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Chapitre 3 -Un contre-temps-

                    Nathaniel ne s'en était pas rendu compte, mais cela faisait des heures qu'il était chez le vieux Xars. Ne voulant pas le déranger d'avantage, il le salua chaleureusement avant de partir. Sur le pas de la porte, il profita de la douce chaleur quelques instants et décida de reprendre la route. Cette fois-ci, il fut beaucoup plus attentif. Et il ne manqua pas de repérer deux personnes qui le suivaient à la trace. Comment s'en était-il rendu compte ? Rien de plus simple. Personne ne venait de la périphérie d'Inra, à part Kaël. Les habitations les plus proches se situaient à trois ou quatre kilomètres plus loin. Et lorsqu'aucun arbre ni rocher ne bordent la route, on est facilement repérable.

Nathaniel se mit à réfléchir à toute allure. Pourquoi ces personnes le suivait-il ? Que lui voulaient-ils ? Un bon nombre de questions se succédèrent mais aucune réponse ne lui vint. Cependant, une chose était certaine. Il ne pouvait rentrer chez ses parents. Ce serait les mettre en danger inutilement et les personnes qui le poursuivaient sauraient où il habite. Deux arguments qui lui firent prendre un autre chemin que d'habitude.









Dans son lit, Anastasia peinait à émerger, alors que le soleil était déjà très haut dans le ciel, ce qui marquait le début d'après-midi. Elle se traina tant bien que mal jusqu'à la salle de bain où elle ignora royalement son reflet. Il était vrai qu'elle n'avait pas versé une larme suite à la mort de ses parents, qu'elle avait bien dormi aussi. Mais elle n'en était pas moins triste. Et si jamais elle se voyait dans un miroir, la tristesse que lui renverrait son reflet la submergerait. Et elle craquerait. Et ça, elle ne le voulait pas.

Sa douche dura beaucoup plus longtemps que d'habitude, tant ses pensées l'envahissaient. Et c'est seulement quand l'eau commença à lui bruler la peau qu'elle sortit enfin de la salle de bain pour partir d'habiller. Ensuite, elle descendit manger et remonta dans sa chambre. Malheureusement pour elle, ses devoirs l'attendaient.

Alors qu'elle se penchait sur un problème plus que compliqué, Anastasia entendit sa porte s'ouvrir précipitamment et se refermer rapidement. Elle vérifia son téléphone et vit que son frère ne lui avait pas envoyé de message. Ce n'était donc pas lui. Silencieusement, elle se rendit dans la salle de bain attenante à sa chambre et prit le premier objet à porter de main. A pas feutrés, elle se mit derrière sa porte et attendit.

Elle entendit distinctement quelqu'un monter les escaliers et ouvrir la première porte qu'il trouvait. Malheureusement pour lui, ce fut celle d'Anastasia qui sortit rapidement de sa cachette et le frappa de toutes ses forces avec son arme de fortune. La tête de l'inconnu tapa violemment contre la porte de chambre et il s'écroula parterre, inconscient. Etonné, Anastasia regarda son arme, puis le jeune homme et de nouveau son arme.

A cet instant, la jeune fille se dit que jamais plus elle ne douterait du pouvoir d'une brosse à cheveux.

Puis elle descendit immédiatement dans la cuisine où elle prit un couteau et remonta dans sa chambre. Elle s'assit face à l'inconnu, son arme dans les mains. Et ce n'est qu'à cet instant qu'elle dévisagea la personne étendue à même le sol et qu'elle se rendit compte de son erreur. Elle l'avait assommé. Elle allait avoir de gros, de très gros ennuis dès qu'il se réveillerait.

Quand quelques minutes plus tard, un léger gémissement de sa part lui apprit qu'il était en train de reprendre conscience, Anastasia se mit à trembler, redoutant de tout son être une erreur qui allait lui couter très cher.





La tête contre la porte, Nathaniel essayait tant bien que mal de reprendre son souffle. Cette course poursuite dans les rues d'Inra l'avait épuisé. Il ne pouvait s'empêcher de se demander qui lui en voulait ainsi. Des mercenaires ? Il doutait. Ce n'était pas leur manière de procéder. Ils auraient profité du fait de se retrouver dans un lieu pratiquement inhabité pour l'enlever. Mais si ce n'était pas eux, qui étaient-ils ?

Son souffle enfin retrouvé, Nathaniel tourna sa tête vers l'intérieur de la maisonnée et découvrit une famille de Xars, à table, en train de le regarder avec de grands yeux écarquillés. Ils devaient sans doute se demander pourquoi un jeune homme les avait interrompus pendant le diner ou pourquoi il ne ressemblait à aucun Xars. Reprenant ses esprits, Nathaniel leur offrit un petit sourire, à la fois timide et désolé et tenta de leur expliquer sa venue.

-Excusez-moi, mais on me suivait. Je n'ai pas eu d'autres choix que d'entrer dans une maison.

-Oh mon pauvre garçon ! Tu as bien fait ! Viens manger avec nous. Tu as faim ? Soif ? Froid peut être ?

La tête désolée du jeune homme avait fini de convaincre une vieille femme qui courrait en tous sens pour le satisfaire. Elle passait avec une chaise, repassait avec des couvertures, revenait encore avec de l'eau et de la nourriture. On avait beau dire, Les Xars étaient vraiment bons.

Installé à table avec les propriétaires de la maisonnée, Nathaniel mangeait de bon cœur sous le regard bienveillant de la vieille femme et curieux des autres.

-Pourquoi tu n'es pas comme nous ?

Nathaniel tourna sa tête vers l'auteur de la question et ne put s'empêcher de sourire gentiment en découvrant une petite fille d'à peine huit ans. Avec ses deux petites couettes et ses joues joufflues, elle semblait adorable. Le silence régnait désormais à table, ce qui apprit au jeune homme que tout le monde attendait sa réponse avec impatience.

-Je ne viens pas de Xars, mais d'une autre planète.

Face à cette révélation, la petite fille ouvra grand la bouche de surprise avant de sourire grandement.

-C'est vrai ?

-Oui, c'est vrai.

La fillette semblait émerveillée et ses yeux pétillaient. Nathaniel sourit franchement face aux réactions de la petite fille. Il aimait beaucoup cette insouciance propres aux enfants, et cette facilitée d'émerveillement. Lui aussi était comme cela. Fasciné et émerveillé par tout ce qu'il ne connaissait pas. Il répondit donc de bon cœur à toutes les questions qu'elle lui posait, se retrouvant chaque fois plus dans l'attitude de l'adorable fillette.

-Enora, ça suffit pour ce soir. Laisse le jeune homme tranquille.

Face à la remarque de sa mère, la petite fille croisa les bras sur sa poitrine et se mit à faire la moue, ses petites joues ressortant d'avantage, afin de montrer son mécontentement.

-Ecoute ma chérie, le jeune homme doit être fatigué, il faut qu'il se repose, mais tu pourras lui poser toutes les questions que tu voudras demain.

Finalement, Enora sourit de nouveau, contente d'avoir eu ce qu'elle voulait, et partie en courant dans sa chambre pour se coucher. Amusé, Nathaniel secoua la tête en rigolant.

-Excusez-la, elle est vraiment trop curieuse.

Nathaniel regarda la vielle femme et vit qu'elle souriait. Elle aussi semblait amusée par les réactions de la petite fille. Que ne le serait pas ? Pensa-t-il.

-Il n'y a pas de mal. Mais est-ce que je pourrais utiliser votre téléphone pour ne pas inquiéter mes parents ?

-Oh ! Bien sûr. Je reviens.

La vieille femme revient avec un vieux téléphone qu'elle passa à Nathaniel, et celui-ci raconta absolument tout ce qui s'était passé à ses parents. Comme il s'en doutait, ils étaient morts d'inquiétude et il se fit un devoir de les rassurer. Il finit par raccrocher, remercia profondément la vielle Xars pour ce qu'elle avait fait et partit se coucher dans la chambre qu'on lui avait attribué.

Mais alors qu'il voulait tirer au clair les événements de l'après-midi que son épuisement le frappa de plein fouet et l'emmena dans un sommeil sans songe.









Lorsqu'ils virent la jeune femme sortir de la maison, un homme tenant ses mains dans le dos, les deux agents déglutirent difficilement. Rien ne se passait comme prévu. Ils ne pourraient jamais les attraper tous les deux d'ici la fin de la semaine. De concert, chacun tourna sa tête vers l'autre dans une supplique silencieuse. Aucun d'eux ne voulait lui annoncer. Après un long silence et un regard appuyé de sa partenaire, Jack gromela des mots incompréhensibles, déglutit nerveusement et pris le petit objet qui se trouvait à sa ceinture. Il appuya sur le seul bouton présent et attendit.

-J'espère que vous avez de bonnes nouvelles.

A l'entente de sa voix si grave, Jack sursauta. Il ne pouvait s'en empêcher. Malheureusement pour lui, les années ne cicatrisaient pas les traumatismes subis. Et si jamais son cerveau ne s'en souvenait pas, son corps le lui rappelait. Toujours.

-Nous avons un problème. La fille a été embarquée.

Seul un souffle lui répondit. Il préférait de loin l'entendre crier, fulminer, rager que de ruminer sa colère. Ce n'était jamais bon. Et il le savait que trop bien.

-Faites le nécessaire. Je les veux. Quoi qu'il en coûte.

Et il raccrocha. Jack fut soulagé. Même s'il ne l'avait pas dit explicitement, il leur laissait du temps, un répit. Lentement, il se tourna vers sa partenaire, une lueur lubrique dans les yeux. Face à ce regard, Kira se mit à trembler. Elle savait oh trop bien ce qui l'attendait. Elle avait, sans le vouloir, réveiller ses vieux démons.

Elle le vit s'avancer, tel un félin fondant sur sa proie. Elle ferma les yeux. A cet instant, elle regretta sa décision. Celle de ne pas avoir voulu parler au commanditaire. Mais avant qu'elle ait pu regretter d'avantage, sa main s'enroulait autour de cou, la faisant suffoquer. Elle n'essayait même plus de se débattre, elle était totalement à sa merci.

Même si il avait subi de terribles traumatismes et qu'il lui restait de nombreuses séquelles, il n'en restait pas moins son fils.




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