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Chapitre 22 👀

Accroché vos ceintures, ça va bardé >:)








Ryū et Diluc, qui avaient passé une partie de la journée à absolument ne rien faire, ne décidèrent de sortir dehors se balader comme il était prévu seulement à la tombée de nuit.

[Diluc]
- Dit, il est l'heure. On devait sortir.

[Ryū]
- Ah, heu... Oui, j'avais presque oublié ! Mais nous n'avions pas convenu d'heure... Si ?

[Diluc]
- C'est exact mais c'est l'heure idéale pour les voir à un heure si tardive. Si on attend trop longtemps, il n'y aura plus rien.

[Ryū]
- Ah, je vois.
Je ne savais même pas qu'il y avait des heures pour ça.

Les deux amants, se préparant chacun de leur côté, se donnèrent rendez-vous directement dehors vers la porte d'entrée du Manoir.
Ce fut Ryū qui attendit le Maître, les bras croisés et le dos posé contre le mur. Une fois que le roux l'eut rejoint, ils commencèrent alors à marcher en direction de la forêt.

- On aurait pu y aller à cheval quand même...

[Diluc]
- Humph. C'est à côté.

Diluc lui reprochait clairement que c'était vraiment un flemmard pur et dur.

[Ryū]
- C'était toujours quelques minutes de gagné...

Le grand roux leva les yeux vers le ciel assombri, observant l'ombre d'un oiseau aller vers la Cité de Mondstadt. Lui seul pouvait s'avoir que c'était son faucon qui était en train de voler.

[Diluc]
- Moi j'ai envie de marcher.

Un pas par un pas, les deux hommes finissèrent en une dizaine de minutes dans une forêt, à l'ouest du Manoir. Ryū n'avait encore jamais mis les pieds dans cet endroit.
Le silence régnait dans cette forêt ou de simples herbes à lampes faisaient de la lumière sur le chemin, leur permettant de savoir où il posaient leur pieds. Grâce à cette lumière ils pouvaient aussi apercevoir de petits animaux comme des souris, des insectes ou des écureuils mais pas d'oiseaux.

[Ryū]
- On dirait qu'il n'y à rien ici...

[Diluc]
- Patience.

Le Maître s'écarta du chemin déjà tracé pour se diriger vers des herbes plus hautes. Ryū, se plaçant donc derrière lui, observait ce qu'il faisait. Il s'était acroupi près un tas d'herbes à lampes qui rendaient la zone plus lumineuse sur environ cinq mètres autour d'eux.

Ryū fixa le dos du Maître alors que celui-ci était en pleine admiration devant les plantes.

[Ryū]
Maintenant.

Les pas de Ryū se firent plus discrets alors que sa claymore était en train d'apparaître dans sa main droite, sans faire un seul bruit. Il avança de plus en plus du Maître, le cœur battant à mille à l'heure. Ses yeux étaient rivés sur sa proie, il ne pouvait plus revenir en arrière ni échouer.
Il ne restait plus qu'un mètre de distance entre lui et Diluc, s'était peu alors il n'avança pas plus.

- Vous aimez ces fleurs ?

[Diluc]
- Mh... Oui. Ce sont mes préférées.

Le Maître posa une main sur sa cuisse pour prendre appui afin de se relever, et dans la seconde où il avait à peine relevé la tête Ryū leva son arme, frappant droit vers la nuque du Maître, la lame bien droite et entouré du pouvoir Électro.
Et pourtant, malgré tout ça, Ryū venait d'échouer. Diluc avait placé son arme sur le côté, empêchant que la lame ne le touche. Le sang de Ryū ne fit qu'un tour. Celui-ci reprit de l'élan avec son arme afin de vouloir lui asséné un nouveau coup, mais sous la panique il était beaucoup moins précis. Le Maître n'eut aucun mal à éviter l'arme et dans la seconde d'après il lui avait attrapé l'avant-bras pour le tordre en arrière, obligeant Ryū à lâcher rapidement son arme alors que tout son bras suivait le mouvement pour éviter d'avoir le plus mal possible. Il finit le dos braqué en arrière avant que le roux lui fourra un violemment coup de genou dans l'estomac après lui avoir relâché le bras.
Ryū termina au sol, le souffle presque coupé durant quelques secondes, se tenant fermement le ventre. Il avait senti ses organes se faire écraser d'un seul coup, le faisant évidemment cacher au sol.

Diluc ne lui laissa pas assez de temps pour se reprendre, l'empoignant par le haut du col. Il le plaqua ensuite au sol, son genou déposé sur son torse afin de l'empêcher de se relever. Le roux remonta ses mains jusqu'à son cou, serrant assez fort pour lui couper la respiration. Avec le stress, Ryū qui avait besoin de beaucoup d'oxygène pour se calmer, sentait qu'il allait rapidement y passer s'il n'agissait pas rapidement. Il attrapa les poignets de Diluc pour essayer de les retirer de son cou, mais la différence de force entre lui et son ennemi était bien trop grande pour ne serait-ce que lui retirer une seule main. Tentant le tout pour le tout, le mi-blond lui asséna un coup de poing dans la joue pour le faire lâcher pour de bon.

Ryū reprit difficilement sa respiration, se traînant au sol assez loin de Diluc pour enfin se relever. Pourtant quand il voulu se téléporter afin de le fuir, il sentit sa cape l'empêcher de faire un centimètre de plus. Le Maître le retenait encore.

[Diluc]
- Pourquoi tu voulais me tuer ?

Diluc se releva, ramenant de nouveau Ryū vers lui qui ne résistait même plus.

[Ryū]
- Je ne peux rien vous dire...

[Diluc]
- Tu ne me crois pas capable de te faire parler ?

Ryū détourna le regard, son cœur battant plus fort. Il savait parfaitement bien que le Maître en était capable, et avec violence. La question était surtout s'il allait le faire maintenant, plus tard, comment... Mais peu importe la situation, Ryū ne pouvait pas dire un mot sur ses véritables intentions. Même si ça pouvait rassurer le Maître.

[Ryū]
- S... Si. Mais vous saviez déjà ce que j'allais faire, non ?

Le roux fronça les sourcils, ne sachant quoi lui répondre sur le moment. Il relâcha même légèrement la cape entre ses mains qui empêchait Ryū de fuir.

[Diluc]
- Kaeya. Il a surpris une conversation entre toi et Tartaglia. Tu te doutes bien qu'il n'allait pas garder ça pour lui tout seul.

[Ryū]
- Mais... Alors... Vous le saviez depuis plusieurs jours. Vous saviez que c'était aujourd'hui que j'allais le faire.

Diluc soupira, le relâchant pour de bon avant de venir s'asseoir sur le sol en face de Ryū.

[Diluc]
- Ne t'avise pas d'essayer de partir.

Ryū se redressa pour venir s'asseoir, lui aussi.

[Ryū]
- Pourquoi avez-vous accepté de me suivre alors ?! Vous auriez dû au moins essayer de... de...

[Diluc]
- Essayez "de" quoi ? De t'arrêter avant ? Ta décision était déjà prise, puis je doute que tu veuilles que je te tue.

Ryū baissa légèrement la tête. Il avait raison, pourtant il y a certains points dans l'histoire qui lui semblaient illogique encore.

[Ryū]
- Alors pourquoi vous m'aviez demandé si j'étais content de vivre avec vous ? Et pourquoi êtes-vous venus dans ma chambre ce matin ? J'aurais pu essayer de vous tuer à ce moment-là, vous qui étiez affaibli ! Pourquoi vous avez fait semblant de ne rien savoir ? Vous m'aviez même embrassé !

Le roux serra difficilement la mâchoire.

"Je ne voulais pas y croire." Parce qu'il était dans le déni.

"Je voulais montrer à Kaeya qu'il s'était trompé." Parce que Kaeya était ivre, ça aurait pu être une bonne excuse.

"Je voulais essayer de te convaincre de ne pas le faire." Parce qu'il ne voulait pas se séparer de lui.

"Je ne voulais pas te haïr." Parce qu'il en est amoureux.

Voilà tout ce que Diluc voulait lui dire, ça lui démangeait de se retenir autant, mais de toute façon c'était trop tard. Rien n'annulerai tout, Ryū venait de tenter de l'assassiner.

[Diluc]
- Ça suffit, ça ne te regarde plus.

[Ryū]
- Mais-...

[Diluc]
- J'ai dit, ça suffit.

Diluc tourna la tête alors que des pas se firent entendre au loin. C'était des chevaux qui galopaient dans leur direction et le bruit des armures qui s'entrechoquaient indiquait qu'il n'y en avait pas qu'un peu.

- Aller. Lève-toi.

Ryū comprit très vite que si une cavalerie arrivait aussi vite vers eux, c'est que quelqu'un les avait prévenu de ce qu'il se passait. Il allait sûrement terminer le reste de ses jours en prison.

[Ryū]
- A-attendez, Maître Diluc !

Le Maître perdit rapidement patience, attrapant Ryū par le bras en le forçant à se lever. L'ancien employé ne put qu'obéir.

[Diluc]
- Je ne perdrai pas mon temps à te dire ce qui t'attends, tu le sais très bien. Les Fatuis n'ont pas leur place chez moi, ni même ailleurs. Et s'il te prenait l'idée de fuir, je te tuerai moi-même, alors je te déconseille d'essayer quoi que ce soit. Est-ce bien clair ?

Ryū hocha doucement la tête. Mais il y avait un second problème important pour lui.

[Ryū]
- S'il vous plaît, gardez mon Œil Divin.

Diluc fronça légèrement les sourcils en le regardant, mais plutôt d'incompréhension que de colère.

- Vous savez bien qu'il m'est précieux.

[Diluc]
- Et pourquoi moi ?

[Ryū]
- Vous ne seriez pas du genre à vous venger.

Diluc roula des yeux accompagné d'un soupir, glissant ses mains vers la sacoche de Ryū pour y prendre l'Œil Divin qui était attaché.

[Diluc]
- Si tu savais.

[Ryū]
- Je sais pourquoi vous êtes banni de Snezhnaya, croyez-moi. Si vous vouliez tant vous venger de moi ce ne serait sûrement pas avec un objet qui ne vaut même pas, pour vous, un seul moras.

[Diluc]
- Mh.

Sans un mot le roux glissa l'Œil Divin de l'Inazumien dans sa poche alors que la Cavalerie des chevaliers de Favonius se rapprochait. Diluc put apercevoir Kaeya, sans surprise, qui était le Capitaine après tout, mais aussi Jean.

Dilcu et Ryū furent trouvés rapidement et se firent entourer de tous les chevaux, Ryū étant la cible bien sûr. Et une fois immobilisé par les gardes, menotté les mains dans le dos et visé avec des lances tout autour de lui, Diluc ne tarda pas à s'éloigner du groupe.

Kaeya, qui avait espéré pouvoir discuter un peu avec son frère, fit signe à Jean de reprendre les rênes de l'intervention juste le temps d'aller le voir. Il alla alors rejoindre son cadet qui le rejeta aussitôt avec nonchalance.

[Diluc]
- Fait ton travail entièrement au moins.

[Kaeya]
- Et qu'est-ce que tu crois que je suis en train de faire ? Et surtout toi, qu'est-ce que tu as fait ?! Ce n'était pas ce qu'on avait convenu !

Diluc se retourna face à lui, les bras croisés.

[Diluc]
- Je t'ai contacté comme prévu par le même moyen qu'on avait prévu. J'ai de la chance, tu n'as pas trop tarder. Par contre je doute que ramener toute une cavalerie et la Grande Maîtresse Suppléante était nécessaire.

[Kaeya]
- Tu pourrais au moins éviter de te mettre dans une situation pareil. Et s'il t'avait gravement blessé ou même tué ? Qui sait de quoi il est capable.

[Diluc]
- Exactement, je ne sais pas de quoi il est capable alors fait ton travail et va l'enfermer et lui poser toutes les questions que tu souhaites. Dans le protocole les victimes non-blessées ne sont pas ta priorité, et donc je ne suis pas ta priorité. Si tu veux tant parler, termine d'abord ce que tu as à faire.

Diluc tourna ensuite les talons, laissant toute la cavalerie, son frère et Ryū derrière lui.
Kaeya passa la main dans ses cheveux bien embêté de ne pas pouvoir le suivre.

[Kaeya]
Le protocole... Le protocole... J'emmerde ce protocole.

Le Capitaine revint vers Jean sans tarder plus longtemps.

[Jean]
- Qu'est-ce qu'il t'as dit ?

[Kaeya]
- Rien. Enfin, tu le connais. Je n'aurais sûrement rien avant demain... Ou j'enverrai plutôt Amber.

[Jean]
- Pourquoi pas toi ?

[Kaeya]
- Vu que je suis de la famille Diluc et Adelinde sont du genre à avoir des petits secrets. Ils ne me diront pas tout...

[Jean]
- Dans ce cas, il vaut mieux que j'y aille. En plus ça me permettra de faire autre chose que des papiers.
C'est surtout qu'Amber est effrayée par Maître Diluc...

[Kaeya]
- Ah ? Pourquoi pas. Je te confie la suite seulement au Domaine de l'Aurore dans ce cas.
Bon, je vais aller mettre notre cher ami Fatui en lieu sûr.

Les deux Chevaliers de Favonius se saluèrent, Jean rentrant immédiatement chez elle après une telle journée. En effet, elle avait accompagné Kaeya alors qu'ils étaient dans un bar pour se changer un peu les idées, l'urgence de la situation l'ayant pris de court et ne lui permettant pas de rester s'amuser plus longtemps. Elle méritait de passer une bonne nuit.

Ryū était attaché non seulement avec les menottes dans le dos mais aussi une cordes aux poignets reliée à la selle du Capitaine Cryo.

[Kaeya]
- Eh bien, tu sais que c'est rare que quelqu'un s'en prenne à Diluc ? Je te félicite, tu es même en un seul morceau.

Ryū releva un sourcil en regardant Kaeya.

[Ryū]
- Où voulez-vous en venir ?

[Kaeya]
- Que généralement je retrouve des cadavres un peu en morceaux.

Ryū baissa la tête, ravalant sa salive avec difficulté. Il ne donnait pas chère de sa peau s'il n'avait pas été aussi proche de Diluc.

Une heure plus tard, l'Inazumien était derrière les barreaux. Malgré qu'il n'ait plus les menottes il ne pouvait pas faire grand chose ici. Il n'y avait qu'un lit, un lavabo et un gobelet. Pas de stylo ni de feuille ou même une fenêtre pour ne pas s'ennuyer. De plus ses vêtements avaient été fouillé alors il n'avait plus sa sacoche, plus d'insigne Fatui, absolument rien pour se distraire.
Ryū sentait que les jours allaient être vraiment très long ici...

Kaeya ne tarda pas à rejoindre Ryū de l'autre côté des barreaux, une tabouret en main qu'il déposa au sol avant de s'asseoir dessus. Il tenait un carnet et un stylo dans une main, une tasse de café dans l'autre.

[Kaeya]
- Alors, je te prierai de répondre sans me faire patienter j'ai vraiment envie d'aller dormir mais j'ai aussi vraiment envie de te faire ta fête !

[Ryū]
- Vous n'êtes pas le seul...

Kaeya haussa un sourcils mais ne dit rien, prenant son stylo pour écrire dans le carnet.

- Vous allez noter tout ce que je dis ?

Le bleu esquissa un petit sourire en coin, relevant les yeux.

[Kaeya]
- Pourquoi ? Tu as des choses à cacher ?~

[Ryū]
- Humph... Posez vos questions, qu'on en finisse.

[Kaeya]
- Prénom ?

[Ryū]
- Ryū...

[Kaeya]
- Nom ?

[Ryū]
- J'en ai pas.

[Kaeya]
- Ah oui ? Intéressant... Âge ?

[Ryū]
- 22.

[Kaeya]
- Bien. Cette insigne est la tienne ?

Le Capitaine prit l'insigne Fatui de Ryū dans sa poche avant de la lui montrer.

[Ryū]
- C'est exact.

[Kaeya]
- Où se trouve ton Œil Divin ? Nous n'en avons pas trouvé sur toi.

[Ryū]
- Je m'en suis débarrassé.

[Kaeya]
- Par quel moyen ? Difficile de jeter un Œil Divin sans aucune précaution... Surtout venant de ta part, toi qui voulait assassiner mon frère.

[Ryū]
- C'est un secret.

Kaeya souffla du nez, gardant toujours un beau sourire sur son visage. Il était difficile de savoir ce qu'il avait derrière la tête, même pour Ryū.

[Kaeya]
- On a tous des secrets. D'ailleurs, veux-tu bien me décrire qui t'as ordonné précisément de tuer Diluc ?

[Ryū]
- Je ne peux pas répondre.

[Kaeya]
- On t'as payé ?

[Ryū]
- Pas besoin.

[Kaeya]
- Mais tu aimerais bien que ça arrive, non ?

[Ryū]
- Si on me donne un moras, je prend. Je ne ferai pas le difficile.

[Kaeya]
- Tu réponds bien. Je vais m'amuser avec toi on dirai~

[Ryū]
- Mph... Et si nous faisions un échange ?

Kaeya ne put se retenir de rire. Il avait assez de courage pour faire une demande dans de telle circonstance, ou alors était-ce du culot pur et dur.

[Kaeya]
- Audacieux... Dis-moi tout !

[Ryū]
- Je peux vous dire ce qui risque d'arriver à Maître Diluc. En échange, vous répondez à ma question. Ça vous convient ?

[Kaeya]
- Je dirai que ça dépend de ta question. Pose-la moi donc.

[Ryū]
- Comment connaissez-vous le chef des Fatuis ? Je ne parle pas des Exécuteurs.

[Kaeya]
- Oh, tu veux parler de Pierro Alberich ? Je peux savoir pourquoi cette question ? Elle n'a rien à voir avec Diluc, ni même toi si je ne m'abuse.

[Ryū]
- Oui, lui.

Ryū prit une pause avant de continuer. Il n'était pas certain de vouloir répondre à la deuxième question mais il aurait ce qu'il voulait.

- On m'a explicitement interdit de vous blesser ou tuer par le simple fait que j'allais à Mondstadt, même si vous alliez me gêner dans ma mission ou si je devais en perdre la vie, et on m'a informé que cette demande venait de Pierro Alberich en personne. Donc en gros, si j'osais vous toucher je me ferai tuer aussitôt. Il est facile de deviner que vous n'êtes pas n'importe qui... Pas vrai ?

[Kaeya]
- Ha, je vois...

Le Capitaine mit sa main contre son menton, l'air soudainement un peu ailleurs.

- Je suis le fils unique de Pierro Alberich. Enfin, je ne m'en cache pas spécialement alors dommage pour toi, tu aurais pu économiser tes paroles. Maintenant, dis-moi ce qui va se passer pour Diluc.

[Ryū]
J'aurais pu éviter de répondre à une question si bêtement... Il devrait pourtant s'en cacher.
- C'est assez simple dans l'ensemble. Aujourd'hui était le délai. Dès minuit ils vont se débrouiller pour savoir où je suis et le "cadavre" de Maître Diluc, mais comme il n'as pas été assassiné comme prévu ils le sauront ici. D'autant plus que je serai introuvable pour donner une explication. Ils vont alors procéder par des recherches pour me retrouver et envoyer quelqu'un d'autre pour tuer Maître Diluc.

[Kaeya]
- Et qu'est-ce que tu veux dire par "simple dans l'ensemble" ?

[Ryū]
- Je ne sais pas qui ils vont envoyer, ni quand, combien, à quel moment, s'ils sont déjà à Mondstadt ou non... En tout cas, il ne sera pas tranquille.

Kaeya ne rajouta rien, prenant quelques notes dans son carnet à la chaîne. Il était presque étrange que Ryū parle aussi facilement après un simple accord oral.

[Kaeya]
- C'est déjà ça, comme informations... Aller, question suivante !



*Manoir du Domaine de l'Aurore, le lendemain - 10h20.*


Jean toqua à la porte d'entrée avant de patienter quelques instants le temps qu'on vienne lui ouvrir. Elle ne fut pas surprise de voir Adelinde comme toujours.

[Jean]
- Bonjour Adelinde. Puis-je entrer ? J'ai quelques questions à poser à propos d'une affaire.

[Adelinde]
- Oui, bien sûr. Je vais appeler Maître Diluc. Il est dans son bureau.

[Jean]
- Non, non ! Ce ne sera pas la peine. Enfin pas tout de suite. Je souhaitais d'abord vous parler à vous.

[Adelinde]
- Oh, eh bien... Oui, pas de problème. Suivez-moi.

Jean entra dans le Manoir, toujours aussi impressionnant. Elle, elle ne possédait qu'une minuscule maison comparé à ça. Comme beaucoup de Mondstadtois finalement.
Adelinde conduit Jean jusqu'au salon où elles s'assirent toutes les deux sur un fauteuil.

- Dites moi en quoi puis-je vous aider.

[Jean]
- Savez-vous ce qu'il s'est passé hier soir avec Ryū et Maître Diluc ?

[Adelinde]
- Oui, enfin, non pas exactement. Pour tout vous dire Maître Diluc m'en à parler que ce matin.

La gouvernante joignit ses mains le long de ses cuisses.

- Je ne sais pas si je vous serai d'une grande aide. Celui qui en sait le plus c'est Maître Diluc et peut-être Charles.

[Jean]
- En fait, j'aimerais que vous me décriviez la relation entre lui et Ryū. Est-ce que Ryū était étrange avec lui ? Qu'il le surveillait ou quelque chose comme ça ?

[Adelinde]
- Oh oui bien sûr, mais ça n'a rien à voir avec cette histoire. Maître Diluc en faisait de même puisqu'ils étaient amants.

Les joues de Jean ne purent s'empêcher de devenir légèrement roses. Elle n'aurait jamais pensé ça de Diluc !

[Jean]
- A-Ah oui ? Et comment étaient-ils ? C'est pour cela que Maître Diluc le faisait vivre chez lui ?!

Adelinde soupira.

[Adelinde]
- Restez dans le rôle de Grande Maîtresse Suppléante s'il vous plaît. Votre curiosité vous perd.

Jean toussota dans sa main discrètement.

[Jean]
- Ahem, oui. Veuillez m'excuser.
Je ne pensais pas que Diluc pouvait avoir ce genre de relation. Kaeya ne doit même pas être au courant.
- Je ne m'attendais pas à ça, l'enquête s'annonce plus délicate. Êtes-vous sûr qu'ils étaient bien amants et pas dans une relation à sens unique ?

[Adelinde]
- Si cela devait être à sens unique de toute évidence ça aurait été Ryū qui aurait eu des sentiments pour le Maître, et non l'inverse. Maître Diluc était loin de s'intéresser autant à Ryu que ça, il ne souhaitait même pas passer plus de temps en sa compagnie.

[Jean]
- Je vois, c'est bien dans son caractère... Dans ce cas Ryū avait-il peut-être un comportement suspect avec les autres ?

[Adelinde]
- Je ne pense pas. Sinon je me serai un peu méfié... Il était plutôt introverti, je ne pense pas qu'il se soit fait des amis à Mondstadt. Il parlait le plus souvent avec Maître Diluc ou moi.

[Jean]
- D'accord. Vous permettez que j'aille voir Maître Diluc maintenant ? Je préfèrerai discuter avec lui dans son bureau.

[Adelinde]
- Oui, pas de problème. Venez avec moi.

Les deux femmes se dirigèrent à l'étage du Manoir, Adelinde toquant à la porte du bureau.

- Maître Diluc, la Grande Maîtresse souhaiterait avoir un entretien avec vous.
Avait-elle déclaré à travers la porte. Il n'eut pas de réponse, simplement des pas avant que Diluc ne presse la poignée, laissant Jean entrer par elle-même.

Celle-ci remercia Adelinde puis referma la porte derrière elle.

[Diluc]
- Je ne savais pas que tu te chargeais personnellement de cette affaire.

Diluc alla se remettre derrière son bureau, visiblement toujours aussi occupé.

[Jean]
- Je ne fais que remplacer. Le reste reviendra à Kaeya, comme d'habitude.

[Diluc]
- Viens-en au sujet, que veux-tu savoir ?

[Jean]
- Tout ce que vous savez sur Ryū qui nous pourrait être utile. Étant donné qu'il vient d'Inazuma vous savez d'avance que nous ne pourrons pas contacter cette région pour leur demander des informations.

[Diluc]
- Je peux te dire qu'à part venir d'Inazuma et travailler pour les Fatuis en plus d'avoir tenté de m'assassiner, je ne sais presque rien de lui.

[Jean]
- Dans ce cas, est-ce que vous me permettez de procéder à une fouille de ses affaires personnelles ?

[Diluc]
- Si tu veux.

Diluc se releva de sa chaise, accompagnant Jean dans la chambre de Ryū qui se trouvait presque à l'opposé.

[Jean]
- Je ne pensais pas que vous l'aviez mis si loin de vous.

Diluc haussa un sourcil ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire.

[Diluc]
- Je n'ai pas que ça à faire de débarrasser toute une chambre pour rien. Celle-ci était libre, autant qu'il la prenne.

[Jean]
- Ah, heu. Oui, bien sûr !

Une fois devant la pièce, Diluc plaça une clé dans la serrure puis ouvrit la porte. La chambre de Ryū était assez bien entretenue et il y avait très peu de décoration. Si on comptait le vase et des bougies.

[Jean]
- On dirait une chambre d'hôtel tellement qu'elle est simple... Après tant de temps chez vous, c'est étonnant qu'il n'ait pas chercher à rajouter sa touche personnelle.

[Diluc]
- Il l'a fait, mais dans ma chambre.

[Jean]
- Dans... votre chambre ? Pourquoi là-bas ?

Diluc croisa les bras visiblement agacé rien que d'y repenser.

[Diluc]
- Il dormait très souvent dans ma chambre depuis quelques mois alors il en profitait pour ajouter des choses, et sans mon accord.

[Jean]
- Oh, je vois.
M-MAIS C'EST ALLER TRÈS VITE ENTRE EUX ! ET PERSONNE N'A RIEN VU DEPUIS TOUT CE TEMPS ?!!
- Dans ce cas vous me permettez aussi de fouiller dans votre chambre après celle-ci ?

[Diluc]
- Absolument pas. Si je trouve quelque chose d'intéressant je te le dirais, n'espère pas plus. Je te laisse maintenant, j'ai du travail.

La Grande Maîtresse hocha doucement la tête. Elle-même n'avait pas envie de regarder les affaires personnelles de son ancien Capitaine, mais c'était son travail.
Alors que le propriétaire du Manoir était repartit, Jean s'avança un peu plus loin dans la pièce pour commencer à fouiller un peu. Elle commença par le tiroir d'une table de chevet mais il était complètement vide. Elle passa ensuite par une commode où se trouvait des vêtements qu'elle souleva délicatement un à un, puis termina par une vieille armoire où des paires de chaussures étaient entreposé, de beaux vêtements que Ryu avait utilisé pour le bal d'il y a quelques jours, une cape, une vieille épée à une main, des livres à la couverture fortement douteuse venant d'Inazuma au vue de l'écriture et des babioles sans aucun intérêt.

[Jean]
Il n'y a absolument rien par-là.

Jean se redressa puis marcha dans la pièce afin de retourner vers la table de chevet. Juste à côté se trouvait une poubelle qu'elle attrapa sur le côté afin de remuer légèrement le contenu. Mettre sa main dedans pourrait s'avérer terrible... Quand elle vit un vieux trognon de pomme tellement moisie que même les champignons avaient séché, elle y reposa aussitôt. Il était clair qu'il ne revenait pas très souvent dans la chambre.

Jean se pencha ensuite sur le sol pour continuer de fouiller, puis s'arrêta sur une petite boîte haute d'à peine 7 centimètres sur 15 centimètres de longueur réfugié sous le lit, proche de l'un des pieds et coincé entre ce lit et la table de chevet. Elle ramassa la boîte, remarquant que ce n'était pas poussiéreux. En l'ouvrant elle trouva un simple carnet très usé avec de nombreuses marques page à l'intérieur et un stylo dans cette même boîte.
Jean s'assit sur le lit, le vieux carnet en main un peu terreux puis commença à le feuilleter. La couleur de l'encre indiquait que les premières pages dataient d'il y a plusieurs années mais impossible de déchiffrer l'écriture. C'était de l'ancien Inazumien, une langue que les autres Teyvatiens n'étaient pas capable de lire s'ils n'avaient pas appris.

On dirait un journal intime... Mais des pages ne sont pas complètes et il y a des schémas.

Elle décida tout de même de continuer de feuilleter le bouquin jusqu'à atteindre les pages les plus récentes. C'est avec surprise qu'elle pu lire les prénoms de personnes qu'elle connaissait alors que le texte suivant était encore de l'ancien Inazumien. Ces prénoms étaient sûrement intraduisibles dans cette langue.
Les prénoms étaient de toutes évidents Liyuéen avant qu'elle ne tombe sur des pages avec des prénoms Mondstadtois. Elle trouva même "Charles", "Kaeya (Alberich/Ragnvindr)?", "Lisa", "Adelinde", "Amber", son propre prénom et pour terminer "Diluc Ragnvindr".
Cependant, comme les pages précédentes, le reste du texte était de l'ancien Inazumien. Sauf sur la page de Diluc, celui-ci ne possédait absolument rien hors son nom et prénom.

Il prend des notes sur nous et pas Maître Diluc ? Il aurait pu le remplir facilement pourtant... Il a bien rempli la page d'Adelinde. En revanche, il n'y a rien non plus sur les Exécuteurs des Fatuis.

Jean sortit de la chambre puis rejoignit Diluc dans son bureau.

[Jean]
- Maître Diluc ? Je vais emmener ce carnet avec moi. Je n'ai rien trouvé d'autre de suspect dans sa chambre.

Le roux se releva de sa chaise, s'approchant de Jean puis lui prit le carnet des mains afin de le feuilleter.

- C'est de l'ancien Inazumien, mais j'aimerai que Lisa me le confirme. Je vais aller la voir pour qu'elle puisse le déchiffrer. C'est la première fois que vous le voyez ?

[Diluc]
- Oui. C'est la première fois. J'aimerais que tu me donnes la traduction une fois que ce sera fait.

[Jean]
- Je ne peux rien vous promettre car selon ce qui y est écrit il y a possibilité que l'Ordre de Favonius doivent le garder, voir même y détruire si c'est trop confidentiel. Prenez ça en considération, Maître Diluc.

[Diluc]
- Bien, je n'y voit pas d'objection...

[Jean]
- Et je vous préviens d'avance, je refuse que vous soyez impliqué dans l'enquête. Ce sera entièrement l'Ordre de Favonius, sans vous. Vous avez la mauvaise manie de vous intéresser aux Fatuis.

[Diluc]
- Qu-... Et alors ? C'est grotesque de me mettre ainsi de côté.

[Jean]
- "Et alors ?" ?!
S'offusqua Jean en prenant une grande bouffée d'air.
- Et alors, je dois faire attention à la moindre chose pour être certaine que vous ne vous mettiez pas à traquer quelque chose. Cela me fait perdre du temps !

Diluc fronça légèrement les sourcils, décroisant les bras de frustration. Oui, il se mêlait de ce qui ne le regardait pas.
ET.ALORS. ? Cette fois-ci tous les événements se sont déroulés sous son toit donc il pouvait bien mettre son nez dedans.

[Diluc]
- Cette affaire me concerne tout de même. D'autant plus qu'un Exécuteur en personne est venu proche de ma demeure. Alors j'aimerai être mis au courant de ce qu'il se passe. De plus, tu ne peux pas me traîter différemment des autres Mondstadtois.

[Jean]
- Peu importe ! De plus vous êtes censé avoir un casier judiciaire. L'Ordre ferme les yeux sur vos actes car nous avons confiance en vous, Je vous le rappelle ! Alors je vous traiterai en conséquence, ce qui implique que vous ne vous mêlerez pas de tout ça !

Sur ses mots, Jean prit elle-même la décision de quitter les lieux sous les yeux ahuries de Diluc. Jamais par le passé elle n'avait osé s'interposer entre les affaires de Diluc et lui. Par confiance, comme elle disait ? Par crainte, admiration ou respect ? Jean n'en était pas certaine, mais elle savait parfaitement que le Maître ne pouvait pas continuer de vivre dans son petit monde et faire tout ce qui lui passait par la tête sans donner d'explication à personne. Surtout que cette fois-ci un Exécuteur y était impliqué, le roux pouvait s'attirer de gros ennuis s'il fouinait trop.

- Et vous êtes convoqué dans mon bureau cet après-midi à 15 heures !!!

Lui dit-elle en bas des escaliers avant qu'elle ne parte enfin du Manoir.
Diluc émit quelques injures sans cibler quelqu'un précisément, mais il était juste énervé que tout ne se déroule pas comme prévu. Il s'enferma aussitôt dans son bureau pour se vider la tête en travaillant.
Du moins, c'est ce qu'il essayait de faire. Il était pour l'instant incapable de lire ne serait-ce qu'un petit contrat, sauf qu'il n'était pas assez idiot pour signer bêtement sans avoir rien compris. Du coup, il traînait.

Plus tard dans l'après-midi, quand ce fut l'heure, le Maître alla au point de rendez-vous de Jean. Dans le Quartier Général de l'Ordre de Favonius, le jeune Maître faisait les cents pas dans le couloir pendant qu'il n'y avait personne, autrement il ne se serait jamais permis de se comporter ainsi, ses manières de gentlemen reprenant le dessus en public.
Lorsqu'il fut 15 heures tout pile, Diluc entra en trombe dans le bureau de Jean.

[Diluc]
- Alors, c'est pour quoi faire ce rendez-vous ? J'ai des urgences, moi.

Finalement ses manières de gentlemen l'avait vite quitté pour oser parler de cette façon. Jean se contenta de soupirer, mettant cette attitude sur l'anxiété qui l'habitait.

[Jean]
- Je voulais vous poser des questions sur Ryū. Votre lien avec lui plus précisément.


À suivre...




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