Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

*5*

Quelques heures plus tard, je me réveille, prends la douche, me prépare, puis vais au collège. Je n'ai pas le temps de rejoindre mes amies que déjà la sonnerie retentit. Tous le monde se précipite vers la porte. Alors que je m'apprêtais à la franchir, je sens une main me retenir. Quand je me retourne je comprends que je suis seule dans la cour avec trois garçons de ma classe.
« - Lâchez-moi ! dis-je

- Pffff quelle con celle là! me lance  Kévin en guise de réponse

- Lâchez-moi tous de suite !

- Sinon quoi ? »

J'essaye de me débattre mais ils me tiennent fort. J'ai peur. Je me demande ce qu'ils vont me faire.
«- Lâchez-moi je vous dit ! »

J'essaye de m'échapper mais en vain.  « - Arrêtez ! Lâchez-moi !! »
Je commence à fatiguer. Je n'ai plus de force.
« - Lâchez-moi, s'il-vous-plaît, dis-je dans un souffle. »

Ils me lâchent enfin. Mais ils prennent mon sac et le balancent par terre. Tous mes cahiers s'échappent. Heureusement un surveillant fait son apparition.
«- Merde ! On se casse ! lance Kevin

- Attendez ! Que faisiez-vous avec elle ? demande le surveillant

- On... On l'aidait à ramasser les cahiers qu'elle avait fait tomber. »

Je les regarde droit dans les yeux. Je sais qu'ils mentent, mais je ne peux rien dire. Ça risquerait d'aggraver les choses.
«- Ils disent la vérité ? »

De longues secondes s'écoulent. Je me demande si je ne devrai pas lui dire la vérité, finalement. Mais je ne sais pas de quoi ils sont capable si je les dénonce. Quand Kévin me lance un regard noir accompagné d'un geste menaçant, je comprends que ma décision est prise.
«- Ils... Ils ont raison...

- Bien. Maintenant retourné dans vos classes et que je ne vous retrouve plus dans les couloirs aux horaires de cours.

- Oui monsieur. »

Le surveillant s'en va. Les garçons se rapprochent.
«- T'a failli tous lui dire ! Fais plus jamais ça, dit l'un d'eux en me donnant un gifle. »

La gifle me fait l'effet d'un coup de poignard. J'ai très mal. Les larmes me montent au yeux, mais je résiste. La douleur est forte.
« - T'a pas intérêt à raconter ça a qui ce soit. Personne, compris ?

- Oui.

- Sinon tu le payera je te préviens. »

Ils partent en courant, me laissant seule dans les couloirs du collège. Je m'effondre à terre. Je range mes livre et cahier dans mon sac. Je touche ma joue. Elle est encore chaude et douloureuse. Je monte les marches une à une.

Je suis devant la porte de la salle de français. Je toque, puis j'entre timidement.
«- Excusez-moi pour le retard.

- Où étiez-vous ?

-J'étais au... Au casier.

-Au casier pendant vingts minutes ?! Vous me décevez beaucoup, Lina. Asseyez-vous. La prochaine fois vous aurez une heure de retenue ! »

Je pose mon plateau sur une table. Les filles arrivent et s'installent.
«-Pourquoi tu es arrivée en retard toute à l'heure ? demande Lucie

- Pour rien.

- Sérieusement !

- Des garçons m'en ont empêcher.

- Comment ça ?

- Je ne veux pas en parler.

- Mais ils ne t'on pas fait de mal j'espère ?

- Ils m'ont donné une gifle. »

À ces mots, Mathilde recrache toute l'eau qu'elle était en train d'avaler. Lucie me regarde avec de yeux ronds.
«- Tu comptes resté encore longtemps avec ce groupe d'imbéciles, Mathilde? demande Ambre

- Laisse nous tranquille.

- Tu sais j'aimerai bien qu'on soit amie toute les deux !

- Alors là, tu rêves ma pauvre.

- Dommage, je n'ai plus qu'à posté ça sur Instagram ou Snapchat, dit elle en montrant son téléphone sur lequel il y avait une photo de Mathilde qui recrachait son eau.

«- Non ! Ne fais pas ça ! S'il te plaît !

- Alors choisis, dit elle en riant, moi ou la photo.

Mathilde nous regarde. Je vois qu'elle hésite. Je lui fais non de la tête. Mais à ma grande surprise, elle prend son plateau et s'installe leur à table. Lucie et moi restons bouche bée.

***

Je branche mes écouteurs à mon téléphone, et écoute les premières note de la chanson. C'est une chanson triste. Triste mais belle. Je n'ai pas envie de danser ou de chanter, comme j'avais l'habitude de faire. Juste de l'écouter. Les paroles s'enchaînent.

Je regarde le ciel gris. L'été est bel et bien terminé. Le vent se lève doucement et emporte avec lui des feuilles rouges, oranges et jaunes. Je passe par le parc où je jouais étant enfant. Mais il n'y a personne. Peut être parce qu'il est tard pour les écoliers. Je m'assoie sur un banc et pose mon sac par terre. Je regarde les branches s'agiter et le ciel se couvrir. Le refrain prend place tandis que je pleure, la tête cachée par mes mains.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro