils étaient en plein hiver.
Diluc relâcha ses mains quelques instants pour retirer sa grande veste marron qu'il déposa sur son corps. Ça pourrait au moins l'aider à sentir mieux.

[Ryū]
- J'ai perdu beaucoup de sang ?...

Le roux grimaça légèrement. Lui non plus ne savait pas vraiment, sauf qu'il ne voulait pas savoir. Pourtant il regarda tout de même les traces sur le sol de la cellule jusqu'aix escalier où une grande flaque coulait du ventre de Ryū.
Il soupira.

[Diluc]
- Eh bien... Oui, beaucoup.

[Ryū]
- Ah, je vois...
Vous savez, je suis vraiment désolé...

Le roux sentit son cœur se serrer. Pourquoi se mettait-il à parler ainsi ? Enfin, le Maître le savait bien au fond... Pourtant il ne voulait pas le comprendre, il préférait jouer les idiots.

[Diluc]
- Et quoi ? Je ne vais pas oublier ce que tu as fait. C'est une manière de te dédouaner de tout de t'excuser ainsi ?

[Ryū]
- C'était juste l'occasion ou jamais de vous le dire... Vous savez, si jamais...

[Diluc]
- Je ne vois pas pourquoi tu dis ça.

[Ryū]
- C'est juste... au cas où je ne passerai pas la nuit...

[Diluc]
- Je te vais te frapper si tu continues, je te préviens.
Mais que font ces maudits Chevaliers ? Personne ne vient.

Ryū fit une légère grimace.

[Ryū]
- Même dans un moment pareil vous êtes méchant...

[Diluc]
- Jean va arriver et va te soigner, tu iras mieux ensuite. C'est inutile de penser au plus dramatique.

[Ryū]
- Mh... Tant mieux...

S'en suivit encore quelques minutes d'attente jusqu'à ce que la voix de Kaeya se fit entendre à nouveau, et il n'était pas seul. Une dizaine de chevaliers avaient rappliqué aux plus vite. Certains d'entre eux sécurisèrent la zone devant les portes du QG et d'autres accompagnaient le Capitaine jusqu'au sous-sol, Jean et sa petite-soeur Barbara les accompagnant elles aussi.
Diluc soupira de soulagement, il avait l'impression d'avoir attendu une éternité. Il essaya alors de réveiller Ryū qui avait les yeux fermés, mais malgré sa voix, il ne semblait pas se réveiller. Heureusement il respirait encore mais sa situation commençait à atteindre ses limites. Diluc ne savait pas combien de temps encore allait-il tenir, ni même si les soins de Jean, qui était meilleure que sa sœur, suffirait à le sauver.

*** Hôpital de la Cité de Mondstadt - 2 semaines plus tard. ***

Ryū ouvrit difficilement les yeux après tant de temps. Il n'arrivait pas vraiment à bouger alors il se concentra pour mieux voir, sa vision étant encore trouble. Il pu apercevoir la silhouette d'une jeune fille à côté de lui, finissant par reconnaître Barbara quand sa vision devint plus nette. Il ne dit rien, observant ce qu'elle faisait... C'est alors qu'il remarqua qu'elle tenait des bouts de cotons ensanglantés. Il poussa un petit cri de frayeur, essayant de se redresser mais son ventre lui rappela bien vite qu'il ne le pouvait pas. Il se plia presque en quatre tellement que la douleur était intense.
Barbara tenta de contenir sa surprise de le voir se réveiller alors qu'elle changeait ses pansements, et surtout, elle devait le calmer.

[Barbara]
- Tout va bien ! Cessez de bouger, vous allez avoir encore plus mal !

[Ryū]
- K'so... (Kuso = merde). Tu m'as fait peur...

Barbara l'attrapa par les côtés pour le remettre allongé, Ryū se laissant faire, ne cherchant pas à se débattre. Sa tête tournait un peu et il n'avait pas assez de force.
En regardant la pièce où il était, il reconnut bien vite l'hôpital, surtout avec ce lit et tous ces câbles auxquels il était branché sur le torse et les avants-bras.

[Barbara]
- Je suis en train de vous nettoyer les plaies, mais vu que vous êtes réveillé je dois endormir la zone. Je vais m'absenter quelques instants alors ne touchez strictement à rien et ne bougez pas !

Ryū acquiesça par un simple mouvement de tête alors la jeune soigneuse sortit de la chambre.
Même si Barbara avait insisté, il ne pu s'empêcher de bouger pour regarder ses plaies et les alentours de la pièce. Il n'avait jamais été dans un endroit pareil alors évidemment il n'était pas très rassuré.
Au retour de Barbara, elle s'aperçut assez vite que le blessé ne l'avait pas écouté puisque l'une des plaies s'était un peu plus ré-ouverte.

[Barbara]
- Ça vous amuse de détruire mon travail ?! J'ai fait tout vos soins durant deux semaines et voilà que c'est en train de saigner encore une fois ! Ça venait tout juste de commencer à se refermer !!

[Ryū]
Mais c'est moi qui souffre dans cette histoire...

Le jeune homme n'osa pas répondre plus que dans sa tête. Il savait que les infirmières pouvaient se montrer un peu moins indélicates si elles étaient énervées. Et il avait suffisamment mal comme ça pour lui répondre.

- Je ferai plus attention.. Hé, attends ! Comment ça deux semaines ? C'était pas hier ?!

La jeune infirmière soupira. C'est vrai qu'il avait perdu la notion du temps.

[Barbara]
- Vous dormez depuis 13 jours exactement, mais j'avais arrondis à deux semaines.

[Ryū]
- D... D'accord... Mais pourquoi ça vient tout juste de se refermer si ça fait déjà deux semaines ? C'est plus rapide, habituellement.

[Barbara]
- Avec mon pouvoir de soin j'ai concentré la cicatrisation sur vos organes internes. Ils ont été fortement touchés, comprenez qu'avec trois coups de poignard j’ai agi avec certaines priorités. Puis, en laissant votre peau ouverte, je pouvais plus facilement surveiller vos organes.

Ryū se sentit un peu bizarre tout à coup. Il n'était pas spécialement à l'aise qu'on lui bidouille le ventre sans le savoir.

[Ryū]
- Je vois...

L'homme soupira, reposant sa tête au fond de son oreiller alors que Barbara reprit les soins après lui avoir fait une piqûre pour anesthésier la zone à soigner.
Il n'avait suffit qu'une dizaine de minutes pour tout terminer : nettoyer les plaies, prendre des notes sur l'évolution des blessures, appliquer des antibiotiques et refaire les bandages.

[Barbara]
- Ah, d'ailleurs... Voici la liste d'émargement des personnes qui vous ont rendu visite durant votre sommeil. Si vous vous apercevez dans les prochains jours que quelqu'un est venu sans avoir émarger, je vous prie de nous le signaler...

Le visage de l'idol devint soudainement plus sombre.

- Il est interdit de venir sans signaler sa présence. Je me dois de faire respecter le règlement.

[Ryū]
- D'accord...
Elle va tuer quelqu'un !

La demoiselle lui tendit une feuille où le nom et la date des personnes était indiqué. En deux semaines il n'y avait pas eu énormément de visite, c'était normal... En revanche Ryū remarqua que le nom de Diluc n'y était pas inscrit, mais contre toute attente Kaeya était venu. Enfin, même si ce n'avait été qu'une fois, il se demandait pourquoi. Peut-être pour l'analyser pour son enquête ou savoir s'il s'était réveillé... Même Jean était venu la deuxième semaine, elle aussi une fois, et Adelinde était venu pour un total de 6 fois.

[Barbara]
- Ces fleurs sont de Madame Adelinde, elle avait laissé une lettre pour vous.

Barbara avança vers la table de chevet pour prendre la lettre et la lui tendre.

- Vous recevrez plusieurs visites par jour de nos infirmières pour voir si tout va bien.

[Ryū]
- D'accord, merci. Mais il y a un truc que je ne comprends pas bien... Pourquoi ne pas me soigner totalement maintenant ?

[Barbara]
- La plupart des soigneurs, tôt comme moi, nous ne pouvons que simplement accélérer la régénération. En d'autres termes nous puisons dans notre énergie mais surtout la vôtre pour vous soigner. Et comme vous êtes actuellement trop faible pour subir cela, je suis obligé de vous mettre sous traitement. Je pourrais reprendre les soins avec mon pouvoir seulement lorsque vous aurez plus d'énergie alors tâchez de vous reposer et de bien manger ! Bon rétablissement !

[Ryū]
- Je vois. Je ferai de mon mieux alors. C'est que ça fait vraiment mal...

Barbara s'en alla pour de bon, toute joyeuse d'avoir terminé son travail. Ryū se concentra sur la lettre, tournant brièvement la tête pour observer les fleurs pendant qu'il ouvrait l'enveloppe. C'était des fleurs à lampe, il s'en souvenait.

Contenu de la lettre :

"Bonjour Ryū,
Je t'ai ramené des fleurs pour te porter un peu compagnie.
J'espère qu'elles te plaisent, ce sont les préférés de Maître Diluc.
Je viendrais te voir le plus souvent possible dès ton réveil.
À bientôt.

Adelinde."

Ryū se cacha le visage avec la lettre, ses joues légèrement rosies.

Elle abuse... Elle sait vraiment ce que j'aime !! Faut dire qu'elle aime bien parler de Maître Diluc, elle aussi.

Ryū déposa la lettre sur le rebord de la table de chevet en lâchant un soupir. Il aurait tout de même aimé savoir que le Maître était venu, qu'il s'inquiétait pour lui, mais visiblement ce n'était pas le cas. Ou alors il était venu en secret, ce qui expliquerait pourquoi Barbara l'avait mis en garde, mais il n'aurait pas de raison de cacher ses aller-retours.
L'Inazumien se couvra la tête avec son oreiller, serrant celui-ci dans ses bras avant de soupirer le nom du Maître. Il lui manquait.

Dans l'après-midi, quelqu'un toqua à la porte de Ryū. Il ne fit que tourner la tête avant de répondre pour faire entrer la personne, et c'est avec un peu de surprise qu'il vit Adelinde.

[Ryū]
- Oh, bonjour Adelinde.

[Adelinde]
- Bonjour Ryū. Je suis contente de te voir enfin réveillé.

La gouvernante du Domaine sourit, entrant dans la pièce.

[Ryū]
- C'est pour ça que vous êtes venus ? Vous avez été rapide.

[Adelinde]
- Oh, non ! Je n'avais pas été informé que tu étais réveillé, je venais de temps en temps te voir depuis un petit moment.
Depuis combien de temps es-tu debout ? Je n'étais pas venu depuis quelques jours déjà.

[Ryū]
- Ah oui, je l'ai vu sur la liste. "Debout" est un grand mot, je n'ai ouvert les yeux que ce matin. Je suis incapable de bouger pour le moment alors je reste comme ça...

[Adelinde]
- Laisse-moi t'aider à te lever si tu veux !

[Ryū]
- N-Non merci ! J'ai encore mal depuis que la dernière fois on a essayé de m'aider à me relever. Même avec les médicaments mes blessures font un peu des siennes... Rester allongé c'est la seule position qui ne me fait pas trop mal.

[Adelinde]
- C'est bien dommage que tu ne puisses rien faire. J'informerai tout de même Maître Diluc de ton état, il sera content.

[Ryū]
- À propos de Maître Diluc... Il n'a pas eu de soucis depuis le temps ?

[Adelinde]
- Des soucis ? Par rapport à quoi exactement ?

[Ryū]
- Bien, vous savez, vu que je n'ai pas réussi, il y a d'autres Fatuis qui vont le traquer et tout...

Adelinde haussa les sourcils. Au vue de sa tête, Ryū venait de révéler une information assez importante pour ne pas qu'elle soit au courant.

[Adelinde]
- Maître Diluc est traqué ?!!

[Ryū]
- A-ah, eh bien... Bon peut-être que "traquer" est lui aussi un grand mot... Mais Maître Diluc est suffisamment fort pour ne pas se faire tuer ! Je veux dire... deux ou trois assassins Fatuis, il peut les massacrer !

[Adelinde]
- Pour se... faire... tuer ? Des assassins ?...

Adelinde avait presque du mal à assimiler les informations. Elle qui pensait que le Maître était en sécurité... Le ciel lui tombait sur la tête.

- Ô Barbatos, pourquoi il a toujours tant de problème avec cette organisation.

[Venti]
- ATCHOU- ! Décidément, cette allergie aux chats...

[Ryū]
- J-je pensais que vous étiez au courant...
J'ai merdé je crois...

[Adelinde]
- Non ! Enfin, Maître Diluc m'a parlé uniquement de ton cas !

L'Inazumien détourna brièvement le regard, ce qui fit revenir Adelinde sur Terre. C'est qu'il avait quand même essayé de tuer le Maître, lui !

- D'ailleurs peux-tu m'expliquer pour quelles raisons tu as tenté de faire une chose pareille ?! Je pensais que tu l'appréciais !

[Ryū]
- Mais c'était le cas, je vous le jure ! Simplement que je n'ai pas eu vraiment le choix et... enfin si, j'avais le choix. C'était sa vie ou la mienne...

Le gouvernante soupira, tirant une chaise pour aller s'asseoir près de lui.

[Adelinde]
- Tu aurais pu en parler à l'Ordre de Favonius, tu sais...

[Ryū]
- Oh, croyez-moi ça n'aurait absolument rien changé... Ça aurait pu être même bien pire.
La preuve, des Fatuis infiltré dans l'Ordre on essayer de me tuer et d'autres prisonniers avec alors qu'ils n'avaient rien à voir avec moi. Sans oublier que le Maître est traqué maintenant. J'avais préféré le tuer de mes propres mains plutôt que quelqu'un d'autre à vrai dire...
Puis, dans tous les cas, Maître Diluc m'en aurait voulu... Vous savez bien à quel point il nous déteste.

[Adelinde]
- Il est trop tard pour te lamenter maintenant. Fait en sorte qu'il te pardonne, tu n'es pas le premier proche avec qui il se bat.

[Ryū]
- Ah oui ? Qui d'autres ?

[Adelinde]
- Maître Kaeya bien sûr. S'ils s'entendent si mal aujourd'hui c'était dû à un événement qui ressemblait au tien il y a longtemps.

[Ryū]
- Il a aussi tenté de l'assassiner ?!

[Adelinde]
- Oh, par tous les Archons, non ! Mais je ne peux pas t'en dire plus que ça.

[Ryū]
- Pas très motivant vu comment il traite Sieur Kaeya...

[Adelinde]
- Ne t'en fait pas, il l'aime malgré tout. Il a simplement du mal à parler de tout ça. Ne lui dis pas que je t'en ai parlé, sinon il va piquer une crise. Je ne devrais pas parler ainsi de Maître Diluc mais c'est vrai...

[Ryū]
- C’est pas moi qui dirait le contraire…

Après leur petite discussion, Adelinde ne tarda pas à s'en aller. Elle avait du travail à faire et Diluc ne savait même pas qu'elle allait voir Ryū à l'hôpital. Il allait commencer à se poser des questions à force qu'elle demande de passer en ville pendant ses journées de travail sans lui donner de raison précise. Elle avait toujours été vague à ce sujet.

Lorsque le gouvernante rentra au Manoir Ragnvindr, elle alla directement retrouver le Maître dans son bureau. Celui-ci, comme chaque jour de la semaine, tous les mois, toute l'année, lisait  des papiers... Son travail de vigneron riche était loin d'être aussi intéressant. En ce moment même il était en train de prévoir les coûts des productions pour ensuite prévoir leur prix de vente tout en analysant le prix actuel sur le marché afin de rester le premier des concurrents. Tout ça pour l'année prochaine, sur les différentes boissons qu'il produisait, principalement le vin mais aussi les cocktails, jus de fruit et sirop. Sa gamme de produits avait pu largement s'élargir depuis cette année, mais il fallait agir en conséquence. Tous ses chiffres commençaient à sérieusement l'ennuyer...
Alors quand la porte de son bureau s'ouvrit, il releva la tête aussi vite qu'il put afin de concentrer toute son attention dessus.

[Diluc]
Une distraction.
- Ah, c'est vous Adelinde... Un problème ?
À mon avis, elle ne va pas rester très longtemps...

[Adelinde]
- Un peu, oui.

Celle-ci s'avança dans le bureau pour venir s'asseoir sur la chaise, en face du Maître. Normalement cette chaise était réservée à des clients ou négociateur, alors Diluc fut un peu surpris de sa posture. Adelinde était souriante mais pas d'une bonne façon.
Diluc, trop innocent, commençait à s'inquiéter pour elle, alors qu'il devrait s'inquiéter de son propre sort.

- Dites moi, par pur hasard, vous n'auriez pas oublier de me dire quelque chose, n'est-ce pas ? Je vous fais confiance, vous le savez. Ce serait bête de perdre cette même confiance.

Diluc se mit à la fixer bêtement. Il se mit à réfléchir sur quoi dire mais... Il avait bien trop de secrets. Il n'avait pas envie de tout déballer. Diluc préféra alors jouer la carte de l'ignorance.

[Diluc]
- Non, pas du tout. Où voulez-vous en venir ?

[Adelinde]
- Donc si je vous parle de vous actuellement traqué par des assassins Fatuis cela ne vous évoque absolument rien ?

Une goutte de sueur coula le long de la tempe du Maître. Alors elle savait... Mais la question était surtout QUI avait osé tout lui révéler ?

[Diluc]
- Qui vous à dit ça ?

[Adelinde]
- Ne changez pas de sujet ! Vous m'aviez dit que tout était résolu maintenant et vous passez tout autant de temps dehors sans que je ne sache où pour faire vos manigances tout en étant poursuivi ! À quoi vous pensiez ?!

[Diluc]
- Je suis fort et riche, tout va bien.

Adelinde se leva pour le frapper sur la tête.

[Adelinde]
- Vous êtes surtout irrécupérable. Cessez de vous croire invincible, vous n'êtes pas un Archon !

Le roux se mit à réfléchir... Si Barbatos, ou Venti, était fort seulement pour boire des litres de vin sans être ivre, alors il ne donnait pas chère de la peau des Archons. De plus, il se souvenait clairement comment celui-ci s'était fait voler son Gnosis si facilement. Pitoyable.

[Diluc]
- Vous savez, je doute que les Archons soient aussi forts qu'ils le prétendent...

Dit-il pour essayer de détendre l'atmosphère, mais visiblement c'était un vulgaire échec.

[Adelinde]
- Maître Diluc. Je vous promet de vous frapper le jour où un assassin vous aura eu.

[Diluc]
C'est pas gentil...

Adelinde se releva de la chaise, joignant ses deux mains.

[Adelinde]
- J'avais aussi autre chose à vous dire. Ryū s'est reveillé depuis ce matin, je vous conseillerai d'aller lui rendre visite.

[Diluc]
- Ce matin ?

[Adelinde]
- Oui, pourquoi cela ?

[Diluc]
- Humph. Je peux savoir pourquoi je n'ai pas été prévenu avant ? Pourquoi c'est vous en première ? Je veux dire... c'est moi son patron après tout…

Le roux croisa les bras en détournant le regard, déjà irrité.

[Adelinde]
- Ne me dites pas que vous allez bouder, tout de même ?

[Diluc]
- ....... Non.

La gouvernante poussa un soupir. Irrécupérable comme "patron".

[Adelinde]
- Vous avez intérêt à y aller.

[Diluc]
- Mph. Pourquoi ça ? Il a quand même essayer de me tuer, si vous aviez déjà oublier.

[Adelinde]
- Oh mais croyez-moi, j'en suis pleinement consciente. Mais à ce que je sache vous aussi on peut vous faire des reproches. Qui à essayé de tuer Maître Kaeya il y a de cela 4 ans et maintenant il est incapable de s'excuser ?!

[Diluc]
- Mh.

[Adelinde]
- Ryū avait déjà essayer de s'excuser il me semble, alors qu'il était sur le point de mourir.

Diluc croisa les bras.

[Diluc]
- De toute façon vous ne pouvez pas m'obliger à y aller.

[Adelinde]
- Dans ce cas je demanderai à Ryū de vous mettre sur la liste noire !

[Diluc]
- N'importe quoi !

[Adelinde]
- Vous verrez bien ! Je vous laisse jusqu'à demain soir pour lui rendre visite.

Adelinde s'en alla, refermant la porte derrière elle, laissant Diluc tout seul dans son bureau. Le pauvre commençait à se poser beaucoup de questions jusqu'à presque se rendre paranoïaque. Et ce n'est qu'au beau milieu de la nuit qu'il décida de partir à la Cité de Mondstadt pour aller voir Ryū. Évidemment, l'hôpital était fermé depuis très longtemps. On n'allait pas faire de visite à trois heures du matin mais c'était plus fort que lui... Il ne l'avait pas vu depuis deux semaines alors que quelques heures avant ils se voyaient tous les jours, ils dormaient ensemble, se réveillaient ensemble, travaillaient ensemble... Il avait besoin de le voir maintenant qu'il avait reprit conscience.





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À suivre...


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