NDT - Désolé de l'attente, j'avoue que j'ai eu du mal à continuer la fanfic pour faute de bonne dépression ✌️😀
Bon je sais que c'est pas trop une excuse mais j'aimerai vraiment écrire plus souvent, c'est comme une thérapie pour moi mais des fois j'ai juste pas la force (alors que ça me fait beaucoup de bien d'écrire, contradictoire 👏)

*** Veille du Bal - 18h00 ***

Ryū était en train de finir de repasser sa tenue que Diluc et lui avaient été cherché il y a de cela quatre jours. Il avait choisi un costume aux couleurs argentées, le Maître avait dit que ça lui allait très bien avec la couleur de ses cheveux et de ses yeux, que ça le rendrait encore plus mignon. Il se souvenait aussi du regard du couturier qui les fixait après que le Maître ait dit tout ça.

[Ryū]
- Faut toujours qu'il dise ça en public...

Soupira-t-il en oubliant presque que la personne sur qui il parlait était vraiment juste à côté de lui.
Diluc se plaça juste derrière lui, la tête au-dessus de son épaule pour regarder ce qu'il faisait.

[Diluc]
- Qui ça ?

Ryū sursauta, manquant de se brûler un doigt avec le fer à repasser et de vouloir gifler Diluc par réflexe. Heureusement il s'arrêta avant de le toucher, déposant sa main lentement contre sa joue en soufflant.
Diluc n'avait même pas daigné à se protéger le visage, il continuait de le regarder dans les yeux en attente d'une réponse.

[Ryū]
- Maître Diluc !! Ne faites pas ça voyons !

Diluc détourna le regard ayant l'impression d'avoir fait une bêtise, mais en y réfléchissant c'était Ryū qui avait eu une réaction exagérée.

[Diluc]
- De qui tu parlais ?

[Ryū]
- Personne, c'était juste dans ma tête...

[Diluc]
- ...
Tu deviens fou.

[Ryū]
- Oui, et alors ?! Vous êtes bien content qu'un fou dorme avec vous !

Diluc se mit à réfléchir. Dormir avec un fou, il y avait des avantages et des inconvénients, mais il ne put aller au bout de sa réflexion après avoir reçu un coup sur la tête. Ryū plissait légèrement les yeux en le regardant, comme déçu de lui.

- Vous êtes censé dire "oui" sans réfléchir, c'est pas gentil.

[Diluc]
- Mh... Ça dépend des jours, c'est tout. Des fois j'aimerais que tu sois moins fou, mais tant que ça ne perturbe pas trop notre relation tu me convient. Pas parfaitement évidemment, j'ai toujours quelque chose à redire sur toi, mais personne n'est parfait Ryū.

[Ryū]
- Vous auriez juste pu me dire que je vous convient... Laissez moi repasser tranquillement, vous gênez mes mouvements à rester derrière moi ! Je vais finir par vous faire mal après.

Le roux décida de s'écarter de quelques centimètres de lui seulement, lui laissant le minimum de place pour finir son travail.
Ryū ne préféra ne rien dire sachant pertinemment qu'il allait beaucoup plus mettre de temps à essayer d'éloigner Diluc que finir de préparer sa tenue. C'est qu'il se montrait collant des fois et même si ce n'était pas déplaisant il choisissait toujours les moments les moins approprié.

[Diluc]
- Tu es toujours certains de vouloir venir demain ? Je ne t'en voudrais pas si tu y renonce.

[Ryū]
- La seule raison pour laquelle je ne viendrai pas au bal c'est que vous décidiez de l'annuler tout de suite, mais ça, vous ne le ferez jamais.

[Diluc]
- Tu es agaçant...

[Ryū]
- Je l'ai bien compris à force de vous entendre me le dire. Vos affaires sont-elles prêtes pour demain ?

Le Maître grogna, hochant doucement la tête de haut en bas. Sa tenue n'allait pas trop changer par rapport à d'habitude, il allait mettre sa même veste, ses mêmes chaussures. Simplement changer de pantalon et de chemise pour une fois et se coiffer avec une queue de cheval.

[Diluc]
- De toute façon tu sais bien qu'on ne commence pas avant 19h. Même si ce n'est pas prêt j'aurai le temps d'y préparer.

Diluc vint se coller de nouveau au corps de son employé, la tête enfouie contre son épaule.

[Ryū]
- Ce n'est pas votre genre de tout faire à la dernière minute... Vu que vous préparez un évènement que vous n'appréciez pas depuis des mois.

[Diluc]
- Et en quoi ça te gêne, toi ?

[Ryū]
- Vous détestez faire semblant, non ? Alors moi non plus je n'aime pas ce bal. Ça prend de votre temps et de votre énergie alors que vous auriez pu faire quelque chose que vous appréciez à la place...

Le Maître soupira. Ryū avait raison mais il ne pouvait pas faire autrement.

[Diluc]
- Mh.

Ryū sourit, se retourna puis lui embrassa la joue du bout des lèvres avant d'aller débrancher le câble du fer à repasser. Diluc resta totalement immobile, ses pieds cloués dans le sol, venant déposer sa main sur sa joue là où Ryū l'avait embrassé. Il n'avait pas dit un mot, regardant simplement ses pieds pendant que le mi-blond mis ses vêtements sur un cintre puis sur le porte manteau.

[Ryū]
- On peut aller dîner maintenant !

Tout guilleret, Ryū s'en alla de la chambre alors que Diluc réfléchissait encore à ce stupide bal. Si seulement il pouvait épouser quelqu'un pour de faux... Ryū aurait été un bon prétendant, mais il reste un homme. Même Barbatos savait combien de problèmes cela allait créer.
Le roux se défit de ses pensées, rejoignant Adelinde et Ryū en bas.

Les plats étaient en train de se mettre sur la table, là où ils n'étaient pas encombrés par les préparatifs de demain.

[Ryū]
- Adelinde, vous avez vraiment fait beaucoup à manger cette fois-ci...

[Adelinde]
- Tu crois ? Je n'ai pourtant pas vraiment changé la recette...

[Ryū]
- Trois steaks avec du fromage et des oeufs, c'est vraiment très copieux.

[Adelinde]
- Je préfère gâtter Maître Diluc ce soir, il raffole de ce plat ! Puis il lui faut beaucoup d'énergie pour demain.

Sourit-elle joyeusement.
Ryū resta un peu sceptique mais ne dit rien. Il n'était pas sûr que Diluc allait gentiment dormir ce soir, le connaissant il devait avoir prévu de travailler ou de partir vers minuit.

[Ryū]
Faut que je reste éveillé ce soir pour le surveiller...

[Diluc]
- Je veux manger tout de suite.

Diluc, qui n'avait même pas déclaré sa présence, avait déjà bien hâte de passer à table. Cela devait se faire comprendre par la façon dont il avait dit qu'il voulait manger le plus vite possible et surtout comment il fixait les plats. C'était à la fois comme s'il pouvait leurs sourires et les trucider.

[Adelinde]
- Attendez un peu, il manque encore des choses sur la table. Vous n'allez pas manger sans couverts tout de même.

[Diluc]
- Mh...

Diluc alla s'asseoir puis s'apprêta à manger avec les mains, mais il reçut un coup de cuillère en bois sur le haut de la tête qui le fit vite changer d'avis.

[Adelinde]
- Je vous ai demandé de patienter !

[Ryū]
D'habitude il attend, c'est quoi son problème ce soir ?

Diluc ne répondit que par une grimace, visiblement pas très content de devoir regarder son assiette sans pouvoir y manger tout de suite.

- Votre repas ne va pas s'enfuir, vous savez.

Le Maître roula des yeux. Ça il le savait, il n'était pas idiot. Ça n'existe pas un repas qui s'enfuit puisque ce n'est pas doté de conscience.

[Ryū]
- Oui, vous pouvez patienter quand même, Maître Diluc... Vous avez quoi ?

[Adelinde]
- C'est son plat préféré de tous ses plats préférés, et demain c'est le bal. Maître Diluc angoisse toujours la veille alors il se tient très mal à table.

Même si Adelinde disait la vérité, Diluc n'était pas encore prêt à l'accepter. Il croisa alors les bras, détournant le regard de honte.

[Diluc]
- C'est juste que j'ai faim... Et je me tiens très bien à table.

Le roux se mit à fixer le sol en contre-argumentant les paroles de sa gouvernante mais uniquement dans sa tête.
Ryū ne lui jetta qu'un simple regard, se mettant à sourire d'amusement.

[Ryū]
- Je vois. Essayez de ne pas vous étouffer en mangeant alors !

[Diluc]
- Tu te moques de moi là.

[Ryū]
- Juste un peu. Mais je suis sûr que vous êtes capable de vous étouffer quand même...

[Adelinde]
- C'est déjà arrivé...

[Diluc]
- Adelinde !

Le gouvernement se racla la gorge puis partit en cuisine pour récupérer un pichet d'eau alors que Ryū continuait de se moquer avec de petit rire par-ci par-là. Ça aurait pu réellement vexé Diluc si une autre personne (*tousse* Kaeya *tousse*) ne passait pas déjà son temps à se foutre de lui aussi bien qu'en privé qu'en public, mais d'habitude ça ne le dérangeait pas plus que ça. Quand c'était Ryū, c'était différent. Il se souciait de son image, comment Ryū le voyait. Du coup il regarda Ryū au fin fond de son âme pour lui faire comprendre qu'il devait arrêter de rire s'il tenait encore à ses cordes vocales pour régler le problème. Les menaces c'est toujours la meilleure option.

[Ryū]
- Arrêtez de me regarder comme ça ! Je ne fais que plaisanter, mais vous devriez réellement vous calmer. Ce n'est pas un bal qui va venir à bout de vous, pas vrai ?

[Diluc]
- Je suis très calme ce soir.

[Ryū]
- ... Ça c'est faux.

[Diluc]
- Tais toi si tu ne veux pas que je t'étrangles.

[Ryū]
- J'ai compris...

Après avoir fini de mettre la table, Ryū et Adelinde purent enfin se préparer à manger. Les assiettes furent remplies une par une, Diluc en premier bien évidemment, et celui-ci n'attendit même pas ses deux employés avant de commencer à manger son Empil'Tout, un plat typiquement Mondstadtois revisité par les soins de Diluc il y a de cela quelques années.
Au lieu d'avoir un pauvre steak cuit à la poêle avec un peu de sauce et une tranche de fromage, Diluc avait mis TROIS steaks avec PLEIN de fromage, une bonne omelette, de la sauce, des tomates cerises pour un peu de fraîcheur et surtout les steaks étaient cuit au feux de bois et laisser légèrement saignant à l'intérieur. De quoi régaler même l'Être le plus difficile. Évidemment Adelinde n'avait laissé qu'un steak pour elle et Ryū sachant très bien qu'un plat aussi copieux n'aurait jamais pu être terminé en une soirée.

Diluc avait l'impression de mourir de faim depuis des jours et pourtant pour le goûter il avait décidé de manger une petite raclette, alors cet Empil'Tout revisité lui remplira enfin l'estomac au maximum.

[Adelinde]
- Maître Diluc, vous allez vraiment finir par vous étouffer à manger si vite !

Diluc releva la tête, lui qui avait déjà terminé deux des steaks de son assiette alors que Ryū et Adelinde n'avaient presque pas commencer.

[Diluc]
- Mh...

[Adelinde]
- Je sais que vous appréhendez ce moment, mais calmez vous ! Non d'un Archon.

[Diluc]
- Humph.

Finalement, pendant le repas Diluc avait juste englouti sont dîné comme si c'était le dernier. Et bien sûr il s'était resservit une autre assiette mais heureusement que ce ne fut qu'un steak supplémentaire au lieu de trois autres, grâce à Adelinde qui l'avait dissuadé de trop manger bien sûr.

Une fois le dîner fini, Ryū et Adelinde débarrassèrent alors que le Maître retourna dans sa chambre sous la menace de sa gouvernante car, selon elle, il ne se reposait que très peu depuis cette semaine.

Ryū s'apprêtait à commencer à tout ranger en cuisine, mais Adelinde déposa sa main sur la sienne pour l'arrêter. Le mi-blond lui lança alors un regard interrogateur ne comprenant pas ce qu'elle souhaitait faire.

[Adelinde]
- Laisse, je vais m'en occuper. Toi aussi tu vas très épuisé demain et j'aimerai que tu gardes un œil sur Maître Diluc ce soir...

[Ryū]
- Vous vous faites du mourrons, Adelinde ! Demain je ne ferai que le suivre et peut-être stopper des bavardages inutiles...

[Adelinde]
- Oh et ce sera bien assez ! Crois moi, le Maître ne fait que courir de partout pendant des heures. Oh d'ailleurs, essaie de faire en sorte que personne ne le touche, surtout les Lawrence les plus âgés qui ont cette mauvaise manie de toujours vouloir le taper sur l'épaule... Maître Diluc ne le supporte pas mais il est incapable de demander d'arrêter.

[Ryū]
- Ah bon ? Je pensais qu'il pouvait au moins dire ce qui le dérangeait... Décidément, ces Lawrence.

[Adelinde]
- Ah, le Maître pourrait bien ! Mais hum... il est sujet à faire de l'anxiété sociale dans ce genre d'événement. Alors il n'ose rien dire et moi je ne peux pas m'occuper de lui tout le long, je dois diriger le bon déroulement de la soirée...

[Ryū]
- Ah, je vois... Je ferai mon possible alors.

Adelinde lui sourit puis le poussa délicatement hors de la cuisine.

[Adelinde]
- Tu devrais aller le surveiller avant qu'il ne décide de partir par la fenêtre.

Ryū pouffa.

[Ryū]
- Maître Diluc ne ferai pas ça la veille d'un événement quand même !

Le gouvernante le fixa un moment dans les yeux sans un mot, prouvant ainsi le contraire.

- J'ai compris, il veut se faire la malle. J'y cours. Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour lui...

Adelinde sourit en regardant Ryū monter à l'étage. Elle retourna ensuite en cuisine pour s'occuper du ménage.

Ryū, devant la porte du Maître, préféra entrer sans toquer en ouvrant brusquement la porte. Diluc se trouvait déjà réfugiés sous ses draps bien remonter jusqu'au haut de son visage.

[Diluc]
- Tu fais du bruit. Qu'est-ce que tu fais déjà là ?...

Ryū alla le rejoindre sur le lit, s'asseyant non loin de lui.

[Ryū]
- Vous n'allez pas partir en pleine nuit la veille du bal, hein ?

[Diluc]
Comment il sait ?
- ... Pas du tout. Laisse moi me reposer maintenant.

[Ryū]
- Je dors dans votre chambre depuis plus d'1 an, au cas où vous auriez oublié.

Ryū se glissa tranquillement sous la couette sans trop venir se coller contre Diluc. Peut-être qu'il ne voulait pas non plus être touché par lui avant le bal, d'ailleurs aimait-il le contact avec lui ? Ryū ne lui avait jamais vraiment demandé et pourtant il réclamait parfois de la tendresse. Ou alors peut-être qu'il n'appréciait seulement quand c'était Lui qui venait voir Ryū et non l'inverse.
Ce n'était pas le moment de le mettre mal à l'aise alors il allait garder ses distances jusqu'à ce qu'il soit de nouveau tranquille au moins.

Mais derrière cette idée innocente de Ryū, Diluc avait un avis totalement opposé. Il avait pensé toute la journée à enfin pouvoir se reposer dans les bras de son employé, mais que nenni, Ryū ne venait pas contre lui contrairement à d'habitude pour le chouchouter. Où était le problème ?

Malgré lui, le roux lui lançait un regard noir dévisageant directement l'âme de l'Inazumien du plus profond de son être, le faisant frissoner de peur en sentant le lourd regard pesant sur ses épaules alors qu'il lui tournait le dos.

Ryū finit par se retourner, jamais il ne pourra dormir avec une telle pression.

[Ryū]
- Arrêtez ça, Maître Diluc !

Diluc grimaça, détournant le regard. Pour lui il n'avait rien fait de mal étant donné qu'il ne se rendait même pas compte de ce qu'il faisait.

[Diluc]
- Tu me détestes.

[Ryū]
- Et c'est reparti... Pour quelles raisons encore ?

Le Maître plissa les yeux, puis souffla lourdement. Ryū avait intérêt à deviner de lui-même ce qui n'allait pas.

- Maître Diluc, je ne peux pas régler le problème si vous vous contentez de souffler à chaque fois. Je sais que vous êtes stressé pour demain mais si vous continuez comme ça vous allez mal dormir pour rien !

Diluc se redressa, face à Ryū.

[Diluc]
- Tu t'es mis à l'autre bout du lit. Tu ne fais pas ça habituellement, ça veut dire que tu me déteste.

Le mi-blond leva les yeux avant d'attraper Diluc par le col afin de l'attirer contre lui et venir l'embrasser doucement.
Après quelques secondes à remuer ses lèvres contre les siennes, il se sépara de lui pour le regarder dans les yeux, les mains sur ses épaules.

- Je pensais que vous vouliez peut-être être un peu seul ce soir... Mais visiblement c'est tout le contraire. Vous savez bien que je ne vous détesterai jamais !

Ryū se mit à rire un peu nerveusement alors que Diluc le fixait, regardant son visage. Celui-ci ne put s'empêcher de faire un léger sourire que Ryū remarqua aussitôt.

[Ryū]
Il sourit ?!!?! Il veut me tuer ? C'est pas normal !!
- Hem... Votre visage... Heu... Vous vous sentez bien ?

Le roux hocha doucement la tête puis se remit à l'embrasser plus intensément, laissant Ryū succomber à tous ses désirs.
Ryū le poussa légèrement pour l'obliger à se recoucher à côté, venant ensuite s'allonger sur lui, torse contre torse.
En se collant à lui il put sentir les battements de son cœur plus rapide et fort que d'habitude.

- Vous aimeriez reporter le bal, pas vrai ?

[Diluc]
- Ryū... Ce n'est pas si simple. Puis c'est trop tard pour le décaler maintenant.

[Ryū]
- J'ai simplement demandé ce que vous aimeriez. Mais je sais très bien qu'il aura lieu demain quoi qu'il arrive. Dites moi simplement ce que vous auriez voulu...

Diluc pencha sa tête en arrière, posée contre le coussin, il se mit à fixer le plafond.

[Diluc]
- Je déteste tout ça. Puis je n'arrive jamais à dormir correctement alors pendant le bal je suis toujours fatigué.

Diluc attrapa doucement Ryū dans ses bras, le resserrant contre lui.

- J'aimerai pouvoir me détendre avant ça, sauf que je ne trouve rien. Même les somnifères ne font pas effet.

[Ryū]
- Vous prenez des médocs ?! Mais...

[Diluc]
-  En quantité raisonnable bien entendu. Je ne veux pas en abuser...

[Ryū]
- Bon, c'est déjà ça ... Vous avez pris des somnifères ce soir ?

[Diluc]
- Non, ça fait longtemps que j'ai arrêté. Au début j'en prenais, je m'en suis servi que pour deux ans. C'est inutile de continuer d'utiliser quelque chose qui ne fonctionne pas.

[Ryū]
- Mh... Vous avez la boule au ventre, n'est-ce pas ?

Diluc ne dit pas un mot, hochant simplement la tête. Il n'aimait pas avouer ses faiblesses mais il était important de ne pas lui mentir. Il faisait ça pour l'aider après tout.

- Dans ce que j'ai peut-être une idée sur ce qui pourrait vous détendre... Mais ne me touchez pas, ce sera que pour vous.

[Diluc]
- Mh ?

Ryū commença à déboutonner la chemise de nuit par le haut du Maître qui se laissait sagement faire, observant son employé dans les yeux tandis qu'il était concentré sur sa tâche. Le problème c'est qu'il se laissait tellement faire qu'on dirait juste un cadavre qui attend tranquillement que son heure vienne. Il ne faisait vraiment aucun effort pour participer un peu.

[Ryū]
- Vous pourriez quand même m'aider !

Gronda le mi-blond, continuant de détacher les boutons.

[Diluc]
- Non, tu te débrouilles parfaitement bien sans moi. Dépêche toi de continuer.

[Ryū]
- Vous... ! Argh. Très bien...

Diluc ne parlait pas beaucoup mais avait un  très bon répondant, ne comprenant pas encore le principe d'aider lors des préliminaires. Ryū allait passer l'éponge pour cette fois-ci.
En revanche, il ne comprenait pas pourquoi le Maître restait allongé, les bras le long du corps sur le matelas. Il ne semblait même pas chercher à avoir un contact avec  lui.

- Vous pouvez quand même me faire des câlins ou m'embrasser, vous savez ?

[Diluc]
- Mais tu as dit que je ne devais pas te toucher ?

[Ryū]
- Hum... Je ne disais pas dans ce sens là.
Comment lui faire comprendre... Ah, je sais !
- Disons que je vais vous faire l'amour mais...

Diluc plaça immédiatement ses mains sur le pantalon de Ryū pour essayer de le déshabiller, mais le mi-blond retint son vêtement.

- Laissez-moi finir bon sang ! Je disais que je vous ferai l'amour, mais moi je ne veux rien recevoir. Vous n'avez que le droit qu’aux câlins et bisous, c'est compris ?

[Diluc]
- Mph.

Sur ce qui semblait être un "oui" mais pas trop d'accord, l'Inazumien se remit à le déshabiller. Ouvrant sa chemise de nuit pour mettre son torse à l'air, il plaça ses lèvres contre la peau de son torse avant de l'embrasser doucement.

- Tu as dit que ça allait m'aider, mais en quoi ?

[Ryū]
- Vous êtes en érection depuis un moment...

[Diluc]
- Mais... Je n'y pensais pas pourtant. Mon corps doit être cassé.

[Ryū]
- C'est parce que vous êtes stressé. L'anxiété provoque une augmentation de votre libido alors vous êtes en érection pour rien, mais cela n'empêchera pas de vous détendre si je vous fait l'amour !

Diluc hocha la tête, faisant mine d'avoir compris de quoi il parlait. Il préférait passer un bon moment avec lui plutôt que recevoir des explications dignes des plus grands philosophes juste pour dire qu'il bandait.

Libido. Ça ressemble à un nom de bonbon.

Ryū se mit à frotter doucement sa cuisse entre les jambes du roux, ce qui le fit légèrement sursauter et enlaça son amant par réflexe. C'était comme si, à ce contact, il avait senti une décharge électrique dans tout son corps.
Son rythme cardiaque vint légèrement s'accélérer, soupirant de satisfaction de temps en temps.

[Diluc]
- Mh...

Ryū lui embrassa délicatement les tétons, suçant lentement le bouton rose qui dépassait de sa peau.
Diluc resserra légèrement la mâchoire pour se contrôler un minimum alors que ses muscles se contractait à chaque fois qu'il sentait sa langue le toucher. C'était mouillé et chaud, de quoi le détendre parfaitement. Pour le moment Ryū faisait un sans faute si son unique objectif était de le relaxer.

Pourtant en plein milieu de l'action, Ryū retira sa tête et se déplaça sur le côté du lit, venant ouvrir le tiroir de sa table de chevet.
Depuis qu'il dormait chaque nuit avec lui, Diluc avait décidé d'installer sa propre table de chevet de son côté. Évidemment il ne fouillait jamais dedans alors il ne savait pas ce qu'il cherchait jusqu'à ce qu'il voit Ryū attrapé un objet avec une forme étrange.

[Diluc]
- Tu me laisses de côté pour ça ?

[Ryū]
- Vous n'allez plus vous plaindre une fois que vous saurez comment ça fonctionne...

[Diluc]
- Je me fiche de ce que c'est alors dépêche toi de revenir...

Ryū sourit, revenant à ses côtés et dépose un suçon sur son torse.

[Ryū]
- C'est un jouet.

[Diluc]
- Je suis trop âgé pour utiliser des jouets si tu n'avais pas remarqué.

[Ryū]
Évidemment, il ne pense pas aux mêmes jouets...
- On appelle ça un sextoy, c'est pour faire l'amour d'une autre façon. Je vais le mettre à l'intérieur de vous, ça va vous faire du bien !

Diluc haussa un sourcil avant de se mettre à fixer l'objet violet. Il faisait à peine cinq centimètres et semblait être fait en caoutchouc. Il y avait une sorte de languette de la même matière d'une dizaine de centimètres voir plus.

[Diluc]
- N'importe quoi...

[Ryū]
- Laissez-moi faire au lieu de vous plaindre. Vous allez regretter vos paroles.

Ryū attrapa la ceinture du pantalon de Diluc qui était déposé juste à côté du lit, plié sur une chaise.

[Diluc]
- C'est ma ceinture pour demain.

[Ryū]
- Je sais.

Ryū prit les deux mains du Maître qu'il plaça au-dessus de sa tête avant d'y enrouler autour la ceinture puis la fermer. Il accrocha le reste à l'une des barres en bois du lit de façon à ce que Diluc n'ait plus autant de possibilités de mouvement avec des mains. Le voilà complètement bloqué, les bras au-dessus de la tête où il pouvait à peine tirer dessus.

[Ryū]
- Je vais mettre le jouet maintenant mais je l'activerai plus tard.

Sous le regard dubitatif de Diluc, Ryū lui dit descendre le pantalon jusqu'aux genoux simplement pour avoir l'accès à son entre-jambe. Il lui fit écarter légèrement les cuisses, y glissant immédiatement le petit objet dans l'anus.
Le Maître frissonna légèrement à cause du mouvement, mais une fois l'objet à l'intérieur de lui et les doigts retiré il n'en  éprouvait presque aucun plaisir.

[Diluc]
- Je te préfère toi...

[Ryū]
- Une prochaine fois, Maître.

Le mi-blond lui sourit légèrement, venant attraper le membre du Maître avec sa main et se mettre à le masturber du bas de la verge jusqu'au haut du gland.
Diluc n'empêcha pas son corps de réagir bien vite pour lui faire sentir tout le plaisir, bougeant automatiquement son bassin au même rythme que la main de Ryū.

[Diluc]
- Plus fort...

[Ryū]
- Tout de suite.

Ne voulant pas le faire trop attendre, Ryū agita sa main un peu plus rapidement mais sur une moins longue distance, tout juste pour lui donner plus de plaisir. Le Maître ferme doucement les yeux, la bouche entrouverte pour y laisser échapper les gémissements et la ceinture frottant contre le bois à force de tirer dessus avec des poignets.

- C'est bien comme ça ?

[Diluc]
- Oui... ~

[Ryū]
- Vous voulez plus vite ?

Diluc signa négativement de la tête, la vitesse lui convenant parfaitement même si ça devait être plutôt lent pour certaines personnes.

Le Maître aime bien quand c'est doux... Je ne vais pas pouvoir mettre le vibro très fort...

[Diluc]
- Mh~... Tu ralentis...

Ryū se dépêcha de reprendre aussitôt la vitesse la plus adaptée.

Sensible au changement donc...

Diluc continua de légèrement se cambrer alors qu'il faisait des petits mouvements de bassin automatiquement se sentant venir, mais il n'eut pas le temps d'atteindre l'extase que Ryū le lâcha une nouvelle fois.

[Diluc]
- Ryū.

Grogna-t-il immédiatement, mais voilà que l'Inazumien ne leva même pas les yeux vers lui. C'est qu'il avait trop pris la confiance après avoir attaché le Maître.

[Ryū]
- Patientez voyons...

Le roux n'avait pas la patience suffisante pour attendre simplement deux ou trois mouvements pour venir, mais son excitation retombait alors il allait lui falloir un peu plus que ce qui aurait dû se passer.

Ryū ne fit aucune remarque, venant s'allonger sur le Maître de tout son corps en collant sa cuisse contre son érection.

- Frottez vous à moi si besoin.

[Diluc]
- Mais...

Le mi-blond mit sa main entre les cuisses de Diluc venant attraper le bout du jouet qui sortait de lui avant d'appuyer sur un bouton. La chose se mit alors à vibrer à l'intérieur du corps du Maître, contre sa prostate. De toute évidence il ne s'y attendait pas alors il sursauta légèrement en sentant l'objet, mais il réussit à se détendre une fois le plaisir sentit.
Son dos tordu vers l'arrière, il poussa un lourd gémissement qui résonna dans la petite chambre. Il se sentait à nouveau venir si vite qu'il en jouit dès les premières secondes après avoir frotté son bassin contre la cuisse du mi-blond, ce qui réussi à un peu le calmer.

[Ryū]
- Vous venez de me salir, c'est malin...

Diluc fronça légèrement les sourcils. C'est tout ce qu'il trouvait à dire ? Sans que Ryū ne regarde, Diluc arrêta de tirer sur la ceinture pour en défaire ses poignets et attraper son amant par les hanches, surpris de le voir maintenant libre. Il en avait presque oublié que ça ne restait qu'une stupide ceinture mal attaché, c'était simple de s'en défaire vu qu'il suffisait de tirer vers le haut...

- M.. Maître...

Sa voix semblait être tout de suite intimidée, comme s'il n'assumait plus de lui avoir fait subir cette attente.

Diluc ne dit pas un mot, venant obliger Ryū à échanger de place mais de façon à ce qu'il soit couché sur le ventre. Il lui attacha les poignets avec plus de fermeté puis il prit le rebord de son pantalon et son caleçon, tirant d'un coup sec dessus afin de le mettre à nu.

- H..hé ! Attendez !! C'est pas juste !

[Diluc]
- Pas juste ? Ce que tu me fait c'est de la torture.

[Ryū]
- Vous y allez un peu fort avec les mots là !

[Diluc]
- Dans ce cas tu ne vois pas d'inconvénients à ce que je te fasse la même chose, voire pire ?

[Ryū]
- Humph... Non, aucun.

Ryū semblait être un peu trop sûr de lui. Il ne pensait pas Diluc être capable de lui infliger quoi que ce soit alors bien sûr il répondait à ses provocation sans hésiter.
Diluc en avait plus que marre de le voir avec cet air malin, ce petit sourire en coin sur son visage. Il voulait lui faire changer d'expression, le soumettre jusqu'à ce qu'il le supplie à ses pieds de laisser son corps tranquille.

Pourtant Diluc n'était pas totalement sûr de ses gestes. Avec un peu d'hésitation il attrapa d'une main le bassin de son employé et de l'autre son membre qu'il vint lentement enfoncer en lui. Ryū ne fit qu'un soupir en réponse, presque lassé de la situation.

[Ryū]
- C'est tout ? J'ai déjà vécu cent fois mieux.

[Diluc]
- J'étais plus reposé la dernière fois.

[Ryū]
- Je ne parlais pas spécialement de vous...

Diluc resserra le poing à même la peau de son amant alors que son corps se mettait à chauffer de rage. Il n'était pas au courant que quelqu'un d'autre était passé par là. Il pensait pourtant avoir entendu qu'il ne l'avait jamais fait avant lui, à moins que ce n'était qu'un rêve ?
Poussant un grognement de frustration, le roux retira l'objet qu'il avait toujours derrière lui pour le jeter à côté du lit.

[Ryū]
Il est tout chaud...

Diluc ne tarda pas à donner les premiers coups de bassin, ménageant ses efforts pour le faire brusquement. Ryū, qui encaissait chacun des mouvements, se mit à mordre le coussin juste devant lui.
Cependant le Maître n'était pas d'accord en voyant ce geste alors il plaça sa main contre la gorge de Ryū, le forçant à lâcher le coussin et lui faire relever la tête pour ne plus qu'il puisse y accéder. Le visage de l'employé se mit à grimacer de plaisir, haletant doucement.

[Diluc]
- Avant moi, c'était qui ?

Ryū détourna le regard en essayant de baisser la tête, mais Diluc le retenait fermement. Il se pencha même vers lui pour le fixer dans les yeux alors que le claquement des cuisses continuait de résonner dans la pièce.

[Ryū]
- Ça fait mal devant... Touchez-moi... Ugh~

[Diluc]
- Réponds moi.

Insistait le roux, restant de marbre face à sa demande.
Il se mit à aller un peu plus profondément en lui, toujours à la même vitesse. Ryū se crispa par réflexe, le dos tendu vers l'arrière en essayant de coller son bassin contre le matelas, mais Diluc le maintenait toujours en l'air. C'était presque un supplice de ne pas pouvoir sentir quelque chose contre son membre, laissé simplement de côté alors que c'est lui qui avait le plus besoin d'être touché.

[Ryū]
- M..Maître...~ Juste un peu~

[Diluc]
- Je t'avais prévenu que ce serait pire, tu ne m'as pas écouté.

[Ryū]
- J'ai envie de vous ! Maître~ !

Diluc relâcha son cou, venant glisser sa main juste devant son entre jambe mais il frôlait à peine son membre, de quoi rendre fou son amant qui tentait malgré lui de s'y frotter au moins un peu, mais sans succès. Diluc le tenait trop fort pour pouvoir bouger.
Des larmes de plaisir se mirent à couler le long de ses joues, gémissant incessamment son amour pour lui, l'appelant aussi souvent qu'il le pouvait comme s'il allait partir d'une minute à l'autre.

"Maître"
"Encore"
"C'est si bon"
"Continuez"

Telles étaient ses déclarations accompagnées de lourds gémissements.
Diluc s'était collé à lui, stoppant parfois les coups de reins pour souffler puis reprendre aussitôt, mêlant ses soupir de plaisir à ceux de Ryū, au creux de son oreille ce qui avait tendance à exciter fortement son partenaire qui, avec tout ça, sentit son corps bientôt atteindre l'extase.

Des tremblements prirent ses jambes et des cris sortir de sa bouche au point que Diluc dû placer sa main contre ses lèvres. Il le sentait même saliver à travers ses doigts, sa langue touchant parfois sa peau alors qu'il tentait de se défaire se son emprise avec les yeux larmoyant et pourtant Diluc ne le laissait pas tranquille, il continuait de tamponner sa verge à l'intérieur de lui sans ralentir une seule fois.

Le jeune homme jouit enfin, sa semance tombant sur le lit. Diluc retira sa main de devant sa bouche pour le laisser reprendre son souffle, se mettant à l'embrasser dans le cou puis le dos en attendant.
Il patientait, le temps que son employé se calme.

[Diluc]
- C'est moi qui suis cent fois mieux maintenant ?

La question un peu innocente du Maître fit rire Ryū. Il sourit légèrement pendant que le roux continuait de lui embrasser la peau du dos auquel il était très sensible.

[Ryū]
- Il n'y a jamais eu d'autre personne que vous alors disons que vous êtes le meilleur.

[Diluc]
- ... Mais. Tout à l'heure, tu as dis que-

[Ryū]
- C'était pour vous embêter. Vous êtes naturellement jaloux... Je trouvais ça mignon.

Diluc roula des yeux, poussant un grognement. C'est vrai qu'il était jaloux, mais ce n'était pas une raison pour l'embêter ainsi.

[Diluc]
- Tu mériterai que je te fasse encore pire.

[Ryū]
- La prochaine fois. Finissez maintenant, avant que je ne sois excité de nouveau.

Diluc hocha doucement la tête avant de reprendre ses coups de reins en lui, Ryū redressant légèrement le bassin pour lui donner une position plus confortable.
Chaque pénétration lui faisait plaisir, mais pas sexuellement. Il appréciait le fait que le Maître puisse se soulager avec son corps.
Il l'entendit gémir plus fort à côté de son oreille, puis il le sentit jouir dans son orifice.

Épuisé, Diluc se retira pour se mettre à côté et détacher Ryū avant qu'il n'oublie. Une fois terminé le jeune homme se malaxa légèrement les poignets car à force de tirer dessus il y avait des petites marques, mais tout finira par partir dans quelques heures. Le maître le fixait sans un mot, observant chacun de ses gestes jusqu'à ce que Ryū se mette à le regarder lui aussi.

[Ryū]
- Maître, il faut dormir maintenant.

[Diluc]
- Je ne suis pas encore fatigué.

[Ryū]
- Il est tard, vous devez vous reposer.

Diluc tira doucement Ryū vers lui, déposant des lèvres encore humides sur les siennes, sa langue remuant dans sa bouche.
Le jeune employé se laissa faire, autant par habitude que par envie mais il coupa peu de temps après le baiser avant qu'il ne dure trop longtemps.
Diluc le regardait un peu fâché, lui qui voulait absolument continuer.

- Ne me regardez pas comme ça et aller dormir, Maître. Vous pourrez m'embrasser demain matin.

[Diluc]
- On est déjà demain matin...

[Ryū]
-  Ne vous trouvez pas d'excuse !

Le jeune Maître tourna le dos à Ryū, tirant sur la couette pour se couvrir jusqu'aux épaules, les sourcils froncés.
Même s'il voyait qu'il lui faisait la tête, l'Inazumien se colla contre lui en position de cuillère, les jambes entremêlées avec les siennes et lui attrapa la main, croisant ses doigts avec les siens. Le roux n'avait rien dit ne pouvant pas refuser sa présence, lui qui dormait si bien quand il se trouvait dans ses bras.

[Ryū]
- Bonne nuit...

[Diluc]
- On aurait pu faire l'amour encore une fois.

[Ryū]
- Si vous ne fermez pas les yeux, je vais dormir dans ma chambre.

Diluc ferma aussitôt les yeux sans broncher. S'il venait à dormir sans lui, qui sait ce qui pourrait lui arriver et surtout il ne pourrait pas être tranquille pour dormir seul. Il était bien trop habitué à sa présence désormais.

[Diluc]
- Mais on aurait quand même pu...
Et je commence à avoir faim, Ryū.

[Ryū]
- Dormez maintenant ! Vous pourrez vous plaindre et faire tout ce que vous voulez, mais demain !

[Diluc]
- Mh.

Diluc avait fini par s'endormir en ayant complètement oublié le bal. Il s'en rappellera plus tard bien sûr, mais pour le moment il fallait qu'il dorme paisiblement. Il suffisait qu'il repense à cet événement pour qu'il gâche sa nuit…

À suivre...

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