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Chapitre 20 🍋

NDT - J'essaierai d'être plus régulier dans les chapitres ! Encore désolé de la longue attente 😩
Les prochains chapitres seront néanmoins plus remplis de... 💅DRAMA 💅

Bonne lecture !










*** Lendemain Matin - 8h07 | Chambre de Diluc ***

Ryū était complètement épuisé et pourtant il n'arrivait plus à dormir. Après leur partie de jambe en l'air la veille, le Maître s'était plusieurs fois réveillé en pleine nuit, réveillant ainsi le jeune Inazumien qui avait le sommeil léger. Il s'était plaint d'avoir soif, d'avoir chaud, puis froid, puis il n'arrivait plus à dormir. Le blondinet avait tenté pendant une bonne heure de le rassurer même s'il disait qu'il n'était pas stressé. Finalement, ils ont même couché une seconde fois ensemble... Heureusement ça n'avait pas duré très longtemps, tous les deux fatigués ils en avaient fini après une dizaine de minutes.

Le problème c'est que actuellement le Maître dormait paisiblement sous la couette tel un petit Loire. Ryū, lui, avait des cernes sous les yeux et était complètement déboussolé après s'être fait réveiller tant de fois et avoir si peu dormi. Il laissa tout de même Diluc dormir pour qu'il se repose le plus possible, se levant sans faire du bruit pour aller prendre un bain bien chaud.

Il est violent quand il s'y met... J'ai mal au cul à force. J'espère que ça va partir dans l'après-midi...

Plongé dans ses pensées, Ryū déposa sa tête en arrière contre la baignoire, fermant doucement les yeux pour se relaxer, finissant par somnoler dans le bain mousseux.

Une dizaine de minutes plus tard, la porte de la salle de bain s'ouvrit alors que Ryū était encore dans le bain. Ayant les paupières fermées depuis un moment, Ryū se redressa légèrement, papillonnant des yeux.

- C'est occupé...

Une tête rousse passa pourtant la porte, ignorant bien l'avertissement. Il ne prêta pas attention à Ryū qui était en train de prendre son bain et alla s'asseoir à même le sol, juste à côté de la baignoire.

[Diluc]
- Je repensais à ce que tu m'as dit hier.

Ryū se contenta de rouler des yeux. Décidément, pour quelqu'un qui disait être parfaitement serein, il pensait à énormément de choses.

[Ryū]
- J'ai dis plein de choses hier, Maître Diluc...

Diluc croisa les bras sur le rebord de la baignoire.

[Diluc]
- Tu avais dit quelque chose comme... "Vous pourriez tuer les Lawrence" et je me disais...-

[Ryū]
- Personne ne va tuer les Lawrence ! C'était de l'ironie !

[Diluc]
- Oh.

Ryū se pinça l'arrête du nez.

[Ryū]
- Je n'arrive pas à croire que vous ayez pu sérieusement y réfléchir. Enfin, si vous permettez, j'aimerai finir mon bain.

Diluc hocha sagement la tête, déposant ses mains sur ses genoux puis le fixa.

- Tout seul.

Précisa Ryū, voyant que son interlocuteur n'avait pas compris ce détail.

[Diluc]
- Je ne vais pas t'embêter.

[Ryū]
- Partez d'ici bon sang !!

Poussa un grognement, le rouquin se releva péniblement puis sortit de la salle de bain. Il ne comprenait pas pourquoi Ryū voulant tant le mettre dehors alors qu'ils avaient déjà pris des douches ensemble à plusieurs reprises.

[Diluc]
- Je vais te faire dormir dehors.

Souffla-t-il dans le creux de la porte.

[Ryū]
- Faites donc si ça vous fait tant plaisir !
Quel enfant...

Ryū pu enfin profiter de ses dernières minutes pour finir de se laver avant de sortir de la salle de bain, déjà tout habillé. Évidemment il n'avait pas encore mis sa tenue de soirée, il ne fallait pas la froisser et prendre le risque de la tâcher.

- J'ai fini, vous pouvez y aller.

Le roux ne dit rien, il était assis sur le lit, les bras croisés et dos à Ryū. Il ne semblait pas non plus décidé à bouger de place pour aller se préparer.

- Maître Diluc, vous devez vous préparer...

Voyant qu'il ne bougeait toujours pas, Ryū soupira puis se rapprocha de Diluc pour se mettre juste devant lui.
Le Maître tourna la tête à l'opposé de sa direction pour ne pas le voir.

- Vous n'êtes jamais content de rien !

[Diluc]
- Tu n'as qu'à arrêter de me détester.

[Ryū]
- Un jour je vais vraiment vous détester si vous continuez d'agir ainsi.

Le cœur de Diluc se serra si fort qu'il ne trouva rien d'autre à répondre, lui avait pourtant toujours une réponse. Son comportement était si néfaste que ça ? Il pensait que Ryū le détestait déjà de toute façon, sinon pourquoi l'aurait-il mit dehors ?

Le mi-blond ne prêta pas plus attention à sa réaction puisqu'il voulait lui faire la tête. Il voulut alors faire demi-tour afin d'aller prendre son petit-déjeuner mais sa main fut rattrapée avant qu'il ne puisse vraiment s'éloigner.
Il se retourna alors, regardant Diluc qui lui tenait la main.

[Ryū]
- Maître Diluc je dois aller déjeuner maintenant, j'ai faim !

Toujours un peu troublé, le maître ne su quoi lui répondre. Il y avait beaucoup de questions dans sa tête pourtant il avait l'impression qu'il allait simplement l'embêter. Il relâcha alors doucement sa main se résignant à le laisser partir.
Ryū décida simplement de s'asseoir à côté de lui, il aurait bien le temps de déjeuner plus tard.

- Non je ne vous déteste pas, Maître Diluc.

Diluc haussa un sourcil, se demandant comment pouvait-il répondre à une question qu'il n'avait pourtant pas osé poser.

- Je vous ai mis dehors parce que vous n'avez aucune notion de l'intimité !

[Diluc]
- L'inti-quoi ?

[Ryū]
- Exactement.

[Diluc]
- Mais...

[Ryū]
- Je ne vous détesterai jamais pour si peu. Je doute même que je puisse en arriver là un jour... Mais si ça devait arriver pour n'importe quelle raison je vous le dirai de haute voix, avant même que cela ne vous traverse l'esprit !

[Diluc]
- Mh. Donc tu m'aimes bien ?

[Ryū]
- Beaucoup.

Le rassura-t-il.
Diluc détourna le regard, se mettant à réfléchir à ce qu'il venait de dire. Il ne souriait pas et pourtant Ryū avait la nette impression qu'il était content qu'il ne soit pas détesté. C'était parfois amusant de le voir ainsi.

- En plus, si je vous détesterai je ne ferai pas ça

Ryū se rapprocha de lui, une main sur sa cuisse et l'autre sur son épaule pour rapprocher son visage du sien et venir l'embrasser, leur langue fondant dans leur bouche en se mélangeant mutuellement leur salive avec passion.

[Adelinde]
- Maître Diluc vous-... Hem.

Pris en flague, ni le Maître et ni l'employé semblait osé bouger ne serait-ce que le petit doigts. Ils n'avaient pas entendu toquer à la porte et Adelinde semblait être rentrée sans s'attendre à un tel spectacle.
Les deux n'avaient que séparé leur lèvre, détournant la tête l'un de l'autre sans regarder non plus vers Adelinde.

- Je voulais vous dire de vous dépêcher de vous préparer. Vous devez recevoir le traiteur tout à l'heure.

Un fort soupir se fut entendre de la part de Diluc, rien d'autre. Il en avait déjà marre de tout ce qu'il y avait à faire.

[Ryū]
- Et... Vous n'avez-... ?

[Adelinde]
- Je n'ai rien vu, rien entendu. Ce que vous faites tous les deux ne me regarde pas.

Adelinde s'inclina respectueusement avant de sortir de la chambre, fermant la porte derrière elle.

Ryū soupira de soulagement venant ensuite s'écarter de Diluc.

[Ryū]
- Vous ne devriez pas traîner plus longtemps, c'est important.

[Diluc]
- Mh.

[Ryū]
- Arrêtez d'être grognon comme ça !

[Diluc]
- Je ne le suis pas.

[Ryū]
- Mais oui, bien sûr...
Je vais aller déjeuner, moi. À plus tard !

L'inazumien sortit de la chambre à son tour, laissant Diluc tout seul sur le lit. Celui-ci hésita quelques minutes avant d'aller se préparer pour accueillir le traiteur et ensuite devoir tout diriger la mise en place. Il souhaitait que tout soit parfait, il ne devait pas y avoir d'erreur. Le bal annuel du Domaine de l'Aurore était sa seule occasion de briller auprès des nobles pour avoir la paix jusqu'à l'année suivante. Chacun de ses faits et gestes étaient scrutés avec attention et juger. Il suffisait d'un rien pour qu'on parle de lui dans son dos. C'était insupportable et pourtant il se débrouillait toujours pour être impeccable à chaque instant et dans toutes situations.

[Diluc]
Si seulement je pouvais échouer à tout ce que je faisais... Rien qu'aujourd'hui.




*** Domaine de l'Aurore - 18h00 ***

Le soir venu, tout était prêt dans la salle alors que les premiers invités firent leur apparition. Ils venaient légèrement en avance pour avoir le temps de discuter avec le Maître avant l'heure du dîner, comme toujours.

Ryū avait enfiler ses plus beaux vêtements achetés spécialement pour cette occasion mais aussi Diluc qui s'était préparé un peu mieux que les années précédentes. Il souhaitait se faire plus présentable que d'habitude, mais pas pour les invités.

Les deux hommes se tenaient vers les portes, Diluc accueillant les invités par lui-même après qu'Elzer, son majordome, leur ait ouvert les portes. Ryū restait en retrait mais ne s'écartait pas du Maître.

[Diluc]
- Bien le bonsoir Monsieur Schubert, Monsieur Lessig et... Eula Lawrence. J'espère que vous avez fait bon voyage ? La route se dégrade ces jours-ci, ça a dû être embêtant.

Un homme roux d'une cinquantaine d'années portant des lunettes se rapprocha de Diluc.

[Schubert]
- Oh oui, ça a été vraiment très désagréable ! Notre carrosse à beau être le meilleur de la région, il n'est pas du tout adapté à ce genre de terrain. Vous devriez vraiment faire quelque chose, Maître Diluc ! Cela abîme le matériau des autres.

[Diluc]
- Vous m'en voyez navré, je ferai moi possible d'ici quelques jours.

[Schubert]
- Quelques jours ?! Mais enfin, dans un tel état, cela devient une urgence. Vous devez en faire votre priorité.

[Diluc]
Pourquoi je les invite ? Je regrette chaque année... Lui c'est le pire. Putain.
- Oui, vous avez raison. J'y ferai dès demain matin.

Schubert se contenta d'un hochement de tête, se mettant à analyser la salle mais aussi Ryū.

[Schubert]
- Et ce domestique sert à quoi ? C'est de la décoration ou va-t-il se rendre un peu utile ?

[Ryū]
Il parle de moi là ?! Il me traite comme un objet.

Diluc jetta un regard derrière son épaule. Il n'avait pas vraiment réfléchi à ça... En même temps, qui poserai ce genre de question ?

[Diluc]
- Ce n'est pas un domestique mais mon employé. Il va rester à mes côtés jusqu'à la fin du bal, c'est une exception ce soir.

[Lessig]
- Elzer se fait donc si vieux qu'il vous faut un deuxième majordome ? Vous n'avez même plus assez d'argent pour prendre une autre personne que votre employé ? Chaque année cela devient de plus en plus lamentable.

[Diluc]
Et ça continue...
- C'était un imprévu et le temps me manquait. J'ai préféré me concentrer sur le bien-être de mes convives que sur ce genre de détails. J'espère que cela ne vous affectera pas.

[Lessig]
- Il ne devrait pas y avoir de problème tant qu'il reste à sa place, avec les autres.

[Ryū]
Respire Ryū. C'est pour le bien du Maître. Faut pas que je réponde.

[Diluc]
- Oui, il n'interviendra pas dans nos conversations, soyez sans crainte.
Je veux changer de conversation...
- Que me vaut l'honneur de vous voir aujourd'hui, Eula ? C'est la première fois que nous nous voyons vraiment.

[Eula]
- C'est exact. Ma famille souhaitait que je les rejoigne et je n'y voyait pas d'inconvénient. Vos bal sont toujours une réussite à ce que l'on dit.
> Traduction : On m'a obligé à venir.

[Diluc]
- Je suis ravi que vous ayez accepté mon invitation, en espérant que vous soyez là l'année prochaine.
> Traduction : Désolé pour vous.

[Eula]
- Bien évidemment, je ne manquerai ça pour rien.
> Traduction : C'est moi qui suis désolé pour ce qui va venir...

Diluc haussa un sourcil, il ne comprenait pas trop en quoi elle pouvait être désolée. Il aurait bien voulu discuter encore un peu mais de nouveau invité firent irruption dans la salle.

[Diluc]
- Veuillez m'excuser, je dois m'absenter quelques instants. Je vous en prie, mettez-vous à l'aise. Je reste à votre disposition si besoin.

Le Maître leur montra le chemin d'un geste de main avant de retourner vers les nouveaux arrivants, les accueillant à leur tour très chaleureusement. La conversation ne fut pas longue, se faisant de nouveau interrompre.
C'est de cette manière que Diluc accueillit tous les nouveaux arrivants, venant surveiller aussi si Elzer se débrouillait et alla rapidement dans les cuisines pour voir Adelinde et le reste des domestiques.

[Diluc]
- Tout se passe bien ?

[Adelinde]
- Il n'y a aucun problème Maître Diluc. Nous avons même un peu d'avance.

[Diluc]
- Mais...

[Adelinde]
- Évidemment, je laisserai les plats dans un endroit chauds pour ne pas qu'ils refroidissent. Cessez de vous inquiéter et retournez dans le hall, j'ai la situation en main.

[Diluc]
- Bien...

Le roux se tourna pour sortir et, vers la porte, Ryū attrapa la main de Diluc afin d'attirer son attention. Diluc relâcha la poignée de la porte pour le regarder.

[Diluc]
- Un souci ?

[Ryū]
- Non, pas du tout ! Je voulais juste vous dire que... Eh bien... Ahem... V..votre tenue, vous êtes très beau dedans.

Les joues du Maître se mirent à chauffer légèrement tandis que Ryū tourna la tête afin d'éviter son regard. Celui-ci arrangea sa cravate faisant mine de rien.

[Diluc]
- ... Merci.

Le roux tira ensuite Ryū par la main, sortant tous les deux de la cuisine avant de le relâcher, tout ça sous le regard ébahi des domestiques qui préparaient le repas. Ils s'étaient tous arrêtés pour regarder la scène, même Adelinde, avant qu'elle ne reprenne ses esprits afin de se remettre à travailler.

Diluc remarqua qu'il y avait un peu plus de monde alors qu'ils ne s'étaient absentés qu'un minime instant. Il se fit déjà prendre par surprise par quelques nobles, venant lui poser des questions. Chaque année c'était exactement la même chose et il répondait de la même façon.
Enfin, la conversation ne dura pas très longtemps. Il remarqua une touffe de cheveux bleu parmi les nobles qui se baladait entre les tables de buffets de vin.

[Diluc]
Bordel.
- Veuillez m'excuser, j'ai à faire.

Laissant les invités qui lui parlaient en plan, Diluc se dirigea vers l'homme qui dévorait son vin sans s'arrêter. Il en oublia même Ryū qui se pressa de le rattraper.

- Kaeya. Surprenant de te voir ici.

[Kaeya]
- Oh... Je ne t'avais pas remarqué ! Quelle bonne surprise.

[Diluc]
- Surpris de me voir à mon bal ?

[Kaeya]
- Non pas du tout ! Plutôt de te voir taper la discut' avec la noblesse...

Les deux frères se rapprochèrent légèrement, le plus âgé chuchotant dans l'oreille de l'autre.

- Je pensais que tu les aurais cramés sur place ! Que ça doit être barbant de parler avec eux... Tu me vois ravis de ne pas avoir hérité du Domaine.

Diluc se mordit la lèvre. Il avait raison, il en cramerai bien un sur place. Rien que de devoir suivre leur discussion était fatiguant.
Il soupira, s'éloignant légèrement de Kaeya pour croiser les bras.

[Diluc]
- Tu as hérité de la moitié espèce de.... Humph. Pourquoi es-tu venu ? D'habitude tu refuses mes invitations.

[Kaeya]
- Quoi ? On ne t'a pas encore posé la grande question ?

Cette question fut répondue par un haussement de sourcils. Perplexe mais aussi un peu curieux, Diluc le laissa parler.

- Non, laisse tomber... Tu verras bien plus tard ! Et hum, en vrai Eula m'a demandé de venir. J'avais deux raisons d'assister au bal de cette année alors me voilà... Enfin, trois avec tout ce si bon vin gratuit !

[Diluc]
- N'abuse pas dessus. Je ne veux pas m'occuper de toi tout le reste de la soirée, soit un peu responsable.

[Kaeya]
- Aucun souci ! Je gère~

Diluc roula des yeux, faisant demi-tour avant de remarquer que Ryū n'était plus là. En le cherchant rapidement, il le vit près de Kaeya qui était en train de lui parler, lui proposant un verre de vin. Son regard devint aussi noir que les ténèbres au point que Ryū dû sagement refusé malgré l'insistance du Capitaine.
Kaeya avait une sacré manie de trouver des gens avec qui boire de l'alcool, et évidemment les rendres tous ivres tel des compagnons de buvette. Ryū ne devait surtout pas devenir un alcoolique à son tour.

Le jeune Inazumien revint aux côtés du Maître malgré qu'il soit toujours intimidé par le regard.

[Ryū]
- Calmez-vous... Je vais en faire des cauchemars avec un regard pareil !

[Diluc]
- Pardon.

Dit-il avec le regard toujours aussi assombrit par les ténèbres.

[Ryū]
- Laissez tomber... La soirée semble bien se passer, non ?

Diluc répondit par un roulement de yeux. Ryū savait pertinemment qu'il n'appréciait pas avoir autant de contact et devoir parler si longtemps pour répondre qu'à des idiot de première. Cette question est alors absurde, bien sûr que la soirée est horrible.

- Je vois... Et si vous alliez manger un peu ?

[Diluc]
- Non... Ils vont me faire des remarques tout le long.

[Ryū]
- Alors prendre l'air !

[Diluc]
- Ils vont me courir après. Enfin, plus que d'habitude...

[Ryū]
- Ça ne vous dérange pas tant que ça quand c'est moi qui vous coure après...

[Diluc]
- De qu-...

[Lessig]
- Maître Diluc !

Un soupir s'échappa de la bouche de la part de Diluc avant qu'il ne se retourne vers le Lawrence. C'était à de demander si à ce stade ce n'était pas du harcèlement à l'interpeller dès qu'ils le pouvaient.

[Diluc]
- Monsieur Lawrence, vous semblez embêter. Le bal ne vous convient pas ?

[Lessig]
- Si, si, tout va bien. Pour tout vous dire mon oncle m'a parlé de votre discussion de la dernière fois, il y a quelque temps de cela... Vous savez, à propos de Eula et vous.

[Diluc]
- Mh... Quel était le sujet de la discussion ?

[Lessig]
- Votre mariage avec Eula, bien sûr !

Déclara-t-il tout haut et en moins d'une seconde absolument toute la salle se tournèrent vers eux. Diluc tenta de rester stoïque devant cette demande, il venait de se rappeler de la discussion et surtout de la menace qu'il avait fait à Schubert Lawrence. Cela venait de le mettre à cran.

[Diluc]
Alors c'est de ça que Kaeya me parlait tout à l'heure.
- Je pensais avoir été clair la dernière fois, je ne voulais plus en entendre parler...

[Lessig]
- En fait ma famille souhaitait s'entretenir avec vous pour revoir notre proposition, afin qu'elle vous convienne au mieux.

[Diluc]
- Si vous souhaitez tant marié quelqu'un, voyez avec Kaeya. C'est plus de son genre.

Kaeya, au loin, se mit à ricaner alors qu'il allait boire son verre de vin. Eula, juste à côté de lui étant donné qu'ils étaient en train de faire la conversation, se mit à rougir légèrement. Elle ne s'attendait pas à ce que son cousin refasse cette fameuse demande de mariage arrangé et surtout que Diluc renvoie cette demande pour Kaeya.

[Lessig]
- Mais enfin, Sieur Kaeya, il-...

Diluc se mit à croiser les bras, soupirant.

[Diluc]
- Kaeya détient le titre de meilleur prétendant au titre de gendre de tout Mondstadt. Vous devriez être ravis, non ?

Kaeya se mit à sourire fièrement. Son frère avouait enfin qu'il possédait ce titre merveilleux qui faisait chavirer le cœur de toutes les Mondstadtoises !

[Lessig]
- Mais ce n'est pas un Ragnvindr, vous savez bien que c'était une erreur de votre père !

Silence dans la salle, personne n'osait bouger et Kaeya se sentait incapable de répliquer pour se défendre. De toute façon, il pensait comme Lessig au fond, mais à cause d'un sujet bien différent.
Diluc était resté figé lui aussi, pourtant il se sentit bouillonner de tout son être.

Lessig était prêt à reprendre la conversation au sujet de Kaeya, son histoire avec la famille Ragnvindr, mais le sang de Diluc ne fit qu'un tour.
Sa main partit si vite que personne ne s'attendait à ce qu'il ose, il venait de lever la main sur Lessig Lawrence pour lui asséné un coup de poing directement dans la joue si fort qu'il l'envoya valser au sol tel un misérable.
Un cri de surprise retentit parmi les invités, chacun d'entre eux se mettant à reculer de peur qu'il s'en prenne à un autre innocent.

Ryū attrapa le bout de la manche de Diluc, essayant bien de le calmer.

[Ryū]
- A..attendez !

Le roux se dégagea de l'emprise de Ryū sans même me regarder, faisant un pas vers Lessig. Il était donc prêt à le frapper encore une fois ? Pourtant le Lawrence avait déjà eu ce qu'il méritait au vu de son visage saignant.
Il serra fermement son poing, le fixant dans les yeux avant que Kaeya ne s'interpose juste devant lui, les mains plaquées sur les épaules de Diluc pour le forcer à reculer.

[Kaeya]
- Tu l'as déjà frappé une fois, ça suffit maintenant, tu ne crois pas ?

Diluc regarda Kaeya dans les yeux, soupirant ensuite. Il relâcha ses poings pour se calmer un peu.

[Lessig]
- M...Mais ça va pas ?!!?! Vous êtes complètement malade !!

Eula et Schubert se dépechèrent de rejoindre Lessig, Eula passant vers Diluc pour chuchoter quelque chose vers son oreille.
Elle vint ensuite aider son cousin à se relever, vérifiant les blessures.

[Eula]
- Ce n'est rien de grave, il n'y a pas mis toute sa force.

[Schubert]
- Rien de grave ?! Tu t'entends parler ? C'est désastreux !!! Regarde son état !

[Diluc]
- Si vous ne voulez pas y passer vous aussi je vous conseillerai de sortir tout de suite de chez moi. Schubert et Lessig Lawrence, que l'un d'entre vous ose de nouveau s'approcher de mon Domaine et je vous prendrai moi-même en chasse comme un vulgaire sanglier.

Les deux hommes ravalèrent leur salive difficilement avant qu'ils ne sortent d'eux-mêmes du Manoir pour partir loin d'ici.
Le jeune Maître se retourna ensuite vers le reste des invités qui semblaient toujours sous le choc. Il ne se doutait pas avoir semé autant de trouble d'un seul coup.

[Diluc]
- Pardonnez-moi du désagrément...

Personne n'osa rien répondre, ils évitaient même un peu son regard. Diluc sentit immédiatement la lourde pression qu'il venait de créer et finalement lui aussi prit la boule au ventre.

[Kaeya]
- Je pensais que tu aurais au moins essayer de le tuer...

S'amusa Kaeya afin de détendre l'atmosphère.

[Ryū]
- Moi aussi... J'ai eu peur que vous vouliez vraiment le tuer !!

[Diluc]
- Je ne suis pas si violent, voyons.

Les invités tout en cœur se mirent à éclater de rire. S'il y avait une personne violente après Klee, c'était bien Diluc. Il avait une toute aussi bonne réputation en tant que gentleman qu'un homme fort qui fonce tête baissée et n'hésite pas à tout frapper sur son chemin.

[Invité 1]
- Vous auriez peut-être dû être violent alors !

[Invitée 2]
- Oh oui, ces Lawrence sont impossibles à vivre. Je me demandais quand est-ce qu'ils ne viendraient plus au bal !

[Invité 1]
- Puis comme ça vous auriez d'autres prétendantes pour votre mariage, au lieu que ce ne soit que des Lawrence.

[Invitée 3]
- N'importe quoi, mieux vaut que Maître Diluc reste marié à son Domaine.

[Invité 4]
- Le vin y est si bon !

Diluc haussa les sourcils en entendant leur conversation, à croire qu'ils avaient tous envie qu'il frappe les Lawrences. Et le plus absurde c'est qu'ils riaient de la situation. Décidément les Mondstadtois n'étaient pas net... Mais il ne put s'empêcher de rougir devant tant de compliments.

Kaeya laissa tranquille son frère pour retourner boire et discuter avec d'autres demoiselles. C'était plus amusant que d'avoir une discussion sur le taux de violence de Diluc.

[Ryū]
- Vous semblez fatigué, Maître Diluc...

[Diluc]
- Mph... Je vais prendre l'air un moment, tout ça m'a épuisé. Reste ici.

Ryū hocha la tête puis le laissa sortir, se tournant alors vers d'autres occupations en attendant. Mais les minutes passèrent, Ryū s'ennuyait, et Diluc ne semblait pas revenir.
Il pris alors un verre de jus de raisin puis un autre de rosé avant de sortir du Manoir. Il chercha ainsi Diluc en faisant le tour de la maison, finissant par le trouver près des caisses en bois auxquelles il s'était assis sur l'une d'elle.

En entendant des pas se rapprocher de lui, Diluc de redressa en restant sur ses gardes avant d'apercevoir la silhouette de Ryū.

[Diluc]
- Ah, c'est toi...

[Ryū]
- Vous ne sembliez pas vouloir revenir, alors c'est moi qui suis venu.

Ryū lui tendit le verre de jus de raisin que Diluc prit en le remerciant, le buvant d'une traite.

- Je croyais que le jus se savourait ?

[Diluc]
- J'avais soif.

Le rouquin pencha la tête vers le verre de Ryū avant de le lui prendre des mains. Il ne se posa pas de question puis bu une gorgée pour goûter ce qu'il avait pris. Il regrettait immédiatement son geste à cause du goût de l'alcool qui se posait sur ses papilles, un goût absolument horrible qu'il ne pourrait décrire tellement que c'est mauvais.

- C'est immonde.

[Ryū]
- Vous auriez pu me demander ce que c'était avant de boire au lieu de vous plaindre...

Ryū s'assit sur les genoux de Diluc pour boire son verre, plus lentement.

- Pourquoi ne pas vous marier après toutes les demandes que vous recevez ? Même si vous avez des goûts difficiles, il doit bien y avoir quelqu'un qui vous plaît un peu.

[Diluc]
- Je n'ai pas envie de me marier surtout, même si j'aimais l'une des prétendantes. Je préfère vivre comme je l'entends, sans toute la paperasse juste pour une histoire de sentiments.

[Ryū]
- Ça peut être important des fois... Votre frère serait un bon exemple.

Le roux glissa ses bras autour de la taille de Ryū, plaça son visage contre son dos. Même avec Kaeya tout était compliqué.

[Diluc]
- Figure toi que légalement il n'est plus mon frère... Mais ça ne change en rien la façon dont je le vois. Le mariage c'est pareil.

Ryū plaça l'une de ses mains sur celle de Diluc pendant que l'autre tenait son verre.

[Ryū]
- "Il n'est plus" ? Donc avant il l'était ?

[Diluc]
- Oui. Notre Père l'a adopté, faisant toute la paperasse avec. Mais il y a quelques années Kaeya à décidé de reprendre son nom de famille de naissance.

[Ryū]
- Pourquoi il a fait ça ?

[Diluc]
- Mh... Je ne suis pas sûr, mais je crois qu'il s'en veut... Ou qu'il ne se sente pas digne de porter le nom de ma famille. Je ne sais pas trop...
Tss, c'est un idiot. Il ne pense qu'à lui et il fait tout le temps l'enfant quand je suis là. Tu sais, c'est toujours moi qui doit m'occuper de lui quand il est ivre.

[Ryū]
- Ah bon...

Sourit l'Inazumien, assez amusé qu'il change de sujet si vite simplement pour s'énerver.

[Diluc]
- Oui, c'est fatiguant. Il croit que je suis sa nounou ou quoi ? Adelinde s'occupait pourtant bien de nous.

[Ryū]
- Attendez... Adelinde vous à élevé quand vous étiez petit ?!

[Diluc]
- Ben, oui.

[Ryū]
- Mais elle a quel âge ?

[Adelinde]
- Je sais pas. Elle s'énerve quand je lui demande... Elle dit qu'elle est jeune.

[Ryū]
- A..ah... Je vois...
Mieux vaut pas que je lui demande si je ne veux pas passer à la casserole.

[Diluc]
- Mais le fait est que Kaeya ne se comporte jamais comme un adulte. Il est toujours là à se moquer de moi... Avec son regard. Il me nargue et fait le malin. Des fois, j'ai envie de l'envoyer à l'autre bout de Teyvat et qu'il se fasse frapper à coup de météorites en fusion.

[Ryū]
- Ok ok, doucement Monsieur JeVeuxTuerToutLeMonde ! Un jour quelqu'un va vraiment prendre vos menaces au sérieux...

[Diluc]
- Mph.

Ryū termina qu'une partie de son verre mais il le déposa à côté de Diluc, sur une autre caisse en bois pour ne pas y faire tomber.

[Ryū]
- Dites, Eula vous à dit quelque chose avant de partir, c'était quoi ?

[Diluc]
- Je crois que c'était... «Merci, il le méritait.» ou une phrase qui y ressemblait.
Pourquoi cette question ?

[Ryū]
- Vous aviez l'air un peu surpris sur le moment.

[Diluc]
- Mh... C'est que je ne la connais pas très bien. Et je crois qu'elle ne m'apprécie pas.

[Ryū]
- Beaucoup de gens ne vous apprécient pas pour un rien, on dirait...

Ryū se releva pour s'étirer de tout son corps avant de rendre la main à Diluc afin qu'il se lève à son tour.

- On rentre ?

Diluc se mit à réfléchir un petit moment.

[Diluc]
- ... Non, attends encore un peu.

Le roux attrapa son employé par les mains, le plaquant doucement contre le mur du Manoir. Sans rien se dire ils se mirent à s'embrasser intensément l'un et l'autre, leur langue se mélangeant dans leur bouche.
Se tenant fermement leur corps contre le leur, ils s'embrassaient de plus en plus intensément en oubliant presque qu'il fallait retourner à l'intérieur, jusqu'à ce que Diluc tente de défaire la ceinture de Ryū. Celui-ci plaça ses mains sur les siennes pour le stopper avant qu'ils ne s'emballent. Ils n'avaient pas le temps pour ça, et surtout tous les deux. À tous les coups ils allaient un peu trop s'emballer sur le moment.

[Ryū]
- Pas ça, Maître Diluc !

[Diluc]
- Mais mon corps est dur, ce n'est pas de ma faute.

[Ryū]
- Et bien calmez-vous ! Un peu pas rentrer si vous êtes dans cet état, ça va se voir.

Diluc baissa les yeux pour vérifier, et en effet ça se voyait.

[Diluc]
- ... Ça va pas rester bloqué, hein ?

[Ryū]
- Mais non, vous exagérez... Il suffit juste de vous détendre. Qu'est-ce qui vous fait du bien d'habitude ?

Diluc ne réfléchis même pas, lui répondant du tac au tac.

[Diluc]
- Te faire l'amour.

[Ryū]
- Tout sauf ça ! Un truc qui n'a rien à voir avec faire l'amour.

Diluc se mit à réfléchir un peu plus, plaçant une main sur son menton alors que Ryū calmait ses rougeurs sur ses joues. Il resta silencieux quelques instants, les yeux divaguant sur le paysage derrière l'Inazumien afin de trouver un peu d'inspiration. Une fois l'idée trouvée, il regarda de nouveau Ryū dans les yeux.

[Diluc]
- On peut se taper.

[Ryū]
- Non, on ne va pas-... Urgh.

L'employé plaça deux doigts sur l'arrête de son nez, les sourcils légèrement froncés. Jamais il n'arrivera à apaiser le maître en se battant contre lui. Ce n'était ni le moment, ni l'endroit et il n'en avait pas l'envie.

Il poussa un râle avant de prendre Diluc par les épaules et le forcer à s'asseoir sur l'une des caisses de tout à l'heure.

- Pas de bruit et restez tranquille.

Le rouquin hocha sagement la tête, les mains posées sur la caisse pendant que Ryū se mit à défaire sa ceinture. Il retira ensuite le bouton du pantalon,  le descendant ensuite légèrement juste pour pouvoir faire sortir la bosse du caleçon.

[Diluc]
- C'est un peu déplacé de le faire dehors...

[Ryū]
- Je sais, mais à moins que vous vouliez passer devant tout le monde avec un truc aussi visible, soit je dois vous satisfaire, soit on attend que ça passe même si ça doit prendre une heure. Hum, mais quelqu'un risquerait de venir nous chercher…

[Diluc]
- Imagine que quelqu'un vienne maintenant...

[Ryū]
- On l'entendra arriver. Puis qui pensera à venir derrière les caisses en bois ?

[Diluc]
- On sait jamais...

Ryū se redressa face à lui.

[Ryū]
- Je ferai attention, c'est promis.

Diluc hésita un peu avant de hocher la tête. Il aurait préféré faire ça dans la chambre mais visiblement ils n'avaient pas vraiment le choix. À cette heure-ci, la fenêtre de leur chambre aurait pu être ouverte s'il n'y avait pas le bal.

Tenant le membre de Diluc du bout des doigts, Ryū s'agenouilla devant lui, la tête au-dessus de ses cuisses. Il approcha son visage de la verge et, par réflexe, Diluc s'interposa immédiatement avec ses mains pour essayer de le repousser.

[Diluc]
- A...attends !

Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait subir, sauf que Ryū força un peu avec sa tête pour finir par le mettre dans sa bouche.
Le roux sentit comme un électrochoc dans son corps, ses mains restant contre les joues de Ryū mais il ne forçait plus.

La langue léchant le long de la verge très lentement, Diluc le fixait, la bouche légèrement entrouverte. Il n'aurait jamais pensé pouvoir ressentir du plaisir de cette façon, lui qui voyait la bouche de Ryū seulement pour être embrassé avant cela.
Succombant devant le plaisir, Diluc laissa Ryū faire tout ce qu'il souhaitait avec son corps. Il passa délicatement ses doigts dans les cheveux de son amant qui le léchait lentement et plusieurs fois. Après quelques allers retours il mit enfin une grande partie du membre dans sa bouche puis fit des allers-retours accompagnés d'un mouvement de tête.

Diluc se mit à soupirer plus fortement jusqu'à ce qu'un gémissement apparaisse, et Ryū se stoppa ensuite plus mimer un silence avec l'index sur sa bouche.

[Ryū]
- Ce serait bête que quelqu'un vous entende et vienne nous interrompre... Pas vrai ?

Le Maître entrouvrit la bouche prêt à lui donner une réponse, mais Ryū lécha de nouveau sa verge accompagné d'un petit regard malicieux qui avait tendance à exciter un peu plus son amant.
Finalement Diluc n'avait pas dit un mot, se contentant d'un hochement de tête assez lent.

Son employé embrassa délicatement sa peau puis le remit lentement dans sa bouche afin de reprendre les vas et viens lent. Le plaisir fut fortement accentué par Ryū qui appuyait légèrement avec sa langue chaude et visqueuse, touchant la surface du membre sur plusieurs centimètres.

Pendant plusieurs secondes qui parurent une éternité dû à la peur d'être surpris par un inconnu, Ryū ne s'était pas arrêté une seule fois jusqu'à ce que le Maître jouisse directement dans sa bouche sans même prévenir. Mais pas plus étonné que ça, le jeune homme retira sa bouche de son membre hésitant à avaler...

[Diluc]
- J'ai envie de dire à tout le monde que je vais t'épouser.

Ça, par contre, ça étonna si grandement Ryū qu'il avala de travers ce qu'il avait dans la bouche avant de se mettre à tousser. Une fois calmé, il regarda Diluc avec les joues aussi rouges qu'une rose.

[Ryū]
- Q...quoi ?! Mais... À quel moment nous avons convenu un truc pareil ?!!!

Le Maître se leva de la caisse pour se rhabiller avec un peu de difficulté.

[Diluc]
- Bien que le mariage ne m'est guère agréable, ce serait plus pratique si tout le monde pensait que j'allais me marier avec quelqu'un... Avec toi je n'aurai pas de problème pour faire semblant. On pourrait se tenir la main.
Rah... On ne voit rien avec cette vieille lumière.

S'énerva-t-il avant que Ryū ne prenne la relève, toujours troublé néanmoins.

[Ryū]
- Ce serait idiot de faire ça pour de faux !

Ryū releva brusquement le pantalon de Diluc, qui serra son entrejambe dans son sous-vêtements, finissant ensuite d'attacher la ceinture. Il arrangea ensuite sa chemise et sa veste.

- De toute façon je n'aime pas faire semblant.

Le roux haussa un sourcil.

[Diluc]
- Pourtant ça ne te dérange pas de faire semblant quand tu es avec moi.

Ryū releva les yeux de surprise, fixant le Maître de sorte à ce qu'il développe ce qu'il voulait dire.
Son employé avait peur. Peur que Diluc sache vraiment qui il était, ou ses sentiments, ou pire, son véritable but. Mais un quiproquo pouvait arrivé si vite, il le savait. Le laisser parler sans rien dire était la décision la plus sage, celle qui ne fera pas de soupçon.

- Et bien... Toi et moi. C'est un peu comme si on était un couple, pas vrai ?

[Ryū]
- Un c..couple ?

[Diluc]
- Bien oui. Mais pour de faux. Tu agis comme si on vivait ensemble, comme ceux avant le mariage. Les couples. Tu m'embrasses et tu me fais des câlins, ce genre de choses... Sauf qu'on n'est pas marié.

Ryū se gratta légèrement la tête. Le voilà qui avait maintenant le regard qui fuyait, ne sachant pas réellement quoi dire. D'habitude le Maître était beaucoup trop innocent pour penser ainsi, ou alors avait-il mûrit et appris de leur relation qui dure depuis quelque temps ?
Mais comme il le disait, tout ça c'était pour de faux.

[Ryū]
- On dirait presque que vous voulez vous marié à moi !

Blagua-t-il pour essayer de se détendre un peu. Ils ne se marieront jamais. Pourtant Ryū voulait espérer, au moins une petite demande qu'il rejettera mais qu'il gardera dans son cœur juste pour lui.

[Diluc]
- Non, jamais. C'est vraiment nul le mariage... Plutôt me faire écraser par une météorite.

[Ryū]
Une météorite, carrément.
- Oh.

[Diluc]
- Toi, tu veux te marier un jour ?

Ryū sourit légèrement, signant négativement de la tête. Tout comme le Maître, il ne souhaitait pas en arriver là. Il préférait vivre avec n'importe qui comme bon lui semble sans jamais devoir remplir de simple papier.

[Ryū]
- Disons que je ne veux pas prouver quoi que ce soit avec un certificat. Ça ne me rendra pas plus amoureux. Alors si un jour vous me voyez marié, retenez qu'on m'a forcé !
Puis je suis bien ici, j'aimerai bien rester avec vous encore longtemps...

Diluc lui attrapa délicatement la main afin de le tirer sur le chemin pour retourner dans le Manoir.

[Diluc]
- Si cela devait arriver alors je te sauverai de ce mariage et je te garderai pour que tu puisses rester avec moi toute ta vie.

Le jeune Inazumien sourit, entremêlant ses doigts avec ceux du Maître, marchant à ses côtés en prenant tous deux leur temps. Ils n'étaient pas si pressé que ça de revenir parmi les invités, mais il le fallait.

[Ryū]
- Vous seriez un peu comme mon Héro de la Nuit, à moi tout seul... ~

Ricana ce dernier.

Diluc ne put s'empêcher de froncer ses sourcils, son regard se tournant vers les fenêtres du Manoir pour regarder à l'intérieur les invités discuter tranquillement. Tout semblait si paisible et pourtant il arrivait encore à être irrité par ce simple surnom.

[Diluc]
- Quel surnom stupide...

Ryū se leva sur la pointe des pieds, lui adressant un petit baiser sur la joue. Voilà que le roux redevenait tout aussi détendu qu'avant d'entendre son surnom.

Diluc attrapa la main de Ryū qu'il serra plus fermement, comme pour ne plus le lâcher. Mais une fois devant la porte ils durent abandonner leur petites habitudes : se détacher de l'un et l'autre, avant de rentrer dans le Manoir et faire comme si de rien était.


À suivre...


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