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Chapitre 23

NTD - À l'heure où je fais se poste, le chapitre 25 est déjà en court d'écriture. D'habitude je suis toujours à la traîne. 😎

Bonne lecture et bonne chialade !





[Diluc]
- Tu aurais pu me les poser lorsque nous étions chez moi.

[Jean]
- Je veux faire mon travail convenablement ! Vous êtes la victime, et puis vous n'étiez sûrement pas en état ce matin...

Diluc essaya de répliquer, n'appréciant pas son statut de "victime" même si c'était vraiment le cas, mais Jean continua son dialogue aussitôt.

- Revenons-en à nos Brutocolinus. Que faisiez vous dehors avec lui au moment des faits ?

[Diluc]
- Nous étions sensé aller voir des oiseaux mais je savais qu'il allait tenter de me tuer.

[Jean]
- Mais... ! Et vous... Humph... Pourquoi avez-vous accepté d'y aller si vous saviez déjà ?! Il aurait suffit que vous nous l'ameniez. C'était dangereux.

[Diluc]
- Ses intentions n'étaient pas claires pour moi alors je devais bien vérifier. J'ai eu tort de douter visiblement.

[Jean]
- Bien alors parlez moi de vous et lui. Quel genre de relation entreteniez-vous ?

[Diluc]
- J'ai l'impression que tu me fais clairement perdre mon temps. Tu sais très bien qu'il travaillait pour moi au Cadeau de l'Ange.

[Jean]
- C'est tout ? Une relation patron-employé ? Rien de plus ?

Diluc se recula sur sa chaise pour croisa les bras, un sourcil haussé.

[Diluc]
- Évidemment. Que voudrais-tu que ce soit d'autre ?

[Jean]
- Eh bien... Vous... Expliquez-moi pourquoi il dort dans votre chambre alors ?

Le roux se contenta d'hausser les épaules.

[Diluc]
- Il a insisté et sa présence ne me dérangeait pas donc je ne l'ai pas chassé.

La blonde se gratta la tête avec le bout d'un de ses stylos. Diluc avait l'air honnête, alors soit était-il un excellent menteur qui jouait aux idiots, soit était-il le plus grand des imbéciles. Jean penchait plutôt sur le deuxième choix...

[Jean]
- Et vous ne trouvez pas cela étrange que votre employé dorme avec vous ? Vous deviez bien avoir un lien plus proche que ça.

[Diluc]
- Mh... Bah des fois on se parlait en dehors du travail. Pourquoi ?

[Jean]
- Non, rien...

Jean se massa doucement l'arrête du nez avec ses deux doigts. Il ne fallait pas trop chercher, Diluc ne lui donnerai aucunes informations intéressantes au vu des réponses qu'il donnait.

Il pourrait au moins faire un effort dans ses relations !!!

[Diluc]
- C'est bon ? Je peux rentrer chez moi ?

[Jean]
- Non ! Je n'ai pas terminé ! Avez-vous une idée des raisons qui l'auraient poussé à essayer de vous assassiner ?

[Diluc]
- C'est un Fatui alors à tout les coup quelqu'un de plus haut placé lui a demandé de me faire la peau. Il a dû se dire que ce serait facile alors il a accepté. C'est peut-être comme ça qu'il est venu me voir à Liyue ?

[Jean]
- Liyue ? Quand vous étiez partit en voyage d'affaires ?

Diluc hocha doucement la tête, replaçant ses mains sur ses cuisses.

[Diluc]
- Il est venu dans le bar temporaire du Cadeau de l'Ange. Étrangement il n'avait pas essayé de me parler ce jour-là. Il a dû sûrement me suivre sur la route du retour. C'est une méthode pratique des assassins de ne pas tuer leur cible dès la première occasion, surtout moi qui ait une réputation.

[Jean]
- Donc il vous aurait suivi de Liyue jusqu'à chez vous ? Vous ne l'aviez pas vu ?

[Diluc]
- Je ne l'avais pas revu depuis qu'il était sorti du bar le premier jour. Ce que je dis là n'est que simple hypothèse...

[Jean]
- Et paraissait-il suspect quand il était avec vous pendant ou en dehors du travail ?

[Diluc]
- Je le trouvais collant... Mais rien d'autre.

[Jean]
- Je vois... Bien, merci d'être venu. Je vais aller voir Kaeya qui l'interroge maintenant.

[Diluc]
- Je veux venir.

[Jean]
- Je vous ai demandé de rester en dehors de l'enquête !!!

D'un clignement de yeux, le roux se retrouva en dehors du bureau de Jean. Il avait été poussé par une bourrasque qui avait même refermé la porte...

[Diluc]
- Humph. Quel toupet.

Diluc ne chercha pas à insister plus longtemps, repartant chez lui aussi vite qu'il était arrivé. Jean le laissera bien venir à un moment où un autre, enfin, c'est ce qu'il espérait. En attendant, il allait peut-être se remettre à travailler ou ne rien faire.

Peu de temps après, Jean ne tarda pas à sortir de son bureau, son carnet de notes en mains. Elle se dirigea en premier lieu vers la bibliothèque de l'Ordre afin d'y retrouver Lisa dans son bureau. Celle-ci avait eu pour mission de décoder une partie du carnet de Ryū et elle devait avoir terminé à cette heure-ci.
Jean toqua à la porte du bureau puis entra.

[Jean]
- Tu as pu lire quelques pages ?

[Lisa]
- Oui, et je ne sais pas si j'aurais voulu savoir.

[Jean]
- P... Pourquoi ? Il y a des choses "étranges"... ?

La bibliothécaire ne put s'empêcher de pouffer de rire. Au vue du visage de Jean, elle pensait à des choses un peu trop exagérées.

[Lisa]
- Calme toi, ce n'est pas ce que tu crois. C'est presque bien dommage... J'aurais aimé savoir ce qu'il pense de moi~

[Jean]
- Ah, ouf... Alors dis moi ce qui est écrit s'il te plaît.

[Lisa]
- Si je te donne mes notes ce sera plus simple à comprendre. J'ai tenté de faire une traduction approximative. Je ne parle pas couramment l'ancien Inazumien.

NDT - " L'ancien Inazumien " est un headcanon de ma part, c'est du japonais. Je le vois comme une langue que les Inazumiens parlent couramment entre eux, tout en parlant le Teyvatien. En gros les Inazumiens sont bilingues !

(Plus de détails en commentaire 👉)


Lisa donna le carnet de Ryū en mains propres où se trouvait des feuilles de la même taille que les pages à peu près. Aux endroits où ses feuilles étaient placées, elles traduisaient le texte de gauche ou de droite.
Le nom était écrit tel un titre puis de brèves descriptions suivaient. Il y avait l'âge de la personne, des notes de son caractère, des lieux où la personne le rend fréquemment, ses passe-temps et beaucoup trop de détails pour être inutile. Lisa avait pu déchiffrer plusieurs pages dont celle de personne de Mondstadt afin que Jean ait réellement conscience de l'ampleur de ce qu'il écrivait. Par chance, elle n'avait pas décrypté la page de Kaeya.

[Jean]
- C'est très détaillé... Mais je ne comprends pas à quoi cela peut-il lui servir d'écrire des notes sur nous. Il a même écrit que tu adores le thé à la vanille sumérienne...

[Lisa]
- J'ai ma petite idée. Reviens sur des pages précédentes, je vais te montrer.

Jean s'éxécuta avant que Lisa ne la stoppe à une page.

- Tu vois ce texte en bas de page ?

Celle-ci pointa avec son petit doigt une écriture qu'elle n'avait pas traduite sur ses notes.

[Jean]
- Heu, oui.

[Lisa]
- Il l'écrit de temps en temps sur certaines pages, d'autres non. La traduction est "décédé.e" et, à mon avis, comme il est un assassin, cela voudrait dire que c'était des cibles qu'il a tuer. Ce ne sont pas des notes par hasard, il écrit le nom de ses cibles ainsi que leur entourage proche pour faire son travail à la perfection, car si tu as remarqué il n'y a que ceux décédés où il écrit au minimum deux pages voir plus. C'est pour ça qu'il n'a pas écrit le nom de tous ceux qu'il connaissait à Mondstadt, il n'y a que les proches de Diluc. Je suppose que nous devons être ravis d'en faire partie~

[Jean]
- Attends, c'est pas logique. Dans ce cas pourquoi la page de Maître Diluc est pratiquement vide ? Tu viens de dire qu'il écrivait beaucoup plus de choses sur ses cibles que l'entourage.

Lisa croisa les bras, soupirant légèrement. Jean était-elle aussi innocente que ça ? Et après elle osait critiquer Diluc, c'était désespérant.

[Lisa]
- Tu n'as aucune idée pourquoi ?

[Jean]
- Ne me fait pas tourner autour du pot veux-tu.

La bibliothécaire sourit, sa main devant sa bouche pour être discrète.

[Lisa]
- Je croyais avoir lu sur ton carnet qu'ils sont amant~

[Jean]
- Lisa ! T... Tu n'étais pas censé y lire, c'est confidentiel, tu le sais bien !

La sorcière ne put s'empêcher de continuer de rire dans son coin. C'était une romance digne de fiction, et elle adorait ça.

[Lisa]
- Maintenant je te laisse associer cette information à notre découverte. J'ai encore un peu de travail...

[Jean]
- Attends, tu t'y connais pas mal toi en... Tout "ça". Maître Diluc m'a dit que Ryū n'était que son employé et il n'avait pas l'air de mentir.

[Lisa]
- Et ce serait surprenant que Maître Diluc te confirme qu'ils sont amants. Je veux dire... regarde le, il est incapable de dire qu'il apprécie Kaeya. À la place, il a l'air de vouloir essayer de lui faire la peau alors qu'il ferait n'importe quoi pour lui.

[Jean]
- Mais c'est différent avec Kaeya, non ? C'est depuis que leur père est mort.

[Lisa]
- Jean, Maître Diluc lui-même n'a pas conscience de ce qu'il éprouve et si je peux me permettre, étant causé par le traumatisme de son père, ça ne se réglera jamais s'il continue de refuser que je le prenne en charge.
Ca ne me surprendrait pas non plus que notre chère Fatui ne lui ait rien dit, il se serait prit un râteaux visible à des kilomètres. Cette page blanche prend le comme une preuve de son amour. Ryū est incapable d'écrire parce qu'il tient à Maître Diluc et il doit le caché.
Enfin, ne prend pas ça non plus comme une raison pour le remettre en liberté ! Il a tout de même essayé de le tuer... Si Maître Diluc ne se serait pas défendu il serait peut-être arrivé à ses fins.

Jean se tint doucement la tête avec sa main. Que les relations pouvaient être très compliqué quand quelqu'un est incapable de dire ce qu'il ressent. Elle se demandait comment Lisa pouvait autant adoré la psychologie. C'était pire qu'un casse-tête, surtout avec Diluc dans l'histoire, lui qui est autant indécis !

[Jean]
- Bon heu, je crois que j'ai compris, plus ou moins. Promets moi de ne jamais me lancer dans les problèmes de couple...

[Lisa]
- Oui, oui... C'est ce qu'on dit tous.

Jean soupira un peu amusé puis quitta la bibliothèque. Sur le chemin, elle repensait à ce que Lisa avait dit. Si Ryū ne s'était pas déclaré c'est qu'il savait qu'il allait se prendre un rateau. Habituellement elle se serait dit que c'est parce qu'il devait être pessimiste ou timide, même les deux, mais là elle avait l'impression de le comprendre.

Il y a plusieurs années de cela, lorsqu'elle était encore une jeune adolescente qui venait atteindre l'âge de quatorze ans, elle se rappelait combien elle était proche des deux frères Ragnvindr avec sa petite sœur Barbara. Et c'était à cet âge là qu'elle était tombée amoureuse de lui, pourtant elle ne s'était jamais déclarée et n'avait jamais chercher à le faire. Il y avait toujours eu une barrière entre lui et elle. Heureusement ses sentiments n'ont pas duré très longtemps, deux ans pour être précis. La pauvre Donna, elle, espérait encore. Espérait même un peu trop pour que ce ne soit pas de l'amour mais juste du forcing...
Enfin, sur ce point là, elle comprenait la vision de Ryū. Diluc et lui, une vie ensemble, amoureux de l'un et l'autre... Cela ressemblait à un rêve. Seulement un rêve.

Jean se dirigea vers les cellules de l'Ordre de Favonius où Ryū y était enfermé depuis hier soir. Kaeya était revenu le voir depuis quelques heures déjà et étant le responsable de l'enquête. Il devait probablement encore être en train de l'interroger.
Lorsqu'elle entra dans la zone souterraine des cellules, elle entendit Kaeya menacer un peu trop son prisonnier pour que cela ne soit pas sincère.

[Kaeya]
- Si tu continues à ignorer mes questions, je vais demander à Lisa de se charger de toi ! Et je dirai à Diluc des choses tellement horribles qu'il viendra te faire la peau de ses propres mains !

[Ryū]
- M...Mais vous n'avez pas le droit de lui mentir comme ça !?

[Kaeya]
- Tu m'accuses de mentir, hypocrite pour quelqu'un qui voulait l'assassiner alors qu'il n'était soi-disant qu’ici pour travailler !

[Ryū]
- Vous puez le brother-complex !!!

[Kaeya]
- C'est ton nombre d'os dans l'cou que je vais complexer et exploser !

[Jean]
C'est quoi ça...
- Ahem. Kaeya ?

Le bleu, plus qu’énervé il y a à peine 3 secondes, se racla la gorge pour se calmer avant de se lever de son tabouret.

[Kaeya]
- Jean, je ne t'avais pas entendu entrer. Des nouvelles ?

[Jean]
- Oui, pas mal. Et... comment ça se passe avec lui ?

[Kaeya]
- Pas plus qu'hier. Donne-moi ce que tu as pu récolter, je vais en finir avec lui.

[Jean]
- Tu vas le rendre fou avant qu'on ait eu quoi que ce soit... Je vais m'en occuper, vas te reposer pour l'instant.

Le Capitaine soupira puis s'éloigna de la cellule de quelque mètre pour laisser le relais à Jean. Il restait tout de même à côté pour entendre la conversation, ce sera mieux que de demander un récapitulatif.
Jean s'assit sur le tabouret, sortant de sa sacoche le carnet de Ryū. Le mi-blond ne put s'empêcher de tiquer en le voyant. À tous les coups elle allait lui demander de traduire, ou alors elle le savait déjà...

[Jean]
- On a trouvé ça dans ta chambre au Manoir... Maître Diluc n'avait pas connaissance de ce carnet avant que je le trouve, plutôt bien caché mais visiblement pas assez.

[Ryū]
- Maître Diluc n'as pas connaissance de toutes mes affaires non plus. Où voulez-vous en venir avec ce carnet ?

[Jean]
- Pourquoi la page de Maître Diluc est vide ?

[Ryū]
- Je n'ai pas eu le temps de le compléter. Vous savez aussi bien que moi qu'il est complexe.

[Jean]
- Tu n'as même pas mis son âge dedans. Mais à moi tu l'a noté.

[Ryū]
- Comme je l'ai dit : je n'ai pas eu le temps. J'étais en train d'écrire mais j'ai dû le reposer dans la précipitation.

[Jean]
- Et tu ne l'as pas complété depuis ? L'encre date un peu, de plusieurs mois à vue d'œil. Tu n'y as pas retouché depuis.

[Ryū]
- Maître Diluc adore me donner du travail de dernière minute en plus d'aider Adelinde. Des fois, quand je rentre dans ma chambre, je suis juste fatigué et j'ai envie de dormir. Pas d'écrire.

[Jean]
- C'est marrant, tu parles de ta chambre comme si tu y étais tous les jours, pourtant tu dors rarement dans la tienne. Une préférence pour une autre peut-être ?

Ryū plissa légèrement les yeux. Elle savait, elle avait interrogé Diluc ? Autant jouer la franchise pour pouvoir bluffer plus efficacement plus tard. Jean paraissait plus dure qu'avant, elle prenait son rôle de Grande Maîtresse Suppléante très au sérieux contrairement au Capitaine alors Ryū devait redoubler d'attention.

[Ryū]
- Ah, je suis démasqué... ?

[Kaeya]
Comment ça il dort pas dans sa chambre ? J'espère que ce n'est pas dans la mienne ! Adelinde ne l'aurait pas permis !

[Jean]
- Pour quelles raisons ?

Ryū hésita un instant, il n'était pas sûr de lui. Jean devait bien le savoir mais elle voulait le faire parler. Pourtant, pour lui c'était encore un secret difficile à dire ! Il ne l'avait jamais prononcé à haute voix, mais là Jean ne lui laissait pas vraiment le choix. S'il mentait ou restait vague elle allait rester vigilante.

[Ryū]
- E...Et bien... Hum...
Pourquoi a-t-il fallu que ce soit ce genre de question ?!

[Kaeya]
- Alors ? On perd ses moyens tout d'un coup ?~

Ryū ravala sa salive puis se leva pour se rapprocher des barreaux de la cellule. Kaeya, prenant ça pour une provocation, ne se gêna pas pour revenir vers Jean et se mettre juste devant le prisonnier, le sourire aux lèvres.
A cet instant Ryū n'avait plus peur de l'assumer, il voulait arraché ce maudit sourire à Kaeya.

[Ryū]
- Non, pas du tout. Je pensais simplement que Maître Diluc voulait un peu plus d'intimité mais vu que vous demandez je vais répondre. Je vais dormir dans son lit tous les soirs depuis des mois !

Le "maudit" sourire de Kaeya se figea sur place, il n'osait même plus bouger un cils, se mettant à rire nerveusement pour se rassurer.

[Kaeya]
- Ahah... Très drôle !!

[Ryū]
- Et vous savez quoi ? On dort collé ensemble. Il adore quand je le prends dans mes bras et qu'on passe notre temps à s'embrasser, surtout avec la langue, pendant des heures !

Kaeya recula d'un pas, un frisson le prenant dans tout son corps.

[Kaeya]
- Qu-... BeUrk !

[Ryū]
- Et moi ce que j'aime c'est quand il commence à m'embrasser dans le cou et descendre plus bas.

[Jean]
Barbatos...

[Venti]
- ATCHUU ! Humph... Il n'y a pas de chats ici pourtant... Sacré allergie.

L'estomac du Capitaine de glace commençait à faire des siennes, une nausée qui remontait.Il fronça les sourcils de dégout, commençant à s'en aller.

[Kaeya]
- Je vais vomir... Je m'en vais !! De toute façon je sais que tu ments !

[Ryū]
- Ah oui ? Je ment ? Demandez lui alors, qui lui à fait plein de morsure entre les cuisses ?!! Et demandez lui pourquoi la latte de mon lit est cassé !!!

Kaeya plaça ses deux mains contre ses oreilles pour ne plus rien entendre. Ensuite il ira se laver le cerveau à la javel pour tout oublier.

[Kaeya]
- LALALAAA, J'ENTENDS PLUS RIIIEENN ! JE VAIS ALLER JOUER AVEC KLEEEE !!!

Une fois que la porte du sous-sol résonna, Ryū arrêta enfin son cirque. Maintenant qu'il restait Jean, il n'assumait plus vraiment ce qu'il venait de dire. Son visage devint aussi rouge que des braises, son regard ne pouvant plus la regarder dans les yeux.
Même Jean ne savait plus exactement comment reprendre la conversation.

[Jean]
- Hum...

[Ryū]
- Il n'a pas de morsure entre les cuisses, j'ai inventé. La latte aussi, le lit est niquel.

Avoua-t-il sous la panique. Ryū allait clairement détruire la réputation de Maître Diluc s'il continuait, et l'imagination de Jean.

[Jean]
- Je... Oui, d'accord, mais je ne prendrai pas ça en note.

[Ryū]
- Merci.

[Jean]
- Passons... Enfin, ça me ramenait au sujet que Maître Diluc m'a dit que vous étiez amants. C'est pour ça que tu n'as pas rempli sa page dans le carnet ?

Ryū manqua de s'étrangler avec sa propre salive.

[Ryū]
- Qu-Quoi ? Non, c'est impossible. Vous bluffer. Si même moi, votre prisonnier, je ne mens pas alors il va falloir remettre vos méthodes en question !

[Jean]
- Pourtant tu as quand même avoué une partie des raisons qui te poussaient à dormir avec Maître Diluc.

[Ryū]
- Vous aussi bien que moi savons qu'il ne dira jamais ce genre de choses. Il n'est même pas fichu de savoir comment fonctionne un couple.

[Jean]
- Mais non, il a les bases.

[Ryū]
- Il a osé me demander pourquoi des gens se gouttent la bouche.

[Jean]
- Peut-être pas de bases finalement...
Mais je suis certaine qu'il le pensait sans me l'avoir dit.

[Ryū]
- Y'a que Adelinde pour dire un truc pareil. Maître Diluc croit que je fais ça pour... passer le temps ou... j'en sais rien. Bref, il ne pensera jamais qu'on soit "amant" ou un truc du genre. Il est trop bête...

[Jean]
- Quoi qu'il en soit, tes sentiments à toi sont clairs.

Ryū préférait éviter ce sujet, il ne souhaitait pas recevoir des conseils moralisateur de Jean.

[Ryū]
- En quoi cela a à voir avec ma tentative de meurtre ?

[Jean]
- Maître Diluc doit vraiment t'en vouloir. Tu l'as peut-être même brisé. Et maintenant il y aura des Fatuis qui chercheront à te remplacer pour le tuer. Si tu me dis tout ce que tu sais, nous pourrons mieux le protéger, et lui te pardonnera sûrement.

Ryū croisa les bras, son regard divaguant sur le côté.

[Ryū]
- Même si je le voulais je ne pourrais aider personne. Tout ce que je sais c'est qu'ils vont être remplacés, mais comme je l'avais dit à Sieur Kaeya, je ne sais pas combien seront-il ni quand ça se fera. Par contre ils vont sûrement envoyer quelqu'un de plus fort que moi, je ne suis clairement pas le meilleur assassin qu'ils ont sous la main.

Puis Maître Diluc ne me pardonnera jamais. Suffit de voir Kaeya…

[Jean]
- Mais pourquoi veulent-ils le tuer ?

[Ryū]
- Vous devez savoir que Maître Diluc à été banni de Snezhnaya il y a 4 ans de cela. Si mes supérieurs veulent sa mort ce sont pour les mêmes raisons. Même à Mondstadt, il a toujours continué de faire échouer leur plan.

[Jean]
- Mais nous pouvons bien faire quelque chose ?

L'Inazumien haussa les épaules. Ils pourraient bien faire quelque chose, oui, mais cela reviendrait tuer les Exécuteurs des Fatuis ou alors, au mieux, à prendre leur place. C'était tout bonnement impossible.

[Ryū]
- Faite en sorte que Maître Diluc soit protégé au mieux, c'est tout ce que je peux vous dire...

[Jean]
- Je vois. Nous en avons terminé pour aujourd'hui.

Jean partit du sous-sol du QG, laissant seul Ryū une nouvelle fois. Et comme à chaque fois lorsqu'il se retrouvait seul, il alla s'allonger sur son lit pour essayer de passer le temps.

Les scènes de sa tentative d'assassinat lui tournaient dans la tête à chaque instant. Il regrettait son acte, il cherchait des solutions, il imaginait même pas scénario du type "et si..."

Et s'il n'avait pas essayé de le tuer ce soir-là ? Ils auraient passé une belle soirée. Mais les Fatuis l'auraient retrouvé, Maître Diluc aurait su toute l'histoire.

Et si Tartaglia ne venait pas à Mondstadt ? Kaeya n'aurait pas entendu la conversation, mais Diluc serait probablement mort.

Et si Diluc avait réussi à le tuer ? Non, il n'aimait pas ce scénario.

Il y eut encore beaucoup de "et si..." mais jamais de bonne fin à son récit. Tout n'était qu'une histoire triste où il finissait seul, sans le Maître.
Jamais il ne lui pardonnera ce qu'il à fait, rien que d'être un Fatui devait être une grande trahison pour lui. Ryū s'était retrouvé à être son ennemi juré depuis le début. Il n'y avait aucun moyen de vivre heureux avec lui, même avec une vie de mensonge.

Le lendemain, c'est Jean qui était revenu voir Ryū pour l'interroger au lieu de Kaeya. Le pauvre était toujours traumatisé de leur discussion... Mais il refusait toujours de croire que Ryū disait vrai.
Comme depuis les deux jours où il était en prison, Ryū répondait à certaines des questions de Jean où elle avait besoin d'être éclairci, mais d'autre voir il ne répondait pas, se montrant moins coopératif.
L'interrogatoire avait duré quelques minutes à peine, pas assez pour que Ryū ne retombe pas dans un horrible ennuis le reste de l'après-midi.

Au moment de se faire servir son repas du soir, Ryū se leva et alla interpeller l'un des deux gardes qui s'occupait de la distribution de nourriture.

[Ryū]
- Hum, dites... Serait-il possible que vous demandiez à la Grande Maîtresse Suppléante de faire venir Maître Diluc ? C'est... important. J'aimerai lui parler.

Le garde fixa sans un mot Ryū quelque instant, mais assez longuement pour que le mi-blond fasse marche arrière.

- Bon, c'est pas gr-...

[Garde]
- Je lui en parlerai.

Le jeune homme fut agréablement surpris de voir que le garde allait l'aider. Lui qui pensait s'être fait remballer sans pouvoir en discuter.

[Ryū]
- D'accord, je vous remercie.

Ryū récupéra son plateau de nourriture puis alla tranquillement manger sur son lit. Et en quelques bouchées son repas fut terminé. Jusqu'à ce que les gardes viennent récupérer les plateaux vides, il s'était amusé à jouer avec les couverts en bois. Il n'y avait que ça pour le distraire pour quelques minutes, et lorsque son plateau lui fut retiré on lui informa que sa demande avait été acceptée par l'intéressé. Diluc allait venir ce soir.
Ryū commençait à s'impatienter, il ne pouvait pas tenir en place. Il était en train de réfléchir à ce qu'il pourrait lui dire. Il lui devait des excuses, il avait tout gâché et l'avait déçu. Le mi-blond savait qu'il ne pourrait pas se racheter avec de belles paroles mais c'était la moindre qu'il pouvait faire dans l'état actuel.

Le soir venu, à la nuit tombée, le même garde qui avait été interpellé par Ryū revint dans le sous-sol où deux autres hommes l'accompagnaient. Le garde se posta devant la cellule de Ryū, sa lance en main posée fermement sur le sol. Il fixait le jeune homme qui était encore assis sur son lit.
Ryū ne comprenait pas réellement ce qu'il faisait. Peut-être devait-il surveiller Diluc pendant leur conversation, ou, au mieux, il le ferait sortir de sa cellule pour aller le voir.

[Ryū]
- Hum... Il arrive bientôt ?

Pas de réponse, le garde continuait de le fixer alors que les deux autres se mirent devant d'autres cellules, une chacun.
Les deux gardes tendirent le bras, puis, grâce au pouvoir Cryo, ils transpercèrent le corps des deux prisonniers de la cellule.
Devant ces crises et ce sang, tous les détenus s'agitèrent dans leur pièce. Le cœur de Ryū battait à mille à l'heure, pourquoi des gardes de l'Ordre de Favonius tuaient les prisonniers ? Et plus longtemps Ryū assistait à ce massacre, plus rapidement il comprit que tout le monde allait y passer.
Quatres détenus, puis six, huit... Il y avait désormais onze corps qui gisaient au sol. Certains d'entre eux n'étaient même pas complètement morts, ils allaient juste se vider de leur sang petit à petit, en souffrance.

Ryū resta plaqué contre le mur de sa cellule, à l'opposé des barreaux. Le garde devant lui ne bougeait pas jusqu'à ce que les deux autres le rejoignent. L'un d'eux ouvrit la porte en métal avec une clé, puis celui avec la lance entra.

Ryū se réfugia dans un des angles de la pièce par instinct de survie, mais de toute façon il savait qu'il ne pourrait pas les éviter.
Le garde plaqua le manche de sa manche contre le cou de Ryū, le plaquant lui-même au mur pour l'étrangler.
Le mi-blond se débattait aussi fort qu'il le pouvait mais rien à y faire. Il frappa au visage le garde avec des mains plusieurs fois, il tenta de repousser le manche, de faire franchir le garde en frappant ses bras mais rien à y faire, surtout avec une telle armure.
Ryū était sans force et sans armes, le souffle coupé, incapable de parler.

Un deuxième garde rejoint Ryū dans la cellule, et sans pouvoir voir ce qu'il faisait, le mi-blond sentit une atroce douleur dans l'abdomen une fois, puis une deuxième.
Le garde avec la lance se recula, laissant le blondinet tomber misérablement au sol, ses mains lui tenant le ventre alors que du sang coulait de sa bouche tout en essayant de reprendre sa respiration.

[Garde au poignard]
- Les Exécuteurs ont été déçus.

Ryū releva légèrement les yeux vers le garde sans pouvoir croiser leur regard. Évidemment, ils étaient des Fatuis et pas de l'Ordre de Favonius.
Les trois gardent partirent tout aussi vite qu'ils étaient venus pour ne pas se faire attraper, laissant Ryū seul dans l'agonie.

Une fois qu'ils furent partis, le jeune homme se traîna hors de la cellule qui avait été laissée ouverte, mais a peine avait-il fait deux pas que son corps devint aussi lourd qu'un roc, le faisant tomber au sol. Sa tête tournait énormément et ses yeux ne commençaient à plus y voir clair. Il perdait trop de sang, pourtant il continua d'avancer. Il avait atteint les escaliers lorsqu'il s'effondra complètement au sol. Pas une marche ne pouvait être passer, c'était l'étape de trop alors que la solution était juste en haut.
Le jeune homme commençait à avoir froid, pourtant il ne frissonnait pas, trop épuisé pour cela. Il restait au sol, les mains autour de son ventre à moitié contre le sol et l'autre moitié sur les escaliers.

[Ryū]
Je vais mourir... Je vais mourir...

Ses pensées envahissaient toute sa tête. Il allait mourir sans que personne ne le sache en se vidant de son sang, seul, sans avoir pu parler à celui qu'il avait tant attendu. Il avait répété son texte sans sa tête l'après-midi pour lui, mais ça ne lui servira à rien. Le Maître était sûrement en train de penser qu'il ne comptait pas pour Ryū, alors bien sûr il ne voulait pas que sa vie se termine ainsi. Diluc lui en voudrait même après sa mort.

Une voix aiguë retentit en haut des escaliers. Une petite fille vêtue de rouge avec un petit sac à dos avait fait son apparition, celle-ci appelait en direction du sous-sol pour savoir qu'il y avait quelqu'un.

Ryū redressa la tête alors que la fillette descendait les escaliers pour aller voir. Elle tomba nez-à-nez avec Ryū en bas des escaliers. Le mi-blond l'a reconnu immédiatement, mais pas elle.
La fillette, tremblotante, s'approcha de lui et remarqua les traces de sang sur son corps.

[Ryū]
- Hé... Tu es Klee... N'est-ce pas ?

Avait-il demandé presque en chuchotant, sa voix n'ayant même pas assez de force.

La fillette hocha doucement la tête.

- Tu veux bien m'aider ?... Je vais pas très bien... Il y en a encore d'autres dans le même cas que moi...
Tu vois, en haut des escaliers... Il y a un levier... Il faut le pousser... Ça va faire du bruit pour qu'on vienne m'aider...

Klee joignit doucement ses mains. Elle sentait la détresse de Ryū mais elle ne pouvait pas agir.

[Klee]
- I-il est cassé, il y a des monsieurs qui ont tapé dedans ! J-j'ai déjà essayé de le pousser !

Ryū soupira. S'il avait mit toute son énergie à monter les escaliers pour rien, il aurait pu vraiment en mourir vite.

[Ryū]
- À quoi ressemblaient ces monsieurs ?...

[Klee]
- Mh... Ils étaient habillés comme les gardes, mais ils avaient du sang partout partout quand je les ai vu sortir d'ici... J'ai eu peur alors j'ai voulu pousser le levier.

[Ryū]
Si elle n'a vu que ces trois là, il ne doit y avoir personne d'autre.
- D'accord... Dit, tu sais où se trouve des vrais Chevaliers ? Ils peuvent m'aider...

Klee fit un non de la tête.

- D'accord, c'est pas grave...

Le mi-blond se redressa pour regarder vers sa cellule. Il y avait encore les clés sur la porte. Il tendit alors la main vers celle-ci, Klee regardant ensuite dans cette direction.

- Il y a des clés sur cette porte, prend les...

Klee hocha doucement la tête puis se releva pour aller chercher les clés. Elle tendit la main en l'air pour les attraper autant assez hauts, les fit tourner pour les retirer, puis revint vers Ryū.

[Klee]
- Et maintenant ?

[Ryū]
- Tu sais où il est le Cadeau de l'Ange ?...

[Klee]
- Oui !

[Ryū]
- D'accord... Alors tu y cours, tu gardes fort les clés dans ta main...

Ryū prit la main de Klee dans la sienne où elle tenait les clés, déposant une marque de sang.

- Il faut que tu trouves Kaeya là-bas... S'il n'y est pas il doit y avoir Jean, Lisa... Ou alors Charles, c'est le barman. Ou alors Maître Diluc... Ne fait confiance à personne d'autre... Tu leur montreras ta main et la clé. D'accord ?... Il faut que tu amènes quelqu'un ici...

[Klee]
- D-d'accord !

La blondinette essuya ses larmes avec le bout de ses manches puis remonta les escaliers, courant aussi vite qu'elle le pouvait jusqu'au Cadeau de l'Ange, serrant la clé du plus fort qu'elle le pouvait pour ne pas laisser tomber.

Ryū, après le départ se Klee, ferma doucement les yeux. Il commençait à lui être difficile de résister à cette envie de dormir, mais il savait qu'il ne devait pas le faire. Sinon il ne se réveillera plus jamais.

La petite sorcière Pyro pointa le bout de son nez au Cadeau de l'Ange, poussant la grande porte aussi fort qu'elle put au point de la faire claquer. Elle était complètement essoufflée mais gardait son objectif en vue.

Alors que tout le monde la fixait pour savoir ce qui lui avait pris d'être rentré ainsi, elle remarqua Kaeya assit au comptoir avec un monsieur derrière lui qu'elle connaissait un peu.

[Klee]
- Kaeya ! Kaeya !

[Kaeya]
- Oulah, qu'est-ce qui te prend de rentrer comme ça voyons ? Ce ne sont pas des manières... Puis que fais-tu dehors à une heure pareille ?

[Klee]
- C'est le monsieur en bas ! Il m'a dit de venir te voir !!

[Kaeya]
- Quoi ? Quel monsieur ? En bas où ?

[Klee]
- Mais en bas ! Là !
La fillette tendit la clé de la cellule que le mi-blond lui avait confiée avec la main tachée de sang.

Kaeya se leva de sa chaise, venant s'accroupir à la hauteur de Klee. Il observa sa main tachée et par chance ce n'était pas elle qui était blessée. Il regarda ensuite la clé un peu rouillée, devinant d'où elle venait.
Le frère de Kaeya, derrière le comptoir, observait la scène en silence, s'étant soudainement arrêté de travailler.

[Kaeya]
- En bas, au sous-sol du QG ?

[Klee]
- Oui !!! Aller, viens ! Il s'est fait très mal !

[Kaeya]
Il faut que j'y aille mais... Je ne peux pas la prendre avec moi s'il se passe un truc louche.
- D'accord mais... Qui t'a donné ça exactement ? Comment il s'appelle ?

[Klee]
- J-Je sais pas, il m'a pas dit... Ils sont plein qui sont comme lui !

[Kaeya]
- Ils sont blessés ? Il y en a beaucoup ?

[Klee]
- J-Je crois que c'est tout le monde…

Kaeya se releva, prenant la clé de Klee qu'il glissa dans sa poche.

[Kaeya]
- Diluc, garde-la moi.

[Klee]
- Diluc ! Le monsieur m'a dit de le dire à Diluc aussi !

Le roux émit un grognement. Il avait l'impression de déjà connaître le nom de celui qui avait demandé tout ça à Klee.

[Diluc]
- Est-ce que ce monsieur à des yeux rouges et un trait sur la joue ?

[Klee]
- Oui ! C’est lui !

Kaeya et Diluc croisèrent leur regard. Ils avaient comprit tout les deux de qui s'était, et ça, c’était inquiétant. D'autant plus qu'il ne semblait pas être le seul à avoir des problèmes.

[Diluc]
- Charles, je vous confie Klee quelques instants. Fermez le Cadeau de l'Ange, maintenant. Tournée gratuite.

[Charles]
- O...oui, bien sûr !

Sans plus attendre, Kaeya et Diluc partirent au plus vite en direction du QG. La course des deux hommes fut assez rapide pour atteindre le bâtiment en moins de quelques minutes. Essoufflés, ils ralentirent une fois devant la porte.

[Diluc]
- Fait attention, on ne sait pas ce qu'il y a à l'intérieur même si elle vient d'en sortir.

Kaeya hocha la tête avant de pousser les portes. Ils avancèrent lentement, sans faire de bruit dans le long couloir. Il ne semblait pas y avoir une autre présence que la leur à cet étage alors ils accélèrent le pas afin d'accéder à la cage d'escaliers du sous-sol, mais Kaeya remarqua le levier d'urgence où tout le système fut brisé en plusieurs morceaux, ce n'était pas un accident ça.

[Kaeya]
- Hé, regardes.

[Diluc]
- Ils l'ont saboté...

[Kaeya]
- ... Pour que personne ne soit prévenu. Fais gaffe quand tu descends.

Le roux hocha la tête puis reprit les devant. Ils descendirent les marches une par une, et alors qu'ils apercevaient la fin des marches, Diluc remarqua le corps de Ryū au sol, en sang. Son cœur se serra alors que son corps refusait d'avancer. Il ne voulait pas voir tout ça.
Son frère passa la tête par-dessus son épaule et compris tout de suite pourquoi il s'était arrêté d'un seul coup.

Kaeya se décala sur le côté afin de continuer de descendre les escaliers, s'approchant du corps de l'Inazumien. Il déposa deux doigts contre sa clavicule afin de sentir son poux.



À suivre...




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