Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 17 🍋

Il était tout juste 17 heures lorsque Diluc et Ryū arrivèrent au Cadeau de l'Ange, un peu en retard.

Ryū descendit le premier de la charrette alors que le Maître resta à l'avant, les rennes en mains.

[Diluc]
- Ne m'attend pas. Il ne faut pas faire patienter Charles.

Le mi-blond, souriant, hocha simplement la tête avant de passer les portes de la Taverne. Comme à son habitude, il se plaça derrière le comptoir, un petit tablier autour de la taille.

Une jeune Mondstadtoise aux cheveux bruns et un peu courts regardait Ryū avec insistance sans rien dire, buvant son verre de lait frais mentholé. L'Inazumien préféra essayer de ne pas croiser son regard et simplement l'ignorer...

Charles, en attendant fit ses affaires puis les deux barmen se saluèrent, Charles sortant tranquillement de la Taverne. Celui-ci retenait la porte au Maître qui venait tout juste de finir de déposer son cheval aux écuries, le laissant entrer après s'être dit bonjour.

La même Mondstadtoise qui regardait Ryū tout à l'heure de sa chaise, se retournant vers Diluc.

[Donna]
- Bonsoir, Maître Diluc !
S'exclama-t-elle visiblement très contente de sa venue.

Ryū haussa un sourcil alors que les clients ne semblaient pas du tout être dérangés, ou même surpris. Ni Diluc d'ailleurs. Il lui avait répondu, une voix un peu plus basse n'étant pas le genre de personne à parler haut et fort en public.
La simple réponse de sa part fit sourire la demoiselle qui vint se rasseoir alors que Diluc rejoignit Ryū derrière le comptoir, l'air de rien.

[Ryū]
J'ai raté un truc ou quoi ?!

[Donna]
- Vous avez passé une bonne journée ?

[Diluc]
- Oui. Merci.

[Donna]
- Vous venez plus tôt d'habitude ! Il y a eu un problème ?

[Diluc]
J'étais sur le point de me faire tuer par ma gouvernante...
- Rien de spécial.

Ryū, écoutant attentivement la conversation, se mordit faiblement la lèvre inférieure, ne comprenant pas ce qu'il se passait. C'était la première fois qu'elle voyait cette cliente et elle semblait être presque aussi familière avec le Maître que lui et Adelinde mais était loin d'être l'une de ses employés, c'était évident, lui qui connaissait tout le monde.

Il finit par soupirer pour tenter de se détendre. C'est que rien sa présence avait le don mettre Ryū en rogne, c'était comme si elle était tout naturellement insupportable, surtout quand elle parlait à Diluc.

Malheureusement pour l'Inazumien, celui-ci dû la supporter sans rien dire jusqu'à très tard dans la soirée. Elle recommandait sans cesse de nouvelles boissons et mettait un temps fou à les finir. C'était à n'y rien comprendre, surtout qu'elle était seule, ne parlant à aucun autre client, ni même Ryū si ce n'était que pour demander un nouveau verre même si le plus souvent elle attendait sagement que Diluc revienne derrière le comptoir pour lui demander à LUI. Au moins elle ne prenait pas d'alcool, songea le mi-blond, sinon elle serait pompette depuis un long moment et il n'en avait aucune envie.

Ryū commença à faire tranquillement la vaisselle, versant un liquide sur son éponge pour se préparer à frotter les nombreux verres, écoutant les blabla interminable de Donna et Diluc répondre brièvement. Il fut tout de même très rapidement sorti de ses pensées lorsque le Maître lui attrapa rapidement la main pour l'arrêter dans ses mouvements.

Ryū releva la tête pour regarder Diluc, surpris et ne comprenant pas ce qu'il faisait.

Le roux soupira lourdement, le relâchant ensuite.

[Diluc]
- Je pense que tu es malade. Pourtant tu avais l'air en forme ce matin...

[Ryū]
- Quoi ? Mais non je vais bien ! Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

Comme réponse, Diluc prit la bouteille que Ryū venait tout juste de se servir pour faire la vaisselle. C'était une grande bouteille en verre avec un liquide très foncé qui était loin d'être du liquide vaisselle.

[Diluc]
- Tu as mis du vin sur l'éponge et tout à l'heure j'ai retrouvé des couverts dans la poubelle ainsi que de la nourriture dans l'évier. Tu pourrais me l’expliquer dans ce cas, si tu n'es pas malade.

Ryū se sentit rapidement gêné et se mit à rougir aussitôt.

[Ryū]
- Ahem... D.. désolé !

[Diluc]
- Tu aurais pu me le dire que tu te sentais mal. Mais au lieu de te reposer tu as décidé de venir…

[Ryū]
- Mais puisque je vous dis que je ne suis pas malade... J'étais juste un peu ailleurs ce soir, ce n'est rien de grave, ça arrive !

[Diluc]
- Moi je suis certain que tu es malade.

Ryū croisa les bras.

[Ryū]
- Si vous voulez tant que ça que je sois malade, dans ce cas je vais devenir allergique à vous !

Ryū s'éloigna ensuite de Diluc et Donna pour aller débarrasser les autres tables, laissant Diluc figé, tout seul derrière le petit comptoir.
Il lâcha un petit grognement dans sa barbe, venant rincer plusieurs fois l'éponge pour retirer tout le vin, les sourcils froncés en direction du sol.

[Diluc]
Non, il ment... C'est pas possible d'être allergique à quelqu'un.

Il commença à se répéter ces phrases dans sa tête pour se rassurer lui-même ayant une petite voix dans sa tête qui lui disait que c'était peut-être vrai. Diluc n'avait clairement pas envie que Ryū devienne allergique à lui, et si ça devait arriver il ne savait même pas s'il y avait un remède contre les allergies aux gens.

[Donna]
- Maître Diluc ?

[Diluc]
- ...

[Donna]
- Maître Diluc !

Répéta-t-elle un peu plus fort, sortant Diluc de ses pensées.

[Diluc]
- Hum. Oui, veuillez m'excuser. Vous souhaitez quelque chose ?

[Donna]
- Vous paraissiez ailleurs alors je m'inquiétais !

[Diluc]
- Ah. Mes excuses.

Donna sourit, croisant ses bras sur le comptoir.

[Donna]
- Vous pouvez me tutoyer vous savez ?

[Diluc]
- Mh... Ça ira, merci.

Diluc prit un plateau puis s'éloigna sous le regard surpris de la brune.
Elle se tourna ensuite, dos aux restes des clients pour se cacher le visage, les joues rouges.

[Donna]
Le vouvoiement c'est un truc de noble... Ils le font même dans le couple, Maître Diluc doit sûrement s'y préparer pour moi, c'est mignon !!

À l'étage, du coin de l'œil, Ryū observa rapidement la jeune femme du comptoir. Il remarqua son petit air, elle était toute guillerette. C'était à se demander ce qu'elle avait dans la tête pour être aussi joyeuse... Elle n'avait tout de même pas osé demander quelque chose de déplacé au Maître ? Le connaissant il aurait bel et bien accepté sans se poser de question s'il y avait des sous-entendu puisqu'il n'y connaissait absolument rien.

Voyant sortir Diluc, Ryū se précipita vers les escaliers malgré son plateau qui débordait pour aller le rejoindre. Tournant la tête de gauche à droite, il vérifia qu'il n'y avait plus de clients.

Diluc, en train d'essuyer une table salie par des tâches de cafés, se redressa en voyant Ryū agir de façon un peu bizarre. Comme toujours finalement.

[Diluc]
- Tu me suis maintenant ?

[Ryū]
- Oui !!

Le rouquin haussa un sourcil. Il n'aurait pas pensé avoir une réponse si honnête, ni même que Ryū le suivait réellement. Il voulait juste le taquiner à l'origine.

[Diluc]
- Eh bien... Je peux savoir pourquoi ?

Le mi-blond se racla légèrement la gorge, resserrant légèrement le plateau dans ses bras.

[Ryū]
- Je voulais vous poser une question... Cette fille, au comptoir, vous la connaissez depuis longtemps ?

Diluc leva les yeux vers le ciel pour réfléchir. Il se souvenait d'une conversation, elle lui avait parlé des fleurs qu'elle vendait alors c'était très sûrement la fleuriste à l'entrée des portes de Mondstadt. Il passait devant presque tous les jours.

[Diluc]
- On peut dire ça comme ça...

[Ryū]
- C'est qui ?

[Diluc]
- Une fleuriste.

Ryū soupira de soulagement. Ce n'était pas son employé, c'était confirmé. Mais il devait encore avoir des réponses à d'autres questions.

[Ryū]
- Et de quoi vous parliez tout à l'heure ?

[Diluc]
- Quand ça ? Elle parle tout le temps.

[Ryū]
- Quand je suis parti à l'étage.

[Diluc]
- Mh...

Diluc fixa Ryū dans les yeux plusieurs secondes dans un silence total avant de s'exclamer fièrement.

- Ça ne te regarde pas.

Ryū était prêt à lui faire une grosse crise, oui, comme un enfant, mais il devait peut-être éviter en public.

[Ryū]
- Mais ! Pourquoi vous ne voulez pas me le dire ?

[Diluc]
- Comme je viens de le dire, ça ne te regarde pas. Je n'ai donc aucune raison de te dire quoi que ce soit.

Le mi-blond plissa les yeux, dévisageant le Maître.

[Ryū]
- Humph... Avez-vous accepté quelque chose que je ne devrais pas savoir ? C'est ça ?

Diluc pencha sa tête légèrement sur le côté.

[Diluc]
- Non. Elle ne faisait que parler de tout et rien...

[Ryū]
- Bon, d'accord... N'allez pas accepter des trucs bizarres dans mon dos !

Ryū retourna sur ses pas, à l'intérieur de la Taverne, laissant Diluc tout seul dehors.

[Diluc]
Je n'ai aucune raison de faire ça...

*** Cadeau de l'Ange - 23h00 ***

Les derniers clients quittaient le bâtiment alors que Donna finissait son verre avant de le tendre directement à Diluc qui nettoyait les couverts. Ryū entendit celui-ci l'a remercié ce qui provoqua un sourire à Donna.

Fronçant légèrement les sourcils, Ryū frottait les tables avec un peu plus d'ardeur, peut-être pour se calmer les nerfs...

[Ryū]
Pourquoi elle le colle comme ça ? C'est qui son problème ? Surtout qu'il lui répond quand même assez sèchement ! Enfin, il est comme ça avec tout le monde... Argh j'ai envie de la foutre dehors celle-là !

Ryū continua de tacler intérieurement la pauvre cliente sans s'arrêter. Il commençait à péter les plombs après l'avoir supporté toute la soirée ne pouvant absolument pas se plaindre d'elle. Ce ne serait pas correct et Diluc était très à cheval sur la politesse, enfin, tant que ça ne concernait pas certaine personne précisément.

Par chance Ryū vit partir Donna d'elle-même ayant redouté un probable moment où il aurait fallu qu'il la mette dehors. Il n'aimait pas confronter les gens, et encore moins devant une personne qu'il connaissait.
Après qu'elle soit partie, le mi-blond rejoignit le Maître derrière le comptoir, rinçant son éponge dans l'évier alors que Diluc faisait le tri des bouteilles à remettre dans la réserve.

Lorsque Ryū finit de se rincer les mains, il décida de l'aider à tout ranger.

[Diluc]
- Mieux vaut finir de nettoyer les salles avant de faire la réserve.

[Ryū]
- C'est déjà tout terminé, Maître Diluc !

[Diluc]
- Quoi ? Déjà ?

[Ryū]
- Le sol, les tables, les couverts, un peu la poussière sur les fenêtres et les toilettes... J'ai tout terminé pendant que vous vous amusiez à papoter avec votre chère fleuriste

Diluc grimaça légèrement. Contrairement à lui, c'est vrai qu'il n'avait pas fait grand chose ce soir. Cette "fleuriste" commençait à lui prendre tout son temps et ce n'était pas bon pour la Taverne.

[Diluc]
- C'était exceptionnel. Elle parle vraiment beaucoup...

Ryū rit doucement, finissant de ranger le reste des bouteilles qu'il avait en main avant d'aller s'asseoir sur une caisse en bois non loin de Diluc. Il avait bien mérité une petite pause.

[Ryū]
- Vous devriez la mettre dehors...

Diluc tourna la tête, le regardant étroitement. Ryū préféra éviter son regard, il avait compris que ce n'était pas bien de faire ça, mais cette idée le démangeait, il avait eu besoin de le dire.

- Bon d'accord, pas dehors... Dans ce cas, vous pourriez faire en sorte qu'elle ne soit plus au comptoir ! Vous pourriez retirer les tabourets par exemple ?

[Diluc]
- Ça ne me dérange pas tant que ça d'avoir une conversation. Du moins, pas au point de faire une telle chose.

[Ryū]
- C'était qu'une simple suggestion, c'est vous le patron, c'est vous qui décidez.

Diluc soupira, vérifiant le nom de ses bouteilles avant de les ranger une par une sur la bonne étagère.

[Diluc]
- Tu as l'air jaloux.

[Ryū]
- Moi ?!

Ryū se mit à ricaner nerveusement, venant croiser les bras alors que Diluc acquiesça silencieusement, rangeant toutes les bouteilles.

- Non pas du tout, c'était juste des suggestions comme je vous l'ai dit !
Je veux dire... Si elle parle vraiment beaucoup au point de vous déranger dans votre travail vous ne pouvez pas rester sans rien faire, c'est votre devoir ! Qu'est-ce que vous allez faire si elle revient ?

[Diluc]
- Elle revient tous les jours.

[Ryū]
Putain !!!
- Ah justement, c'est encore pire ! Imaginez que je ne soit pas là un jour, vous allez faire quoi ? Vous ne pourrez pas gérer tout seul la taverne ET cette fleuriste !

[Diluc]
- Elle s'appelle Donna.

[Ryū]
Donna je l'emmerde.
- Alors... la taverne ET Donna.

Diluc le regarda du coin de l'œil alors que Ryū continuait de blablater tout seul. Habituellement, le Maître aurait très sûrement eu des acouphènes d'agacement, mais pas là. Il le trouvait mignon à toujours vouloir réponse à tout pour se justifier.

En y repensant, Diluc se disait qu'il pourrait lui faire un petit "cadeau" en rentrant, pour avoir fait tout le ménage à sa place à la Taverne. Mais il y avait aussi autre chose... Que ferait-il si Ryū devenait bel et bien allergique à lui ? Ils ne pourraient même plus s'approcher et ça l'embêtait.

Pendant que Ryū continuait de parler un peu dans le vent, Diluc s'approcha de lui sans un mot. Le mi-blond se stoppa aussitôt, reculant légèrement son corps jusqu'au mur.

[Ryū]
- M...Maître Diluc ?

[Diluc]
- Il faut que je mette ma salive plus souvent dans ta bouche.

[Ryū]
- Quoi ?!

Diluc déposa ses mains sur chaque côté de la caisse en bois pour s'y appuyer et pencher sa tête vers lui, mais Ryū déposa ses mains contre son visage afin de le repousser.

- Vous avez quoi en tête encore ?

[Diluc]
- Et bien... Si je ne le fait pas tu vas devenir allergique à moi, alors que si je t'embrasse plus souvent ton corps va créer beaucoup plus de défense immunitaire.

[Ryū]
- Mais... Vous...
En y repensant, j'aime bien quand il m'embrasse, donc s'il le fait plus souvent...

Ryū se releva, se mettant devant le Maître.

- Bon d'accord.

Diluc afficha un semblant de sourire sur ses lèvres avant de s'approcher de lui de nouveau et venir l'embrasser voracement avec la langue, n'y allant pas par quatre chemins pour venir dévorer l'intérieur de sa bouche avec délice.

Diluc passa ses bras autour de son corps pour le serrer contre lui tandis que Ryū ferma les yeux, savourant leur baiser paisiblement jusqu'à ce qu'ils durent se séparer afin de reprendre tranquillement leurs souffles en se dévorant du regard sans un mot, profitant de l'instant présent rien que tout les deux.

Le roux ne tarda pas à couper le silence en venant prendre la main de Ryū et le tirer hors de la réserve.

[Diluc]
- On doit rentrer avant qu'il ne se soit trop tard.

Hochant timidement la tête, Ryū le suivit jusqu'à la charrette, mais une fois devant il hésita à monter dedans.

[Ryū]
- Vous êtes sûr de vouloir rentrer ?

[Diluc]
- Je n'ai aucune raison de vouloir rester ici plus longtemps.

[Ryū]
- Ben... Adelinde.

Adelinde, c'est vrai. Diluc se rappelait de ce qu'ils avaient fait avant de partir travailler. Elle devait très sûrement attendre non loin de l'entrée avec une machette dans les mains et des yeux rouges luisant dans l'obscurité tel un loup enragé qui s'impatientait de voir ses deux petites proies, pensait-il.

[Diluc]
- Oh. Mais... Si on rentre pas elle va être encore plus en colère.

Diluc sentit son corps frissonner, de peur, ce que Ryū remarqua et le fit un peu paniqué. Il ne savait pas que Diluc était capable de ressentir cette émotion, et si ça arrivait c'est qu'il fallait vraiment craindre Adelinde.

[Ryū]
- M...mais elle est déjà très en colère !

[Diluc]
- Mais elle peut être pire si on ne rentre pas. Très très en colère, même. Moi j'aime pas quand elle est très très en colère.

[Ryū]
- Dans ce cas on pourrait rentrer par la fenêtre ! On sera rentré et on ne la croisera pas !

[Diluc]
- Non. Si je fais ça elle va vraiment être très très très en colère. Elle m'interdit de passer par la fenêtre.

[Ryū]
Comment ça elle sait qu'il passe par la fenêtre ?! Ça veut dire qu'il le fait presque tout le temps !
- Pourtant je vous ai déjà vu passer par là en pleine nuit à plusieurs reprises !

[Diluc]
- Mh, c'est vrai... Mais d'habitude elle dort donc je peux sortir. Dans tous les cas on doit rentrer ce soir, sinon on va mourir.
En plus je dois lui faire mon cadeau pour le remercier.

Ryū laissa un soupira s'échapper de sa bouche et monter dans la charrette où Diluc ne tarda pas à le suivre avant de faire avancer son cheval.

[Ryū]
- C'est votre faute tout ça.

[Diluc]
- Mh...
Finalement je ferai pas le cadeau.
- C'est pas vrai, tu n'avais pas qu'à manger mon plat.

[Ryū]
- Mais je rêve, c'est vous qui m'avez demandé de faire ça !

[Diluc]
- Personne ne t'as obligé à accepter. Il suffisait de me dire non.

[Ryū]
- Je vais dire à Adelinde que vous sortez la nuit en cachette par la fenêtre si c'est comme ça.

Une goutte de sueur traversa la joue de Diluc. Il ne devait surtout pas le faire, il n'aurait aucune excuse et Adelinde sera vraiment très très très en colère, et personne ne souhaitait la voir dans cet état.

[Diluc]
- Je vais te faire dormir par terre toute ta vie si tu fais ça.

Ryū sourit fièrement, les bras croisés.

[Ryū]
- Ce n'est rien comparé à ce qu'Adelinde vous fera.

Poussant un grognement, Diluc agita les reine pour faire avancer son cheval au galop une fois sorti des murs de la Cité de Mondstadt.

[Diluc]
- J'augmenterai ta paye si tu ne dis rien.

[Ryū]
- Vous ne me payez même pas... D'ailleurs c'est pas un peu illégal ?!

Le roux haussa les épaules.

[Diluc]
- Avec tout ce que je fais d'illégal ce ne serait pas très important comparé au reste, et pourtant tout le monde s'en fiche.

[Ryū]
Il me fait peur des fois...
- Vous pourriez aller en prison pour ce que vous faites.

[Diluc]
- Oui, mais on ne me dit rien parce que je ne suis pas n'importe qui.

Ryū haussa un sourcil. Maintenant il avait l'air égocentrique, ça ne lui ressemblait pas.

[Ryū]
- C'est-à-dire ?

[Diluc]
- Bah, je suis riche. Je peux avoir tout le monde à mes pieds si je le souhaite, sauf toi comme tu l'es déjà. Je n'ai même pas eu besoin d'utiliser mes moras pour te faire obéir.

[Ryū]
- Hé !!! C'est pas vrai !

[Diluc]
- Si. Quand je veux t'embrasser tu te laisser faire, tu fais tout ce que je réclame, surtout quand on fait l'am-

Ryū couvra la bouche du Maître, les joues totalement rouges.

[Ryū]
- Arrêtez de parler de ça à voix haute par pitié...

Diluc hocha la tête alors Ryū le relâcha doucement. De toute façon il savait pertinemment qu'il allait en reparler à un moment ou un autre en public, c'était inévitable.

Ryū se leva du sol dans la charrette pour passer vers l'avant en enjambant le banc. Il s'assit donc à côté du Maître avant de se coller à lui, déposant sa tête contre son épaule. Le maître resta silencieux, venant passer son bras autour de lui tout en gardant les rênes en mains.

Une dizaine de minutes plus tard, le cheval déposer à l'écurie, Ryū et Diluc se tenaient devant la porte du Manoir.

[Diluc]
- C'est toi qui ouvre.

[Ryū]
- Non ! C'est de votre faute, vous n'aviez qu'à manger votre assiette !

Diluc soupira lourdement avant de déposer sa main contre la porte et lentement presser la poignée. Ryū attrapa la manche de Diluc, se cachant derrière lui alors qu'il ouvrait la porte. Sous les grincements, ils entrèrent tous les deux en tentant de faire le moins de bruit possible. Du peu qu'ils pouvaient discerner dans l'obscurité, Adelinde ne semblait pas être présente dans le salon.

Ryū referma alors lentement la porte à clé derrière eux, sous le regard du Maître qui le surveillait. A peine que le dernier bruit de clé dans la serrure retentit qu'une lampe de chevet sur la petite table s'alluma, illuminant la pièce et montrant Adelinde qui les attendait patiemment, assise sur un des fauteuils devant la cheminée.

Les deux hommes sentirent leur corps tressaillir de tout leur être, les jambes les empêchant de faire un pas de plus. Ryū regardait timidement Adelinde par-dessus l'épaule du Maître, tendit que lui se pencha un peu en arrière.

[Adelinde]
- Allez vous asseoir sur une chaise.

Ryū et Diluc ne dirent pas un mot, obéissant simplement. Ils se dirigèrent alors vers les chaises de la salle à manger où deux d'entre elles étaient déjà préparées. Ryū préféra s'asseoir vers celle qui était plus proche des escaliers, et Diluc des fenêtres. C'était juste au cas où...

Adelinde se releva, allant se mettre devant eux avant de commencer à faire des cents pas.

[Adelinde]
- Si je récapitule, Maître Diluc vous faite encore le difficile. Je vous prépare à manger et vous prenez le soin de ne pas manger, et toi Ryū, tu l'aide à s'en débarrasser. Ensuite, au lieu d'assumer votre bêtise vous choisissez de fuir en sachant pertinemment que je serai toujours là pour rentrer.

Adelinde se tourna une nouvelle fois face à eux, le regard sévère.

Ryū et Diluc n'osèrent même pas la regarder dans les yeux, mais Diluc pris son courage à deux mains avant de dire :

[Diluc]
- En fait je me sentais un peu barbouillé alors je préférais ne pas trop manger ce midi malgré ma faim.

Adelinde releva les sourcils, venant s'approcher rapidement du Maître, les mains sur ses deux joues et l'air attendri sous le regard choqué de Ryū.

[Adelinde]
- Mais pourquoi ne me l'avoir pas dit plus tôt voyons ! Vous savez bien que ce n'est pas grave si vous vous sentez mal, le plus important c'est votre santé !

[Diluc]
- Je ne voulais pas vous inquiéter. Je sais que vous faites de votre mieux pour cuisiner alors je voulais faire un effort, mais ça m'a vraiment donné envie de vomir.

La gouvernante soupira, caressant doucement les cheveux de Diluc.

[Adelinde]
- Vous ne devriez pas vous forcer. Bon, ça va... Par contre pour ne m'avoir rien dit je vous interdit de dormir tous les deux ensemble cette semaine !

[Ryū]
- C'est pas juste...

Diluc releva les sourcils en fixant Adelinde.

[Adelinde]
- Ne me regardez pas avec ces yeux-là, Maître Diluc !

[Diluc]
- Mais... Vous savez bien que je dors mal si Ryū n'est pas avec moi.

Adelinde croisa les bras. Décidément il avait toujours une raison pour agir ainsi.

[Adelinde]
- Bien, si vous insistez... Allez dormir maintenant, et pas de bêtise !

Diluc et Ryū hochèrent la tête puis se dirigèrent à l'étage en même temps, rejoignant la chambre du Maître alors que la gouvernante retourna dans sa chambre pour se coucher pour de bon.

Une fois dans la pièce, Ryū se laissa tomber sur le lit à la renverse, les bras écartés en étoile.

[Ryū]
- Vous êtes un bon menteur, étonnement...

Le roux pencha sa tête légèrement sur le côté, venant s'asseoir non loin de lui.

[Diluc]
- De quoi parles-tu ?

Ryū se redressa en se poussant avec les bras, regardant le Maître dans les yeux.

[Ryū]
- Eh bien... Ce que vous avez dit à Adelinde. Votre envie de vomir et que vous dormiez mal sans moi !

[Diluc]
- Mais... Je n'ai pas menti.

Un blanc s'installa rapidement entre les deux individus. Ryū n'était pas sûr de bien comprendre que tout ça n'était que pure vérité, même après mûre réflexion.

[Ryū]
- Vous voulez dire que vous étiez vraiment malade à midi ?

Le Maître plaça sa main contre son menton.

[Diluc]
- Je n'irai pas jusque là tout de même. Peut-être un début de maladie, mais c'est partit aussi vite que c'est venu.

[Ryū]
- Et votre envie de vomir alors ?!

[Diluc]
- Les légumes, c'est vraiment dégoûtant. Je ne supporte pas leur odeur quand bien même Adelinde a une manière de cuisiner qui est excellente.

Ryū plissa légèrement les yeux, les bras croisés. Il avait tout de même un peu déformé la vérité, mais mieux valait ne rien dire tant qu'ils avaient échappé à la terreur de la gouvernante.

[Ryū]
- Évidemment, les légumes...
Mais ça veut aussi dire qu'il dort réellement mal sans moi ?!

Diluc ne rajouterai rien de plus avant de simplement se lever et partir dans la salle de bain. Il n'invita même pas Ryū à le rejoindre, lui qui le réclamait pourtant où qu'il aille...
Cela ne dérangea pas spécialement Ryū qui en profita pour s'allonger sur la couverture afin de se reposer un peu les jambes après avoir travaillé si longtemps. Il se détendit tout doucement, écoutant le son de l'eau coulé dans la douche juste à côté, la vapeur passant par le dessous de la porte qui vint réchauffer très légèrement la pièce.

Il met toujours l'eau bouillante, je me demande si c'est son Oeil Divin qui l'a habitué à ça... Ce serait insupportable pour un simple humain autrement.

Dans un soupir, Ryū attendit une dizaine de minutes à peine avant que Diluc en sorte de la salle de bain, serviette autour de la taille et corps encore légèrement humide. Il s'approcha rapidement de Ryū, qui lui tentait de se couvrir les yeux en le voyant dans cette tenue, mais le maître lui prit les bras pour le tirer hors du lit.

[Diluc]
- Vas-y, et fais vite.

[Ryū]
- Qu'est-ce qui vous prend tout à coup ?! Vous auriez pu quand même vous habiller dans la salle de bain !

[Diluc]
- Non, je devais me dépêcher. Toi aussi fais pareil.

[Ryū]
- Pourquoi voulez-vous que je me dépêche ? Vous pouvez bien vous coucher tout seul jusqu'à ce que j'arrive !

Diluc le poussa jusqu'à l'intérieur de la salle de bain avant de refermer lui-même la porte.

[Diluc]
- Dépêche toi je te dis.
Il n'est pas vraiment à mes pieds en fait. Ryū est moins obéissant ces temps-ci.

NDT - (Diluc t'es un ptn de psychopathe wtf)

[Ryū]
- Ça va, ça va... Je fais comme je peux !

Comme réponse, Diluc souffla puis alla s'installer sur le lit, les bras croisés en attendant que Ryū se dépêche, comptant chaques minutes qui passaient.

Après une douche des plus rapides et des vêtements à moitié arrangés correctement, Ryū sort de la salle de bain presque essoufflé.

[Ryū]
- C'était assez rapide pour vous j'espère, Maître Diluc ! Qu'est-ce que vous voulez maintenant ?

[Diluc]
- Humph, ça allait... Viens te coucher avec moi.

Le mi-blond ne savait trop quoi penser de l'attitude du Maître, mais ce n'était pas comme si tout tournait très rond dans sa tête non plus. Il savait que Diluc avait une logique assez spéciale, alors il ne se posa pas plus de questions et alla le rejoindre sous la couette.
Alors qu'il venait tout juste de s'installer confortablement, Diluc se mis contre lui et lui força à tourner la tête dans sa direction afin de l'embrasser bien langoureusement.

Ryū, trouvant ce geste plus que normal pour eux, se laissa faire sans broncher venant même passer ses bras autour de son cou afin de plaquer ses lèvres plus fort contre les siennes et c'était loin de déplaire à son amant. Il remarqua à ce même moment qu'il était torse nu, et au vu de la sensation contre ses genoux il avait toujours la serviette autour de sa taille. Pourtant Ryū ne fit aucune remarque à celui-ci.

Dans une danse buccale des plus romantiques, les deux amants commencèrent à frotter leur corps l'un contre l'autre, certaines mains passant contre le torse de l'autre pendant que leur chaleur corporelle augmentait légèrement dû à leur excitation.
Ryū tenta bien d'inverser les positions étant actuellement en-dessous, mais Diluc le bloqua dans ses mouvements en le plaquant contre le matelas, les mains sur chacune de ses épaules pour l'empêcher ne serait-ce que se redresser sans séparer ses lèvres des siennes.

Le cœur du mi-blond se mit à accélérer alors qu'il serait Diluc le relâcher lentement, descendre ses mains jusqu'au bas de son ventre pour venir déboutonner le seul bouton qui maintenait son bas de pyjama en place. Ryū avait parfaitement conscience de ce que tentait son partenaire et il était hors de question de lui céder la place. Il devait rester le dominant.

[Ryū]
- C'est moi habituellement en haut.

[Diluc]
- Pas ce soir, tu me laisses faire.

[Ryū]
- Je ne vais pas vous laisser ma place si facilement !

Diluc l'ignora délibérément, venant serrer le tissu du bas de pyjama par les mollets dans ses mains avant de tirer d'un coup sec afin de le retirer en un seul geste. Ryū se mit à rougir très fort ayant la sensation de se faire déshabiller tel un simple objet.

[Ryū]
- M..Maître !

Le roux le regardant dans les yeux, venant prendre ses jambes et le tirer contre lui, se plaçant entre les deux faisant pousser un petit cri de surprise à son partenaire.
Ryū se mit à rougir un peu plus, détournant immédiatement le regard.

[Diluc]
Il est mignon...

Diluc, tirant simplement sur un bout de sa serviette, la dit tomber en la laissant glisser délicieusement le long de ses cuisses. Ryū ne put s'empêcher d'immédiatement regarder entre ses jambes, et voir la taille de son membre le figea.

[Ryū]
- Maître, attendez ! Ça va pas rentrer !

Diluc se pencha vers lui, l'intimidant aussitôt.

[Diluc]
- Je vois pas pourquoi.

[Ryū]
- C..c'est trop grand !

Diluc observa son membre tendu, puis celui de Ryū et se rappelant qu'il se la prenait. Il ne semblait pas y avoir de grande différence.

[Diluc]
- Il y a quelques centimètres de plus. Cinq au maximum et un peu plus épais, ça va rentrer.

[Ryū]
- Comme si vous vous y connaissiez...

Le roux colla ses cuisses contre celle de son partenaire, lui relevant légèrement les jambes avant de les faire passer autour de ses hanches. Ryū prit une légère inspiration lorsqu'il sentit le membre de Diluc touché sa peau avant qu'il ne s'enfonce lentement à l'intérieur de lui.

Par réflexe, Ryū se cambra puis attrapa les bras de Diluc par lesquels il lui maintenait ses cuisses.
Redressant son bassin vers l'avant, le roux regardait son membre pénétrer à l'intérieur du corps de son amant, centimètres par centimètres tandis que celui-ci se tordait incessamment de plaisir.

- D..doucement ! Faites doucement...

Diluc ne répondit pas mais hocha simplement la tête. S'il le souhaitait, il allait donc faire doucement avec son corps.

Diluc observait chacune des expressions que Ryū affichait et, concentré sur lui, il recula de nouveau le bassin pour commencer lentement les vas et viens à l'intérieur de son employé qui haletait fortement, presque comme s'il avait faim de lui. Voyant cela, le roux se dit qu'il pouvait y aller plus fort pour le satisfaire alors qu'il remonta de ses propres mains le bassin de Ryū pour avoir un meilleur angle avant de reculer légèrement puis donner de puissant coup de reins à son amant, le faisant cambrer immédiatement pendant que son corps entier se contracta de plaisir, criant presque de plaisir dans la petite chambre tandis que le lit se mettait à grincer.
Une dizaine de coups de reins d'affilés suffirent à Diluc à faire jouir son partenaire sous les claquements de cuisses frénétiques et les gémissements des deux, mais surtout de Ryū pour être honnête.

Le mi-blond plaquait sa main contre sa bouche comme il le pouvait, complètement impuissant face au Maître étant pris au piège entre le plaisir en grande quantité et la douleur. Il avait l'impression de se faire transpercer de l'intérieur et pourtant cela lui faisait le plus grand bien.
L'acharnement de Diluc sur son pauvre corps se faisait sentir, mais surtout il se faisait désirer.

Les yeux remplis de larmes, Ryū se mordillait le dos de sa main en fixant le corps du Maître lui donner chaque coups de reins avec une grande attention. Il ne pouvait non plus s'empêcher de regarder le visage de Diluc, concentré dans sa tâche et sa bouche légèrement entrouverte.
Ryū ne pouvait pas entendre ses gémissements étant donné que c'est lui qui faisait trop de bruit, mais il pouvait se les imaginer avec ses souvenirs des anciennes galipettes dans le lit. Il ne pouvait s'empêcher de le trouver mignon.

Diluc releva légèrement la tête, croisant le regard de Ryū. Il n'attendit pas pour dégager rapidement sa main de devant sa bouche afin de pouvoir l'embrasser aussi langoureusement qu'il le pouvait sans cesser les coups brusques qu'il donnait.
Ryū finit bien sûr par jouir une deuxième fois, la semance venant s'écraser contre l'abdomen de son partenaire juste au-dessus. En revanche, comme le rouquin ne ralentissait pas, Ryū n'eut d'autre choix que de le repousser comme il le pouvait avec ses mains, le faisant ainsi sortir de son corps. Et tant pis s'il n'avait pas fini, pour l'instant.

[Ryū]
- C'est ça que vous appelez doucement ?! Vous allez me tuer !

Frustrer, Diluc émit un simple grognement. Il tenta de le reprendre par les hanches pour le ramener à lui, mais Ryū empêcha la pénétration en mettant sa main devant son membre.

- Vous avez l'air d'un obsédé, attendez au moins quand je vous parle !

[Diluc]
- J'aime bien être obsédé...

[Ryū]
- Bah heu... Je ...

Ryū ne su trop quoi rajouter. Il avait répondu bien trop vite, et ce n'était pas vraiment la réponse qu'il fallait dire.

- C'est pas ce que vous êtes censé répondre !

Diluc haussa simplement les épaules, avant de finalement le repénétrer encore une fois pendant que Ryū était innattentif, qui se cambra aussitôt de nouveau.
Pourtant Diluc resta à l'intérieur de lui sans bouger, fixant son visage avec quelques rougeurs qu'il n'avait pas auparavant.
Ryū profita du moment pour se détendre, regardant dans les yeux le Maître, attendant aussi une probable explication de ce qu'il avait en tête. Le roux n'avait pas dit un mot, mais celui-ci osa se lancer.

[Diluc]
- Je ne peux pas aller doucement avec toi. J'aime t'entendre crier fort, en plus tu es magnifique dans cette position et avec ce visage... J'ai l'impression que tu n'appartiens qu'à moi et j'aime cette sensation.

[Ryū]
- Mph...

Le mi-blond soupira légèrement avant de tourner la tête sur le côté, regardant ailleurs. Il avait l'impression de recevoir une espèce de déclaration et même ce n'était pas déplaisant il était hors de question de montrer qu'il était charmé.

- Vous pourrez être aussi brusque que vous le souhaitez uniquement quand nous sommes que tous les deux au Manoir. Je ne veux pas réveiller Adelinde et vous non plus à mon avis.
Allez-y plus doucement ce soir, nous verrons bien pour les prochaines fois...

Content d'entendre qu'il y aura de prochaine fois, Diluc esquissa un très léger sourire sur ses lèvres que l'on ne pouvait pas discerner dans l'obscurité de la pièce.
Il se pencha vers l'avant, venant embrasser tendrement le cou de son amant puis descendit petit à petit, la langue traçant un chemin de salive du cou jusqu'au torse.
Ryū prit une légère inspiration avant que les vas et viens à l'intérieur de lui ne recommence, lui faisant serrer le poing après avoir attrapé un bout de couette de chaque côté.

- Maître...~

Du côté de chacun des deux hommes, les gémissements ne tardèrent pas à résonner de nouveau dans la pièce sous les grincements incessants du lit qui bougeait à chaque coup de bassin que Diluc offrait à son employé. Heureusement que ceux-ci n'était que très léger, sinon Adelinde serait monté depuis longtemps...
Ils se dévoraient longuement du regard, la langue tirée pour celui en-dessous qui haletait de plaisir, et la bouche entrouverte pour l'autre qui soupirait son amour. Aucun des deux n'osaient embrasser l'autre, la scène étant bien trop belle étant à la fois admiratif et prenant plaisir à se montrer en situation de faiblesse.

Leurs corps continuèrent de remuer ensemble en cœurs sous les draps chauds du lit, s'aimant tous les deux en silence jusqu'à très tard dans la nuit.

À suivre…

[5970 mots]

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro