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Chapitre 16

*** Chambre de Ryū - 6h07 ***

Le mi-blond ouvra lentement les yeux, se sentant déjà plein d'énergie. Il regarda autour de lui et s'aperçut que le soleil venait à peine de se lever. Il était donc très tôt en déduit-il.
En y réfléchissant, il se disait que c'était normal après avoir dormi une petite partie de l'après-midi suite aux combats menés contre le Maître.

En parlant de lui, Ryū déposa les yeux sur son visage encore profondément où il se mis à légèrement sourire un peu bêtement, se disant qu'il était mignon pour un homme la plupart du temps bien aigris...
L'Inazumien se releva légèrement, s'approchant de son visage étant fortement tenté par lui voler un baiser durant son sommeil, qu'il finit par faire avec tendresse.
Le roux n'avait pas bougé d'un pouce étant toujours profondément endormi. Ryū décida de sortir du lit, prendre quelques vêtements et aller se prendre un petit bain avec de l'eau bien chaude et de la mousse de partout. Un petit cadeau qu'il s'offrait lui-même comme "récompense" pour s'être rétabli d'hier. Ou plutôt une excuse pour se la couler douce tant que Diluc dormait dans SA chambre.

Une heure plus tard, il sortit de la salle de bain, laissant la vapeur se répandre dans la chambre lorsqu'il ouvrit la porte de celle-ci.
Ryū alla s'asseoir sur le lit aux côtés du Maître qui, pendant son absence, s'était retourné pour dormir sur le ventre dos à lui.
Le mi-blond déposa sa main, lui caressant doucement ses doux cheveux, puis se retrouva une demi-heure plus tard à lui faire des tresses un peu partout sans vraiment se rendre compte qu'il commençait à en fait un peu beaucoup pour "juste une pour essayer" s'était-il dit.

Diluc avait fini par se réveiller il y a déjà un long moment. Il était allongé, les yeux ouverts sans que Ryū ne le voit, sans bouger, laissant son amant lui tripoter un peu les cheveux, de temps à autres le câliner et lui déposer ses lèvres contre sa peau dans son cou.
Le Maître lui sauterai avec plaisir aux lèvres mais il aimait sa façon d'agir. Ryū était très câlin, mais uniquement lorsque Diluc n'était pas censé le savoir, comme par exemple quand il dormait ou... dormait. Le roux s'en était simplement apperçu avec
quelques déduction, dont le fait que cela faisait plus de vingt minutes déjà qu'il agissait ainsi sans s'arrêter et que ce n'était pas la première fois.

Diluc finit par faire semblant de se réveiller quelques minutes supplémentaires plus tard, ayant un peu mal de devoir rester dans la même position un si long moment. Il sentit Ryū le relâcher rapidement, puis il se tourna en face de lui, le fixant dans les yeux.

[Ryū]
- Ah... Heu... Bonjour Maître Diluc... !

Diluc ne répondit pas, se redressant avant de passer sa main dans ses cheveux. Sa queue de cheval était toujours présente mais des mèches en sortaient de partout. Il allait devoir bien se coiffer tout à l'heure, mais l'envie était moins présente.

- Heu ça c'est... Hum...

[Diluc]
- Inutile de t'expliquer, je sais ce que tu as fait.

[Ryū]
- Que voulez-vous dire ?

[Diluc]
- Je suis réveillé depuis longtemps. Tu as joué avec mes cheveux et fait des câlins. Tu m'as aussi embrassé le cou à deux reprises, et les lèvres trois fois. Je me souviens avoir senti tes mains sur mon torse , et aussi sur mes abd...-

Ryū se mit à rougir de plus en plus au fur et à mesure que la liste s'allongeait. Il couvra ensuite la bouche du Maître avec ses mains.

[Ryū]
- Hé !! Ça va j'ai compris, vous n'étiez pas du tout en train de dormir !

Finit-il par dire, relâchant lentement la bouche du Maître après être certain qu'il n'allait pas continuer.

[Diluc]
- Non, en effet.

[Ryū]
- Humph... Mais pourquoi vous avez fait semblant... ?

Grogna-t-il plus gêné qu'autre chose, alors il tentait de faire passer ça pour de l'énervement.

[Diluc]
- Tu ne fais jamais ça avec moi quand je suis réveillé alors j'en ai profité.

[Ryū]
- Vous auriez juste pu me demander, vous savez...

Diluc hocha doucement la tête sans un mot, venant prendre Ryū entre ses bras avec délicatesse et y déposer sa tête contre son cou tout chaud.
Le mi-blond se laissa faire ne montrant aucune résistance, venant même commencer à caresser tendrement le dessus de la tête de Diluc.

- Vous êtes encore fatigué ?

[Diluc]
- Non, pas du tout...

[Ryū]
- Pourtant vous le semblez...

Diluc poussa un grognement, fronçant les sourcils.

- Vous êtes énervé alors ?

[Diluc]
- Non !

Un haussement de la voix avec une pincée de déni, Ryū devinait qu'il était énervé mais n'avait aucune idée de la raison.

[Ryū]
- ...Mh... Pourquoi ? J'ai dit une bêtise ?

[Diluc]
- Non.

[Ryū]
- Eh bien, dites moi alors !

Le rouquin émit un soupir, hésitant très sûrement à en parler. Il pesa un peu le pour et le contre de devoir faire cet aveux, et il y avait peut-être plus de raisons positives à cet actes, alors il allait tout lui dire.

[Diluc]
- J'y pense souvent... Je n'aime pas quand tu vas travailler à la Taverne. Si j'avais su je t'aurais laissé travailler ici.

[Ryū]
- Hein ?! Mais pourquoi ? Je croyais que je faisais bien mon travail aux dernières nouvelles !

Diluc plissa les yeux de colère, resserrant légèrement Ryū contre lui.

[Diluc]
- ... C'est les clients, le problème. Humph.

[Ryū]
- Mais non, vous devez vous tromper... Bon il y en a des agaçants mais c'est pas pire que d'habitude ! Puis moi je n'ai jamais vraiment eu de soucis, sauf avec ceux que j'ai dû mettre dehors.

[Diluc]
- C'est pas ça. C'est les hommes...

[Ryū]
- Vous n'allez pas les virer quand même ? Ils ne sont pas tous problématiques vous savez... C'est comme vous et Sieur Kaeya vous êtes très différent.

[Diluc]
- Si. Ils le sont tous. Même Kaeya, mais lui c'est autre chose.

[Ryū]
- Dites-moi quel est le problème alors, nous pourrions trouver une solution ?

[Diluc]
- Pas la peine, je vais simplement tous les faire manger dehors, ils n'auront pas le droit de rentrer, même pour payer.

Ryū se défit des bras de Diluc sous son regard surpris, mais toujours en colère.

[Ryū]
- Mais enfin, Maître ! C'est n'importe quoi ce que vous raconter !

[Diluc]
- Mais c'est la seule façon pour qu'ils arrêtent.

[Ryū]
- Dites-moi au moins ce qu'est ce "problème", bon sang.

Diluc soupira doucement. Il n'était pas sûr que ce soit nécessaire, mais ne pas en informer Ryū ferait de lui une proie facile pour ses prédateurs.

[Diluc]
- ... Quand tu vas les servir... Ils te fixent.

[Ryū]
- ....

[Diluc]
- Tous.

Ryū se leva du lit sans un mot, empêchant même Diluc de le reprendre dans ses bras pour le forcer à rester.

[Ryū]
- Vous me fatiguez...

[Diluc]
- C'est la vérité. Ils arrêtent pas de te fixer.

[Ryū]
- Vous êtes jaloux, c'est ça le seul problème ! Que voulez-vous qu'ils regardent d'autres quand je les sert ? C'est moi le serveur, et les femmes font la même chose à ce que je sache !!

Le rouquin se redressa, croisant les bras.

[Diluc]
- Qu'ils regardent les murs ou le sol, je m'en fiche. Les femmes, c'est pas pareil. Je devrais leur crever les yeux avec des fourchettes en fusion.

[Ryū]
- Vous êtes juste un gros jaloux !

Soupira-t-il fortement, essayant de reprendre son calme.

- J'ai jamais vu un aussi mauvais caractère de toute ma vie.

[Diluc]
- Je ne veux pas te partager avec un autre que moi.

Diluc fronçait les sourcils de colère tandis que Ryū le regarda simplement faire sa crise de jalousie.

[Ryū]
- C'est maladif à ce point...

[Diluc]
- Oui.

[Ryū]
- Je parlais de vous !

[Diluc]
- Ils sont fous.

[Ryū]
- Maître Diluc ! Vous m'écoutez au moins ?!

"Maître Diluc" se leva en marmonnant des insultes, pas très glorieux pour un noble, en sortant son arme.
Ryū fit un pas en avant vers lui mais voyant que le rouquin avait sorti sa lame il s'arrêta.
Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, le Maître était sorti de la chambre, frappant parfois le sol de frustration avec le bout de son arme laissant ainsi de grosses traces sur le parquet.

Le mi-blond ne pu que le regarder faire sans savoir comment réagir, le fixant simplement jusqu'à ce qu'il quitte le manoir.
Il observa ensuite les traces sur le sol qui sortaient de sa chambre, puis sur une partie du couloir de l'étage avant d'en voir sur les marches de l'escalier et même la belle tapisserie, puis encore le pauvre parquet jusqu'à la porte...

Adelinde va le tuer... Et moi aussi.

Soupira-t-il avant de retourner s'asseoir sur son lit, la tête entre ses mains. En repensant à leur conversation, Ryū se mettait à rougir de plus en plus.

Il est jaloux... Maître Diluc ne veut pas me partager... Je suis que à lui ça veut dire...

L'Inazumien ne pouvait s'empêcher de voir cette réaction un peu comme une déclaration d'amour. Chose qu'ils ne se sont jamais faite bien sûr et peut-être que ce sera la seule, pensait-il. Il voulait alors en profiter.

Et pendant que Ryū se remémorait tranquillement la scène de "déclaration" le rouquin était partit aller taper un peu de Brutocollinus dans les parages pour se défouler de sa colère profonde.

D'un revers d'épée, il envoya valdinguer un mage électro de l'abîme à plusieurs mètres, le tuant sur le coup.

[Diluc]
- Ils osent déposer leur regard sur lui...

Un nouveau coup d'épée sur sa droite et se fut cette fois-ci deux brutocollinus qui succombèrent à sa rage.

- Sous mes yeux et dans ma taverne.

Pour finir il acheva un pauvre Anemoblob qui avait tenté de fuir en envoyant directement une puissante attaque ressemblant à une phoenix. Diluc ne fut même pas essoufflé avec tout ça. Il lui en fallait encore.

- Des pourritures.

Voyant qu'il n'y avait plus d'ennemi, Diluc dit disparaître son arme d'un geste de bras avant de se retourner, apercevant son frère juste devant lui à quelques mètres.
Kaeya se tenait droit, sans bouger, visiblement un peu gêné d'avoir vu tout ça.

Diluc le regarda de la même façon en s'apercevant qu'il avait peut-être entendu ce qu'il marmonnait, alors il était gêné. Il tenta néanmoins d'agir naturellement.

[Diluc]
- Qu'est-ce que tu fais ici ?...

[Kaeya]
- Alors en fait j'étais censé faire mon travail ! Mais visiblement tu l'as fait à ma place, je ne vais pas m'en plaindre...

Diluc fronça les sourcils attendant très sûrement des aveux de sa part, et par la pression insoutenable qu'il mettait, Kaeya ne tenait pas le silence très longtemps.

[Kaeya]
- Oui, je... j'ai entendu ce que tu disais. Je vais faire comme si de rien était et je vais rentrer chez moi...

Diluc plissa les yeux, le jugeant, avant que Kaeya ne décide de tourner les talons ne voulant pas continuer à se faire regarder de cette façon. C'était presque humiliant.

Il est trop bizarre en ce moment !!!

Kaeya se retourna rapidement.

- Au fait, tu as des tresses dans tes cheveux.

Le Capitaine ne put s'empêcher de prendre une voix moqueuse puis d'accélérer le pas avant que son frère ne se décide à le rattraper pour le frapper.

[Diluc]
- Mph.
J'ai l'air d'un idiot... Putain de merde.

Diluc émit un grognement avant de se décider à partir lui aussi en direction du Manoir. Il s'était bien éloigné et cela faisait déjà plusieurs heures qu'il était partit. Il était temps d'aller se reposer un peu avant de commencer son service tout à l'heure et de bien manger surtout.

*** Manoir du Domaine de l'Aurore | 17h30 ***

[Diluc]
- Je suis rentré...

À peine avait-il déclaré ces mots que Adelinde s'empressa de venir vers la porte d'entrée puis attrapa le bout de l'oreille du Maître, se mettant à tirer dessus.

[Adelinde]
- Vous pouvez m'expliquer ce que sont ces traces sur le sol et le mur ?!

Diluc baissa légèrement les yeux pour regarder les profondes marques dans le parquet juste à leur pied. Il les avait presque oubliés, et regrettait son geste.

Cependant il était toujours bien frustré de devoir travailler ce soir avec qui Ryū sera en compagnie d'autres personnes que lui. Il se contenta de souffler du nez en fronçant les sourcils, évitant le regard d'Adelinde.

Celle-ci finit par lui relâcher l'oreille voyant qu'il était plus ou moins énervé et donc inapte à donner une bonne explication ou recevoir des réprimandes. Mieux valait pour elle de laisser tomber pour le moment.
La gouvernante soupira alors.

[Adelinde]
- Vous ne pouvez pas vous mettre à tout détruire dès que vous êtes en colère, Maître Diluc.

[Diluc]
- Mph.

[Adelinde]
- Si vous souhaitez vraiment frapper quelque chose, faites-le au moins dehors, mais pas dans le Manoir ! Un de ces jours vous allez abîmer l'une des peintures de votre père. Je suis certaine que ce n'est pas ce que vous voulez.

Diluc ne dit pas un mot pendant un moment, pas même un petit mouvement de tête. Entendre quelqu'un évoquer son père, même pour pas grand chose, était toujours aussi compliqué pour lui. Il n'était pas encore prêt à faire le deuil de ce dernier, pas après tout ce qu'il s'est passé.

[Diluc]
- ... Je ferai attention.

Adelinde sourit légèrement, lui caressant le dessus de la tête avec un sourire réconfortant aux yeux du Maître de maison.

[Adelinde]
- Votre repas de midi vous attend toujours, Maître Diluc. Allez vous asseoir.

Le rouquin hocha silencieusement la tête, se dirigeant par la suite vers la table de la salle à manger là où étaient disposés des couverts alors que la gouvernante était repartit en cuisine.

Diluc laissa un soupir s'échapper distraitement de ses lèvres, regardant par la fenêtre du salon de longues minutes avant qu'Adelinde ne revienne pour déposer son plat devant lui.
Le rouquin tourna la tête vers l'assiette, grimaçant en voyant des aliments étranges. Celui-ci attrapa du bout des doigts sa fourchette avant de toucher une espèce de purée en morceaux avec du jus de viande dont Diluc en avait déduit à l'odeur.

[Diluc]
- C'est quoi ce truc ? On dirait du vomit de chien.

Adelinde tenta de garder son calme.

[Adelinde]
- Des légumes, Maître Diluc.

[Diluc]
- Ew.

[Adelinde]
- Vous devez manger, c'est bon pour votre santé. Cela fait bien longtemps que vous n'en avez pas avalé.

[Diluc]
- Du steak avec un peu de fromage m'allait très bien...

[Adelinde]
- Mangez.

[Diluc]
- Mais...

[Adelinde]
- Quand je reviens je veux que votre assiette soit finit. Sinon je n'achèterai plus de viande.

Diluc soupira lourdement alors que la gouvernante s'éloigna pour rejoindre la cuisine, le seul endroit où une poubelle était disponible...
Il grimaça de nouveau en piquant un morceau de légume, une carotte cuite pour être précis, mais il n'osa même pas y apporter à sa bouche. La texture le dégoûtait. Il prit alors un morceau de pain et se mis à saucer le jus de viande, c'était mieux que rien... Mais il fallait se débarrasser des légumes ou il ne pourrait plus manger de viande de sa vie.

Il entama alors une longue réflexion de presque dix minutes pour se demander comment s'en débarrasser sans qu'Adelinde ne le voit partir, en vint. Tout était voué à l'échec, jusqu'à ce que Ryū passa par la porte d'entrée ayant été visiblement parti s'entraîner.

[Diluc]
- Ryū, vient t'asseoir, et vite.

Déclara froidement le Maître, ce qui fit frissonner son interlocuteur.
Le mi-blond avala difficilement sa salive, s'avançant à petit pas vers Diluc.

- Assieds-toi, ici.

Dit-il en pointant une chaise juste à côté de lui. Habituellement ils étaient assis l'un en face de l'autre.
Ryū obéit sagement, s'asseyant timidement sans même oser regarder le roux dans les yeux.

[Ryū]
- J..j'ai fait une bêtise... ?

Diluc haussa un sourcil, signant négativement de la tête.

[Diluc]
- Ne me ment pas....

Ryū sentit un nouveau frison le parcourir alors que son cœur se mettait à battre plus fort.

- Tu aimes les légumes ?

Ryū tourna rapidement la tête vers lui, le regardant dans les yeux. Diluc avait l'air totalement sérieux...

[Ryū]
- Q..quoi ? Pourquoi vous me demandez ça ??

Le Maître détourna le regard pour fixer son assiette.

[Diluc]
- Je veux pas de ça. Adelinde à beau très bien savoir cuisiner, le goût est horrible. C'est pas humain d'avaler une chose pareil... Et ça pu.

Ryū croisa les bras, soupirant fortement.

[Ryū]
- La prochaine fois essayer de me demander si j'aime les légumes... Comment dire... Un peu moins sérieusement.

[Diluc]
- C'est idiot, je vais pas te le demander en rigolant.

[Ryū]
Vous ne savez même pas rire.
- Vous m'avez fait peur ! J'ai cru avoir fait quelque chose de grave !

Diluc glissa son index sur sa bouche.

[Diluc]
- Parle moins fort, Adelinde va t'entendre. C'est elle qui m'a obligé à... manger ce truc.

Ryū roula des yeux avant d'écarter la main du Maître, baissant le volume de sa voix.

[Ryū]
- Laissez-moi deviner. Vous voulez que j'y mange à votre place, c'est ça ?

Le rouquin fixa Ryū dans les yeux, hochant la tête. Il le suppliait presque d'y finir.

Ryū esquissa un sourire amusé.

[Ryū]
- Ça va, ça va. Je vais le faire...

Diluc sembla être content, pourtant il ne souriait pas... Mais Ryū ne voulait pas plus de poser de question, cet homme était trop étrange pour lui.

Diluc reprit sa fourchette et piqua dans son assiette avant d'y tendre à Ryū m, directement à sa bouche. L'Inazumien n'y voyait pas d'inconvénients à être nourri par le Maître alors il s'approcha de la fourchette pour venir manger les légumes.
Ils recommencèrent ainsi jusqu'à presque terminé l'assiette, mais Diluc en avait oublié la présence d'Adelinde dans le Manoir.

Il ne s'en rappela seulement quand Ryū se releva et couina un "Adelinde". Elle se trouvait juste derrière le Maître.

Diluc se leva à son tour en se retournant, voyant Adelinde, les bras croisés et un regard de tueuse.

[Adelinde]
- Je pensais vous avoir demander de finir votre assiette.

[Diluc]
- Vous n'avez pas vraiment précisé que je devais finir moi-même l'assiette... Et si vous regardez bien, le plat à été mangé. Il n'y a pas de gaspillage.

Adelinde fit un pas en avant alors que les deux hommes reculèrent de deux pour se mettre derrière la table.

[Ryū]
- Vous vous enfoncez, Maître Diluc...

Duluc eut une petite goutte de sueur alors qu'Adelinde continuait de se rapprocher d'eux avec l'aura d'une bête féroce. Même Barbatos pourrait la redouter.

Ryū resta juste derrière Diluc, lui tenant le bras, reculant tout doucement au fur et à mesure qu'Adelinde marchait.

[Diluc]
- Écoute, j'ai un plan pour lui faire face. Il faut... Hé !

Diluc sentit Ryū lui lâcher le bras avant de le voir fuir.

[Ryū]
- Ouais bah vous lui ferez face tout seul !

Couina-t-il avant de quitter le Manoir, laissant Diluc seul et sans défense.

[Diluc]
Espèce de lâche.

Diluc regarda Adelinde dans les yeux avant de finalement rapidement rejoindre Ryū dehors. Lui aussi avait choisi la lâcheté.

Adelinde sortit du Manoir en rogne tandis que Ryū et Diluc avaient pris la charrette et partirent rapidement pour la cité.

[Adelinde]
- Vous allez voir quand vous allez rentrer tous les deux, bandes de vauriens !!

Ryū et Diluc ravalèrent leur salive difficilement mais tentèrent de faire comme s'ils n'avaient rien entendu. Elle finira peut-être par oublier.
Ou pas.

À suivre...

[3206 mots]

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