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- Chapitre 17 - Le parc

Lourdement, j'ouvrais les yeux. Les souvenirs de la veille remontaient dans ma mémoire. Je me retournais et constatais que Matthias n'était plus dans le lit, il s'était déjà levé et je ne m'étais même pas réveillée. Je soupirais puis me relevais, baillais, puis fermais une seconde les yeux. Je m'extirpais du lit et attrapais mes vêtements au sol afin de retourner dans ma chambre. J'enlevais le t-shirt de Matthias et attrapais une serviette que j'enroulais autour de mon corps. Une fois dans la douche, je fermais les yeux et laissais l'eau chaude couler le long de mon corps. Je repensais à cette nuit, le comportement de Matthias m'avait surprise, mais je ne devais pas être étonnée, il n'était pas lui même. Il était sous l'emprise de l'alcool. Et moi, aussi vulnérable qu'une rose dans un champ parsemé d'abeille, je l'avais désiré. Je ne comprenais pas ce que je ressentais, je n'avais que des sentiments contradictoires à son égard. Je me savonnais puis faisais mousser le shampoing dans mes cheveux. Une fois propre je sortais de la douche, me séchais, m'habillais et me brossais les dents. J'arrivais dans la cuisine et découvrais Matthias assis au comptoir du bar, il était sur son ordinateur portable. Il relevait les yeux quand il remarquait ma présence.

- Bonjour, commençais-je sans savoir s'il se souvenait de cette nuit.

- Tu veux sortir aujourd'hui ? On est jeudi.

- Pourquoi pas, mais je ne sais pas ce qu'on pourrait faire.

Matthias détournait le regard, il semblait réfléchir à une proposition.

- Il y a un grand parc dans le centre.

Je remarquais que quelque chose était différent de d'habitude, il était plus las, on aurait dit qu'il paraissait être un peu ailleurs. Ça avait sûrement un lien avec la mort de sa mère. Je hochais la tête puis contournais le bar afin de commencer à faire le repas.

- Une promenade, c'est bien. Parfait. Lui répondais-je en prenant la viande congelée.

- Tant mieux.

*

Ça faisait une trentaine de minutes que nous marchions dans le parc, et je n'en voyais pas le bout. Il était si grand que j'aurais pu m'y perdre. Il était cependant très beau, avec des fontaines, des cascades, des aires de jeux, des grandes pelouses verdoyantes saupoudrées de différents arbres verdoyants. L'ambiance était légèrement pesante, ni l'un ni l'autre ne parlaient, il s'en dégageait une atmosphère plutôt froide.

- On peut s'assoir un instant ? Demandais-je, j'ai mal à la cuisse.

Sans me répondre, Matthias se dirigeait vers un banc. Je le suivais et m'asseyais à ses côtés.

- Tu as beaucoup mal ? Demandait-il soudainement.

- Ça peut aller, mais la douleur est persistante quand je fais un effort à long terme, comme là, marcher.

- Je sais que tu n'es pas encore totalement guéri, mais j'ai une mission pour toi.

Je tournais vivement la tête vers lui.

- Il en est hors de question, j'ai déjà assez subi.

- Il ne t'arrivera rien d'autre, c'est une mission des plus safe.

- Dit toujours, mais la réponse est non d'office.

- Une ancienne collaboratrice est revenue en ville. Elle s'appelle Georgia. Longford m'a informé qu'elle logeait à l'hôtel de Bissand.

- Très bien, et donc ?

- Il y a deux raisons qui la feraient revenir en Californie, la première ne te regarde pas, la deuxième serait qu'elle et son gang voudraient essayer de nous attaquer.

- Pourquoi ils voudraient vous attaquer ? Explique-moi.

- Pour diverses raisons, autrefois nous étions collaborateur, on s'échangeait des marchandises depuis plusieurs États, mais notre relation s'est détériorée. Ils voulaient récupérer l'argent de notre dernier échange en prétextant que c'était le leur, on a refusé.

- Je comprends mieux, et quelle serait ma mission ?

- Je voudrais que tu t'infiltres au Bissand, que tu l'abordes au bar de l'hôtel et que tu essaies d'en savoir le plus possible. Je sais qu'elle aime boire, les jeux d'argent, les paris, et le sexe. Mais fais attention, c'est la plus grande manipulatrice que j'ai connue. Elle est très douée pour ça. C'est une femme dangereuse.

- Tu parles comme si j'avais accepté ta mission, mais ce n'est pas le cas je te rappelle. Et puis je sais pourquoi ton choix se porte sur moi, je suis un atout.

- Exactement, elle ne t'a jamais vue. Elle ne te soupçonnera pas, sauf si tu joues mal ta couverture.

J'expirais lentement, en réalité je ne savais pas s'il fallait que j'accepte ou non sa putain de mission. J'hésitais.

- J'y gagne quoi si j'accepte ?

- Rien du tout. Tu vas le faire pour moi, et pour le gang. Je te rappelle que tu es notre complice maintenant, donc soit je paie quelqu'un pour te dénoncer à la police et tu passeras la moitié de ta vie en prison, soit tu le fais.

- Quand je serais avec la police qu'est-ce qui te dit que je ne leur dirais rien pour le gang ?

- Je le sais, c'est tout.

Il n'en savait rien.

- J'accepte. Ce sera quand, et pour combien de temps ?

- Le plus tôt possible, ce soir. Pour ta couverture tu t'appelleras Takumi.

Je retenais un rire moqueur à l'entente de ce faux nom ridicule.

- Quoi ? Matthias fronçait les sourcils.

- C'est un prénom de garçon. Lui répondais-je doucement.

- Je m'y connais pas moi. Te moque pas.

- Je ne me moque pas, mais disons que tu as dit ça avec un tel sérieux que s'en est très drôle.

- Je suis concentré, cette mission est importante. Quel prénom tu préfères choisir alors ?

- Mhm... Disons Mia, c'est déjà plus générique.

- Parfait. Tu seras une asiatique en voyage en Californie, en réalité tu as fugué de chez tes parents car tu en avais marre de te faire marcher dessus, ton père te frappait et c'est lui qui t'a blessé à la jambe, ta mère est une alcoolique soumise à ton père. Tu as essayé d'aller voir la police mais ils n'ont absolument rien fait pour t'aider, et depuis te voilà à vagabonder de ville en ville et d'État en État.

J'assimilais ces informations avec recul, ça ne devrait pas être trop compliqué à jouer.

- Compris, on rentre ? Il faut que je me change, et passe moi des sous en espèces.

- Ce sera fait, j'avais déjà prévu ça.

- On dirait que je commence à piger le truc. Je lui offrais un sourire satisfait.

- N'en sois pas fière, tu en es qu'à tes débuts.

- On verra si je me débrouille bien ce soir. Par contre je ne suis pas en état d'assumer ma protection, je sais jouer la comédie mais je ne sais pas me battre et jusqu'à maintenant toutes tes missions étaient foireuses.

- On va rentrer et je vais te donner quelque chose.

Sur ce, je hochais la tête puis me levais. Nous retournions à la voiture en silence, c'était un silence gênant. Différent de d'habitude, comme si lui voulait prendre la parole pour dire quelque chose, discuter, mais que rien ne sortait de son orifice buccal.
Arrivé à la villa, Matthias se dirigeait vers son bureau, je le suivais de près en me questionnant sur cette chose qu'il voulait me donner. Je restais dans l'encadrement de la porte et le regardais fouiller dans l'un de ses tiroirs. Après une minute, il se retournait avec dans ses mains une petite arme à feu. Il s'avançait vers moi et me la tendait sous mes yeux appréhensif.

- Si tu as un souci tu n'auras qu'à viser et tirer, puis courir.

J'hésitais à la prendre en main, ce genre de chose n'était pas mon truc, comparé à lui. Je n'avais pas l'habitude de viser, tirer, puis courir.

- Je ne suis pas sûre que ça soit nécessaire. Par contre si tu as une bombe au poivre se seras parfait.

- J'ai l'air d'avoir une bombe au poivre ?

Je regardais ailleurs un instant.

- Ouais... Non.

- Tu le prends, c'est un ordre.

Je soufflais puis lui arrachait des mains son revolver. Je le pesais à l'œil puis pointais l'arme en direction de Matthias.

- Tu me donnes une arme sans penser au risque que tu pouvais en courir, t'es moins futé que je ne le croyais.

Matthias haussait les sourcils, et à mon plus grand étonnement, il souriait.

- On ne joue pas avec ce genre de jouet.

Sans que je ne puisse comprendre ce qu'il se passait, Matthias me faisait une prise puis récupérait le revolver avec sa main droite. Mon dos se retrouvait pressé contre son corps, avec l'arme qu'il avait récupéré pointée sur ma tempe. Son bras gauche m'empêchait de me décoller de lui et de son parfum enivrant.

- Alors, on fait moins la maligne comme ça ?

- C'est ça moque toi, mais je te rappelle qu'on ne joue pas avec ce genre de jouet.

- Qui t'as raconté ça ?

- Oh c'était juste un gangster un peu dudule qui m'a passé une arme, j'en ai profité pour le tuer avant de m'enfuir en courant.

Matthias abaissait de quelques centimètres sa tête dans le creux de mon cou, je pouvais à présent sentir son souffle réchauffant contre ma peau.

- Je suis dudule, moi ?

- Je viens d'inventer ce mot, mais il te va comme un gant. Dudule.

- Je t'interdis de m'appeler comme ça.

- Sinon quoi, Dudule ?

Je le provoquait et ça m'amusait beaucoup. Matthias prenait une inspiration.

- T'aimes bien la provocation, tu faisais pas la maligne comme ça avant, qu'est-ce qui a changé ?

Je fixais l'horizon devant moi, c'est-à-dire l'encadrement de la porte, et au second plan le canapé, puis une fenêtre. Sa question résonnait dans mon esprit, qu'est-ce qui avait changé ? J'avais changé, tout mon être avait changé. J'avais peur, puis j'avais eu moins peur. Voilà ce qui avait changé. Je détestais Matthias, du moins, j'essayais de m'en convaincre. Pourtant, quelque chose avait changé. Matthias desserrait son emprise sur moi, j'en profitais pour m'éloigner de lui mais il attrapait mon bras et me tirait une seconde fois vers lui. Il avait baissé l'arme, et j'étais à seulement quelque centimètre de lui. Un million de frissons me parcouraient le corps, je voulais les arrêter, calmer ces pulsions en moi qui m'attirais irrésistiblement vers sa bouche. Ce n'est qu'à cet instant que je réalisais que je ne faisais que ça, fixer sa bouche. Je secouais légèrement la tête puis encrais mes yeux dans les siens. Il avait un air sérieux placardé sur le visage. Je me sentais trahi par moi-même, pour ce que je ressentais, ou ce que je pensais ressentir, puisque j'essayais tant bien que mal de refouler tous désirs et toutes attirances envers lui. J'étais éperdument perdue.

- Qu'est-ce qui a changé ? Répétait-il lentement.

- Moi. J'ai changé, tu m'as changé. Tout ce que j'ai vécu à tes côtés m'ont fait changer. J'ai découvert une autre façon de vivre, une autre vision des choses. Je suis moins apeuré qu'avant, et j'apprends vite. Alors je sais aussi vite m'adapter, mais je ne suis pas un jouet. Je ne suis pas ton jouet.

Il restait silencieux une seconde. Ses yeux bleue électrique me fixaient tellement que j'aurais cru qu'il allait entrer en moi, dans ma tête et mon esprit, mais il baissait simplement les yeux sur ma bouche. Son éternel regard marin se reposait une nouvelle fois dans les miens.

- Tu es différente de tout ce que j'ai connu. Je suis content de t'avoir kidnappé, même si ce n'était pas prévu car maintenant, tu es à moi.

J'essayais de déchiffrer cette phrase, avait-elle un double sens ? Je croyais que quelque chose me terrifiait, j'avais peur de l'aimer, et j'avais encore plus peur d'être aimée en retour. Pour une raison que j'ignorais, j'étais terrorisée à l'idée que cela puisse arriver. Ces pensées me tiraillaient depuis que j'avais commencé à le désirer, je ne savais pas si je pourrais contrôler et réprimer mes envies encore longtemps alors que nous vivions sous le même toit.

- Je ne sais même plus si je dois te haïr pour m'avoir kidnappé, ou si je dois te remercier, car malgré toutes les horreurs auxquelles j'ai assisté, malgré tout ce que j'ai subi par ta faute et celle des autres, malgré tout ça, tu m'as sauvé ce soir-là et m'as protégé les autres fois alors que tu aurais simplement pu regarder les choses se faire. J'ai aussi rencontré de bonnes personnes que j'apprécie vraiment, comparé à toi.

- Si tu continues comme ça j'interdirais à quiconque veut te voir d'entrer ici.

- Bon, on a des choses importantes à faire, et si je me changeais et si tu me passais un peu d'argent, dudule ? J'avais repris une voix plus enjouée, cassant brutalement avec ce moment de confession.

Matthias se redressait brutalement et s'écartait de moi tout aussi rapidement.

- Va te changer, met quelque chose de simple comme un jean troué, un t-shirt et un sweat.

Je hochais la tête puis tournais les talons en direction de l'escalier. Je m'appliquais à monter doucement les marches afin de supporter la légère douleur à ma cuisse. Je me changeais rapidement selon les désirs de monsieur. Je me regardais dans le miroir de la salle de bain, j'avais l'air d'une petite ado sans but précis dans la vie. C'était parfait. Je retournais dans le bureau de Matthias, j'entrais sans frapper à la porte. Il était assis derrière son ordinateur fermé, il semblait me juger de la tête aux pieds.

- Je suis prête.

- Prends un sac à dos.

- J'en ai pas.

- Alors on va passer en acheter un.

Il se levait puis récupérait l'arme à feu ainsi qu'une liasse de billets qui était posée près de son pot à stylo. Je le suivais jusqu'à arriver à la voiture. Je montais côté passager puis attachais ma ceinture.

- J'espère que tu y arriveras. M'avait confié Matthias alors qu'il sortait de la propriété.

- Je vais réussir, je vais avoir les infos qu'il te faut. N'en doute pas.

- Juste une chose, comment puis-je être sûr que tu ne t'échapperas pas ? Cette question m'a traversé l'esprit, et depuis j'hésite à te laisser y aller.

Je n'avais même pas pensé à ça, j'étais bien trop occupée à savoir si j'allais réussir à garder ma couverture, et si j'étais capable ou non d'approcher cette Georgia afin de lui soutirer des informations. En y réfléchissant bien, cette idée de m'enfuir ne m'avait pas traversé l'esprit avant qu'il n'en parle, pourtant, ce serait l'occasion rêvée.

- Je n'ai qu'une parole, avais-je répondu, je ne m'enfuirais pas.

- Si tu tiens cette parole, sache que tu auras ma confiance absolue.

Je détournais le regard afin d'observer la route. Je regardais les paysages défiler, mais une question me venait en tête.

- Pourquoi tu ne veux pas me laisser partir ?

Le silence qui suivait cette question me laissait perplexe, peut-être qu'il réfléchissait à la réponse, ou peut-être qu'il n'avait simplement pas la réponse. Je fixais toujours l'horizon, ma question n'était pourtant pas des plus difficiles. Mes pensées vagabondaient jusqu'à ma mère, je me demandais comment elle aurait réagis si elle avait été à ma place. C'était une femme forte et autoritaire sous ses airs de bonnes copines. Le temps était passé si vite que je ne me rendais toujours pas comptes que ça faisait un peu plus d'un mois que j'étais l'otage de Matthias, si je l'étais toujours. Je vivais plutôt bien, je mangeais normalement, je dormais confortablement malgré la situation, il y avait eu quelques dérapages mais ce monde de brute n'était pas tout beau tout rose non plus. Étais-je vraiment la prisonnière de Matthias ? Je me le demandais. Ma réponse aurait été oui, j'avais beau vivre confortablement, je ne pouvais pas partir, aller me balader comme bon me semblait. Je devais aussi écouter et respecter les ordres de Matthias. Et puis, j'étais devenu sa complice maintenant, j'étais liée à tout ce foutoir.

- Tu en sais beaucoup trop maintenant, et puis, tu m'appartiens.

Finalement, sa réponse ne m'étonnait pas.

- Je ne suis pas une chose que tu peux avoir. Avais-je répondu en soufflant contre la vitre.

- C'est vrai, mais il n'empêche que tu es à moi, mon ange.

Je tournais vivement la tête vers lui, ça faisait longtemps qu'il ne m'avait pas appelé de cette façon. La voiture s'arrêtait sur un parking de super marché.

- Je reviens.

Il quittait la voiture sans oublier de la verrouiller, je le regardais s'en aller vers le magasin. Quelques minutes plus tard il revenait avec un sac à dos noir dans les mains. Il y mettait l'argent et le révolver.

- Tu te souviens de ta couverture ?

- J'ai fugué de chez moi car mon père était violent, depuis je voyage partout en Amérique.

- Bien, tu te sens prête ?

- Je suis prête.

- Je te dépose à 500 mètres de l'hôtel, tu n'auras qu'à suivre la route et tu trouveras le Bissand.

Je hochais la tête puis il redémarrait la voiture. Nous nous engagions en plein centre-ville, il était 19h passé mais il faisait encore jour. Nous étions en plein moi de juin et il faisait bon dehors. Il y avait déjà des bouchons, la circulation était dense à cette heure tardive, c'était l'heure de pointe. Je regardais le paysage défiler devant moi, les passants se promener, l'air balayer leurs cheveux. Il y avait plusieurs types de personnes à marcher dans les rues. Il y avait ceux qui étaient pressés et qui ne faisaient attention à rien, ceux au téléphone, ceux qui regardaient par terre, les couples qui discutaient entre eux en se tenant la main, les enfants qui marchaient sans se soucier du danger.

- On arrive dans combien de temps ? Demandais-je curieuse.

Il y avait en moi une sorte d'appréhension. J'allais incarner un rôle, j'allais devoir mentir et manipuler une manipulatrice. Je ne savais pas si j'en étais capable, mais j'avais une certaine confiance. Petite, je m'amusais à faire des présentations de théâtre devant mes parents, j'adorais devenir quelqu'un d'autre, ça me permettait de m'évader, d'explorer d'autre chose. C'était un peu comme les jeux de rôle, on devait incarner un personnage et penser à travers lui pour gagner la partie, et c'était exactement ce que je comptais faire, incarner un personnage et gagner la partie.

- Je te dépose quand on aura tourné à droite à la prochaine intersection, ensuite, ce sera tout droit sur le trottoir de droite. Je reviendrais te chercher à 23h, ici. Soit à l'heure.

- D'accord.

Je mettais la capuche et m'observais dans le rétro intérieur, j'entrais progressivement dans mon personnage, j'étais Mia, jeune fille aux passés troubles ayant subi des abus de la part de son père. Je devais être un peu provocatrice, maline, qui n'a peur de rien sauf de son père.

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