Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

- Chapitre 32 - Départ (2)

J'étais complètement désorientée, incapable de reprendre le contrôle de cette tempête de pensées qui se bousculaient et s'entrechoquaient dans ma tête.

- Vous vous trompez, Matthias n'a tué personne, il était avec moi !

Alors que l'agent des forces de l'ordre emmenait Matthias vers l'une des voitures de police, je hurlais pour clamer son innocence, mais ma voix semblait se perdre dans le vacarme. J'étais comme une ombre, incapable de toucher la scène se déroulant devant mes yeux. Je me précipitais derrière eux, mais un autre policier m'attrapa par la taille, me retenant en arrière, tandis que mes jambes continuaient d'avancer malgré tout.

- Matthias ! Hurlais-je, le désespoir brisant ma voix.

Il était presque dans la voiture lorsqu'il me lança un dernier regard, ses lèvres bougeant lentement, formant des mots que je comprenais. Cette révélation provoqua une nouvelle vague de larme. Ce n'était pas juste une promesse, c'était un adieu silencieux, une vérité que je ne pouvais accepter. Mon cœur se brisait en mille morceaux. Je cessais de me débattre, voyant la voiture de police quitter le jardin de mes parents, contourner notre voiture, et partir du quartier où j'avais grandi. Matthias me filait entre les doigts, me laissant seule, abandonnée.

- Quel sont vos preuves, hein ?! Qu'est-ce qui vous dit que c'était lui ?! Je lui crachais presque à la figure, ma rage transperçant chaque mot.

- C'est confidentiel, mademoiselle. Mais comme vous semblez proche, nous allons vous prouver que cet homme est le meurtrier de vos parents.

Ma tristesse se muait en une colère brulante. Des larmes de rage roulaient sur mes joues, alors que je me débattais avec une douleur indescriptible. Tout ce que je connaissais, tout ce que j'aimais, venait de m'être arraché.

- Allez ! Déballez votre sac alors !!

- Calmez-vous, madame Benson. Plusieurs témoins ont identifié sa morphologie.

- Et alors ?! Ça ne suffit pas à arrêter quelqu'un, bon sang !

- Calmez-vous. Ce n'est pas tout. Votre frère et votre soeur on aussi affirmé qu'il s'agissait d'un homme prénommé Matthias et qu'il était déjà venu ici en votre compagnie, d'après leur témoignage.

- Mais c'est... C'est impossible...

Je tombais à genoux, totalement démunie, laissant la douleur m'envahir totalement. J'avais perdu mes parents et l'homme que j'aimais. Pourtant, une chose restait claire dans mon esprit : Matthias ne pouvait pas être coupable. Je le connaissais, il n'aurait jamais pu me faire ça et il m'était inconcevable de l'imaginer.

- Où sont les jumeaux ? Demandais-je d'une voix brisée.

- Pardon ?

- Où sont les jumeaux ?!!

Je relevais les yeux vers l'agent, une rage contenue se mélangeant à une profonde tristesse. Je voulais hurler, insulter ce monde.

- Ils sont en sécurité, dans un foyer pour jeunes enfants.

- Je veux les voir.

- Bien sûr, on va vous accompagner au poste, vous devez nous faire une déposition, avant toute chose.

- Avec plaisir. Concluais-je froidement.

Assise à l'arrière de la voiture de police, je repensais à tout ce que nous avions partagé, chaque sourire, chaque étreinte, chaque instant de bonheur volé. Mon esprit errait dans le passé, revivant mon enfance avec mes parents, ma mère toujours surprotectrice, mon père plus détendu. Ils étaient exceptionnels. Les souvenirs de nos éclats de rire, de nos disputes et réconciliations... Ils me manquaient terriblement. Je n'avais jamais eu l'occasion de leur dire à quel point je les aimais, mais j'étais certaine qu'ils le savaient... Ils étaient maintenant des éclats de lumière dans mon obscurité. Mon regard était perdu dans le vide, la vie n'avait plus de sens, et voilà qu'on m'avait aussi séparée de Matthias. Un sourire fugace traversait mon visage en repensant à la première fois que je l'avais vu, sans savoir ce que cela allait déclencher. Je revoyais tous nos moments ensemble, jusqu'à ce dernier instant où il est monté dans cette voiture ; son dernier regard, ses trois mots muets, qui étaient désormais la seule chose que j'avais. Une promesse silencieuse à laquelle je m'accrochais désespérément alors que tout autour de moi s'effondrait.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro