Chapitre 18
Bonjour, ça va ? Quoi ? Comment ça j'ai mis grave du temps à poster un chapitre ? N'importe quoi 🤨
Faut que je vous raconte.
Je cherchais une personne pour faire des shoot en Cosplay Genshin (j'ai le cosplay de Diluc skin) je fais une annonce sur un serveur Discord et je tombe sur une fille qui me MP pour dire qu'elle est dispo.
On décide de se rencontrer pour voir comment ça va le feeling et c'était trop bien alors que je suis timide et introverti de fou (j'ai tellement angoisser que j'avais pas dormit la veille).
Bref on fait les magasins donc on va dans des boutiques de mangas et figurines (2 fan de manga, logique ?), j'achète 3 yaois donc plus de thune pour moi alors que je devais pas dépenser de base, et 30 min plus tard je tombe sur un stand acrylique de Diluc. Je cris intérieurement car SIIIIMP et surtout trop le seum, c'est 15€/16€ donc je peux pas l'acheter.
C'est pas ma nouvelle amie me l'achète oklm ??? J'étais trop content 😭
Regardez !
(L'image est en format paysage sans raison, wtf, merci Wattpad 💀)
15€ pour ce con aigri. Mais il est bo 🌹
(Je simp autant que Ryū, c'est pas un self-insert pour rien de ce côté là 🤙)
Bref j'arrête de faire chié et bonne lecture 👺
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*** Manoir | Chambre de Diluc - 8h42 ***
Assis sur une chaise devant son bureau, une tasse de thé à la main et une plume trempé dans de l'encre de l'autre, Diluc étant habillé d'un simple peignoir était en train de lire des feuilles sur plusieurs piles de papier, se mettant à écrire ou faire sa signature, ou même les deux sur une même feuille avant d'en prendre une autre et recommencer péniblement.
Une fois terminé sa tasse, il la déposa sur le coin du bureau avant de tourner sa tête vers le lit juste derrière lui où Ryū dormait encore. Mais celui-ci était invisible, caché sous la couverture jusqu'au haut de la tête. Il était néanmoins possible de le voir bouger sous les draps, devinant par la forme et la direction des mouvements dans quelle position il se mettait. Il devait être en ce moment même allongé sur le ventre, une partie du coussin entre ses bras alors que l'autre partie ressortait de sous la couverture.
[Diluc]
Un chat.
Diluc abandonna rapidement ses papiers, lui qui s'était pourtant promis de les finir au plus vite, venant s'asseoir au bord du lit.
Il attrapa un coin de la couette, venant la soulever légèrement jusqu'à pouvoir voir Ryū dessous.
- Minou minou.
Il se mit à lui caresser distraitement le dessus de la tête, finissant petit à petit à descendre jusqu'à son dos. Il frôlait sa peau lisse et douce du bout des doigts, observant les moindres expressions sur son doux et beau petit visage.
Ryū, pendant qu'il se faisait caresser, vint légèrement froncer les sourcils avant d'ouvrir les yeux, les bras en avant afin de s'étirer de tout son corps avant de se relâcher dans un petit soupir. Celui-ci se traina sur le matelas pour se déplacer jusqu'aux cuisses de Diluc et y déposer sa tête dessus. La couette glissait le long de son corps pendant qu'il se traînait, s'arrêtant tout pile au haut de son fessier étant encore complètement nu, un détail qu'il avait oublié.
[Ryū]
- Bonjour, Maître Diluc...
[Diluc]
- Bonjour. Tu as bien dormi ?
Ryū sourit légèrement, hochant la tête. Il glissa ses bras autour du ventre de Diluc pour se serrer doucement contre lui, le roux le laissant faire sans cesser les caresses le long de son dos dénudé de tout tissu.
[Ryū]
- Très bien, même.
[Diluc]
- Ah bon ? Une raison particulière à ça ?
Le mi-blond hésita un peu, les joues rougissant légèrement. Celui-ci se mit à balancer ses pieds de haut en bas sous la couette, on aurait dit un petit fanboy.
[Ryū]
- J'ai rêvé de vous, ou plutôt que j'étais avec vous. J'étais sur ce lit, dans vos bras, allongé tous les deux et vous étiez tendre avec moi. Comme maintenant presque...
[Diluc]
- "Presque" ? Qu'est-ce que je fais de différent ?
[Ryū]
- Mh... Vous veniez de vous réveiller et vous avez décidé de rester couché avec moi. Nous étions donc allongé tous les deux sous la couverture et vous me caressiez les épaules tout doucement... D'ailleurs vous ne m'avez pas embrassé, ça m'a un peu embêté. Sans ça, ce n'était pas vraiment Vous.
[Diluc]
- Tu veux dire que je faisais la grâce matinée dans le lit avec toi au lieu de travailler ?
Ryū le regarda dans les yeux, hochant légèrement la tête avant de fixer la fenêtre.
[Ryū]
- Ça non plus ça ne vous ressemblait pas vraiment, même si ce n'était pas pour me déplaire... D'habitude vous êtes toujours réveillé le premier ou alors vous ne restez pas couché très longtemps. Parfois vous n'êtes même pas présent à mon réveil...
Diluc ne répondit qu'avec un léger soupir, regardant à son tour la fenêtre. C'est vrai que, si ce n'était pas pour aller dormir, il ne passait que très peu de temps dans les bras de son amant. Il avait la sensation qu'il se plaignait, mais ce n'était pas comme d'habitude. C'était loin d'être un petit caprice pour attirer son attention.
[Diluc]
- Tu sais bien que je ne peux pas me permettre de traîner ainsi. J'ai beaucoup à faire, même lorsque je ne suis pas au Cadeau de l'Ange.
Ryū se redressa rapidement, l'attrapant par les épaules.
[Ryū]
- Mais vous vous surmenez, Maître Diluc ! Quand vous n'êtes pas au Cadeau de l'Ange vous faites vos papiers. Quand ce n'est pas ça, vous partez en pleine nuit et vous refusez que quelqu'un vous accompagne. Et quand vous avez du "temps libre" vous passez votre temps à aider tous vos employés, même lorsque vous êtes fatigué ! Vous ne dormez que très peu, mieux depuis que je dors avec vous, mais ce n'est pas suffisant. Et je n'oublierai pas les fois où vous avez menti à Adelinde et moi quand vous n'alliez pas manger ou dormir pour aller encore et encore travailler !
Le roux ne dit pas un mot, venant caler sa tête contre l'épaule de son employé, ses bras passant autour de lui pour le reserrer doucement. Sentir son corps contre le sien l'apaisait. Il en oubliait presque que Ryū lui faisait la morale il y a encore quelques secondes. C'est que Ryū n'avait que très peu d'autorité sur lui.
[Diluc]
- Tu sais beaucoup trop de choses pour quelqu'un qui ne fait que dormir avec moi.
[Ryū]
- J..je travaille toute la semaine avec vous je vous rappelle !! Je ne fais pas "que" dormir.
[Diluc]
- Humph. Tu es agaçant ce matin.
[Ryū]
- C'est même pas vrai...
Diluc prit une légère bouffée d'air dans le cou de Ryū, soupirant ensuite d'aise, lentement.
Le mi-blond déposa lui aussi sa tête contre l'épaule du Maître, se mettant à lui tenir la main.
[Ryū]
- J'aimerais bien passer plus de temps avec vous, en dehors du travail...
[Diluc]
- On fait déjà l'amour pourtant.
[Ryū]
- A..arrêtez de dire ça si facilement... ! Mais... Hum. Ça, ça ne compte pas. Sinon ça voudrait dire que vous me verrez comme un objet pour vos propres désirs.
Diluc leva les yeux au plafond, se mettant à réfléchir.
[Diluc]
- Mh... J'aime bien cette idée.
[Ryū]
- Mais arrêtez !! J'ai plutôt envie de passer du temps avec vous en dehors de vous faire l'amour !
[Diluc]
- Comme dans ton rêve, tu veux dire ?
Ryū hésita un petit moment, ses poings se resserrant contre le haut du peignoir de Diluc avant qu'il ne hoche la tête.
Faisant sursauter son employé, Diluc l'attrapa par les épaules pour s'allonger avec lui sous la couverture, les jambes entremêlées avec les siennes tandis que leur visage était l'un en face de l'autre.
Ryū ne put cacher un léger sourire en voyant le Maître chercher une position plus confortable tout en le gardant dans ses bras. Une fois bien installé, il se mit à lui caresser tout le corps en partant des épaules jusqu'au bas du dos, et même un peu en dessous mais Ryū lui attrapa rapidement les mains.
[Ryū]
- Je ne suis pas habillé !
[Diluc]
- Je sais bien, c'est pour ça que je le fais. Tu pousses des cris que j'aime bien entendre.
[Ryū]
- Je suis censé pousser ces cris seulement quand on fait l'amour, Maître Diluc.
[Diluc]
- Humph.
Poussant un grognement d'énervement, Diluc remonta ses mains malgré son envie de le toucher de partout pour recommencer à le caresser à des endroits un peu plus adaptés. Il commençait à apprécier le fait de rester au lit sans rien faire, ne s'étant jamais douté que c'était si plaisant. Ou peut-être ce l'était uniquement car il était avec Ryū et pas tout seul comme il y a de cela presque un an déjà.
- Laisse-moi te faire l'amour...
Soupira-t-il désespérément dans le creux de son cou.
[Ryū]
- Dites encore "faire l'amour" aujourd'hui et je vous interdirait de me toucher jusqu'au mois prochain.
[Diluc]
- Mph.
Le roux le resserra contre lui, venant lui embrasser délicatement la peau dans le cou, les épaules puis la joues et enfin la bouche. Ryū lui répondit bien langoureusement, lui suçant lentement la langue qui fit frissonner Diluc.
Haletant, le roux se laissait faire malgré son envie irrépressible de le prendre.
- C'est toi qui est à mes pieds, tu devrais m'obéir et tu ne le fait pas.
Ryū plaça sa main contre le torse du Maître, souriant légèrement.
[Ryū]
- Je suis déjà à vos pieds, Maître Diluc. Mais pas pour n'importe quoi ni n'importe quand.
Diluc roula des yeux, attrapant les hanches de Ryū et le remonter un peu plus haut que lui, l'empêchant ainsi de l'embrasser. Il colla ensuite ses lèvres sur la peau de son torse, déposant ses baisers de tendresse sur son corps où il se mettrait parfois à mordiller ses tétons, espérant le faire changer d'avis, mais tout ce qu'il recolta c'est un Ryū qui s'échappa de ses bras pour sortir du lit.
[Ryū]
- En fait vous n'êtes pas incapable de faire la grâce matinée, c'est surtout que vous ne pouvez pas vous retenir !
[Diluc]
- Mais c'est tout dur en bas, c'est pas ma faute.
Ryū croisa les bras, se mettant à rougir.
[Ryū]
- E..eh bien régler ça tout seul !
Ryū partit ensuite dans la salle de bain pour se doucher, en boitant, laissant Diluc tout seul sur le lit. Celui-ci baissa la tête pour regarder son membre dur et grimaça avant de relâcher la couette.
[Diluc]
Mais je ne peux pas me faire l'amour seul... Au mieux ça finira par partir tout seul, comme avant.
Ryū, sous la douche, faisait couler l'eau chaude le long de son corps, se frottant l'entrejambe avec du savon. Mais rien de sexuel, hein.
[Ryū]
J'aurais dû me laver hier soir juste après... Je ne pensais pas que le sperme collait autant ! En plus dans les poils...
Après avoir décollé le reste de semence de sa peau, Ryū finit de se doucher avant de sortir de la douche, prenant ses vêtements et s'habilla directement. Il ne voulait pas faire comme le Maître qui sortait directement avec la serviette, parfois même sans rien, pour aller s'habiller dans la chambre. Ça pourrait le rendre encore plus "dur" qu'il ne l'était déjà. Avoir dormi nu hier soir n'était qu'une exception.
Pressant la poignée de la porte de la salle de bain pour sortir, Ryū aperçut Diluc de nouveau assis sur la chaise devant son bureau, continuant à faire ses papiers. Il tapait de temps en temps sur une machine à écrire ou écrivait directement à la plume sur d'autres, et toujours en peignoir bien sûr.
Lorsqu'il fit un pas dans la chambre, Diluc tourna la tête vers lui et se leva aussitôt, venant se mettre devant Ryū qui ne bougea pas d'un pouce ne comprenant pas ce qu'il faisait.
[Diluc]
- Tu me détestes ?
[Ryū]
- Hein ? Mais non, d'où est-ce que vous sortez ça encore ?
Ryū soupira légèrement, passant à côté de lui pour aller s'asseoir sur le lit. Diluc en fit de même, se mettant juste à côté. Il lui attrapa sa main pour la serrer doucement dans la sienne, le fixant dans les yeux.
[Diluc]
- Pourquoi tu ne veux pas faire l'amour avec moi dans ce cas ?
Ryū roula des yeux. Évidemment qu'il allait encore parler de ça tant qu'il n'aurait pas ce qu'il voulait, et surtout qu'il allait chercher des explications à ce qu'il ne comprenait pas.
[Ryū]
- A l'inverse, pourquoi est-ce que j'aurais forcément envie de le faire avec vous ? Je vous apprécie certe, mais je ne suis pas spécialement attiré par votre corps.
Diluc fronça un peu les sourcils, déposant ses mains sur son propre visage. Il se demandait s'il n'était plus à son goût...
Après avoir eu une idée de ce qui n'allait pas, le visage de Diluc s'adoucit, redressant la tête pour regarder Ryū en face.
[Diluc]
- Tu veux dire que je te dégoûte ?
[Ryū]
- Non ! Vous êtes tellement dramatique, Maître Diluc...
Diluc fronça légèrement les sourcils de nouveau, d'incompréhension cette fois-ci. Il ne comprenait pas où voulait-il en venir, ni pourquoi il refusait de faire quoi que ce soit dans le lit.
[Diluc]
- Mais tu es censé être à mes pieds et m'obéir. C'est bien ce que tu disais tout à l'heure.
[Ryū]
- Oui mais pas comme ça ! Vous connaissez le consentement ?!
[Diluc]
- Oui tout à fait. Mais ça c'est pour les mariages, ça n'a rien à voir.
[Ryū]
D'accord. Il n'y connait rien...
- Eh bien le consentement ça s'utilise aussi pour faire l'amour. Quand je refuse de le faire, c'est que je ne suis pas consentant, et si vous m'obliger c'est pas bien ! Et ce matin je n'avais pas envie de le faire avec vous et je n'ai pas à me justifier de la raison. Vous avez compris ?
Diluc le fixa dans les yeux, se répétant les phrases dans sa tête avant de hocher la tête, relâchant ainsi ses mains.
[Diluc]
- Moi je suis consentant ?
[Ryū]
- Ahem... Si vous me demandez de faire l'amour c'est bien parce que vous en avez envie et que vous aimez ça, non ?
Le rouquin hocha la tête de nouveau. Il semblait comprendre peu à peu ce qu'est le consentement entre eux deux dans leur vie sexuelle.
[Diluc]
- Qu'est-ce que je dois faire pour que tu sois consentant alors ?
Ryū sourit, un peu amusé. Il déposa sa main sur la sienne, le regardant dans les yeux.
[Ryū]
- Vous n'y pouvez rien, Maître Diluc. C'est ma tête qui décide à ma place ! Mais croyez moi, quand je serai consentant vous serez le premier et le seul à qui je le dirai. Et à l'inverse, quand je ne le serai plus vous le saurez aussi.
Le Maître ne put s'empêcher de lâcher un grognement de frustration, comme toujours.
[Diluc]
- J'aurai voulu que tu sois consentant pour la vie.
[Ryū]
- Ça ne marche pas toujours comme on veut. Et vous aussi parfois vous ne serez pas consentant.
[Diluc]
- Non, c'est impossible.
Ryū haussa les épaules puis se releva.
[Ryū]
- Je vais aller déjeuner. Habillez vous en attendant.
Le mi-blond se pencha vers lui pour l'embrasser rapidement, puis il sortit de la chambre en étirant ses bras sous le regard du Maître.
[Diluc]
Il faut que je reste consentant à tout jamais, pour lui...
Arrivé dans la cuisine, Ryū ne vit personne alors il se prépara le petit déjeuner avec ce qu'il trouva lui-même. Se préparant un café et quelques tartines de beurre et de confiture de raisin, il prit son assiette qu'il ramena au salon, déjeunant tranquillement en regardant par la fenêtre les petits oiseaux posés juste devant.
[Ryū]
Le Maître adorerait les observer...
Les oiseaux ne restèrent pas très longtemps, finissant par s'envoler vers un petit arbre du Domaine. Le mi-blond se reconcentra sur son assiette qu'il finit rapidement puis alla déposer la vaisselle usagés à la cuisine qu'il lava rapidement.
[Adelinde]
- Ryū ?
Ledit Ryū sursauta, lâchant la tasse qu'il tenait dans l'évier. Heureusement celle-ci était assez résistante et n'eut aucune fissure.
[Ryū]
- A..Adelinde !
Couina-t-il de peur comme réponse. Adelinde ne put s'empêcher de lâcher un petit rire.
[Adelinde]
- Excuse-moi. Je te cherchait, j'aurai un service à te demander.
Ryū haussa un sourcil, finissant de rincer la vaisselle qu'il plaça ensuite sur l'égouttoir, se séchant les mains à la fin.
[Ryū]
- Un souci ?
[Adelinde]
- On peut dire ça... Maître Diluc t'as-t-il déjà parlé du bal annuel du Domaine ?
Ryū se mit à réfléchir, levant les yeux vers le plafond avant de signer négativement de la tête. Adelinde s'en doutait, il allait lui caché au vu de son étroite relation qu'il entretenait avec lui.
- Maire Diluc tient à en organiser un chaque année, et j'aurai besoin que tu le dissuade de continuer. Il ne le fait pas par envie et ça le rend terriblement malade à chaque fois.
[Ryū]
- Mais pourquoi il veux faire ces bals ? Ça devrait lui faire plaisir s'il le fait...
[Diluc]
- Il veut garder une bonne image pour que le Domaine de l'Aurore ne subisse pas de répercussions comme il en est le propriétaire. Du moins, c'est ce qu'il s'est mis en tête. Il fait donc semblant de chercher une épouse chaque année lors de ces bals pour ne pas fâcher les autres nobles.
[Ryū]
- U..une épouse ? Il prévoit de se marier ?!
[Adelinde]
- Pas à ma connaissance, mais ce bal n'a rien de sérieux rassure-toi. C'est pour ça que j'espérais que tu puisses le faire changer d'avis à ce sujet, il est persuadé que le Domaine aura des problèmes si les nobles disent du mal de lui, surtout les Lawrences. Ils ont plus d'influence qu'on ne le croit.
[Ryū]
- Je vois... Mais pourquoi ne pas lui en avoir parlé avant moi ? Je n'y connais rien, vous avez plus d'expérience si vous y avez déjà assisté... Puis vous connaissez mieux Maître Diluc que moi.
[Adelinde]
- J'ai bien essayée moi-même, penses-tu. Mais Maître Diluc est bien trop têtu ! Maître Kaeya à lui aussi essayer, mais il n'y à rien à y faire, il veut continuer.
Ryū croisa les bras, soupirant.
[Ryū]
- Je vais voir ce que je peux faire... Mais je doute d'être de bonne utilité si vous lui en avez déjà parlé deux fois.
[Adelinde]
- Tu es bien plus proche de lui que moi ou Maître Kaeya. Je ne suis pas sûr, mais peut-être qu'il t'écoutera. Même un peu.
[Ryū]
- Je vois... Quand à lieu le bal ?
[Adelinde]
- Le premier jour de printemps.
[Ryū]
- Mh d'accord... Attendez, mais c'est dans quelques jours !?
Adelinde hocha doucement la tête.
[Adelinde]
- C'est bien pour ça que j'étais étonné qu'il ne t'en ait pas parlé.
[Ryū]
D'abord la demande d'assassinat, puis le bal... Maître Diluc ne sera donc jamais tranquille.
- Je... je vais faire mon possible.
Ryū se dépêcha de sortir de la chambre, montant à l'étage pour retourner dans la chambre. Lorsqu'il arriva, il claqua la porte derrière lui puis se rapprocha de Diluc qui était encore assis sur sa chaise.
Ryū attrapa la chaise qu'il fit tourner pour que le Maître se retrouve en face de lui.
[Diluc]
- J'étais occupé.
[Ryū]
- Je sais que vous allez faire un bal !
Diluc fronça les sourcils, se levant de sa chaise, obligeant Ryū à reculer.
[Diluc]
- Qui te l'a dit ?
[Ryū]
- Ha, donc vous vouliez bel et bien me le cacher ?!
Le roux grogna, détournant le regard. Avec ce silence il donna raison à Ryū.
- Donc vous voulez vous trouvez une femme, c'est ça ?
[Diluc]
- NON.
Diluc avait répondu étonnement vite, et surtout il ne voulait pas que Ryū croit ça. En se rendant compte qu'il avait haussé le ton assez fort, Diluc fit un petit pas en arrière jusqu'à toucher son bureau, croisant les bras.
- C'est juste pour faire semblant.
[Ryū]
- Pourquoi ?
Diluc resta silencieux, bien décidé à ne rien dire.
- Vous voulez me remplacer ?
[Diluc]
- Pas du tout !!
[Ryū]
Il ne veut pas que je crois que je vais être remplacé... Je vais faire tout le contraire et il me dira tout.
- Ah oui ? Alors pourquoi n'avoir rien dit ? Je sais que c'est bientôt. Le premier jour du printemps que vous le faites !
[Diluc]
- Tu devais rester en dehors de ça... C'était pas ce que j'avais prévu.
[Ryū]
- Qu'est-ce que vous vouliez faire ?
[Diluc]
- Mph...
[Ryū]
- J'avais raison, vous ne voulez plus de moi. Je ne suis que de la décoration pour vous...
[Diluc]
- C'est pas vrai !! C'est juste que... Mph.
Diluc soupira lourdement.
- Les Lawrences sont présents. Je ne souhaite pas que tu sois en contact avec eux, ils sont trop...comment dire... de l'ancien temps. À part avoir des problèmes avec eux, ça ne t'apportera rien de venir. Je voulais t'envoyer à Liyue pour quelques jours, le temps que le bal et les préparatifs passent... C'est tout.
[Ryū]
- Faut croire que votre plan entier vient d'échouer avant que vous ne l'ayez mis en place. Qu'est-ce que vous comptez faire maintenant ? C'est hors de question que je ne sois pas là avec vous !
Le Maître soupira. Ryū avait raison et ça l'énervait.
[Diluc]
- Pourquoi voudrais-tu y assister ? Je te l'ai dit, ça ne te poserait que des problèmes. À Liyue tu pourras entendre autre chose que des paroles de mauvais goûts.
[Ryū]
- Eh bien... Si vous ne voulez pas que j'assiste au bal, pourquoi ne tout simplement pas l'annuler ? Puis je sais que vous faites semblant de chercher une femme et ça ne vous enchante pas du tout de devoir le faire. N'est-ce pas ?
Diluc souffla du nez. Il finit par se rassoir sur sa chaise, restant en face de Ryū.
[Diluc]
- Ce n'est pas aussi simple que ça. Même si je déteste les coutumes, je ne peux pas me permettre de salir l'image du Domaine. C'est moi qui en est le propriétaire et donc le représentant. Si je ne réponds pas aux attentes de la noblesse ce sont mes employés qui en paieront le prix. C'est déjà arrivé une fois, il y a longtemps, et ça ne peut pas recommencer.
[Ryū]
- Je suis sûr que si vous assumeriez publiquement de ne pas vouloir vous marier, cela n'aura qu'un impact très infime sur vos propriétés ! Les nobles de Mondstadt ne sont pas aussi exigeants qu'avant en dehors des Lawrence. Et ce ne sont pas leurs avis qui mettront en péril toute votre industrie !
[Diluc]
- Je ne veux pas prendre de risque et pour une fois par an ce n'est pas une tâche si difficile à faire. Ça ne reste qu'un bal.
[Ryū]
- Ce n'est qu'un bal oui, mais vous détestez ça.
Diluc resserra légèrement les poings, tournant sa chaise face à son bureau, reprenant sa plume en main.
[Diluc]
- Peu importe. Ce bal aura lieu comme chaque année et celles encore à venir. Fin de la discussion.
[Ryū]
- Mais...- !
[Diluc]
- Ça suffit, j'ai dit fin de la discussion. Je ne veux plus en entendre parler une seule fois.
Lâcha-t-il froidement, sans même jeter un regard à Ryū.
Le mi-blond se releva du lit, soupirant.
[Ryū]
- Comme vous voudrez...
Il sortit ensuite de la chambre en refermant la porte, revenant dans la salle à manger puis la cuisine où Adelinde était restée. En l'entendant entrer, celle-ci se retourna vers lui, les yeux grands ouverts.
[Adelinde]
- Alors ?
Ryū se gratta nerveusement l'arrière de la tête.
[Ryū]
- Il a refusé d'annuler. Il m'a dit qu'il ne voulait plus en entendre parler...
Adelinde fut déçue, bien sûr, mais pas surprise non plus. Elle avait eu le même type de conversation avec lui la dernière fois qu'elle lui avait suggéré d'annuler.
[Ryū]
- Il avait même prévu de m'envoyer à Liyue pour éviter que je sois présent. Mais finalement je resterai ici et je viendrais au bal.
Adelinde plaça sa main contre son menton.
[Adelinde]
- Dans ce cas, tu pourrais sûrement rester avec lui durant la fête. Il se retrouve souvent dans ses positions assez inconfortables avec certaines personnes et il ne sait pas comment s'en défaire.
Ryū sourit, hochant la tête.
[Ryū]
- Évidemment. Quand est-ce que vous commencez les préparatifs ?
[Adelinde]
- Tout est déjà prêt. Nous préparons la salle une journée avant uniquement. Tout le reste de l'organisation est déjà terminé. C'était toujours Maître Diluc qui s'en occupe et il s'y prend à l'avance.
[Ryū]
- Ah, je vois... Je n'aurai pas à m'inquiéter pour ça alors.
Adelinde sourit, hochant la tête, légèrement soulagée que le Maître ne se retrouve pas qu'en mauvaise compagnie durant le bal. Kaeya sera bien là, mais il est difficile pour lui d'aider Diluc. Ils ne s'entendent toujours pas assez bien pour ça.
- Peut-être que cette fois-ci il s'en remettra plus rapidement...
Pensa-t-elle à voix haute sans faire attention, perdue dans ses pensées, inquiète.
Ryū haussa un sourcil mais ne dit rien voyant que Adelinde était simplement en train de réfléchir.
[Ryū]
- Heu... D'accord.
Pendant ce temps-là, Diluc faisait les cents pas sans s'arrêter depuis que l'Inazumien avait quitté la chambre.
Il n'aimait pas ce bal.
Il n'aimait pas l'idée de revoir d'horribles connaissances.
Il n'aimait pas tout ce qu'il s'y passait.
Il détestait entendre les critiques sur Kaeya et le choix de leur défunt paternel.
Il détestait savoir que Ryū allait maintenant y être lui aussi, qu'il allait tout entendre et tout voir.
Il détestait qu'on lui présente des demoiselles, et qu'il devait se contenter de refuser poliment alors qu'il voudrait exploser le crâne de la moindre âme qui allait oser faire une telle proposition.
Il haïssait tout ce qu'il s'y passait.
Il haïssait devoir gaspiller son temps a de telle futilité pour son image.
Il haïssait cette période de l'année plus que tout, où tout le monde lui avait déjà écrit le chemin de sa vie comme si c'était si important, parce que c'est un "noble".
Il ne voulait pas de tout ça et pourtant il se sentait toujours aussi obligé de répondre aux obligations de la noblesse, ou ce serait tout le Domaine et ses employés qui en paieront le prix alors qu'ils n'auront rien demandé. Cela faisait partie de ses responsabilités dont il voudrait tant s'en débarrasser.
[Diluc]
Si Père savait tout ce qu'il se passait dans ma tête, il se moquerait sûrement de moi... C'est pitoyable.
Diluc entendit toquer à la porte de sa chambre. Il se retourna pour aller ouvrir lui-même la porte, regardant Adelinde dans les yeux sans rien dire en attendant qu'elle dise quelque chose.
[Adelinde]
- Maître Diluc, Ryū n'a pas de tenue pour le bal.
Le roux détourna la tête. Il n'avait toujours pas envie qu'il y assiste et encore moins qu'il se fasse beau pour cette occasion.
[Diluc]
- Qu'il vienne en tenue habituelle, ça suffira.
[Adelinde]
- Maître Diluc, ce n'est pas convenable !
[Diluc]
- Tsk... J'emmènerai moi-même Ryū demain matin chez le couturier.
La gouvernante sourit.
[Adelinde]
- C'est parfait, je vais le prévenir tout de suite.
Diluc hocha la tête avant de refermer la porte, fixant son bureau. Ni une ni deux, sous la colère, le jeune Maître brandit sa claymore avant de trancher le bureau en deux, faisant résonner son vacarme dans tout le Manoir et même dans les champs à l'extérieur. La gouvernante, qui n'avait même pas eu le temps de quitter l'étage, rejoignit de nouveau la chambre de Diluc, fixant le bureau maintenant au sol, coupé en deux.
[Adelinde]
- Maître Diluc, encore ! C'est déjà le troisième !!
Gronda-t-elle en se rapprochant des débris. De toute évidence, la coupure n'étant pas du tout nette, le bureau était totalement irrécupérable.
Diluc s'assit simplement sur le lit, les bras croisés.
[Diluc]
- J'irai en racheter un après être passé chez le couturier.
[Adelinde]
- Oui et bien en attendant sortez de cette chambre ! Vous avez fait assez de dégâts comme ça, je vais devoir tout débarrasser !
Le roux lâcha un grognement mais rien de plus. Il ne voulait pas lui tenir tête, il allait perdre. Il se releva alors du lit puis quitta la chambre sans un mot, et avec un peu d'hésitation il décida d'aller dans la chambre de Ryū, a l'abandon depuis qu'ils dormaient dans la même chambre en dehors du fait qu'il y allait toujours pour prendre des vêtements.
Une fois dans la chambre, celui-ci se laissa tomber à la renverse sur le lit pour fermer lentement les yeux. Il voulait se reposer et oublier toute cette histoire de bal, mais quelque chose l'interrompit. L'oreille était étrangement solide. Il passa alors ses mains dessous avant de sentir une couche de papier fraîche, qu'il sortit. C'était un livre écrit en ancien Inazumien semblait-il, au vu de l'écriture dont Diluc ne pouvait pas déchiffrer un seul mot. Il remarqua d'ailleurs qu'ils se sont trompés à la conception du livre, les pages de début et de fin sur la couverture étaient inversées, et en ouvrant la première page du livre il y avait écrit "Fin."
Ce n'est pas très malin ça...
Par curiosité il observa attentivement la couverture. Il y avait un jeune homme et une femme, au vu des dessins il étaient plutôt jeune, sûrement dans la vingtaine et ils se tenaient la main. C'était mignon.
Diluc ouvrit ensuite le livre, commençant à feuilleter le livre par la fin étant donné qu'il avait été imprimé à l'envers. Ce n'était pas pratique mais il arrivait à retrouver le fil de l'histoire en regardant les dessins, ignorant le texte qu'il ne pouvait lire.
Les deux personnes étaient souvent représentées, c'était les protagonistes de toute évidence mais étrangement il n'y semblait avoir aucun autre personnage important, juste des PNJ.
Une histoire mal écrite...
Diluc continuait de feuilleter une par une les pages, observant chacune des scènes. Par un bisous entre les deux protagonistes, il devina qu'ils devaient être marié très probablement, tel étaient les coutumes Inazumienne. Par des caresses sur leur corps, le Maître devina qu'il allait se passer bien plus qu'une simple romance rose bonbon. Il se rappelait que lui et Ryū faisaient les mêmes choses, ils se retiraient les vêtements, comme dans ce livre...
Les pages continuant de tourner, Diluc rougissait légèrement de plus en plus. Il avait la sensation de braver l'interdit et pourtant ses yeux ne pouvait s'empêcher de fixer chaque détail des dessins et il en réclamait plus à chaque pages tournées.
La page suivante il vit enfin le corps totalement nu de la jeune femme. Diluc grimaça d'un total dégoût et ferma simplement le livre, ravalant sa salive avec difficulté.
C'est mal fait... Une femme, ça ne ressemble pas à ça. J'en suis sûr. C'est n'importe quoi ce livre.
La porte de la chambre s'ouvrit et c'est nul autre que Ryū qui entra dans la chambre. Il avait l'air surpris de voir Diluc sous sa couette.
[Ryū]
- M..Maître Diluc ? Mais qu'est-ce que vous faites ici ?!
[Diluc]
- J'ai cassé mon bureau. Je peux plus dormir dans ma chambre tant que ce n'est pas débarrasser.
[Ryū]
- Ah, oui, j'ai vu l'état de votre bureau et... Hé ! Pourquoi vous avez mon livre ?!
Diluc se leva du lit, se mettant à l'opposé de Ryū, le livre plaqué contre son torse.
[Diluc]
- Je l'ai trouvé sous l'oreiller. Il est bizarre ton livre.
[Ryū]
- Depuis quand vous vous permettez de fouiller ?! Posez ce livre tout de suite !!
Ryū courut vers lui en marchant sur son lit pour lui reprendre le livre des mains, mais Diluc le leva assez haut pour qu'il ne puisse pas l'atteindre, même en sautillant.
- Maître Diluc !!
[Diluc]
- Il y a des gens qui font l'amour dedans. C'est toi qui a acheter ce livre ?
[Ryū]
- O..oui mais c'était pour un pote, rien de plus !! C'est pas moi qui lit ça !
[Diluc]
- Menteur. Le livre est usé, ça se voit. En plus c'est de l'ancien Inazumien et il n'y a personne sauf toi et peut-être Lisa qui le lit à Mondstadt donc je doute que tu connaissais quelqu'un d'autre avant ton arrivée. Puis ça fait plus de un an que tu es là et ce livre est sous ton oreiller, tu le lis forcément.
Ryū détourna le regard.
[Ryū]
- O..oui et alors ? Vous venez de le lire, vous !!
Diluc hocha doucement la tête puis ouvrit de nouveau le livre, retrouvant la page qui l'avait dégoûtée puis la montra à Ryū.
[Diluc]
- Pourquoi c'est comme ça ?
Le mi-blond sentit ses joues chauffer. Il attrapa le livre qu'il referma aussitôt et alla rapidement le remettre sous l'oreiller.
[Ryū]
- Vous ne devez pas montrer ça !
[Diluc]
- Mais... Elle n'est pas comme toi et moi.
[Ryū]
- Bah oui, c'est une femme ! Vous vous attendiez à quoi ?...
Diluc se mit à réfléchir avant qu'il ne dépose ses mains sur les deux pectoraux de Ryū, qui se mit à rougir fortement de nouveau. Il se mit même à faire de petits "squish".
- M.. Maître !
[Diluc]
- Les femmes ont de très gros pectoraux. Mais en bas...
Le roux plaça une main entre l'intérieur des cuisses de Ryū, sans quitter son pectoraux de l'autre.
- C'est pas comme toi. C'est comme si c'était coupé et qu'il y avait deux choses bizarres de chaque côté. Et ça semblait être visqueux. Pourquoi c'est comme ça ? Puis elle était toute mouillée de partout sans raison.
Ryū détourna simplement le regard, n'osant même plus bouger. Il aimait sentir ses mains sur lui. Même si ce n'était pas le moment le plus approprié, il y prenait un peu de plaisir.
[Ryū]
- J..J'en sais rien moi !
Insatisfait de la réponse, Diluc le relâcha. Le corps de son employé venait de lui perdre tout intérêt à être manipulé de la sorte, sous la grande déception du concerné.
[Diluc]
- Moi je trouve que c'est dégoûtant. On dirait un fruit de mer baveux. Je préfère quand ça te ressemble, c'est plus agréable à regarder.
Le mi-blond soupira.
[Ryū]
- Vous allez vous attirer des ennuis à parler ainsi des femmes... Vous savez, tout le monde n'est pas de votre avis ! Moi j'aime beaucoup par exemple.
Diluc ne dit rien, les sourcils légèrement froncés. Cet aveux ne semblait pas pouvoir être digéré correctement.
- Ne faite pas cette tête, personne ne vous obligera à voir le corps d'une femme !
[Diluc]
- Mph. Je m'en fiche de leur corps. Moi je ne te plais plus maintenant.
[Ryū]
- Quoi ?! Mais pourquoi vous dites ça ?
[Diluc]
- Tu préfère le corps d'une femme. Moi j'en ai pas et je peux pas changer.
[Ryū]
- Mais n'importe quoi ! J'ai simplement dit que j'appréciais, et j'aime tout autant le corps d'un homme.
Diluc émit un grognement avant de faire un pas vers Ryū qu'il fit reculer contre le mur, peu satisfait de la réponse.
[Diluc]
- C'est exactement pareil. Tu devrais aimer mon corps comme moi j'aime le tiens.
Le mi-blond se mit à légèrement rougir au point qu'il baissa légèrement la tête pour éviter de le montrer. Il ne put tout de même cacher un petit sourire, se retenant de se moquer en riant.
[Ryū]
- Vous êtes jaloux...
Le roux se mit à froncer les sourcils d'un air sévère. Il avait raison, il était jaloux mais il ne souhaitait pas le montrer. Ryū se calma, gardant toujours un sourire en coin.
- Mais votre corps est mon préféré, ne vous en faites pas. Je l'aime tout autant que vous aimez le mien.
Le mi-blond lui sourit tendrement avant de glisser un baiser rapide sur ses lèvres sans prévenir, faisant légèrement sursauter Diluc, puis il se décala du mur afin de s'écarter.
Comme réponse, Diluc ne fit qu'un grognement. Il ne savait faire que ça de toute façon... C'était sa manière de parler, même quand il est content.
- Ah ! Et aussi... Évitez de tout casser dans votre chambre, même si l'idée que j'assiste au bal vous déplaît fortement. Je ne serai là que pour vous accompagner et rien de plus, Maître Diluc.
Tenta de rassurer Ryū d'une voix légère.
[Diluc]
- Mph.
La présence de Ryū au bal, il l'avait presque oublié en étant distrait par ce livre venant d'Inazuma. Diluc aurait bien apprécié que tout cela ne soit qu'un rêve ou une mauvaise blague... Il croisa les bras avant de s'asseoir sur le lit alors que le mi-blond quitta la chambre pour le laisser se reposer. Il avait besoin de repos.
[Diluc]
Ça m'énerve...
À suivre.
[5824 mots]
NDT - Pour celleux qui se poserait la question, oui le livre dans la chambre de Ryū était bien un bon gros Hentai sa mère de qualitey 👁️👁️ 🤙
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